Accueil > Médecine 2.0 > Note2bib en ligne
Note2bib en ligne
Après Demedica, Note2bib ouvre son service de notation des médecins
Première publication : samedi 15 mars 2008,
par - Visites : 13130
Annoncé depuis 15 jours, le site Note2bib est en ligne ce samedi 15 mars. Il se démarque de son concurrent Mauricien en étant placé sous juridiction française et par la modération a priori des notations.
Note2bib revendique des valeurs éthiques et déontologiques pour se démarquer de son concurrent Demedica qu’il critique sévèrement :
08/03/08 - Un site de notation des médecins français... à l’île Maurice. Un site qui a vu le jour le 7 mars se propose de noter les praticiens selon quelques critères, dont la compétence. Bien évidemment, notre société est totalement étrangère à cette initiative puisque nous avons déjà précisé que le service note2bib ne porterait pas sur l’évaluation des compétences techniques des praticiens. Ce que nous craignions est donc arrivé et prouve que notre démarche est utile. En effet, ce site rackette les médecins en leur demandant 100 euros pour retirer leurs noms des listes, sans aucune garantie qu’il sera effectivement retiré ou que le site ne soit pas relancé sous un autre nom... avec les mêmes fiches originelles ! Nous vous invitons à visiter ce site qui ne correspond pas à la vision de l’éthique qui nous anime et sommes à votre disposition pour vous en communiquer l’adresse (par respect pour les médecins qui y sont déjà calomniés, nous n’indiquons pas ici l’adresse de ce site). |
La levée de boucliers de la profession médicale a été à la mesure de celle des enseignants, et même le public ne suit pas vraiment.
Un sondage réalisé entre le 14 et le 15 mars auprès d’internautes fréquentant un forum médical donne des résultats mitigés :
En dehors de la modération préalable, on ne trouve pas à première vue de différence fondamentale entre le site mauricien et le site français.
Il existe néanmoins une limitation provisoire des médecins que le public peut évaluer
Dans l’esprit de Sirius-Concept, dont « Note2bib » est l’un des services, nous nous limiterons aux seuls professionnels de santé avec lesquels la relation se doit être pérenne : les médecins généralistes, les pédiatres, les ophtalmologues, les gynécologues. Dans un second temps, nous inclurons les dentistes. Notre choix de ne pas inclure d’office les médecins spécialistes résulte du constat que l’on s’adresse habituellement à un médecin spécialisé sur avis de son médecin généraliste. Il nous semble dès lors préférable de privilégier cette recommandation plutôt que celle d’autres patients. Toutefois, si de nombreuses demandes d’évaluation de spécialistes devaient nous parvenir, nous les proposerions alors aux utilisateurs. |
Les pédiatres, ophtalmologues et gynécologues ne sont pas considérés comme spécialistes. Ils apprécieront sûrement ;-)
De plus, rattacher aussi étroitement Note2bib à un site de rencontre est discutable.
Le site prête le flanc à la critique sur le plan juridique, et notamment sur l’interdiction aux médecins de faire de la publicité. Or ceux-ci sont invités à documenter leur fiche sur le site.
J’espère pour les administrateurs de Note2bib que cette lettre suffira à les protéger :
07/03/08 -Lettre ouverte au Président de la République Monsieur le Président, Je me permets de vous adresser cette lettre-ouverte afin de vous sensibiliser sur une question d’importance qui touche à la liberté d’expression, et à la possibilité d’être à la fois Français et acteur de l’économie numérique. Depuis des années, vous nous encouragez à oser entreprendre. Je vous ai entendu et, confiant, j’ai constitué D & E Investments, une J.E.I. dans le domaine de l’économie numérique, qui emploie aujourd’hui 12 salariés. La société a lancé depuis peu www.sirius-concept.com, portail éthique dédié au rapprochement des personnes. A la veille du lancement d’un nouveau service de rapprochement (appelé www.note2bib.com), des pressions montent indirectement pour faire interdire ce nouveau site par la justice alors même que le service n’est pas encore disponible. Monsieur le Président, ai-je le droit de rester en France ou dois-je délocaliser ? Sachant que mon entreprise évolue dans l’économie numérique, comment puis-je assumer pleinement mes responsabilités de gérant sans qu’aucun administrateur judiciaire ne puisse, le cas échéant, relever la faute de gestion en pointant du doigt le mauvais choix de rester en France. Ma question est à rapprocher de l’interprétation qu’a faite le juge des référés de la loi dans l’affaire note2be.com (affaire de la notation des enseignants), société qui, je le précise, n’a aucun lien avec la mienne. En effet, quelques enseignants ont obtenu la suppression immédiate des données nominatives des enseignants entraînant l’arrêt de l’exploitation du site. Demain, un autre juge des référés pourrait exiger de moi la suppression de toutes les données nominatives des médecins et autres professionnels de la santé entraînant de fait le dépôt de bilan. Au-delà de la survie en France des sociétés intervenant dans l’économie numérique, ma question touche l’ensemble des médias. Qu’est-ce qui empêcherait demain un juge des référés d’interdire à un organe de presse la divulgation de données nominatives ? Car ne l’oublions pas, un site internet français (les étrangers ne sont pas soumis à cette obligation) est quelque peu assimilé à un organisme d’information et, à ce titre, il a l’obligation de décliner l’identité de son directeur de la publication. Monsieur le Président, comme la liberté d’expression clairement affirmée dans la Déclaration des Droits de l’Homme semble ne pas résister en France aux pressions corporatistes, je vous le demande aujourd’hui : peut-on être à la fois Français et acteur de l’économie numérique ? Toute mon équipe se joint à moi pour vous exprimer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération. Jean-Claude Fargialla Gérant |
A suivre, j’explorerai plus en détail le site dans la journée.
Vous pouvez réagir sur le forum
Messages
29 mai 2012, 21:03, par DwFBIaWEmmjrsuU
je crois que la phrase suanivte re9sume bien les choses :ab Malheur e0 ceux qui acceptent le9ge8rement des devoirs et qui ensuite, les ne9gligent bb. Le Dr Tarpin ne se serait il donc pas plutf4t trompe9 de dans le choix de son parcours professionnel ?Et si vraiment ab on ne doit pas forcer e0 travailler de nuit un me9decin qui a de9je0 travaille9 de jour bb, qu’est ce qui empeache le me9decin de fermer volontairement son cabinet avant une garde ? Parce que si on l’oblige e0 le faire, le0 encore il y aura des re2leurs .Non, vraiment, je trouve que cette agitation ne fait que desservir l’image d’une profession pour laquelle j’avais un profond respect. Dommage.