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Les vaccins contre la grippe au pays de la transparence
Première publication : samedi 31 octobre 2009,
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Rien n’est transparent au pays du vaccin grippal pandémique à un milliard d’euros. Ni le vaccin, ni les experts, ni l’administration, ni la Ministre.
En temps normal, la transparence, c’est quelque chose qui ne se voit pas. Mais depuis quelques jours, la transparence, ou plutôt son absence crève les écrans. C’est son absence qui se voit et qui résume le fiasco de la campagne de vaccination antigrippale.
Rien n’est transparent dans cette histoire.
A commencer par le vaccin
Alors que le vaccin saisonnier contre la grippe est transparent (à droite), celui au squalène est parfaitement opaque (à gauche).
Comment savoir si un vaccin contient du squalène ?
envoyé par dailyglub. - Plus de trucs et astuces en vidéo.
Après ce clin d’œil, passons aux facteurs humains.
Ces chers experts
Les experts qui nous bombardent de leurs avis tranchés sur le caractère indispensable de la vaccination pandémique oublient d’être transparents sur leurs liens avec l’industrie des vaccins. Le mot "lien" est un peu faible quand les rémunérations directes ou indirectes dépassent le salaire de base de ces "dealers d’opinion". Cette transparence est pourtant rendue obligatoire par la Loi.
Cette chère administration
Le ministère de la santé n’est pas transparent sur les contrats d’achats de ces vaccins. Longtemps introuvables, ils sont réapparus partiellement, diminués de nombreuses informations intéressantes. Les effets secondaires du Pandemrix sont exclus au titre du "secret commercial". Ahurissant. Quand au contrat Baxter, il est totalement inaccessible.
Cette chère Ministre
Enfin, la ministre n’est pas très transparente sur son passé, son CV se montrant très changeant au gré de ses fonctions.
L’ancienne visiteuse médicale puis cadre de l’industrie pharmaceutique dans la version 2004 se transforme en ex-chercheuse en 2008.
Philippe Foucras, président du Formindep, rappelait sur le journal d’Antenne 2 du 30 octobre cette phrase d’un éditorialiste du British Medical Journal "Ce qui n’est pas transparent est présumé biaisé, incompétent ou corrompu, jusqu’à preuve du contraire."
Gardons cette notion à l’esprit, c’est un principe de précaution qui en vaut d’autres...
PS : la déclaration d’intérêts de l’auteur est disponible ici ;-)