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Touche pas à ma prostate !
Manifeste pour un moratoire sur le dépistage du cancer de la prostate
Première publication : mercredi 4 avril 2012,
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Je republie cet article de 2008 à l’occasion de la mise au point de la Haute Autorité de Santé du 4 avril 2012, qui confirme l’absence d’intérêt du dépistage du cancer de la prostate, y compris chez les sujets à risque.
Ajout du 22 mai 2011 : pour des données à jour, écoutez plutôt l’émission du 20 mai 2011 : la Tête au Carré sur France-Inter. L’USPSTFa confirmé son avis le 21 mai 2012
Le dépistage systématique du cancer de la prostate n’est pas une bonne stratégie de santé.
Ce dépistage aboutit dans de nombreux cas à découvrir dans la prostate des cellules cancéreuses qui n’auraient jamais provoqué de cancer. La moitié des hommes de 60 ans ont des cellules cancéreuses dans leur prostate, c’est un phénomène quasi normal et c’est le cas de près de 100% des hommes de 90 ans [1].
Pour l’instant, les données disponibles ont conduit la Haute Autorité de Santé à ne pas recommander ce dépistage.. Dans une synthèse récente, le British Medical Journal, aboutit à la même conclusion. (paragraphe mis à jour le 15 septembre 2010). C’est également la position du Collège de la Médecine Générale.
Malgré ces incertitudes, tous les ans, des milliers d’hommes sont inquiétés, opérés, irradiés, rendus impuissants ou incontinents pour un bénéfice hypothétique.
Nous, médecins et signataires de ce manifeste, demandons que cessent les campagnes de promotion de ce dépistage, campagnes organisées par une entreprise de communication financée par l’industrie pharmaceutique et notamment par les firmes qui commercialisent des médicaments destinés à traiter les maladies et le cancer de la prostate. La confusion entre l’information scientifique, la santé publique, l’intérêt des patients et celui des promoteurs de cette campagne est inacceptable. |
Vous trouverez des articles complémentaires ci-dessous et la liste des médecins signataires en bas de page.
Devant le succès de ce manifeste et les questions qu’il soulève chez les patients, voici une vidéo qui permet de mieux comprendre ce débat :
Voir aussi :
Formindep
http://www.formindep.org/spip.php?article182
http://www.formindep.org/spip.php?article84
Collège de la Médecine Générale
http://www.lecollegedelamedecinegenerale.fr/actualites/2011/communique_prostate.pdf
Esculape
http://www.esculape.com/uronephro/prostate_psa_2004.html
http://www.esculape.com/uronephro/prostate_cancer_expertises-LPM2010.html
Médecins Maîtres-Toile :
http://www.mmt-fr.org/article108.html
http://www.mmt-fr.org/article207.html
Union des médecins de la Réunion
http://www.urml-reunion.net/ddi/index-ddi.html
http://www.urml-reunion.net/ddi/
En débattre, notamment avec un urologue
Forum médical
Médiapart
http://www.mediapart.fr/club/edition/quoi-de-neuf-docteur/
Articles de Presse écrite
http://www.lefigaro.fr/sante/2008/08/07/01004-20080807
http://www.lefigaro.fr/sciences/2007/07/02/01008-20070702
Dépistage du cancer de la prostate, un autre scandale sanitaire ?
Emission de télévision
Télévision suisse romande
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- Utilisez cette bannière avec un lien vers l’article si vous souhaitez soutenir ce manifeste
Merci de ne signer ce manifeste que si vous êtes médecin, avec votre vrai nom et en indiquant votre spécialité médicale. Je suis désolé pour les signataires non médecins dont je dois effacer les signatures ; il ne s’agit pas d’ostracisme, mais de la volonté de donner un caractère professionnel à ce manifeste.
[1] Ces données sont ne sont pas contestées. Pour les hommes de 60 ans, les épidémiologistes parlent de 30% de porteurs de cellules cancéreuses et les urologues de 60% ( Rapport du Pr Bernard Debré ) ; 50% constituent une moyenne.
Messages
11 avril 2012, 10:44, par Nathalie Péronnet Salaün
Un résumé en français de l’article publié en octobre 2011 par l’USPSTF qui synthétise les deux études commandées par ce groupe de travail et qui montre un rapport bénéfice/risque en défaveur du dépistage du cancer de la prostate par PSA, ce résultat ayant motivé l’avis provisoire défavorable de grade D pour ce dépistage.
11 avril 2012, 10:56, par Dominique Dupagne
C’est drôle, je me disais ce matin qu’il faudrait que quelqu’un se dévoue pour traduire cette remarquable synthèse ! Merci beaucoup de l’avoir fait.
15 avril 2012, 22:21, par p. cabantous
Enquête Le Généraliste du 13/4/2012 :
APRÈS L’AVIS NÉGATIF DE LA HAS COMPTEZ-VOUS PRESCRIRE LE DOSAGE DE PSA ?
oui : 67%
Edifiant non ? Mais pas étonnant du tout à la lumière de ce que l’ on entend et que l’on voit faire au quotidien dans la profession.
La lutte continue quand même !
17 avril 2012, 06:12, par Dominique Dupagne
Il y a 6 ans, j’avais discuté de vive voix avec une journaliste du journal Le Généraliste qui avait écrit un article faisant l’apologie du dépistage. Celui-ci n’était pas plus recommandé à l’époque que maintenant.
Elle m’avait quasiment insulté et traité d’assassin.
10 ans de désinformation relayée par les médias, ça laisse des traces.
30 avril 2012, 21:26, par Gaspy
Bonjour,
Etudiant en deuxième année de médecine, je me considère comme plus proche du "côté" des patients que de celui des médecins (disons que je ne suis pas encore imprégné de tout ce que l’on pourrait appeler le folklore et la culture médicale). Je suis donc très surpris de lire ici que deux tiers des médecins interrogés par ’Le Généraliste’ fondent leurs pratiques sur ce qu’il faut bien appeler des idées reçues plutôt que sur les données de la HAS, qui se veut (si j’ai bien compris) la référence hexagonale en matière de recommandations et de bonnes pratiques médicales.
Est-ce à dire que l’evidence-based medicine n’a pas percé en France ? Ou que la si jeune HAS a déjà perdu toute crédibilité ?
A travers les anecdotes que je lis dans divers blogs médicaux (écrits par des médecins en exercice ou des étudiants en médecine), il me semble que beaucoup de praticiens seraient en difficulté si, pour justifier chacune de leurs attitudes thérapeutiques, ils devaient citer ne serait-ce qu’une étude clinique récente et satisfaisante sur le plan méthodologique... Quant à l’enseignement de la médecine, le peu que j’en ai vu m’incite à penser que la validité scientifique des informations transmises n’est pas la préoccupation première des enseignants.
A quand un audit des médecins français afin de déterminer la part des données actuelles de la science dans leurs pratiques ?
7 mars 2013, 08:25, par isabelle GAUTIER
bonjour jeune futur confrère, comme vous le dites les données actuelles de la science nous apprennent que les certitudes d’aujourd’hui peuvent devenir les erreurs de demain. La réalité du patient ne tient pas qu’à l’évidence base de la médecine. Une vie où tout serait preuve manquerait singulièrement de fantaisie.
29 septembre 2013, 14:45, par D’prime
La lecture de tout ceci me plonge dans un profond scepticisme
Cette vidéo me paraît très sage et très intelligente, mais quand on apprend,
comme c’est mon cas, aujourd’hui au cours d’un problème urinaire,
datant de 7 ans et qui ne présentait à lépoque rien d’autre qu’un col vésical fibreux,
le médecin à bien sur fait des recherches de PSA les résultat étaient satisfaisant jusqu’à ce matin où il affiche 5,26 . . .
Ce résultat vient de pourrir ma vie, j’aurais préférer ne rien savoir et je ne sais plus quoi décider à présent ?
29 septembre 2013, 19:29, par Dominique Dupagne
Bonjour
Tout le problème est que vous auriez du pouvoir lire tout cela avant de faire le dosage des PSA.
Avant cette prescription, votre médecin vous a-t-il informé des risques associés à ce dosage, de son absence d’intérêt démontré et de sa non recommandation par la Haute Autorité de Santé, l’Institut National du Cancer et l’Institut National de Veille Sanitaire ?
Je rappelle au passage que l’existence de troubles urinaires ne justifie en rien ce dosage. En effet, le cancer prostatique au stade initial potentiellement curable ne donne pas de troubles urinaires, comme le rappellent régulièrement les urologues, et les PSA sont peu fiables chez les hommes avec de grosses prostates (bénignes) qui les gênent pour uriner.
29 septembre 2013, 21:41, par D’ prim
Merci Docteur pour votre réponse,
Le plus incroyable c’est que lors de mon dernier TR le médecin urologue à écrit :
prostate souple , indolore, de petite taille non suspecte . . .
Aujourd’hui à part ce PSA qui grimpe, rien d’inquiétant mes troubles urinaires
étant lié à cette maladie du col qui à débuter en 2007 avec dysurie ancienne,
c’est plus mon médecin traitant que le spécialiste en urologie qui à décidé cette recherche de PSA.
Je pense lui demander de laisser tomber ces recherches de PSA et de régler mes soucis urinaires par une section du col qu’il me propose déjà depuis quelques temps si mes soucis persistais.
Je ne sais pas pourquoi ce PSA monte, ce que je suis sur c’est que si je n’avais jamais eu ces soucis urinaires, je n’aurais jamais été inquiéter là dessus.
Mais comment trancher à présent ?
J’ignorais tout de votre site à l’époque, je ne pensais pas à cela. . .
Bref je suis perdus, ma vie à littéralement basculée depuis cette mauvaise nouvelle . . .
Si vous aviez un conseil pour moi je vous en serrais très reconnaissant
merci d’avance Docteur.
30 septembre 2013, 08:11, par Dominique Dupagne
Bonjour,
Je ne peux vous donner aucun conseil. Je ne publie que des informations générales et ne donne pas de conseil personnalisé.
Sur un plan général, on ne sait pas grand chose du destin des hommes qui ont des PSA légèrement élevées et qui choisissent de ne pas se faire opérer, en dehors du fait que la moyenne d’âge du décès par cancer de la prostate est de l’ordre de 80 ans, et que la majorité des hommes qui ont des PSA légèrement élevées ne mourront pas d’un cancer de la prostate, qu’ils soient traités ou non.
Mais une fois que l’inquiétude est là, il est difficile de la faire partir. Vous devez discuter ce cela avec votre médecin.
30 septembre 2013, 13:56, par D’prim
Merci mille fois Docteur de répondre à mes questions,
une chose m’interpelle, vous dite que mon taux de PSA n’est pas élevé,
ce qui moi me mène à la panique c’est qu’en 2011 il était de 2,2
qu’en décembre 2012 il était de 3,7
et qu’aujourd’hui il est de 5,26,
il me semble que cette hausse très rapide signe un cancer très très agressif ?
et j’ai beau cherché de partout, rien ne me rassure, je suis au fond du gouffre.
Ce 11 Octobre 2013, j’ai rendez vous avec mon Médecin Urologue,
mais cette simple attente m’est insupportable.
Pensez vous que mes craintes soit justifiées sur cette vélocité d’augmentation de mon taux de PSA ?
Merci pour votre réponse Docteur.
1er octobre 2013, 08:24, par D’ prim
Une fois a machine lancée il est impossible de l’arrêter, vous avez entièrement raison,
c’est ce que vis aujourd’hui toute ma famille et moi même.
Ce simple chiffre de PSA à détruit toute une famille , pour quel résultat ?
A 53 ans, je n’ai en tête que des idées morbides, je me réveille avec des sueurs froides,
je n’arrive plus à manger je tourne en ronds . . .
3 octobre 2013, 11:22, par D’ prim
Docteur, votre mutisme m’a plonger dans un total désarrois est ce que la lecture de mes résultats, vous aurais démontrer qu’il n’y à aucun espoirs dans mon cas ?
Je ferais donc partis des 3% d’hommes qui n’ont aucune raison d’espérer,
que la seule alternative est l’opération pour retirer cette prostate,
sans espoirs de résultats puisque cela n’empêche nullement les métastases ?
Alors je n’ai rien à faire et attendre la mort ?
4 octobre 2013, 08:16, par Dominique Dupagne
Bonjour
Comme je vous le disais, je ne peux donner aucun conseil personnalisé. Vous devez en parler avec le médecin qui vous a prescrit ces PSA et qui doit donc gérer leur résultat.
Pour l’instant, vous n’êtes pas malade, gardez bien cela en tête. Vous avez juste un résultat sanguin au dessus d’une norme arbitraire. C’est très différent.
10 octobre 2013, 09:33, par D’ prim
Merci Docteur, enfin un peut d’espoir.
18 octobre 2013, 14:39, par ounzari
Bonjour docteur, j’ai 56 ans je suis tombé par hasard sur votre site, pas tout a fait car mon médecin suite a une dépression du a mon divorce ma fait faire des analyses , psa 6.1 , traitement de 3 semaines pour désinfecter la prostate psa 7,58 aujourd’hui !! vous devez vous imaginer dans quel état je suis étant déjà sous antidépresseur, tout s’écroule. Je suis un cycliste acharné (15000 kms par ans)heureusement car cela mas permis de continuer. Je me dis que peut être c’est l’Excès de vélo qui peut déclencher cette augmentation, qu’en pensez vous ? Je suis seul, et je me demande comment reconstruire ma vie si je dois être opéré !
19 octobre 2013, 20:47, par Dominique Dupagne
Bonjour,
Malheureusement, mêmes réponses qu’à D’prim au dessus.
11 novembre 2013, 02:21, par D’ prim
Bonjour Ounzari
Il me semble que vous faite beaucoup de vélo, et je sais que cela augmente les résultats.
Qu’avez vous prie pour désinfecter votre prostate ?
J’ai lu aussi sur le net une étude anglaise qui dit que la dépression augmente le PSA,
je ne suis pas médecin, mais le vélo plus la déprime cela fait surement monter votre PSA.
D’prim
15 janvier 2014, 12:43, par Jacques
Bonjour,
J’ ai 65 ans. Depuis plusieurs années mon taux de PSA est en dessous de 4. J’ ai un adénome qui comprime l’ urètre ce qui réduit mon débit urinaire et me fait quelquefois me lever la nuit pour vider ma vessie. Mon frère s’est fait faire une curiethérapie parce qu’ on lui avait découvert des cellules cancéreuses. Il m’ en avait alors informé et donc depuis 3,4 ans, je me fais suivre par un urologue . Notre père est dcd du coeur à plus de 80 ans... Dernièrement avec la Tamsulosine l’ urologue m’ a fait prendre de l’ Avodard pour réduire le volume de ma prostate . J’ en ai pris 2 fois, durant 1 mois à chaque fois . Baisse significative de ma psa à la suite de la prise de ce produit. Il y a quelques jours, j’ ai jeté un coup d’ oeil sur la notice et là, ai lu : " Dans une étude clinique chez des hommes à risque accru de cancer de la prostate, les hommes ayant pris Avodard ont eu une forme sévère de cancer de la prostate plus souvent que les hommes qui n’ avaient pas pris d’ Avodard. L’ effet d’ Avodard sur cette forme sévère de cancer de la prostate n’ est pas clair." J’ avais donc un suivi actif avec cet urologue qui avait considéré que j’ avais un risque plus élevé de développer un cancer compte tenu de ce qui s’ était passé pour mon frère. Question, compte tenu de cette donne, comment a-t-il pu me prescrire un tel produit ? Je flippe donc et ça me semble justifié. Qu’ en pensez-vous ?
27 février 2014, 12:13, par Le Roy de Presale
Je suis médecin, j’ai commencé à voir des patients en consultation dès la deuxième année d’études ayant eu déjà un poste de FFI (faisant fonction d’interne), j’ai donc accompli plus de 250.000 actes médicaux depuis. Lors de ma première année d’installation, le premier patient que j’ai accompagné jusqu’à son décès avait 50 ans : cancer de la prostate métastatique : il souffrait horriblement de métastases osseuses vertébrales. Je trouve régulièrement des cancers de la prostate, avec le dosage PSA, et que je fais traiter selon l’âge, le cas personnel, les antécédents. Je ne me fie absolument pas aux statistiques qui font affirmer ce que vous dites dans l’article, ni aux soi-disant consensus que veut imposer l’HAS, qui ne relève que les statistiques sans s’occuper des cas personnels. Comment réagissent vos patients quand ils apprennent à 58 ans que le cancer a dépassé la capsule et que le scanner montre des ganglions anormaux, et que vous n’avez jamais demandé un PSA ? Auront-ils encore confiance dans les médecins ?
27 février 2014, 18:11, par Dr Dominique Dupagne
Bonjour,
Vous avez donc construit votre stratégie à partir d’un cas personnel qui vous a marqué, au mépris des données scientifiques.
Si votre premier patient était décédé d’un cancer du pancrés, auriez vous fait des échographies à tous vos patients ? Idem pour le scanner cérébral face un patient décédé de tumeur cérébrale ?
Comment réagiront les patients qui sont devenus impuissants ou incontinent à cause de votre stratégie de dépistage, quand ils apprendront que les traitements qu’ils ont subis n’étaient peut-être pas nécessaires ?
26 juin 2014, 11:27, par roland76
Tout d’abord, bravo pour vos positions de bon sens et vos réponses fort bien argumentées.
Je suis un patient dont le taux de PSA évolue depuis 10ans hier il était de 20ng. Mon médecin s’obstine à le réclamer régulièrement, bien que je lui ai expliqué maintes fois la controverse liée à ce dépistage. A la suite d’un priapisme non traité en milieu hospitalier 36heures de souffrance...!oui j’ai bien écrit en..milieu hospitalier.Je vous laisse deviner la suite.Désolé pour cette digression qui devrait rappeler à certain de vos confrères l’humilité qu’il faut toujours conserver pour progresser. J’ai été amené à consulter mon urologue ne serait ce que pour suivre l’évolution de mon adénome prostatique, présent depuis plus de 25 ans .j’ai 66 ans.Celui-ci m’a proposé une biopsie que j’ai refusée. Je lui ai alors posé la question suivante "Ne pensez vous pas que l’agression de la prostate lors de la biopsie eu égard à la présence naturelle de cellules cancéreuses, ne provoque dans le processus de régénération des tissus alors lésés un risque, sinon d’y’introduire la dite cellule, à tout le moins d’en provoquer la diffusion à l’extérieur de la prostate...?"
Je m’attendais après cette question iconoclaste à une réponse péremptoire.Il me répondit après un moment de réflexion : "ce n’est pas prouvé"...Il n’y eut pas de biopsie...!
Je désespère de certains médecins qui font de leurs acquis une rente de situation.
Il vous faut continuer dans cette voie, les patients éclairés que nous sommes ont besoin de "trublions"positifs, de la veine de ceux qui bougent les lignes.Douter c’est progresser.
24 novembre 2014, 14:25, par ZorrodelaFrance
Pourquoi n y a t il aucun médecin spécialiste utologue ou oncologue dans les dignataire , d après vous ?
8 janvier 2017, 09:33, par uncobaye
Par ce que ils ont un intérêt financier à "traiter’ leurs patients
9 janvier 2017, 11:14, par Dr Dominique Dupagne
Non, c’est plus compliqué que cela.
La majorité des urologues qui poussent au dépistage pensent sincèrement qu’ils sont utiles à leurs patients.
Mais surtout, un urologue qui signerait le manifeste risquerait d’être fortement ostracisé par sa corporation. Seul un vieux chef de service proche de la retraite pourrait se le permettre.
27 octobre 2019, 08:28, par Michel
Bonjour,
Continuez Monsieur Duplagne, votre action est utile et bénéfique à tous.
Où puis trouver les coordonnées d’un médecin ayant signé le manifeste, et qui travaille dans la Loire, ou à Lyon, Clermont Ferrand ou Saint Étienne ?
Très cordialement.
Michel
7 février 2020, 14:34, par HOSANA
Bonjour Docteur
j’ai un PSA élevé avec un adénome prostatique
sans aucun symptôme : aucune douleur à la miction.M’a demandé de faire analyse de sang et une analyse d’urine rien à signaler si ce n’est le PSA augmente.À la suite de ça on m’a demandé de faire une échographie vésico prostatique RAS. On a quand même demandé de faire une I.R.M. À l’I.R.M. on a vu une une tache au centre de l’adenome . On m’a demandé de faire une biopsie j’hésite étant donné que je n’ai aucun symptôme . J’aimerais avoir votre avis Merci
7 février 2020, 19:09, par Dominique Dupagne
Bonjour
Le seul avis que je donne est la nécessaire réflexion avant de décider de doser son PSA, ce qui nécessite une information du patient à ce moment crucial qui risque de déboucher sur des ennuis importants.
Après, il est trop tard pour revenir en arrière, il faut suivre la voie tracée...
27 mars 2021, 13:00, par Jean-Philippe
Bonjour, voilà plusieurs années que mon taux de PSA n’ est plus dans la norme. On m’a fait une échographie abdomino pelvienne mardi dernier pour des douleurs abdominales, côté gauche. Des calculs rénaux pourraient les expliquer. Sur ce compte rendu, concernant ma prostate est mentionné : " Les dimensions de la prostate sont nettement augmentées et correspondent à un volume d’environ 71 gr. Ses contours sont réguliers. Son échostructure est discrètement hétérogène, non spécifique. RPM de 46 ml. " A la suite de cette échographie, j’ai une ordonnance pour un examen urinaire et un scanner. Ce dernier examen m’ennuie par rapport à ma prostate. En effet, en supputant que des cellules cancéreuses non agressives puissent s’y trouver, je pense, à tort ou à raison, que l’ionisation du scanner pourrait les rendre expansives. Je freine d’autant plus des quatre fers que pour une toux persistante, on m’a déjà fait un scanner où un petit nodule apparaissait, un second 3 mois plus tard pour voir s’il n’avait pas évolué - il est resté stable - et un 3 ème est prévu pour contrôler s’il n’a pas bougé, ce qui ferait 4 scanners sur une année. Mon inquiétude vous semble-t-elle justifiée ? Le remède ne pourrait pas être pire que le mal ?
28 mars 2021, 08:32, par Dominique Dupagne
Bonjour
Il est impossible de donner un avis personnalisé sur un forum. D’une façon générale, les rayons X sont très légèrement cancérigènes.
29 mars 2021, 22:50, par Jean-Philippe
Bonjour Docteur,
Je vous remercie pour votre réponse.