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Nouveau LEVOTHYROX : vraiment bioéquivalent ?

Les données disponibles ne permettent pas d’affirmer l’équivalence des deux formules pour un patient donné

Première publication : jeudi 14 septembre 2017,
par Dominique Dupagne - Visites : 96227

La modification du médicament LEVOTHYROX® à la demande de l’Agence du Médicament française (ANSM) a créé une crise sans précédent en France. Les médias ont relayé la colère de certains patients qui supportent mal la nouvelle formule, pourtant quasiment identique.
Qu’en est-il exactement ? La nouvelle formule du LEVOTHYROX est-elle vraiment équivalente à la précédente ? Sommes-nous face à un problème de santé publique ou à un phénomène psychologique attisé par les médias et renforcé par l’effet nocebo ?

Dans l’après-midi du 16 septembre, l’ANSM a mis en ligne la totalité des données (3000 pages !) des études de bioéquivalence. Cet article est donc périmé et le lecteur est invité à lire le nouvel article qui intègre ces données.

Je vais aborder dans ce billet le fond scientifique de l’affaire. Pour résumer les épisodes précédents, l’ANSM a demandé au laboratoire Merck d’améliorer son médicament LEVOTHYROX dont la teneur en hormone thyroïdienne, la lévothyroxine, pouvait diminuer au cours du temps du fait de son altération au contact des excipients contenus dans les comprimés.

Les excipients sont des substances ajoutées au principe actif pour fabriquer un médicament. Ils ne sont pas destinés à avoir un effet pharmacologique. Ils peuvent néanmoins influencer l’absorption du principe actif par le tube digestif, ce qui explique que l’effet d’un médicament générique puisse ne pas être identique à celui du médicament original.

Outre la lévothyroxine, son principe actif, l’ancien comprimé de LEVOTHYROX contenait notamment du lactose, sucre issu du lait qui peut être source de troubles digestifs chez des sujets prédisposés. Il a été remplacé dans le nouveau LEVOTHYROX par du mannitol, autre sucre largement utilisé dans les produits alimentaires industriels sous le code E421. Ce nouvel excipient améliore la stabilité du médicament. Il s’agit donc d’une amélioration réelle du médicament et rien à l’heure actuelle ne permet de douter de la qualité intrinsèque du nouveau LEVOTHYROX, qui se reconnaît au graphisme légèrement différent des nouvelles boîtes.

La seule vraie question qui se pose à propos du nouveau LEVOTHYROX est de savoir si son effet chez un sujet privé d’hormone naturelle suite à une ablation ou une maladie de la thyroïde sera équivalent à celui de l’ancien médicament. C’est la question générale qui se pose pour les médicaments génériques, et "techniquement parlant", le nouveau LEVOTHYROX est un générique de l’ancien.

Les études de bioéquivalence

Comme leur nom le laisse entendre, les études de bioéquivalence sont destinées à vérifier que l’effet biologique de la copie ou de la nouvelle formule n’est pas significativement différent de l’original. Ce nom est un peu trompeur, car ce qui est vérifié, ce sont les caractéristiques de l’absorption du principe actif et non son effet sur l’organisme [1]. L’affirmation d’une bioéquivalence repose donc sur un postulat : si la diffusion dans le sang du principe actif est à peu près identique à celle de l’original, l’effet biologique sur l’individu le sera lui aussi [2].

Lorsque je me suis penché sur ce dossier pour ma chronique scientifique sur France-Inter, j’ai cherché sans succès les références des études de bioéquivalence du nouveau LEVOTHYROX sur le site de l’ANSM, sur celui du laboratoire Merck, et dans la lettre que j’ai reçue en mars à ce sujet comme tous mes confrères. Cette absence est en soi une anomalie, s’agissant de la source d’information principale concernant la santé de 3 millions de Français. J’ai contacté l’ANSM, et après relance, son service de presse m’a envoyé un mail pour solliciter un entretien téléphonique avant d’accéder à ma demande... C’est finalement la présidente de l’association de patients Vivre sans Thyroïde, Beate Bartes, qui m’en a fourni les références ! Il s’agit pourtant d’une publication accessible à tous bien que payante. Cette rétention d’information par l’ANSM est inacceptable.

Ne pas confondre intervalle de confiance de la moyenne et limites des variations individuelles

J’ai lu le résumé de cette publication scientifique, qui compare la biodisponibilité de l’ancien et du nouveau LEVOTHYROX chez 200 volontaires en bonne santé prenant alternativement les deux formules, comme cela se pratique de façon courante pour évaluer les médicaments génériques. Son protocole est conforme aux recommandations des agences sanitaires internationales.

Les résultats principaux sont les suivants [3] : L’absorption moyenne ne diffère que de 0,7% entre les deux formules, avec un intervalle de confiance à 95% allant de - 4,4 à +3,2%. Ce résultat est parfaitement conforme aux exigences de l’ANSM qui demandait un résultat compris entre -10% et +10% au maximum. Voici la courbe des moyennes obtenues en faisant des prises de sang régulières avec les deux formules du médicament chez les 200 participants.

Si vous en déduisez que cette étude confirme une bioéquivalence quasi parfaite entre l’ancien et le nouveau LEVOTHYROX, vous commettez la même erreur que moi lorsque je me suis contenté de survoler le résumé, comme beaucoup de mes confrères.

Mais n’étant pas moi-même pharmacologue, je me suis procuré la publication complète et j’ai pris conseil auprès de confrères spécialisés, et voici ce que j’ai découvert.

Je pensais pouvoir interpréter les résultats mentionnés dans le résumé de la façon suivante : chez 95% des patients, la différence d’absorption entre les deux formules est comprise entre - 4,4 et + 3,2%. Il n’en est rien !. La bonne interprétation est plutôt : la moyenne de l’absorption du nouveau LEVOTHYROX chez 200 sujets dans le cadre de cette expérience ne diffère que de 0,7% d’avec l’ancien médicament. Si l’on reproduisait cette expérience avec d’autres sujets, on obtiendrait bien sûr [4] des résultats légèrement différents, mais 95 fois sur 100, l’écart moyen d’absorption serait compris entre -4,4 et + 3,2%.

Bien, bien, mais c’est n’est pas cela qui nous intéresse. Nous voulons savoir ce qui peut se passer pour un sujet donné lorsqu’il passe de l’ancienne formule à la nouvelle, et non ce qui se passe "en moyenne".

La moyenne est une chose, mais chaque individu est unique

Nous sommes tous biologiquement différents, c’est ce qui fait de la médecine un art difficile. Cela concerne surtout le maniement des médicaments dont les effets positifs ou négatifs peuvent varier de façon importante d’une personne à l’autre.

Lorsque l’on calcule une moyenne, les écarts disparaissent et cette moyenne ne reflète donc pas la diversité des données individuelles, c’est à dire leur dispersion autour de cette moyenne (en statistique, on parle de variance). Au lycée, si deux classes obtiennent la même moyenne de 12 à un examen blanc, la première peut avoir la moitié de ses élèves qui obtiennent 11 et l’autre 13, et l’autre classe une moitié qui obtient la note 6 et l’autre 18. La moyenne est identique dans ses deux cas, mais les deux classes on des chances de réussite très différentes à l’examen si la barre est à 10. La dispersion des notes autour de la moyenne est une donnée primordiale.

La donnée manquante pour évaluer le nouveau LEVOTHYROX est donc la dispersion autour de la moyenne de 0,7%, qui donnerait une idée de la variabilité des réactions individuelles lors du changement de médicament.

Cette donnée n’a pas été calculée dans l’étude, et n’est d’ailleurs apparemment jamais calculée dans les études de bioéquivalence. La raison tiendrait au fait que l’absorption du même médicament variant chez une même personne d’un jour à l’autre, calculer la variation d’absorption entre deux produits avec des données qui varient déjà spontanément pour un produit identique n’aurait pas de sens. Je trouve l’argument un peu expéditif pour éluder la problématique de la dispersion. Une vision globale des données de chaque individu pourrait avoir du sens et nous aider à répondre à notre question. C’est ce qu’apporterait pas exemple un graphique de type Bland-Altman comme le suggère Christian Funck-Brentano dans un commentaire.

Les seuls renseignements dont nous disposons pour apprécier la variabilité de l’absorption est la courbe de résultats telle qu’elle a été publiée dans l’article original

Les barres verticales que vous voyez et que j’avais retirées dans la première figure pour faciliter sa lecture traduisent le fait que les taux sanguins de lévothyroxine mesurés et utilisés pour calculer les moyennes d’absorption varient beaucoup d’un sujet à l’autre [5]. Ces barres donnent une idée des différences importantes d’absorption du produit en fonction des sujets, aussi bien pour l’ancien que pour le nouveau LEVOTHYROX. Ces différences sont encore une fois liées à la diversité de l’humain et sont observées avec tous les médicaments. En pratique, par convention statistique, ces barres correspondent à un écart type et délimitent donc 68,2% des résultats observés, 31,8% des mesures étant au delà de ces limites.

Dans une précédente version de cet article, j’avais cru pouvoir interpréter le coefficient de variation intra-individuel de 23,7% comme celui du ratio ancien/nouveau pour chaque individu.

Suite à une discussion avec des pharmacologues dans les commentaires et à une précision de l’auteur, cela semble ne pas être le cas.

Le seul élément permettant d’apprécier la variabilité de l’absorption, malheureusement globalement et non individuellement, est donc la dispersion autour de la moyenne indiquée par les barres verticales du graphique.

Faute de données brutes, nous ne pouvons pas savoir si cette dispersion est homogène pour chaque sujet, ou si au contraire elle correspond à des différences d’absorption notables.

Voici deux simulations qui correspondent soit à un sujet dont l’absorption est élevée mais identique pour les deux produits, soit à un sujet qui réagit très différemment aux deux formules [6].


Comme on peut l’imaginer, l’impact de la substitution sur la santé du patient en fonction de son profil sera très différent. En l’absence de données brutes ou d’une représentation graphique dans la publication permettant de visualiser les réactions individuelles, il est tout à fait envisageable qu’un pourcentage élevé de sujets présentent des variations d’absorption supérieures à 20%, ce qui serait considérable pour la lévothyroxine dont la posologie est souvent ajustée par palier de posologie de 10%.

Nous sommes loin d’une variation de 0,7% mise en avant par l’Agence et qui ne concerne que la moyenne des mesures. Le qualificatif de "bioéquivalence parfaite" martelé par les médecins et les autorités n’est vrai qu’en moyenne et, jusqu’à preuve du contraire, ne l’est pas pour un individu donné.

Je me demande si l’ANSM a vraiment pris en compte cette dimension individuelle, qui laisses suspecter que pour ce médicament "sensible", de nombreux utilisateurs pourraient voir l’absorption du nouveau LEVOTHYROX varier de plus de 20%.

Ces données connues (la publication date de 2016), il était fondamental de prévoir que la substitution directe et sans possibilité de retour ou de transition progressive entre l’ancien et le nouveau LEVOTHYROX serait associée à des problèmes importants chez de nombreux patients et de les anticiper. Autant le remplacement de l’ancienne formule par un nouveau comprimé plus stable était pertinente, autant les précautions qui ont entouré ce remplacement ont été notoirement insuffisantes pour un médicament à marge thérapeutique très étroite. Une étude complémentaire portant sur des patients utilisateurs du médicament aurait permis d’estimer la bioéquivalence de la nouvelle formule dans de meilleures conditions.

L’étude, telle qu’elle est présentée, permet simplement de dire que lors de la substitution de l’ancien par le nouveau LEVOTHYROX, il faut garder la même posologie pour débuter puisque l’absorption moyenne est équivalente. Il est impossible d’en déduire que les deux produits seront pharmacologiquement équivalents pour chaque patient.

L’Agence du médicament a sous-estimé un autre problème.

La demi-vie et la lente obtention d’un équilibre

Les médicaments absorbés sont éliminés par différentes voies : essentiellement par les reins (excrétés dans les urines) et par le foie (qui les détruit à l’aide de ses enzymes ou les transforme pour faciliter leur élimination). Pour quantifier la vitesse d’élimination d’un médicament, on calcule sa demi-vie, c’est à dire le temps nécessaire pour que son taux sanguin soit divisé par deux. La demi-vie des médicaments se compte habituellement en heures. Celle de la lévothyroxine est d’une semaine ! Cela signifie que deux semaines après avoir pris ce médicament, il en reste encore un quart dans le sang, et encore un huitième trois semaines après.

Plus le taux sanguin de levothyroxine est élevé, plus la quantité d’hormone détruite chaque jour est importante. Au contraire, si le taux sanguin est bas, son élimination ralentit. Ainsi, après quelques semaines, un équilibre se crée entre les apports quotidiens et l’élimination du médicament. Les pharmacologues considèrent qu’il faut 5 demi-vies pour arriver à un équilibre, soit 5 semaines pour la levothyroxine contenue dans le LEVOTHYROX.

Vous comprenez qu’il est donc illusoire de prétendre estimer l’état d’équilibre après 5 semaines de traitement à partir d’une prise unique et d’un suivi sur 72 heures, surtout lorsque l’on teste le médicaments sur des volontaires indemnes de toute maladie thyroïdienne.

Prenons un exemple peut-être plus facile à comprendre : imaginez une baignoire dont la bonde fuit et qui perd entre 20 et 50 litres d’eau par jour suivant qu’elle est presque vide ou presque pleine. Plus elle est pleine, plus elle fuit. Vous démarrez à vide et vous versez tous les matins 30 litres d’eau. Il faudra de nombreux jours pour que le niveau d’eau soit identique tous les soirs, pour qu’un équilibre s’installe. Et bien il en est de même pour le LEVOTHYROX. La concentration de l’hormone dans le sang mettra longtemps à trouver un équilibre, et le niveau de cet équilibre peut difficilement être estimé avant au moins un mois.

Conclusion

L’étude de bioéquivalence réalisée pour le nouveau LEVOTHYROX montre des différences d’absorption importantes du médicament suivant les sujets et ne permet pas de savoir si ces différences se retrouvent pour un sujet qui passe de l’ancien au nouveau médicament. Ces différences sont banales, mais ont une portée considérable pour ce médicament dont la marge thérapeutique est très étroite.

À cette inconnue s’ajoute une absence de données sur l’état d’équilibre obtenu après plusieurs semaines de traitement, puisque cet état d’équilibre n’a pas été étudié.

En l’état actuel de la science, la bioéquivalence entre l’ancien et le nouveau LEVOTHYROX est mal connue, et beaucoup des plaintes des patients peuvent parfaitement s’expliquer par des variations d’effet importantes lors du passage de l’ancien au nouveau médicament.

Dans ces conditions, il était prématuré d’imposer une substitution directe de l’ancien par le nouveau médicament. Par ailleurs, le risque important et donc prévisible de dérèglement hormonal aurait dû conduire à une information complète des patients et des prescripteurs, à commencer par la mise à disposition des études de bioéquivalence. Si la majorité des patients n’ont heureusement rien ressenti d’anormal en passant de l’ancien au nouveau médicament, d’autres ont été victimes de symptômes d’hypo ou d’hyperthyroïdie dont ils se seraient volontiers passés. Le déni de leurs troubles attribués à des causes psychologiques a provoqué leur colère légitime. Cette réalité a été amplifiée par ce qu’on appelle l’effet nocebo chez d’autres patients : l’attribution abusive d’effets indésirables à un produit porteur d’une image négative ou dangereuse. Mais cet effet nocebo ne saurait résumer les problèmes constatés.

Sur la foi d’affirmations péremptoires des autorités sanitaires et de certains experts, la majorité des médecins ont cru que les différences d’absorption entre l’ancien et le nouveau médicament pour un patient donné ne dépassaient pas 5%, ce qui est faux. Cette confusion relance le débat sur la bioéquivalence des médicaments génériques qui sont évalués de la même façon : que mesure-t-on vraiment ? Certainement pas l’effet biologique du médicament. Une information honnête et transparente de l’ANSM sur la bioéquivalence des génériques ou des nouvelles formulations est indispensable et la rétention des données sur les études est inacceptable. Dans le cas du LEVOTHYROX, la mise à disposition des données brutes de la principale étude paraît indispensable pour y voir plus clair et résoudre la crise actuelle.

Il me semble que la situation ne peut être résolue que de deux façons.
- Réimporter transitoirement l’ancienne formule pour soulager les patients qui vont mal, que leurs problèmes soient réellement dûs à la nouvelle formule ou non. Le passage au nouveau médicament se fera ensuite progressivement et avec plus de sérénité. Il faut calmer la crise que l’ANSM a laissé s’installer.
- Communiquer sur la variabilité intra-individuelle auprès des patients et des médecins, et encourager une augmentation ou une diminution de posologie face à des symptômes évoquant une hypo ou une hyperthyroïdie, avant même le contrôle de la TSH.
- Faire des excuses aux patients malmenés par l’imprudence de l’ANSM. Arrêter de parler d’effet nocebo, qui s’il est réel, n’est pas à l’origine du problème qu’il a simplement amplifié.

Gardons en tête que le nouveau LEVOTHYROX est de meilleure qualité que l’ancien, que la majorité des utilisateurs n’ont rien ressenti d’anormal lors du changement, et que tout finira par s’arranger en adaptant la posologie. Mais il est temps de sortir du paternalisme médical franchouillard : l’information doit être accessible à tous et ce n’est pas en cachant les réalités que l’on évite les crises, bien au contraire.

Je remercie Christian Funck-Brentano pour ses éclairages pharmacologiques [7], Régis Bouquié pour m’avoir permis de corriger une erreur importante dans l’interprétation des résultats, et Beate Bartès pour sa relecture.. Je remercie également les contributeurs du forum qui m’ont permis de mieux comprendre certains éléments pharmacologiques complexes.


[1Par convention internationale, l’absorption est évaluée essentiellement à partir de la Surface Sous la Courbe tracée à partir des taux sanguins (SSC ou AUC en anglais), et de la Concentration sanguine maximale (Cmax).

[2Cette approximation pourrait constituer une source d’erreur, pas exemple pour deux médicaments dont la diffusion dans l’organisme est proche quantitativement, alors qu’un des deux permet d’obtenir un taux sanguin maximal plus rapidement. Il existe néanmoins un consensus scientifique pour considérer que cette approximation est acceptable. Des détails ici ou .

[3Se reporter à l’étude complète, non disponible en ligne, pour plus de détails. Il y a en fait deux études, l’une avec une dose unique de 600µg, l’autre avec des prises rapprochées de fractions de cette dose qui donne des résultats identiques. Je ne commente que celle réalisée avec une prise unique de 3 comprimés de LEVOTHYROX 200µg

[4Des fluctuations sont inévitables dès que l’on change de sujets ou du simple fait du hasard. Ce phénomène, normal, est apprécié par l’intervalle de confiance qui donne une idée de la plausibilité du résultat et des limites de son extrapolation à la population générale, comme pour un sondage d’intention de vote.

[5L’absorption du médicament est appréciée en mesurant la Surface Sous la Courbe des taux sanguins (AUC en anglais)

[6Dans la simulation hétérogène (deuxième courbe), j’ai choisi de rester dans l’intervalle limité par un écart-type, mais sachant que 31% des résultats sont au delà, j’aurais pu représenter un amplitude encore supérieure.

[7Je souhaite préciser que Christian Funck-Brentano m’avait mis en garde lors de sa relecture contre mon interprétation du coefficient de variation et que c’est moi seul qui en ai tiré une signification erronée dans la première version de l’article. Je vais continuer à creuser le sujet, car malgré la réponse de l’auteur, personne pour l’instant n’est capable de me dire exactement ce que représentent ces 23,7% et pourquoi le terme "intra" a été employé alors qu’il semble plutôt représenter la variance interindividuelle.

Il y a 356 messages sur ce forum.

Messages

  • Dominique bravo ! Ce billet fera date.
    Ne serait-ce que parce qu’il résout le "mystère" Levothyrox. Et ce au terme d’une enquête menée de main de maître. Il n’y a a plus de question sur la cause du problème, il n’y a plus de mystère et c’est déjà immense.
    Je tiens à saluer la formidable leçon de médecine que tu nous donnes ici. D’abord il y a les patients qui souffrent. Qu’ils expriment bien ou mal leur souffrance cela est sans importance : ils souffrent et ils sont nombreux - l’ampleur de cette souffrance est largement démontrée ici - et le rôle du médecin est de les écouter et de chercher à comprendre, en toute humilité. Pas de mettre en doute leur souffrance, pas de la minimiser, encore moins de la nier. La compréhension du problème est hautement technique, mélange ici de pharmacologie, de statistiques et de médecine. Elle implique un esprit clair et c’est bien le rôle du médecin que d’apporter la clarification. Alors il peut aider et tenter d’apaiser les souffrances.
    Je reste par ailleurs confondu par la difficulté que tu as eu à te procurer les informations essentielles et par l’incroyable légèreté de toutes les parties prenantes dans ce changement de formule. Il y a là un vrai scandale.
    PS. Je trouve épatant que tu ais fait relire Par Beate Bartès. Vivre Sans Thyroïde fait un très bon boulot

    • Merci pour tes encouragements. Je ne suis pas certain qu’il ne reste plus de mystères, mais nous comprenons au moins partiellement pourquoi le ressenti des patients est si variable face au changement de formule.

    • on commence a y voir un peu de lumière ; merci a vous et Mme Barthes
      qui a quand même été assez réticente a admettre le problème au début de la "crise". ( "paranoïa, fixation, comploteur et j’en passe voir sur vst)

    • Je connais Beate Bartes de l’association Vivre sans Thyroïde depuis 17 ans. Elle été exemplaire dès le début de la crise, et a travaillé à chercher des solutions plutôt qu’à diffuser de fausses informations ou à paniquer tout le monde.

    • Une explication qui ne satisfait qu’à moitié, du moins le médecin basique que je suis. En effet l’explication donnée par D. Dupagne est limpide et reflète bien la réalité de la biodiponibilité et de la biocinérique du Lévothyrox nouveau.
      Mais la question que l’on peut légitimement se poser est la suivante : pourquoi n’y avait-il pas les mêmes soucis avec le lévothyrox ancien, qui (semble-t-il ?), posait encore plus de problèmes en termes de variance ?
      En clair l’écart entre les valeurs maxi et mini était-il moindre ? Aucune comparaison n’est donnée par D. Dupagne ce qui ne lève le voile que partiellement. Il serait utile d’avoir les mêmes données sur le Lévothyrox vieux pour pouvoir conclure !

    • Ne nous laissez pas tomber , les effets secondaires sont terribles et invalidants et on nous incite à poursuivre le traitement qui deviendrait incontournable en 2018....Et evidemment,on nous dit que l’on "somatise"...

    • Il

      faudrait que les études post marketing de l’ancienne formule existassent !

    • Bravo et merci pour vos explications ...Heureusement qu’il existe des médecins comme vous qui fassiez le travail de recherche pour éclairer les médecins de base comme moi !

    • Je suis du même avis que Nemausus1. Même si cette explication peut se valoir, cela reste une supposition.....et elle ne me satisfait pas des masses non plus ! Parce que , comme vous le dites si bien, si ces données ne sont pas publiées , c’est aussi parce que la biodisponibilité peut varier d’un jour à l’autre avec le même médicament ! Qui plus est, l’ancien médicament subissait lui même des variations en hormone (ce pourquoi la formule a changé ). Comment se fait-il que ces effets secondaires "dose dépendant" ne se soient pas plus manifesté avec l’ancienne formule ?

      Qu’on cherche une explication a ce phénomène, sans prendre de haut les gens, c’est une bonne chose ! Mais accuser l’ANSM de mal avoir fait son boulot sur la bio équivalence, ça n’est très constructif !

      Ca reste une piste à envisager et à étudier !

    • il y a eu certainement les mêmes soucis mais chaque patient a eu les ajustements de traitements necessaires.

    • un leçon de médecine
      par @Istreenne
      Monsieur J.B Blanc
      Vous avez mille fois raison de féliciter D.D !!!
      Je l’admire beaucoup dans son forum atoute ses réponses sont transparentes et honnêtes.
      Pour ce qui est du Lévothyrox dès le début de la nouvelle formule j’ai ressenti tous les effets décrits par quantité de patients dont les médecins traitants ont voulu ignorer leurs souffrances y compris mon médecin.
      Je scrute tous les sites pour trouver une explication je veux comprendre pourquoi nous sommes pris pour des cobayes comme tous ces pauvres animaux de laboratoire, et là, euréka
      Je déplore que cette enquète de D.D ne soit pas mise au GRAND JOUR
      pour informer de la VÉRITÉ tous les malades de la thyroïde et aussi le monde !!!!....car c’est par hasard que j’ai trouver le Blog de D.D.
      sus à toutes ces magouilles des géants pharmaceutique qui s’en graissent avec la misère des malades.
      Mme D.Roupié

    • je suis d’accord il y avait des problèmes
      mais ils ont été présentés comme des incidents imputables au profil du patient ou à sa maladie ( " vous êtes difficile a stabiliser" ) ou pire : " c’est votre imagination, c’est dans votre tête"
      de plus il ne faut pas oublier que "l’ancien levothyrox " était le seul médicament existant , en tout cas en France , et , de fait , il était pris par :
      - un individu malade , souvent diagnostiqué tardivement
      - n’ayant aucun point de comparaison avec un autre produit
      de plus, le laboratoire a toujours présenté son produit comme un idéal salvateur auprès des médecins , ce qui dans une certaine mesure , n’était pas faux .
      ce n’est pas le cas aujourd’hui : des malades qui prenaient l’ancienne formule depuis plusieurs années et se sentant parfaitement bien avec l’ancienne formule à un dosage donné , se sont vus basculer dans un inconfort notoire avec le même dosage
      en résumé : ils ont pu comparer

    • Bonjour,

      Vous posez à mon sens une excellente question, mais qui nous prouve que la variabilité du dosage de l’ancien Lévothyrox était significativement aussi importante que ce qu’on nous dit aujourd’hui ?
      Même si l’ancienne formule contenait en réalité moins de principe actif que la nouvelle formule, le dosage était adapté afin que chacun trouve son équilibre.

      La question de l’absence de problèmes avec l’ancien Lévothyrox ne peut-elle tout simplement pas être expliquée par le fait que compte tenu du délai moyen s’écoulant entre la fabrication du produit et sa consommation, le dosage réel (il s’agit d’un processus industriel tendu) était à peu de choses près toujours le même, d’où l’absence d’effets indésirable ?
      Votre remarque me paraîtrait fondée dans le cas où un patient ferait des stocks de médicament pour plusieurs années...? On les cherche !
      ...Mais en pratique on achète 1 boîte de Lévothyrox par mois, ce que je fais moi-même.

      Alors de quelle "variance" parle-t-on ?
      - D’une variation théorique ?....cas de l’acheteur compulsif maniaque du stockage...
      - Ou de variations réelles qui dans la pratique étaient quasi-nulles et qui résulte du fait que la délivrance des médicaments se fait au mois le mois et pour laquelle le délai écoulé entre la fabrication et la consommation est toujours le même ou presque.

      Ce qui importe donc n’est pas ce qui est marqué sur la boîte mais le dosage réel (inconnu et peu importe d’ailleurs) qui assure l’équilibre thyroïdien.

      Dernier avis non médical : Et si il existait d’autres raisons qui ont présidé à modifier la composition d’un produit qui marchait si bien ?

      Interrogée téléphoniquement sur ce point, l’ ANSM m’a semblée bien embarrassée.

      Bien cordialement
      (Je ne suis pas médecin).

    • Bonjour Docteur

      ...je reste très inquiète car j’étais encore sous l’ancien lévothyrox , et mes copines aussi...
      or Nous avons eu tous les symptômes décrits sans savoir que c’était le médicament
      - insomnies de folie (2 h par nuit..)
      - fatigue intense
      - perte de cheveux, de cils,ongles cassants dédoublés peau excessivement séche voir poudreuse..
      - prise de poids 8 kilos en 7mois alors que très soucieuse de mon alimentation.
      - Maux de tête
      Oedème des chevilles.
      Cœur qui bat dans mes yeux comme si la pupille s’ouvrait et se fermait...
      - troubles de mémoire
      - constipation mais surtout douleurs musculaires de folie depuis le mois de février or j’étais toujours sous l’ancien Lévothyrox
      Bref la liste est longue ... d’autant que les médecins ne voyaient pas ce que c’était.
      Ma copine de même avec échographie tous les mois, angine de poitrine, douleurs, vertiges, vue trouble, cholestérol subit etc... également toujours sous l’ancien levothyrox ..

      lL seule d’entre nous avec le nouveau s’est retrouvée avec la vue double et hospitalisation en urgence pour vertiges et étouffements (asthme) Il y a donc un sérieux problème avec le Lévothyrox qu’il soit ancien ou nouveau ...
      Les autorités vont elles s’en rendre compte.?

      Avant de partir en voyage en Argentine j’étais sous Lthyroxine. devant le problème de conservation en voyage, je suis passée sous levothyrox ...je suis retournée à la Lthyroxine ne pouvant plus avoir confiance ni dans l’ancien, ni dans le nouveau... Tous les deux nous empoisonnent...que vont dire les patients quand ils vont s’en rendre compte ??? où le signaler ?
      Avec la L.thyroxine, en deux jours, plus de maux de tête, en 8 jours plus de douleurs musculaires, chevilles dégonflées alors qu’habituellement sous 75µ en lévothyrox, là je prends l’équivalent 40µ soit 8 gouttes... Je crains qu’en retrouvant l’ancien Lévothyrox les patients soient sacrément désorientés. Merck a changé sa formule bien avant de passer au mannitol.

    • Je n’ai jamais eu les effets secondaires que vous décrivez avec l’ancien Levotyrox, pourtant il y a 28 ans que je le prend.

    • Bonjour à vous tous,
      Je me permets de répondre à l’interrogation de cette dame pour y ajouter la mienne.
      Je suis au courant depuis trés peu de temps du problème du Lévothyrox, ne travaillant plus depuis un moment et n’ayant pas de tv. Je souffrais de fortes douleurs articulaires dans tout le corps qui devenaient invalidantes concernant la marche, prise de poids trés rapide, perte abondante de cheveux, quelques crampes, mais je ne faisait pas de lien avec la prise de mon Lévothyrox suite à une thyroïdectomie il y a 10 ans. Suite à un email d’une amie m’informant de la polémique, j’ai eu la surprise de retrouver des témoignages similaires ! Comme j’avais un petit stock de secours, j’ai repris l’ancienne formule et j’ai vu mes douleurs régresser en quelques jours !
      Mais là où je veux en venir est qu’au début janvier, un matin, j’ai ressenti un vertige et une forte angoisse s’est déclarée de suite aprés et qui ne m’a plus lachée pendant plusieurs mois et non calmée par les traitements. Insomnie +++. Essoufflement dans les escaliers, une bouche extremement sêche, soubressauts des Minf et sup, des sensations de brûlure où de picotement dans les avants-bras.
      Hospitalisé 6 jours : rien trouvé etc, etc, je passe sur l’ensemble de mes démarches..donc c’est psy évidemment ! Ces effets ont pû s’atténuer en baissant petit à petit le dosage, mais que de souffrance !
      Quand le monde médical n’a pas de réponse, son grand foure tout est : c’est psy !
      Plusieurs mois d’interrogation et toujours pas de réponse !
      Donc je me pose cette question, y aurait-il déjà eu à cette période une modification dans la formule du Lévothyrox ???

    • On somatise..... c’est un "ressenti" dit la sinistre.....
      vu comment pataugent les endocrinologues, on ne peut guère reprocher aux généralistes de n’y piger que dalle et aux autorités de l’Etat leurs jugements à l’emporte-pièce. Mais peut-être pourrait-on éviter de faire subir en supplément, aux victimes du Levothyrox nouvelle-fantaisie, une suspicion de dégénérescence mentale ?!

    • Idem. Une trentaine d’années aussi avec l’ancien et rien à voir avec les effets de la nouvelle formule !

    • Bonsoir, c’est une mascarade et un vrai scandale, je prends du levothyrox depuis 1983, je n’ai jamais eu de problème, dés l’instant ou mon traitement à été équilibré. A partir de fin avril dernier, j’ai renouveler mon médicament..Et à partir de là.....Une trés grande fatigue, mes jambes ne me portaient plus à tomber, fortes douleurs musculaires et articulaires, palpitations douloureuses, crampes pendant la nuit : les mollets, les cuisses, le pieds, les bras, transpirations trés acides, perte importante de cheveux, et le plus difficile à vivre, je ne peux plus retenir mes selles.....
      En Allemagne, je me suis procurée leur médicament, petit à petit, déjà les crampes la nuit, sont plus espacées, moins de douleurs musculaires, par contre cette grande fatigue est toujours présente et je ne peux pas encore reprendre à marcher, je faisais des ballades de deux bonnes heures les après midi, par tous les temps.....Merci Merck....Bela

    • Et moi je ne peux plus retenir mon urine ?????plus tout le reste.Merci encore

    • Les bras m’en tombent !
      Depuis mars j’ai enchaîné les examens pour vainement essayer de trouver ce qui m’arrivait 👹
      Et en août j’entends enfin quelqu’un, MMe Duperrey qui parle de ses problèmes, je m’y suis retrouvée, j’en ai parlé autour de moi, ben voyons...alors il faut une personnalité pour décrire ses maux et s’y reconnaître ? J’avoue avoir été la pire malade de tout le printemps, l’été ? On peut mettre ses maux sur le dos de la grosse chaleur...mais ça continue, en moins fort , peut-être me dit mon généraliste que vous avez fini par l’accepter, le plus dur est fait ...mais j’ai des accès de fatigue contre lesquels je ne peux pas lutter. Je dois dormir 😴
      Mais qui s’est posé cette question, quel est le coût de tous ces examens inutiles, tout celà pour du lévothyrox a 2€35 que je prends, hélas depuis 25 ans ?? Quelle honte, quelle honte de rendre ces gens malades , alors que certaines maladies ne sont pas éradiquées, on vient faire du bouche-trou d’argent, pour satisfaire mais qui ??? Le plus beau c’est que j’ai travaillé pour Merck....Berck...

    • Bonjour,je suis d’accord avec vous on nous a cacher autre chose car ce n’est pas le manitol qui peux nous déséquilibrer comme ça c’est impossible.Car dans les effets indésirables il y a eu de graves problèmes cardiaque ,du foie,des poumons ect....

    • Bonjour,je suis entierement d’accord avec vous

    • je reagis suite a votre dernière phrase "merck a change sa formule bien avant le mannitol" et je me pose également beaucoup de questions depuis peu ...
      je suis sous levothyrox depuis 96 ,pour hypothyroidie sans complications, je n’avais jamais connu ce que je ressens aujourd hui apres 5 mois sous nouveau levothyrox ( les symptomes sont très nombreux et ne s estompent pas contrairement a ce que l on nous dit) mais surtout on m a diagnostiquee une polyarthrite rhumatoide ( traitee comme t’elle depuis )en mars 2013 avec premières douleurs semble t il en aout 2012 après avoir accouché de mon 2 eme enfant debut 2012. Dois je y voir un lien ?? et mon enfant que risque t’il ? a t’il ete expose pendant ma grossesse ?? les douleurs articulaires que certains malades decrivent m interpellent jamais mon endocrinologue qui m’a suivi les premières années et jusqu en 2007 ne m’avait interrogé sur ce symptôme que je decouvre depuis cette crise . fatigue emotivite chute cheveux qualite du sommeil oui mais pas le reste. Que nous cache t’on ? problème de stabilite du produit ou effets secondaires graves à long terme en ayant modifie un medicament en generique sans rien dire ??Quand les choses sont limpides on communique quand elles sont flous c ’est qu’il y a un loup... Je suis également surprise que les etudes et documents disponibles et mis en ligne sur le site de l ansm soient en anglais et concernant le mannitol voir au petit 5 les effets indesirables chez l homme, ça laisse perplexe, même si on nous dit que les doses sont infinitesimales pour le levothyrox qu on prend tout de meme tous les jours et toute sa vie pour les malades dont je fais parti et que l’on prenne pour demontrer son argumentaire des exemples de medicaments grand public contenant du mannitol et acide citrique aspro 500 fervex etat grippal et dafalgan 500 je trouve ça scandaleux depuis quand prend t ’on de tels medicaments tous les jours et toute sa vie ?? je ne suis pas medecin mais ça me fait bondir !!! voir en annexe sur le site ansm .Dans quel pays vit t’on ?? Non seulement ça fait des mois que nous sommes des cobayes à l’echelle d’un pays ça ne coute pas un sou a merck et c’est la secu ( nos impots) qui va payer pour tous ces incompetents .Les conflits d interets et les economies sur le dos de la sante humaine ça suffit !

    • Le nouveau Lévothyrox contient du mannitol et de l’acide citrique ce qui procure pour certains patients des effets très indésirable
      Regarder ce que contient le dolipranne effervescent
      les deux premiers composant mannitol et acide citrique à méditer et vous comprendrez peut être

    • mais ma tsh a toujours été normale alors pourquoi tous ces effets indésirables alos que je n’était pas au courant du changement de formule ?

    • Vous me redonnez le goût de vivre...comme vous, j ai eu un premier malaise début mars puis en juin, juillet...les malaises ont été crescendo (vertiges importants, etat d’ivresse, ,palpitations qui me reveillaient en pleine nuit avec echo dans la tête...) j ai dû faire appel à un médecin d’urgence qui m’a prescrit L-Thyroxine mais j’ai encore eu un petit malaise allongée 10 jours après la prise des gouttes qui semblait me convenir .Du coup, mon endocrinologue me demande d’arrêter tout traitement pendant un mois...J’ai très peur...je précise que j ai subi une ablation partielle de la thyroïde en janvier 2012 et que je prenais Levothyrox 75 depuis.

    • Effets indésirables avec le nouveau Levothyrox et je n’ai jamais pu prendre du doliprane en raison de très importantes intolérances ça se rejoint.

    • bravo, et merci, cette démonstration est parfaitement claire, et à peu près compréhensible pour la patiente que je suis, néanmoins, les "essais ont été réalisés sur de sujets "sains" et " non sur des malades, et sur une durée de 72 heures. Or les "pseudos recommandations" nous préconisent d’avoir la patience de deux mois de traitement au nouveau produit ? Cette question/remarque est peut -être stupide, mais mériterait un petit plus d’information. Je vous en remercie à l’avance, très sincères remerciements et salutations ! Geo Bordereau (Face book )

    • Bonjour, je suis vraiment ravie de lire ce témoignage parce que je n’osais pas en parler mais pour moi les effets indésirables ont débuté juste après la pénurie de levothyrox ( période pendant laquelle les pharmacies françaises sous prétexte de fournir l’étranger étaient en rupture de stok).
      Bref, pour moi en 2016, j’ai ressenti une grande fatigue, des problèmes de peau, des pertes de cheveux puis une douleur dans le genoux gauche à la marche etc... L’hivers 2016, je suis devenu casanière et je ne pouvais plus bouger de mon canapé puis la déprime c’est installée et une anxiété +++, sueur nocturnes intances etc
      Comme je suis en période de menaupose, le médecin mettait tous mes symptômes sur le compte de la ménopause.
      Maintenant je souhaite de tout coeur que le labo revienne à la vrai ancienne formule, celle que j’ai prenais depuis mon ablation de la thyroïde en 2004 et qui ne me rendait pas malade.

    • En plus pour moi des effets graves sur les reins et le foie.

    • Oh là, vous défendez l’indéfendable ! C’est bien l’ANSM « qui a demandé à Merck de modifier son médicament » sans concertation préalable aucune avec les représentants des principaux concernés - les malades - à savoir les associations reconnues comme telles ... 😡

    • bonjour,
      vous prenez 8 gouttes de Lthyroxine pour une prise de levo 75 ? le médecin m’a fait prendre 15 puis 20 gouttes....
      peut-être la dose était trop forte (vu médecin généraliste car je dois attendre 5mois le rv avec un endocrinologue)

    • l’étude de bio équivalence a été faite par Merck et non l’ANSM ! ! !

    • bien sûr qu’il y avait les mêmes soucis avec l’ancienne formule, presque les mêmes (pas tous) : vertiges, crampes, douleurs musculaires, insomnie majeure, etc etc ..... nous ne savions pas que cela venait du produit. Et les médecins ont toujours minimisé ou nié nos plaintes. Savaient-ils que cela venait du lévothyrox et avaient-ils une alternative à nous offrir ?
      Maintenant, nous sommes dans une vraie détresse ... sans solution. Je souffrais déjà tellement, et maintenant je souffre encore beaucoup plus que depuis plusieurs mois j’ai souvent pensé au suicide ....... Merci à toutes les "instances" médicales

    • Je suis bien d’accord avec vous. D’autant que les symptômes apparus avec la nouvelles formules Me semblent en principal neufs et extrêmement douloureux par rapport à l’ancienne formule.

      En Belgique l’ancienne formule est devenue ILLEGALE. Pourtant, je suis décidé à faire un test personnel sur 6 semaines. Je ne suis pas médecin, mais je soupçonne les expétiants (E421 et acide citrique) (la seul différence) d’être à l’origine de maux que je n’ai jamais eu avant. La combinaison pharmacologique avec ma TSH stabilisée depuis des mois continue à produire des douleurs nécessitant au minimum 2x 1gr Dalphalgan et 2x 50mg contramal par jour ! en sus de 4mg de medrol !!! ce que je ne prennais JAMAIS avec l’ancienne formule.

      Jacques Thiry, Crisnée - Belgique
      yake01@gmail.com

    •  ? ? Illégale ? ? ? Apparemment, ce serait le contraire. L’ancienne formule est DISPONIBLE en Belgique comme en Allemagne.

    • Avez-vous demandé à votre médecin la formule en gouttes, sans excipient ? Elle existe pour les enfants et à soulagé beaucoup de personnes de mon entourage en détresse avec la nouvelle formule. Essayez !

  • Merci pour votre analyse et travail de fond.
    Nous considérer comme des incultes ne nous a pas aidés.
    Enfin une éclaircie dans notre ciel si sombre et nébuleux.
    Peut être une reconnaissance salutaire ?
    Encore merci !
    Claire

  • Merci pour ce billet lumineux.
    Encore une fois la "vérité" en médecine ne vient pas des professeurs de pharmacologie empêtrés dans leur académisme et dans la défense de positions sociales qui nous échappent, nous, de simples mortels, mais de médecins généralistes qui réfléchissent par eux-mêmes, qui s’approprient la médecine et qui la moulinent dans le processus complexe et malaisé de l’evidence based medicine couplé à celui de la décision partagée.
    Comme tu le dis, cela remet également en question le dogme de la bio-équivalence générique, les génériques ayant été une des plus grandes catastrophes conceptuelles, économiques et anthropologiques de la pharmacie.
    Il faudrait développer mais le point essentiel est celui-ci : ton billet est d’une importance capitale.

    • Les professeurs de pharmacologie (clinique) ne sont pas empêtrés dans leur académisme ou dans la défense de je ne sais quelle "position sociale" (concept éculé me semble-t-il). Nous sommes, comme tout médecin, préoccupés de comprendre l’origine des sources de variabilité de la réponse aux médicaments. Et le cas du générique du lévothyrox soulève en la matière plusieurs problèmes. Il faut répéter qu’il était fondé de chercher à « stabiliser » le médicament princeps par la mise à disposition d’un générique et que ce générique répond parfaitement aux critères réglementaires de bioéquivalence d’un générique pour un médicament à index thérapeutique étroit.

      Le premier problème soulevé est commun à toutes les études de bioéquivalence : elles ne donnent quasiment aucune indication sur les variabilités intra-individuelles entre princeps et générique. Lorsqu’on compare les valeurs d’un paramètre obtenu ou mesuré par deux méthodes distinctes, il est recommandé de présenter un graphique proposé par Bland et Altman en 1986 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2868172) décrivant les différences des valeurs individuelles observées avec les deux méthodes. On aimerait voir un tel graphique avec les aires sous la courbe et les concentrations maximales de thyroxine dans l’étude de bioéquivalence du Levothyrox comme dans toute étude de bioéquivalence. Cela permet de voir les variations existant chez les sujets et donc celles qui sont les plus extrêmes. Il est étonnant que les autorités réglementaires n’exigent pas que soient fournies ces données pour les études de génériques, notamment pour les médicaments à index thérapeutique étroit.

      Le second problème, comme le souligne Dominique, tient au fait qu’on ne demande pas de données de pharmacodynamie pour mettre un générique sur le marché mais seulement un profil cinétique (et une qualité pharmaceutique). On prescrit d’abord pour avoir un effet, pas pour atteindre une concentration. Même si le postulat d’une relation entre effet et concentration est robuste, dans le mot « effet », il y a deux éléments : l’effet pharmacodynamique lié au principe actif, en règle bien corrélé à la concentration, mais aussi l’effet ou les effets « annexes » qui peuvent notamment être liés aux excipients à effet notoires. Il est étonnant que les autorités réglementaires n’exigent pas que soient fournies des données de pharmacodynamie pour les études de génériques, notamment pour les médicaments à index thérapeutique étroit.

      Un autre problème, dans le cas particulier de la thyroxine, tient au fait que les études de bioéquivalence étant réalisées chez des volontaires sains, leurs résultats ne sont pas nécessairement extrapolables aux patients. La pharmacocinétique de la thyroxine étant influencée par le niveau de la thyroxine, on aimerait avoir au moins quelques données de bioéquivalence chez des patients. Dans un domaine si sensible, il serait légitime de disposer d’une étude (en double aveugle cette fois) du générique chez des patients volontaires et bien suivis avant de généraliser la mise à disposition du générique.

      Pour le cas qui nous intéresse ici, ce qui est le plus gênant, c’est qu’on n’a pas ces informations. Les intolérances rapportées par les patients peuvent être liées à une variabilité individuelle des concentrations de thyroxine (que le graphique de Bland et Altman permettrait de suspecter), à l’intolérance à un excipient, à un effet nocebo … ou à plusieurs de ces facteurs combinés. Le centre régionale de pharmacovigilance de la Pitié-Salpêtrière a reçu un grand nombre de notifications d’effets indésirables avec le générique du Lévothyrox. Les symptômes décrits ne sont pas toujours compatibles avec une dysthyroïdie et il est impossible de déterminer s’ils sont dus à un effet nocebo ou à un effet autre. L’effet nocebo existe bien mais il est trop facile de le considérer comme la première hypothèse face à un patient qui manifeste une plainte. Les médecins, qu’ils soient professeurs ou non, savent ou devraient se souvenir qu’il faut écouter les patients.

    • Merci. Et encore merci pour la dernière phrase.

    • Bonjour,

      Nous sommes à 100 % d’accord sur la partie technique.

      Je me pose donc la question : pourquoi nous ment-on depuis des années sur la bio-équivalence ? Pourquoi les professeurs de pharmacologie ne nous ont-ils pas informés plus tôt ? Il y a deux explications : il ne faut pas désespérer Billancourt ou il ne faut pas désespérer les industriels.

      Je suis ravi qu’enfin quelqu’un sorte du bois ! Et casse du bois.

      Ce qui m’inquiète : est-ce que tous les pharmacologues sont d’accord avec vous ou n’êtes-vous que l’avant-garde éclairée, le souffleur de vent, et les autres ne vont-ils pas vous tirer dans les pattes ?

      Vous êtes courageux de lever le lièvre.

      Bien à vous.

    • Merci M. Funck-Brentano car vous élargissez les données du problème. Il faut espérer que vous-même et vos confrères pourront nous donner dès le mois d’octobre une analyse qui englobera l’ensemble des intolérances.
      A enfermer l’analyse dans une seule question de dosage, ne risque-t-on pas d’isoler les patients qui subissent des effets secondaires sans modification de leur TSH ? Il y aurait les patients dont on pourrait justifier la souffrance (par le dosage.) Et les autres ?
      J’espère que vous aurez la possibilité et le temps de mener votre travail avec toute la quiétude nécessaire. J’espère aussi que vous serez entendus.
      Encore merci.

    • Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’on nous ment sur la bioéquivalence. La réglementation sur la mise sur le marché des "bioéquivalents" est tout à fait transparente. Ce qui, à mes yeux, est critiquable c’est, d’une part, qu’on n’a pas d’information sur les données de variabilité intra-individuelles (ce qui serait simple à avoir puisque que les données sont collectées dans les études de bioéquivalence) et, d’autre part, qu’on ne demande pas de données pharmacodynamiques (les effets) pour valider le nouveau produit. Ce n’est pas souffler le vent ou casser du bois que d’exprimer ce point de vue qui ne fait que rappeler un principe fondamental de pharmacologie clinique : on veut des données de cinétique et des données de pharmacodynamie avec tout nouveau médicament.

      Cela étant écrit l’immense majorité des génériques ne pose aucun problème et ce qui se passe avec le Levothyrox reste à éclaircir. Je ne partage pas entièrement le point de vue de Dominique Dupagne sur ce qu’il reproche à l’ANSM. La mise sur le marché du nouveau Levothyrox a été faite de manière conforme à l’état de l’art (international). Là où je partage son point de vue c’est sur la façon dont on a répondu aux plaintes des patient(e)s disant qu’il y avait un problème. Les gens ne mentent pas et on doit les informer, tenter de comprendre ce qui génère leur problème et les aider à revenir à un état normal. C’est de toute évidence ce que font l’immense majorité des médecins qui suivent ces patient(e)s.

    • Bonjour Christian,

      Il y a quand même une forme de mensonge, qui consiste à laisser croire que les différences d’absorption/diffusion sont à la marge, que l’effet pharmacodynamique est identique, et que les patients qui se plaignent de variations d’effet sont des mythomanes ou des victimes de l’effet nocebo.

      La réalité étant que l’on n’en sait rien, que les variations intra-individuelles constatées sont significatives, mais qu’heureusement en effet, pour de nombreux médicaments cela n’a pas d’importance. C’est donc un mensonge par omission des éléments qui pourraient fâcher...

    • 1. A la lecture de ce communiqué de presse de 2016, https://www.endocrineweb.com/news/hypothyroidism/1965-fda-approves-thyroid-medications-longer-shelf-life, je constate que le problème de stabilité du lévothyrox aux USA pose encore problème. 2. Pourtant, ministre et ANSM continuent à justifier le changement de l’ancien lévothyrox de Merck sur base de constats scientifiques (?) venus des USA. Lesquels ? qui connaît cette prétendue origine made in USA ? 3. Je suppose que la question de bioéquivalence entre différentes versions de lévothyrox a déjà été examinée aux USA... En france, qui est en contact avec les experts en la matière aux USA ? 4. POUR INFO, 14 sept 2017 : bioéquivalence de traitement du cancer aux USA https://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm576112.htm

    • Bonjour,
      Oui, c’est le même problème de stabilité. Pour la bioéquivalence aux USA, lisez ceci http://www.atoute.org/n/IMG/pdf/aace-tes-ata-thyroxineproducts.pdf

    • Grand merci, Docteur. Cela date de 2006. J’y lis " Physicians and patients should be educated about our concerns." We do agree, don’t we ? On compte sur vous pour sortir de cette crise sanitaire par le haut : en France et en Europe, avec l’aide de l’ "American Association of Clinical Endocrinologists "- (AACE). L’union fait la force.

    • Le problème est également le manque d’information des généralistes, un éclairage tel qu’il a été écrit sur ce blog ne peut qu’inciter à minima à la réflexion. En ce qui me concerne, j’ai eu le privilège d’avoir une modification de mon dosage (à la hausse) et la nouvelle formule. Un mois après l’absorption du nouveau levothyrox, ma TSH avait considérablement baissé et dès la fin juin j’ai signalé des effets indésirables à mon médecin traitant(donc bien avant les signalements sur le net). Les désordres étaient tels que j’ai imaginé une maladie grave... Mon médecin lui-même pour me rassurer à demandé des examens qui se sont avérés négatifs. Quatre mois après je commence à aller mieux, hormis des insomnies, il va falloir surveiller le dosage. Je pense que s’il avait eu la connaissance des risques, il n’aurait pas à la fois modifié le dosage et la formule !
      Merci pour ces informations, je reste en alerte...

    • j’ai eu les mêmes soucis mais on m’as fait passer des examens (scanner) car j’ai des pertes d’équilibre j’ai vu un spécialiste orl mais personne ne m’as parlé du changement de la composition du lévothyrox je faisais de l’aquagymn mais j’ai dû arrêter mi-juin à cause de mes pertes d’équilibre et je ne les reprends pas car mes vertiges augmentent et j’ai du mal à marcher et je ressent une très grosse fatigue

    • Bonjour M Dupagne
      J’ai lu votre dossier avec intérêt. Je ne suis absolument pas scientifique mais je suis complètement malade des effets d’une nouvelle formule absorbée durant près de 4 mois, stoppée (pour la L Thryroxinne) depuis 2 semaines.

      Nous sommes quelques camarades d’infortune a nous être rencontrés sur un forum. Depuis, nous essayons à une dizaine de comprendre ce qui nous arrive avec force d’échanges mail. Nos thyroïdes pour certains font du yoyo, les effets sont divers et pour certains très handicapants, et surtout 4 d’entre nous ONT PEUR D UNE RE ACTIVATION DE LEUR CANCER DE LA THYROIDE car leur thyroïde n’est plus au repos !!!
      Nous pensons qu’il n’y a pas qu’un pb de dosage car plusieurs d’entre nous ont connu des passages en hyper ou en hypo mais aucun n’a connu de tels symptômes ni dans leur diversité, ni dans leur intensité.

      Dans l’article d’Anne Jouan, (figaro santé) du 5 septembre, le Centre de pharmacovigilance de Cochin dit avoir trouvé le problème, mais bon sang pourquoi ne nous le communique-t-on pas ??? L’hôpital Cochin parle de malades hospitalisés, pourquoi cette info ne circule-t-elle pas ?
      Un membre de notre groupe est tellement abattu qu’il ne peut prendre les gouttes, il continue donc sous l’ancienne formule alors qu’il est au 36° dessous, cette personne a déjà eu un cancer de la thyroïde !!!

      Enfin, Agnès Bazin a déclaré en une phrase samedi matin à France Inter, que pour certains malades la nature du pb n’était pas le dosage. Y-a-t-il un ou une journaliste qui pourrait se saisir de cette phrase et en faire quelque chose en termes de recherches ?

      Excusez mon énervement, mais a vous comprendrez que lorsque l’on subit pdt 4 mois ce que les plus sympathiques de vos collègues appellent de "l’inconfort" et que cet inconfort vous empêche de dormir la nuit, de réfléchir normalement (pbs de concentration, trous de mémoire) et limite tous vos déplacements à cause des douleurs, l’on peut être en effet quelque peu énervé ! Quand, par ailleurs des docteurs se permettent de minimiser, voire de dénigrer et même de railler abondamment les malades-malades (cf Twitter), on ne peut qu’être désolé... pour leurs malades et pour le corps médical

      Espérant que vous allez continuer vos recherches.
      Bien à vous

    • Bonsoir, on a supprimé le lactose, alors que bien d’autres médicaments en ont, ex l’indepamide pour la tension !!! Et donc ?????que penser ???

  • Merci pour cette brillante analyse (ENFIN). De quoi tordre le coup au Nocebo, brandit comme l’explication ultime. Une réhabilitation des patients au droit de se plaindre pour ce qu’il subit ! À diffuser en masse, ce que je m’empresse de faire.

  • Magnifique article et oui elle est là la médecine générale que nous pratiquons tous les jours disponible réfléchie ,raisonnée... elle disparait sous les coups de boutoir d’une santé publique qui refoule la relation médecin malade derrière les statistiques et une expertise désincarnée ... quant au Lévothyrox les génériques ont déjà connu le même sort que la "nouvelle formule" ...bref ignorer la pratique de terrain et ne pas entendre l’expertise du généraliste conduit à gonfler des bulles d’opinions ...Levothyrox ,vaccins,mais aussi sur-médicalisation on voit combien il est de plus en plus difficile d’exercer la médecine générale ...rassurez vous français nous disparaissons ... et pourtant encore une fois Dominique Dupagne combien cette "spécialité récente !" est moderne ...porteuse d’avenir ... paradoxe français dans toute sa splendeur ... le romantisme du médecin de campagne seul puis malade devient même une icône au cinéma

  • Merci pour cet article,

    Avant de l’avoir lu, cette affaire me gênait, je pensais de bonne fois que les 2 formes étaient identiques et que l’essentiel se passait dans la tête des patients, accentué par un mauvais buzz des associations et de la presse mais j’étais géné et interpellé par l’ampleur inhabituelle de la vox populi.

    Ton explication est d’une particulière élégance, et répond à mon besoin de rationalité.

    Elle démontre aussi la faillite de l’administration dans sa prise de décision. Sans doute un problème de pensée unique liée au recrutement des experts, seul un aliéné social pouvait lever ce lièvre :-)

  • Merci pour cette analyse qui eclairera je l’espère vos confrères cette fois ci . Meme si la qualité et la stabilité du principe actif sont prouvés que preconisez vous pour les problèmes digestifs qui perdurent et nous pourrissent la vie plusieurs fois, par jour ? Des malades vont chercher leur traitement a l’étranger (pas mon cas car loin des pays etrangers comme l’Espagne , l italie , l Allemagne etc ) cela ressemble fort a une intolerance au manitol ..... ? Merci
    B.labarre IDE

    • Tout à fait d’accord sur l’intolérance au mannitol, ....déséquilibre hydroélectrolytique, nausées, vomissements, céphalées, vertiges, tachycardie, douleur thoracique, déshydratation, troubles de la vision, hypotension ou hypertension, confusion mentale ... tout cela vient du mannitol, qui n’est pas le E421 additif alimentaire, mais le mannitol pour injection en cas d’urgence d’œdème cérébrale... il y a tromperie...M.sirak

  • Très intéressant qui expose clairement les donnée ((pas vraiment facile à suivre et comprendre pour le Pékin moyen )

    CEPENDANT, EST IL VRAI QU’EN FAIT CE "nouveau Levothirox" EST EN FAIT IDENTIQUE À L’ANCIEN GÉNÉRIQUE .... QUE LES SPÉCIALISTES INTERDISAIENT ET QUI FINALEMENT À ÉTÉ INTERDIT À LA VENTE ?

    j’ai passé un été horrible ... m’entendant répondre par tous les médecins consultés "Mme vous êtes déprimée ... soignez vous pour la dépression ! "
    Surtout quand je mentionnais l’absence de thyroïde ... personnalité "programmée " pour la dépression !!!!
    JE SUIS FURIEUSE ET TELLEMENT DÉÇUE !!!!

    • Enfin une explication pour nous qui ne supportons pas ce nouveau Levothyrox , Merci pour cette information même si tout cela est compliqué à comprendre pour une utilisatrice Lambda .
      Ablation de la thyroïde il y a 13 ans sous Levothyrox 125 , tout allait très bien et depuis cet été rien ne va plus , très grosse fatigue ,vertiges +++ douleurs articulaires , crampes , .... Je ne comprends pas ce qui m’arrive c’est très compliqué d’assurer au travail , je n’en parle à personne , on ne peut pas revenir de vacances et dire que l’on est fatiguée ....
      Et fin Août , les médias commencent à en parler et je découvre que les symptômes décris sont les mêmes que ceux que je ressens .
      Mais de là à s’entendre dire par le pharmacien a qui je demande si il n’y a pas un autre labo :" Mais c’est quoi cette histoire , et ce qui est raconté , c’est la même chose " .....

    • même chose pour moi, même réponse ,mais fatigue vertiges maux de ventre etc....sont la et auparavant déjà non stabilisée,comment fait on pour calmer tout ces effets terribles ,invalidants ????merci

    • Bonjour,
      Non, il n’est pas identique aux génériques qui ont été retirés en France tout simplement parce que les patients n’en voulaient pas et ont obtenu le droit de ne pas se voir imposer leur délivrance en pharmacie en substitution du Levothyrox.

    • INTERDIT ??!! Non, le générique n’a jamais été INTERDIT par qui que soit !! l’explication est la même que celle présentée ici : la différence entre les médicaments peut etre écorme... donc si un jour vous aviez le lévothyrox et le mois d’après un générique, on savait très bien qu’il allait y avoir un déséquilibre.
      Ce qui était préconisé c’était : si vous commencez par le princeps, vous continuez, si vous commencez par le générique X, vous le garder !! ceux qui étaient sous génériques n’ont jamais eu de problèmes !

  • Remarquable analyse Dominique.
    Il faudra aussi pour interpréter les variations de TSH informer sur la différence entre normale individuelle du patient ("setpoint") et fourchette du laboratoire plus large.

  • Merci pour cet article qui analyse enfin à la fois les aspects médicaux, pharmacologiques et scientifiques du problème actuel induit par le nouveau levothyrox. Ces très grandes barres d’erreur sur le graphique de l’essai bioéquivalence me gênaient beaucoup. Votre analyse permet d’expliquer pourquoi certains patients sont passés en hypo ou hyperthyroïdie.
    Mais qu’en est-il pour les nombreux patients qui sont restés dans les normes pour les taux TSH, T4, T3 et qui ont tout de même présenté des symptômes graves ? Faut-il les attribuer aux effets indésirables cités de manière anecdotique dans la publication (> 7%) ou à un autre mécanisme d’action de la lévothyroxine ?
    Anne

    • tout simplement parce qu’il y a la "fourchette" labo de la norme ( et elle est large) et la fourchette individuelle de chaque patient beaucoup plus étroite parfois.

    • Je parlais des normes propres aux patients et pas celles des labos.
      Et les maux de tête violents cités par de nombreux patients existaient aussi chez les volontaires sains (ce sont d’ailleurs les seuls décrits), sans question d’hypo ou d’hyperthyroïdie.
      Anne

  • Bonjour

    Merci pour cet éclairage sur le pb actuel.

    Moi-même en ayant subi les effets de plein fouet que cela soit du nouveau Levo que du déni des autorités médicales.

    Il faudra me prouver pas A+ B que le nouveau est meilleur que l’ancien surtout que les malades n’avaient rien demandé et jamais entendu de plaintes.

    En plus je suis intolérante au lactose et je n’avais aucun souci avec le précédent.

    Nous avons été pris en étau sans aucune alternative.

    Je suis bien avec l’Eutirox acheté en Espagne et je prie pour que les autres pays Européens puissent encore nous ravitailler.

    Et nous vivons encore dans cette crainte et cette épée de Damoclès.
    Pas normal.
    L’on veut vivre sereinement et que l’on arrête de nous pourrir la vie.

    BA

  • quand il est écrit "chez 200 volontaires en bonne santé ", rassurez moi le médicaments est quand même bien testé sur des personnes ayant un problème de thyroïde et nécessitant du levothyrox, non ?

    • et non, c’est clairement indiqué dans l’article
      "Vous comprenez qu’il est donc illusoire de prétendre estimer l’état d’équilibre après 5 semaines de traitement à partir d’une prise unique et d’un suivi sur 72 heures, surtout lorsque l’on teste le médicaments sur des volontaires indemnes de toute maladie thyroïdienne."

    • Un médicament est TOUJOURS testé sur des malades... : c’est la molécule que l’on teste... MAIS pour des études de bioéquivalence non : puisque qu’on connaît son efficacité. C’est juste, comme c’est écrit, pour montrer que le médicament est assimilé à l’identique...

  • Je prends moi même du LEVOTHYROX depuis plus de 14 ans suite à l’ablation d’une partie de ma glande thyroïde. La pharmacienne m’a informé et prévenue de faire attention si je sentais d’effets secondaires. Ce n’est qu’au bout de 2 mois de prise que j’ai eue quelques tensions musculaires aux cuisses et une énorme fatigue. Par la suite j’ai constaté que je prenais le 100mg nouvelle formule et moitié du 25mg encore des anciens....
    J’ai donc changé aussi le 25 mg pour la nouvelle formule (j’en prends 112,5 mg et ceci depuis les 14 ans).
    Depuis quelques jours les effets se sont atténués il me faudra faire des tests sanguins car le plus difficile c’est de retrouver un bon specialiste endocrino autour d’où je vis....
    Je pense que la peur des malades en font pour beaucoup.

    • Bonjour,
      pour ma part ca fait 40 ans que je suis soignée pour la thyroide.
      Ca doit faire 30/35 ans que je prenais l’ancien. J’ai commencé le 27 juillet le nouveau et à partir du 5 Août j ai commencé a ressentir des palpitations et insomnies ensuite des maux de têtes, tension haute alors que je n’en ai pas. j ai fait une prise de sang de suis passée de hypo en hyper ?? cherchez l’erreur.
      Je n en peux plus ; je ne dors plus j’ai baissé la dose à 75 et pas mieux toujours tête, insomnies et tremblements. je ne me supporte plus je passe la nuit debout et le jour je ne dors pas non plus !!
      Donc, aujourd’hui je suis partie en Espagne en acheter .
      je suis tellement mal que ce matin je n’ai rien pris et en ce moment encore je me sens toute tremblante à l’intérieur !!!
      Voilà où j en suis et je ne suis pas une malade imaginaire. j’ai 72 ans.

    • Madame nini4145 respect, merci pour votre témoignage...

    • Bonjour
      J ai lu attentivement votre commentaire , nous sommes presque du même age 73 ans j ’ai été opéré il a 1 an mon traitement était des plus simple 100 ng par jour je n ’ai même pas ressenti le passage aux Levothyrox . Ma chirurgiene en était étonné.
      Depuis le nouveau Levothyrox , la vie est devnu un enfer, il y a surement un problème de dosage ( il aurait fallu en parler) . Mes je pence que le nouvel exipiant a de l ’importance , j ai des problèmes de digestion, des problèmes de coliques, plus tout ou presque tous les autre problèmes.

      Les explications des medcins ne me satisfont pas totalement.
      Amitiés
      Christelle.juchault@sfr.fr

    • 14 octobre 3h30 par jaja 6315
      Bonjour, pour ma part cela fait 27ans que je suis soignée pour la thyroïde. cela doit faire
      23ans que je prends l’ancien. Je n’ai pas été informée du changement des nouveaux excipients (manitol et acide citrique au lieu de lactose) J’avais prévue comme tous les étés de faire le tournoi de tennis de Vic , hèlas une grande fatigue m’a obligée à annuler mon inscription. J’ai mis cette fatigue sur le cpte de mon âge (73ans) et de la canicule. j’ai donc rejoint mon domicile. Vers le 10 Juilllet j’ai ressenti une lourdeur dans les mains puis les jambes, nausées, migraines, tachicardie, insomnies (réveil à 3h puis 2h puis 1h et je suis,ce jour 15 octobre, debout depuis minuit, réveillée par une forte diarhée ... J’ai revu mon docteur généraliste en juillet afin qu’elle me renseigne sur le pourquoi de tous ces malaises elle m’ a fait faire des radios, echographies, visites chez rhumatologues etc... tous examens négatifs. Après une analyse THS début Octobre, mon taux est passé de o,99 à 2,99. j’ai donc revu mon généraliste qui m’a dit qu’elle n’avait pas été avisée que le lyvothirox avait été modifié depuis Mars 2017 et que les symphomes décrit ne concernaient que 9000 patients sur 3000000 d’utilisateurs en France et que j’allais forcément m’habituer au nouveau que c’était qu’ affaire de tps, je suis rentrée dans une rage et je suis sortie de son cabinet car elle m’ a dit que si je n’était pas satisfaite de son diagnostic la porte était derrière moi...j’ ai alors vu l’endocrinologue qui me suit également celle-ci encore plus buté que ma généraliste précitée à provoquée après un discours identique une véritable crise de nerf et elle m’a alors prescrit prise de sang supplémentaire pour voir si TSH encore modifié et envisagerait selon le résultat, un abandon de traitement puisque je ne fabriquais plus d’anti corps à la dernière analyse. La perte de sommeil entraîne une dépression sévèrei,rrascibilité croissante, angoisses, perte de mémoire, hyperactivité désordonnée surtout la nuit... aucun soulagement malgré la prise successive d’ant-inflammatoire,d’anti-douleur de sédatif (tilcotil 20) ou d’anti-épileptique (rivotril 2,5 depuis octobre 2017) J’ai tellement de manque de sommeil que j’envisage de me faire hospitaliser voyant mon mari au bord de l’épuisement et souffrant de me voir souffrir sans aucun soutien de notre docteur généraliste qui pense à la limite que le LEVOTHYROX n’est pas la cause de mes insomnies mais me suggère de consulter un psychiatre.....je suis désamparé devant autant d’incompétance et je crains pour ma vie vu le désespoir qui est en moi. voilà comment je constate que l’on est devant un scandale sanitaire du genre MEDIATOR. merci, malades de ce levothyrox, de vous joindre à moi pour qu’enfin on arrête de nous prendre pour des cobayes non consentant, c’est une honte pour ceux qui sont à l’origine de ce changement d’excipients sans en avoir informé les utilisateurs. Je ne pense pas tenir plus et mon mari non plus. est-ce-que ma souffrance va etre prise en compte où suis je condamnée à errer comme une âme en peine jusqu’a ..... j’ aurai 74ans le 25 janvier 2018 et mon avenir me fait peur dans l’état oû j’erre toutes les nuits en sachant que l’eutyrox, d’après mon endocrinologe sera toujours avec les excipients : manitol et acide citrique ! ils veulent imposer ce LEVOThYROX nouvelle formule pour continuer l’expérience. nous ne sommes d’après la ministre de la santé, mon endocrinologue,ma généraliste, les pharmaciens que 9000 a être concernés sur 3000000 d’utilisateurs ; alors c’est nous les cobayes non consentants qui payons la bêtise de l’ANMS pour ce changement . honte à eux ! avant beaucoup de sport, maintenant rien même plus scrabble, et lecture non plus je vois les lettres en double, je crains le soleil, je fuis les rencontres, le bruit,et ne regarde plus du tout la tv etc....Je ne suis pas une malade imaginaire, j’ai 73 ans et désespère de sortir de cet enfer ....

    • Bonjour madame ,si vous pouvez vous procurer se l’Eutirox en Italie , c’est le même que l’ancien levothyrox .Votre endocrinologue n’a pas dit la vérité ,ou ne sait pas .Je me posais la même question et sur le forum d’une association ,il y a quelqu’un qui a mis la copie des deux médicaments .Ils sont identiques .Alors que votre époux vous emmène à Vintimille ou autre ,n’ayez pas peur .J’ai votre âge ,j’ai pris ce poison pendant sept mois et sur le forum de Vivre Sans Thyroîde ,j’ai eu l’adresse en Allemagne ,et maintenant c’est une amie italienne qui me dépanne .Courage ,et confiance ...ils veulent nous faire passer pour des fous ,sur les forums nous nous soutenons ....

  • Merci beaucoup pour cette explication de texte qui met encore une fois en évidence la gravité des manquements d’une agence sensée nous protéger ...
    Je reste tout de même très perplexe sur la pertinence de telles études, effectuées sur des patients sains, non atteints de la pathologie, sur des durées bien trop courtes pour évaluer vraiment cette soit-disant "bioéquivalence", notamment sur les effets que pourraient induire ces fameux excipients...
    Cette "bioéquivalence" me semble bien trop artificielle, un laisser-passer administratif pour se couvrir.
    Les chiffres, on peut leur faire dire tout et son contraire, la preuve en est...

    • Il faut bien comprendre qu’une étude de bioéquivalence n’a rien à voir avec une étude d’efficacité. Quand aux effets des excipients ici, à part modifier l’absorption du médicament, ils n’engendrent rien d’autre.

  • Très belle illustration de ce que j’ai tenté de mettre en mots dans la lettre d’Exmed d’hier intitulée "Débattre" http://www.exmed.org/archives17/cir...
    Merci Dominique Dupagne
    F-M Michaut

  • Merci beaucoup, enfin un médecin qui se penche sur la question. Je suis dans le même cas que beaucoup de thyroïdectomisés, ce traitement ne me convient pas tout en ayant des analyses TSH, T4 et T3 excellentes alors que le précédent, toujours avec de bonnes analyses, lui ne me provoquait pas tous ces désagréments plus ou moins invalidants. Et maintenant, on fait quoi ?

  • Mince ! médecins et pharmaciens vont me regarder différemment ..... ils ne vont plus pouvoir me faire les gros yeux lorsque je leur explique que le levothyrox n’est plus le levothyrox mais un générique ....tels ceux qu’ils nous ont bien recommandé de ne pas prendre ! quel dommage qu’ils ne soient pas aller d’eux même aux infos ...

    • {}bonjour,
      je viens de prendre connaissance de votre article,je suis attérée,je fais partie des personnes ayant des effets secondaires importants,et la seule réponse qui m’a été faite,c’est que je suis entrée dans la psychose,.
      J’ai des troubles alarmants,et je pense qu’en plus de tous ces méfaits,je fais de l’allergie à un composant,car j’ai totalement enflée,au début du nouveau levothyrox depuis fin juillet, et toute une chaine de méfaits sont apparus,ensuite,rendant ma vie insupportable,au début je ne savais pas ce qu’il m’arrivait,et les témoignages de personnes sont arrivés en masse,et là j’ai compris que j’avais les mêmes soucis,
      mon taux de TSH EST PASSE DE 0.41 à 1.19 depuis seize ans Sans le moindre souci, ???
      EN ce qui me concerne j’ai des brûlures intérieures dans le corps qui sont véritablement insupportables, c’est horrible comme sensation,mais je ne suis pas entendu,c’est dans ma tête. Je suis particulièrement sensible à tous médicaments,j’ai tendance à faire des allergies,et je suis allergique à la pénécilline et à l’iode et à certains colorants ,parfois.
      ALORS JE REFUSE DE CONTINUER AVEC CETTE NOUVELLE FORMULE ET JE DEMANDE EN URGENCE QU UNE SOLUTION RAPIDE SOIT FAITE POUR LES PERSONNES COMME MOI QUI SONT COMPLETEMENT DESTABILISEES DANS LEUR CORPS ;
      UN DES MEDICAMENTS QUI NE DOIT PAS ETRE REMPLACE PAR LE GENERIQUE EST LE LEVOTHYROX ET TOUT LE MONDE LE SAIT BIEN
      ALORS POURQUOI ?,,,, PRENDRE CE RISQUE AUSSI IMPORTANT,,,,,,,,, ???? POUR L ARGENT BIEN SUR ET JE LE CRIS HAUT ET FORT ; JE SUIS A BOUT J EN AI ASSEZ QUE NOUS SOYONS DES CIBLES DES COBBAYES ET NON PLUS DES HUMAINS RESPECTES
      ET DE PLUS QUE NOUS AYONS NOTRE SANTE DETRUITE JOUR APRES JOUR ET QUE NOUS SOYONS HUMILIEES COMME ETANT CONSIDEREES COMME DEPRIMEES PSYCHOTIQUES ? JE DIS STOP ;
      merci à vous pour toutes vos informations qui nous permet enfin de voir clair ;

    • Exactement comme vous, j’ai des brûlures dans tout le corps et tellement d’autres anomalies ... je ne sais plus quoi faire, faut-il arrêter le produit ??

  • le problème :
    la nouvelle formule règle la volatilité de l’ancienne formule chez certains patients.
    et ne convient pas à d’autres.
    qui doit-on "sacrifier" ?

  • MERCI pour votre article Dr Dominique Dupagne

  • Bonjour Docteur,

    Merci pour cet article édifiant.
    Si vous en avez la possibilité, il serait bon qu’on le retrouve sur Le Quotidien Du Médecin à côté de l’article navrant qu’ils ont publié à propos de votre consœur Violaine Guérin. https://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2017/09/12/levothyrox-linitiative-du-dr-guerin-endocrinologue-pour-calmer-la-panique_850158

    • Il y a pourtant une solution simplissime pour régler ce problème instantanément et sans mettre en cause qui que ce soit :
      - Puisque Merck fabrique et commercialise toujours l’ancienne formule pour tous les autres pays européens (qui ne veulent pas de la nouvelle), il n’y a qu’à distribuer les deux en France et laisser les patients choisir celle qui leur convient le mieux !

    • Bonjour,
      A ma connaissance, Merck a obtenu une autorisation européenne pour sa nouvelle formule, qui est donc destinée à remplacer l’ancienne dans tous les pays européens où elle était commercialisée.

    • Les autres pays européens vont avoir le même médicament qu’en France d’ici quelques mois... L’ANSM a juste été plus rapide pour donner son feu vert.

    • Ce serait la meilleure solution

  • Merci, Dominique, pour cet article extrêmement instructif.

    Il n’en demeure pas moins que, pour moi, deux problèmes cliniques se posent :

    1- Qu’en est-il dans les autres pays ? La France est-elle le seul où cette nouvelle formule de Lévothyrox ait été commercialisée ? Sinon : comment expliquer que tous ces effets secondaires n’aient lieu qu’en France ?

    2- J’ai lu plusieurs signalements : certains ne sont, à l’évidence, liés à aucun problème d’hypo ni d’ hyperthyroïdie ; certains patients sous Lévothyrox n’ont-ils pas maintenant tendance à attribuer abusivement tout symptôme pathologique d’interprétation difficile au néo-Lévothyrox ( je ne parle pas d’effet nocebo) ?

    • Bonjour Elie Arié

      je me permets de vous contacter,
      car je ne pense pas que mes symptômes puissent être d’origine liée à autre chose
      j’ai des symptômes qui sont apparus depuis la prise du nouveau levothyrox et ce depuis le premier jour et qui se sont intensifiés,et toujours persistants,
      mon taux de TSH a changé,alors que stable depuis 16 ans.
      Mes symptômes sont crampes,douleurs musculaires,maux d ’estomac,insomnies,sensation de froid, fatigue inexpliquée,perte de cheveux,palpitations ,et ses sensations de brûlures intérieures
      Mes sensations sont bien réelles,jamais je n’ai été aussi fatiguée avec tous ces symptômes.Et ce depuis exactement le 25 juillet date à laquelle j’ai commencé le nouveau traitement.

    • Bien sûr que l’effet nocebo est présent, surtout depuis que les gens ont découvert qu’on leur a caché la réalité. Mais il ne saurait expliquer les problèmes initiaux. Il est surtout la conséquence de la gestion désastreuse de cette affaire par l’ANSM. On se fiche de savoir si l’effet nocebo représente 10,30 60 ou 80% des plaintes actuelles. Il en reste assez de légitimes pour qu’on arrête d’infantiliser des gens qui souffrent.

    • Merci encore une fois Dr Dupagne

      Pour ma part j’ai eu la chance d’avoir un médecin référent qui m’a crue et m’a ordonnancée des gouttes que j’ai pu prendre avant leur restriction en attendant que je ne me procure de l’Eutirox d’Espagne.

      Sinon j’aurai arrêté le traitement car il fallait voir dans quel état j’étais.

      Car votre votre message explique certaines choses mais pas toutes.
      Comment expliquer les diarrhées matinales, le fait d’uriner toutes les heures, ect...

      Avec TSH à 0,23 quand je suis en former et bien dosée
      et après nouvelle formule 2,96 donc toujours dans la norme et pas en hypo.

      Et depuis l’arrêt, arrêt de soucis intestinaux et l’envie d’uriner aussi souvent.
      Déjà ces points changent la vie.
      Honnêtement je pense d’après mon ressenti qu’il y a réaction avec excipients et molécule initiale ou qq chose de ce style.
      Ce qui fait que je crois pas à un pb de dosage.

      J’étais à 112, 5 pour TSH 0,23
      et je suis passée à TSH 2,96
      Donc il fallait augmenter ou baisser dosage avec nouvelle formule ?
      Combien de temps à chercher le bon dosage ? Et continuer à souffrir et se traîner et pour quelles raisons ?

      Donc j’ai pris les devants et non je ne suis pas un cobaye....

    • Bonjour...

      si je peux me permettre, les symptomes que vous décrivez sont ceux d’une hypothyroïdie... peut être une piste à explorer ?

    • Bonjour,

      Apparemment vous étiez un peu surdosée... ce qui peut s’expliquer par le fait que la nouvelle formule est censée être un peu mieux assimilée...

  • merci pour cet article et une question...
    je n’ai pris ce nouveau levothyrox qu’un mois et .... j’ai, petit à petit, subit des désagréments ; pour les plus importants : difficultés intestinales et nausées, maux de tête XXL et en particulier derrière la nuqu, fatigue larvaire !
    je me suis décidé à consulter. !Bilan : tension tombée en dessous de 11 !
    BILAN : prise de sang pouvant faire penser à une mononucléose infectieuse ; prise de sang : je n’ai pas de mononucléose.
    j’ai alors décidé d’arrêter de prendre mon levothyrox : en 3 jours ça allait mieux, en 6 jours plus de nausée ni de maux de tête !
    A savoir que , lorsque je ne supporte pas un médicament (princeps ou générique), un aliment : c’est TOUJOURS du côté de ma vésicule biliaire que ça se passe !De nombreuses échographies m’ont appris que "j’avais la vésicule biliaire paresseuse" !!
    Serais je allergique à un excipient ?
    Du côté de ma vésicule ça va mieux mais je sens à bas bruit et mes analyses de sang continuent à poser question.
    A ce jour je prends les gouttes

    • moi aussi ma vésicule me posait des pbs durant la prise de la nouvelle formule et c’est idem : elle est dite paresseuse.

      je sentais comme des pics sur le coté et cela aussi a disparu. Miracle.

  • MERCI MONSIEUR DOMINIQUE DUPAGNE.
    LES EFFETS "INDÉSIRABLES "SONT TOUJOURS LÀ,MAIS ON NOUS ÉCOUTE ET C’EST ÉNORME,

    • Article intéressant, car il a fouillé, mais lui aussi fait des erreurs d’interprétation. Il a voulu parler des variations intra individuelles, or la variation intra individuellesentre ancien et nouveau n’a rien de nouveau, et présente une distribution totalement gaussienne et rien de surprenant, sa conclusion disant que c’est grave car +20% de différence, ne peut être valide que si j’avais la même étude de variation avec l’ancien lévothyrox versus l’ancien, et oui je prends aujoud’hui l’ancien demain l’ancien, quelle est mon absorption ??? et après je compare cette variation par rapport à la varation de l’autre et si les différences d’absorption sont différentes (variation intraindividuelle comprise) sont statistiquement différente (test de khi2) alors oui son afformation est exacte. ce n’est pas le cas. Pour la demi vie, vision altérée, quelle est la demi vie de l’ancien et quelle est la demi vie du nouveau la même donc sa conclusion n’est pas acceptableet le labo indiquauit dans e courrier entre 8à12 semaines pour faire le test. Son article dans ces deux conclusions ne peut être recevable en comité de ecture pharmaco c’est rejeté désolé

    • Bonjour

      Je n’ai pas dit que 20% c’était "grave" je dis que c’est tout sauf anodin.

      Je n’ai pas dit que la demi-vie était différente, mais que ce qui compte, c’est l’état d’équilibre, et qu’on n’en a aucune idée avec un suivi de 72 heures sur prise unique chez un volontaire sain.

      Tout ce que je dis, c’est que l’on ne sait pas grand-chose de la bioéquivalence réelle de ces deux formules.

    • Bonjour, je rejoins un peu la personne précédente dans l’idée que le graphe présentant les variations pour l’ensemble de la population et les conclusions qui suivent (par exemple : "Ces données connues (la publication date de 2016), il était facile de prévoir que la substitution directe et sans possibilité de retour ou de transition progressive entre l’ancien et le nouveau LEVOTHYROX serait associée à des problèmes importants chez de nombreux patients et de les anticiper") sont abusifs...

      Sans des données entre deux essais avec levothyrox ancienne formule pour avoir une idée de la variation due à tous les autres paramètres, on ne peut absolument pas savoir quelle partie de la variation est en surplus à cause du changement de formulation. C’est à dire qu’une bonne partie de ce coefficient de variation existe a priori déjà au quotidien pour les patients qui prennent de la thyroxyne sans poser de problème (et vous avez d’ailleurs évoqué cette variation dans votre texte)...

      Comme on ne peut pas savoir quel est le niveau de cette variation d’absorption intra-individuelle basique, conclure qu’on peut prédire un effet de la substitution est à mon sens bien trop rapide. On peut conclure qu’on ne sait pas s’il ne se passera rien au niveau individuel, mais pas qu’on est certain qu’il se passera quelque chose pour autant de personnes.

      Remarque : ça peut déjà être une critique en soi à formuler : on peut considérer qu’on devrait être certains qu’il n’y a pas d’impact même au niveau individuel, au delà de l’effet sur la moyenne de la population. Et cette étude ne répond pas à cette question.

    • Pour des raisons pharmacocinétiques et statistiques, on préfère conduire les études de bioéquivalence (BE) après une administration unique plutôt qu’après administration réitérée. La première option est généralement la plus sensible pour détecter les différences entre formulations. Elle permet aussi d’utiliser moins de patients dans les études de bioéquivalence.

      Comme toute règle, celle-ci connait des exceptions lesquelles sont stipulées dans les recommandations aux fabricants.

      Je ne connais pas assez bien la lévothyroxine pour émettre un avis sur la nécessité d’une étude de BE après administration réitérée. J’ai tendance à penser qu’elle ne nous apprendrait pas grand chose.

      Explorer les origines de la variabilité intra-individuelle observée dans cette étude me parait plus prometteur.

    • Votre démonstration est très intéressante, mais les effets toxiques, les vertiges, douleurs abdominales et états d épuisement qui apparaissent chez le patient en même temps que la prise de ce nouveau levothyrox
      Impliquent de se poser une seule question centrale :
      1 - quels sont vraiment les composants qui entrent dans le comprimé lors du dosage mais aussi lors de l étape de fabrication dans les chaînes de production de l’usine Merck ?
      C est alors qu on se souvient de la rupture de stock en 2013 et de l annonce d une nouvelle usine de production mondiale ... et que la deuxième question stratégique se pose

      2. Quels sont les intérêts de l ANSM et de Merck d avoir changé le levothyrox ?
      Une volonté de fabriquer à l économie :
      Puisque les français ne prennent pas le générique, on va faire un levothyrox moins cher qui y ressemble. La nouvelle usine de production
      est enfin construite fin 2016, les notices changent en octobre 2016, et le nouveau levothyrox est diffusé en France sans information.

      3. Pourquoi orienter les médias sur le problème d excipient, au lieu de nous parler de cette nouvelle usine, à peine homologuée ?

      C est confidentiel, et caché aux média et aux milieux médicaux : L usine fait appel à un sous-traitant pour les conditionnements, ou se trouve en Chine, à côté de Shanghai, et utilise des nanoparticules pour que le process de fabrication et d entretien des machines soit mieux lubrifié et plus rapide, donc moins coûteux.

      4 Pourquoi les patients sont ils proches d un état d empoisonnement, qui est indépendant du dosage et des excipients ?

      Ce nouveau levothyrox semble se comparer aux génériques fabriqués à bas coût, sans contrôle sur les méthodes de fabrication et les ingrédients ajoutés, non répertoriés dans les composants officiels de la notice ...

      5. Quels sont ces ingrédients cachés ? Des nanoparticules et ...

      Merci aux médecins et journalistes d orienter leurs investigations vers les process et lieux de fabrication.

    • Voici des questions qui méritent une réponse de la part des responsables merck.

    • c’est aussi ma question, ce que l’on sait sur les excipients... mais le princeps a t il été analysé. cette question est importante car les souffrances ont été niées quoique très invalidantes et évidemment une autre question, quels produits avons nous mis dans notre corps, pour ma part durant plus de 7 mois ? quelles conséquences a court ou moyen terme ?
      Après un scanner qui n’a rien révélé pour les douleurs infernales aujourd’hui j’ai des problèmes de vue qu’un examen de ce jour même n’explique pas . Levothyrox or not Levothyrox.
      Qui pourras répondre puisque nous sommes tous face au dénis de nos médecins généralistes ou presque tous, les autres sont des gens intelligents, faudrait nous en faire la liste.( j’ai 85 ans et pas du tout gaga ni dépressive , sauf sous les douleurs engendrées par le nouveau Levothyrox

  • Bonjour,
    Medecin et prenant du levothyrox c’est aussi la question que je me pose. La différence de concentration intra individuelle dont vous parlez a été étudié pour la nouvelle formule uniquement ou c’est une différence comparative par rapport à l’ancienne formule ?

    • Parce que si ca n’est que pour la nouvelle formule, il est probable que ce soit la même variation intra individuelle sur l’ancienne ?
      Ce qui expliquerait que la majorité des patients ayent très bien...
      Moi personnellement j’ai du changer mon Dodge. J’avais une TSH qui est remontée à 6 et c’etait symptomatique (troubles sommeil, asthénie) mais on a changé et c’est rentre dans l’ordre !

    • Bonjour
      La différence de concentration correspond à deux tests successifs ancien/nouveau ou nouveau/ancien chez le même patient. Elle est donc comparative.

  • Bonsoir Docteur DUPAGNE,

    Déjà merci pour votre recherche, votre article. A vous et aux personnes qui vous ont aidé. Ca nous sort un peu, nous les patients avec nos symptômes, du diagnostic d’angoisse ou d’hystérie collective.

    Mais ça n’explique peut-être pas tout.

    Le mannitol (E421) un édulcorant ? seulement un édulcorant ?

    Ce soir, j’ai cherché le mannitol en poudre sur le net. J’en ai trouvé en gélule, utilisé pour des diagnostics par inhalation. Et, il y a quelque chose qui m’interpelle. Je ne suis pas médecin ou chimiste, mais la gélule (qui n’est pas faite pour ça et qui n’est pas en vente libre, à utiliser dans des conditions très strictes, jusque là, rien d’anormal), il est dit qu’il ne faut pas l’avaler. Et plus bas, regardez la liste des effets secondaires possibles. OK, si j’ai bien suivi, c’est en condition d’utilisation normale, par inhalation, sous surveillance, etc, jusque là, rien d’anormal concernant les gélules, mais jetez quand même un petit coup d’oeil, SVP. C’est étrange ; on y retrouve beaucoup des symptômes rapportés par les utilisateurs du nouveau Levo.

    http://www.passeportsante.net/medic...

    Cordialement
    Et encore merci pour votre article et vos efforts.

    • Oui très intéressant mais attention certains pourraient penser que nous avons lu cela avant de ressentir les effets et que c’est dans la tête !!

      Mais en fin de compte, va t on arriver à en sortir et finir de tourner en rond ?

      Remettons le même produit que l’ancien sur le marché d’un autre labo puisque celui- ci ne veut rien savoir.

      Mais que sera notre avenir ?
      On attend le résultat pour octobre. Quid des malades entre temps ?
      Comment à nouveau avoir confiance ?
      Un produit fonctionnait bien, on le change, des malades sont encore plus malades et il faut se plier pour qu’il fonctionne.
      N’ y a t il pas quelque chose qui cloche ?
      Car les histoires de stabilité ne me satisfont pas.
      Je reprends bien l’ancienne formule si peu stable et tout rentre dans l’ordre doucement mais l’organisme a été bien ébranlé.

    • Bonsoir,
      La quantité de mannitol contenue dans un comprimé est trop faible pour avoir un effet significatif après ingestion. Vous avez consulté la fiche d’un mannitol à inhaler qui n’a rien à voir. Je ne suis pas convaincu du rôle direct des excipients dans les problèmes rencontrés avec la nouvelle formule.

    • Bonsoir,

      (c’est trop long, personne n’aura le temps de lire tout ça :-o)) Tant pis, je ne coupe pas.

      Oui, j’ai bien conscience d’avoir trouvé une fiche sur un produit à inhaler (c’est le seul que j’ai trouvé en poudre). Les autres sont injectables ou en excipient. Là, il s’agit de faibles doses de mannitol pur.

      Les gélules sont dosées de seulement 5 à 40 mg de mannitol. C’est faible aussi.

      On ne sait pas quelle est la proportion de mannitol dans les comprimés, mais au pire, ça ne dépasse pas le poids du comprimé.

      Ce que je ne m’explique pas, c’est pourquoi on donne le E421 additif alimentaire avec seulement un effet laxatif à partir de 10 ou 15g de mannitol (ingéré, certes) et qu’il suffirait de 5 à 40 mg de mannitol inhalé pour avoir une liste d’effets secondaires longue comme le bras. 1 personne sur 10 à 1 personne sur 100. Ca commence à parler un peu pour 5 à 40 mg seulement en inhalation.

      Evidemment, on ne peut être certain de rien, et je ne suis certaine de rien non plus. C’est juste, comme je le dis, étrange.

      Ce n’est pas une remise en question de ce que vous expliquez. Loin de moi cette idée. C’est seulement un complément. Une piste de plus. Parce que peut-être que ça n’explique pas tout. Il y a des personnes qui restent une énigme et le resteront peut-être. S’il s’agit pour ces personnes d’une réaction à l’un des composants, il ne pourront pas continuer à prendre cette nouvelle formule. Et ils n’ont que ça à avaler pour l’instant. Même si c’est tentant pour certains de le croire, tout ce qui ne s’explique pas rapidement n’est pas obligatoirement logé dans la tête.

      — -
      Il me vient l’envie d’apporter une précision, une anecdote.

      En ce moment, c’est hors sujet, il y a une sortie sur les nanoparticules et notamment le dioxyde de titane.

      Je dois vous dire que ça fait quelques années que je me demande ce qu’un produit en poudre dont l’étiquette du sachet affiche une magnifique tête de mort fait dans des médicaments. :-) Bien avant d’en entendre parler.

      Oui, sur le sachet de poudre et pour son utilisation normale, le danger, c’est logiquement par inhalation (en tout cas, c’est ce que prévoyais la fiche technique à l’époque où je l’ai lue, il y a 10 ans). Je n’ai pas pour autant conclu que je pouvais l’avaler. D’où ma surprise quand j’en ai vu dans les notices de médicaments. Je n’ai pas psychoté ou angoissé, et j’ai continué à avaler mes antalgiques. Je n’ai pas constaté d’effets secondaires inhabituels.

      Ces derniers temps, on est en train de se demander, si ce qu’on ne devait pas inhaler il y a 10 ans (quand j’ai vu la fiche technique) n’aurait pas d’effets en l’ingérant avec des gâteaux, des glaces, etc... des médicaments. Ca passerait même la barrière de la peau (pour les cosmétiques). Les pare-chocs ou la peinture, on en trouve, ça doit être pour le côté inhalation (je ne me vois pas lécher mes murs ou mon pare-choc).

      Je dis ça, je dis rien... :-) S’il y en a dans les gâteaux (j’en consomme certains de la liste et elle n’est pas exhaustive), je peux bien continuer à prendre mon antalgique quand j’en ai besoin. Et je mange mes quiches pleine d’œufs (6) sans angoisser.


      Bref... juste pour dire qu’il ne faut rien exclure dans le nouveau Levothyrox. Oui, il y a des gens pour qui ça se passe bien, et tant mieux pour eux.

      Encore merci pour ce que vous avez fait pour ceux qui souffrent.

    • Une piste possible pour comprendre cette différence : le mannitol ingéré se retrouve dans l’intestin et il est peu absorbé (environ 7% de la quantité avalée, https://www.drugbank.ca/drugs/DB00742). En soi, il n’est pas foncièrement différent d’autres sucres et donc « sans trop d’effet » pour l’intestin qui est « prévu pour » [c’est naïf comme présentation, veuillez m’en excuser]. Son effet laxatif est dû à l’appel d’eau qu’il entraîne (effet osmotique) — et peut-être à une modification du métabolisme des bactéries intestinales ?

      Inhalé, il se retrouve sous forme de fines particules (comme les nano-particules) dans les voies respiratoires... qui ne sont pas « prévues » pour : il aura donc un effet local nettement plus important, irritant par exemple. Il n’est pas non plus absorbé (pratiquement pas, plus exactement : moins de 1 % de la dose reçue : http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/EPAR_-_Product_Information/human/001252/WC500130592.pdf, p. 11, partie 5.2).

      Comparer les effets des deux me semble donc peu approprié : il s’agit d’effets essentiellement locaux — sauf bien sûr les cas d’hypersensibilité au mannitol, qui existent.

    • Bonsoir,

      Oui, je comprends ce que vous m’expliquez. Mais c’est tout ce que j’ai trouvé en poudre (à inhaler). J’ai exclu les injections (pas exemptes d’effets secondaires non plus).

      En ingestion, oui, je vous accorde que le système digestif... digère. :-) Il resterait 7% de la quantité avalée (la dose de mannitol dans le Levo est confidentielle). Le cp ferait entre 0.1 et 0.2 g.

      Toutefois, en inhalation, les effets secondaires sont loin de se résumer à des effets locaux. Ce que je pourrais comprendre. Mais si vous me dites que ce qui est inhalé n’est absorbé qu’à 1 % de la dose contenue dans la gélule. C’est pire. Ca fait beaucoup d’effets (non négligeables) pour encore bien moins de poudre que pour le cp. :-)

      Je me permets de mettre la liste des effets secondaires possibles pour l’inhalation d’une gélule de 5 à 40 mg. Il y en a pas mal qui sont semblables à ceux rapportés par les patients-Levo (je pense aussi à ceux qui ont des TSH dans les normes mais des symptômes invalidants).

      Je ne dis pas que ça vient de là, mais ça vient bien de quelque part. Je n’exclue rien (en dehors de l’hystérie et du nocébo qui ne rassurent que ceux qui en ont besoin !). Ca peut aussi être un des composants qui soit de mauvaise qualité sur quelques lots. Ca arrive. A moins de le faire analyser, on ne peut pas savoir. En tout cas, il y a quelque chose dans ce médoc qui ne convient pas à certains patients. Intolérance, allergie ?


      Liste des effets secondaires

      Fréquents (peuvent survenir chez une personne sur 10) :

      · asthme
      · essoufflement
      · oppression thoracique
      · toux
      · envies de vomir
      · maux de tête
      · mal au nez, mal de gorge et gêne à la déglutition
      · écoulement nasal
      · vomissements

      Peu fréquents (peuvent survenir chez une personne sur 100)

      · mains et pieds froids
      · diarrhée
      · vertiges
      · sensation de nervosité
      · sensation de soif
      · fatigue
      · bouffée vasomotrice et transpiration
      · enrouement
      · démangeaisons et éruption
      · démangeaisons des yeux
      · Baisse du taux d’oxygène dans le sang
      · ulcères dans la bouche
      · écoulement nasal
      · douleur à l’estomac
      · articulations et muscles endoloris

    • N’y aurait il pas un risque pour que la nouvelle LEVOTHYROXINE contienne des NANOPARTICULEs ?!!! Lorsque vous recherchez les travaux récents réalisés sur la levothyroxine, bingo ... on trouve des études sur une nouvelle formule de levothyroxine nano !! or les nanos sont incontrollables dans l’organisme car elles passent toutes les barrieres de protection de l’organisme y compris la barriere qui protége le cerveau !! ... il serait important d’investiguer si la levothyroxine qui est dans cette nouvelle formule n’a pas été nanostructurée comme par exemple le montrent ces travaux , selon qui fournit le principe actif ...https://www.researchgate.net/profile/Elham_Rostami4/publication/272183073_art3A1010072Fs11051-014-2293-6/links/54df18640cf296663788cac7/art3A1010072Fs11051-014-2293-6.pdf?origin=publication_list

    • Effectivement,le revirement est rapide :la situation se débloque rapidement .l ancienne formule du levothyrox sera disponible dans 15jours....que nous cache t on ?il a été mis en cause les excipients .je doute .la composition de la molécule est intrigante ????
      merci docteur pour votre article ..

    • Punaise j’ai presque tout eu !!!👿👿👿 jai rarette ca fait six jours je prends les gouttes ca va un peu mieux sauf le pood et quelques douleurs aux jambes toujours la

  • Changement de formule chez les femmes enceintes.
    On nous explique à l’envie que les éventuels effets liés au changement de formule sont "transitoires et sans gravité pour la santé", qu’il suffira d’adapter les dosages pour que tout revienne dans l’ordre en quelques semaines, etc. Soit.
    Mais qu’en est-il pour les femmes enceintes qui ont du changer de formule durant leur grossesse, ou plus particulièrement pour leurs enfants ? Se retrouver en hypo durant la grossesse (sans forcément s’en apercevoir rapidement, car la fatigue ... peut être mise a priori sur le compte de la grossesse) ne peut-il pas avoir des effets irréversibles sur le développement neurologique des enfants ?

  • Bonsoir (ou bonjour),

    Je suis docteur en pharmacie et je souhaite vous part d’une remarque importante concernant votre billet.

    Vous écrivez en effet : "Je pensais pouvoir interpréter les résultats mentionnés dans le résumé de la façon suivante : chez 90% des patients, la différence d’absorption entre les deux formules est comprise entre - 4,4 et + 3,2%. Il n’en est rien !.
    La bonne interprétation est la suivante : la moyenne de l’absorption du nouveau LEVOTHYROX chez 200 sujets dans le cadre de cette expérience ne diffère que de 0,7% d’avec l’ancien médicament. Si l’on reproduisait cette expérience avec d’autres sujets, on obtiendrait bien sûr [4] des résultats légèrement différents, mais 9 fois sur 10, l’écart moyen d’absorption serait compris entre -4,4 et + 3,2%".

    Or, je souhaite vous informer que cette dernière interprétation n’est toujours pas la bonne. Je peux même vous affirmer avec certitude qu’elle est complètement erronée.

    J’ai, par ailleurs, aperçu d’autres petites inexactitudes, notamment dans les premiers paragraphes de votre billet.

    Je réalise actuellement, moi-même, un travail sur cette crise liée au changement de formulation du Levothyrox* qui s’intègre dans un travail plus général, que j’ai entrepris il y a presque 2 ans, sur la substitution médicamenteuse (je dis bien médicamenteuse et non générique, la nuance est extrêmement importante).

    Certaines de mes données rejoignent certaines de vos informations ici retranscrites, de même que certaines de mes démonstrations permettent de réfléchir plus généralement à l’organisation de notre système de soins et à certaines politiques qui y sont menées (je cherche à cet effet à expérimenter un projet territorial de réorganisation de la santé et des soins, qui, je l’espère, verra prochainement le jour).

    Ayant toutefois des difficultés à faire connaître mes réflexions, démonstrations et interprétations (j’ai l’impression de ne pas être pris très au sérieux du fait de mon jeune âge et, par conséquent, de ma petite expérience), auriez-vous des solutions à me proposer pour que je puisse faire connaître mon travail que j’ai réalisé seul et de manière entièrement bénévole (et qui est susceptible d’aboutir à des modifications de plusieurs pratiques professionnelles, de nourrir plusieurs réflexions politiques...et d’apporter des éléments correctifs à votre erreur d’interprétation et à vos quelques approximations) ?

    Bien cordialement,

    Fabien DACHET, docteur en pharmacie

    • Bonjour,
      J’ai rectifié le 90 et 95% (90% correspondait à la demande de l’agence), mais je serais intéressé par votre interprétation.

    • Quelques remarques sur l’interprétation, sans avoir si c’est à cela que pensait l’auteur :
      1) il ne faut pas confondre la largeur de la zone d’équivalence (intervalle dans lequel doit rentrer le rapport des moyennes géométriques des deux formules pour affirmer l’équivalent, typiquement [80 % ; 125 %], mais [90 %, 111 %] en cas de marge thérapeutique étroite, ce qui doit être le cas pour le lévothyrox], la confiance de l’intervalle de confiance utilisé pour démontrer cela (typiquement, 90 %) et la confiance dans l’affirmation qu’il y a bioéquivalence si l’intervalle de confiance est bien dans la zone d’équivalence (typiquement, 95 %), plus souvent exprimée d’ailleurs sous forme de risque d’affirmer à tort l’équivalence. C’est compliqué, l’équivalence, en statistiques...

      2) Classiquement, tout se fait en log. Donc, techniquement, toutes les valeurs en pourcentages correspondent à des moyennes géométriques et des médianes et pas à des moyennes. L’interprétation en médiane est la plus simple.
      Du fait de ce passage en log, dans l’échelle des pourcentages, la distribution n’est pas du tout gaussienne, mais log-normale et donc peut être assez asymétrique, avec « plus de chances » d’avoir des rapports très élevés.

      3) Si on prend un intervalle de confiance à 90 % du rapport des médianes, alors il y a 90 % de chance que la méthode utilisée pour obtenir cet intervalle ait conduit à un intervalle qui contient la vraie valeur de ce rapport (sous réserve que les conditions d’utilisation de la méthode soient satisfaites, ce qui est un autre problème). C’est la seule interprétation rigoureuse de cet intervalle de confiance. Les autres sont soit simplificatrices, soit fausses.
      Ainsi, cela ne veut absolument pas dire qu’une autre expérience a 90 % de chance de tomber dans l’intervalle ainsi construit. Il faudrait pour cela un intervalle de prédiction, nettement plus large. Cela ne veut pas dire non plus que la vraie valeur a 90 % de chances d’être dedans (soit elle y est, soit elle n’y est pas, mais on ne sait pas quelle affirmation est vraie).
      Une interprétation simple est de dire que cet intervalle contient des valeurs plausibles de la vraie valeur du rapport.

      En espérant avoir clarifié les choses,

  • Bonsoir Docteur Dupagne,

    Merci pour ce travail de fond déstigmatisant et utile pour tous

    Votre démonstration est basée sur le postulat suivant : vous estimez que "intra-CV%" de la dernière colone du tableau 2 correspond à la variabilité intra-individuelle, et effectivement ce paramètre n’est mentionné nulle part
    Je ne suis pas sûr que ce soit le cas, je ne pense pas que ce chiffre reflète la variabilité intra-individuelle de l’exposition.

    Mes pistes de réflexion sont les suivantes :

    - la variabilité intra-individuelle ne peut être calculée sur 2 valeurs comme c’est le cas ici : les 200 individus ont recu une seule dose de chaque spécialité.
    - si c’était le cas cette variabilité intra individuelle aurait été calculée pour les 2 formulations (or un seul %CV est indiqué)
    - Ce qu’il manque c’est l’écart type pour les moyennes d’AUC et le Cmax
    - Etant donné qu’il s’agit d’outil de pharmacocinétique de population, on ne peut exclure que ce paramètre soit lié cette approche de modélisation

    Par ailleurs comme vous l’indiquez ce CV% n’est mentionné nulle-part, et il n’y a aucune raison qu’il soit indiqué dans une étude de bioéquivalence, surtout sur un médicament à marge thérapeutique étroite...

    Peut-être avez-vous eu les data brutes, mais je ne vais pas relancer la polémique de la mise à disposition des données issues de la recherche pour une une lecture critique efficace.

    Vous lire est toujours un plaisir

    Régis Bouquié (pharmacologue de brousse)

    • Bonjour
      Par définition, le CV intra ou Coefficient de Variation intra-individuel traduit la variabilité de l’absorption des deux médicaments différents (ou non) pour un individu unique http://webapps.fundp.ac.be/biostats/biostat/modules/module10/page8.html

      Dans l’article original, il est question d’une variabilité intra-individuelle mais intermédicament. On aurait pu aussi rechercher le CV intra pour chacun des deux médicaments administré deux fois au même sujet, ce qui aurait apporté des renseignements intéressants sur la signification clinique du CV intra de 23,7%

      Ce coefficient de variation étant égal au rapport de l’écart-type sur la moyenne, il permet de calculer l’écart type puisque la moyenne est connue.
      Je n’ai pas les données brutes, mais j’aimerais bien les avoir en effet.

    • Le mot clef pour savoir si l’on peut substituer un médicament par un autre chez un patient déjà sous traitement (ici, le lévothyrox ancienne formule par la nouvelle), c’est la bioéquivalence individuelle. Une bioéquivalence nettement plus délicate à démontrer que la bioéquivalence moyenne, utilisée dans la publication et par l’EMEA.
      Un simple essai avec des patients qui prennent l’une, puis l’autre forme du médicament permet très difficilement de démontrer cette bioéquivalence individuelle, puisqu’effectivement on ne peut pas faire la part entre la variation intra-individuelle de chaque forme et la différence d’action entre les deux formes chez un invidivu donné. Il faudrait que certains patients prennent deux fois la même forme.
      Du résumé publié ici, la publication originale ne permet d’étudier que la bioéquivalence moyenne et la bioéquivalence de population, qui permet de garantir que l’on peut commencer un traitement indifféremment avec une forme ou avec l’autre, mais pas que l’on peut substituer.
      Il y a malheureusement assez peu d’étude de bioéquivalence individuelle, à ma connaissance, alors que ces nuances sont connues. Espérons que ce problème sur le lévothyrox, dont l’absence de bioéquivalence individuelle pourrait être une explication, servira de leçon !

    • Bonjour,
      je vois ce que vous voulez dire mais je pense que ce CV intra ne signifie pas la variabilité intra-individuelle entre les médicaments, cette étude n’est pas construite pour répondre à cette question et elle ne le permet pas.

      J’attends une réponse des auteurs à ce sujet, je vous la transférerai s’ils prennent le temps de répondre.
      Pour avoir travaillé sur d’autres problématiques concernant les "générique" j’ai peu d’espoir de disposer de ces réponses.

      Cela n’enlève rien au fond du problème

    • Cette réponse était donc fausse, d’où la mise à jour de l’article le 14/9. En fait, ce chiffre était trompeur, et semble plutôt refléter la variation interindividuelle d’après l’auteur interrogé par Régis Bouquié voir http://www.atoute.org/n/article359.html#forum11494

    • « On aurait pu aussi rechercher le CV intra pour chacun des deux médicaments administré deux fois au même sujet, ce qui aurait apporté des renseignements intéressants sur la signification clinique du CV intra de 23,« 7%" »

      Non, les données brutes ne vous seraient d’aucune utilité ici. Vous ne pouvez calculer ces paramètres à partir d’un cross-over à 2 périodes et 2 traitements. Il existe d’autres schémas d’études qui le permettent.

  • Bonjour, c’est devenu urgent de nous redonner l’ancienne formule. Ma vie est devenue un ENFER : douleurs dans tout le corps effroyables, migraines épouvantables, cervicalgie, névralgie. Nausées permanentes, pb intestinaux. Je n’en peux plus, je ne dors plus, je n’arrive plus à trouver la force pour vivre normalement, pour aller travailler. Je tremble de partout ; cela fait comme si j’étais "secouée" après un gros choc à la tête, ma tête est dans un entonnoir. C’est trop dur. Ce matin, pour la première fois, je ne l’ai pas pris, je vais essayer plus tard dans la journée c’est du POISON ! Bouffées de chaleur et tachychardie et évidemment la TSH a augmenté ! Nous sommes des COBAYES. Rendez-nous notre ancienne formule !! C’est TRES URGENT !

    • Hello

      Ne reste pas ainsi !!
      Va vite voir ton médecin même traitant et vois avec lui pour des gouttes puisque à priori à nouveau possible en attendant et peut-être si tu peux te procurer l’ancienne formule dans un pays frontalier.
      Il y a des possibilités.
      Puisque dans cette affaire pour s’en sortir c’ est devenu système D.
      L’on doit se débrouiller tout seul car si l’on compte sur la ministre...
      Mais apparemment du stock de l’ancien va être remis en France mais il faut attendre les AMM( autorisation).
      Par contre pour le nouveau pas eu de pb pour les AMM ? Il y en a eu au moins car il y a de quoi se poser la question.

      Mais sache que les effets sont réversibles car je vais bcp bcp mieux.

      Grand courage mais ne te laisse pas dégringoler !!!

    • Non, les gouttes ne sont pas disponibles en France pour le moment.

    • Bonjour à vous, ce qui m’inquiète par dessus tout c’est que depuis février j’ai tous ces symptômes avec l’ancien Lévothyrox(lactose) et beaucoup d’entre nous vivaient sur leur réserve... avec des symptômes de folie comme mes copines...., Aucune de nous ne comprenaient ce qui arrivait....
      je me demande si Merck n’avait pas commencé à jouer les apprentis sorciers avant de passer au mannitol...
      Alors attendre avec impatience l’ancienne formule m’inquiète au plus haut point... Puisqu’il y a 8 jours j’étais encore à l’ancienne. avec pratiquement tous les symptômes annoncés plus haut :,mes copines aussi...
      asthme
      · essoufflement
      · oppression thoracique
      · toux
      · envies de vomir
      · maux de tête
      · mal au nez, mal de gorge et gêne à la déglutition
      · écoulement nasal
      · vomissements

      Peu fréquents (peuvent survenir chez une personne sur 100)

      · mains et pieds froids
      · diarrhée
      · vertiges
      · sensation de nervosité
      · sensation de soif
      · fatigue
      · bouffée vasomotrice et transpiration
      · enrouement
      · démangeaisons et éruption
      · démangeaisons des yeux
      · Baisse du taux d’oxygène dans le sang
      · ulcères dans la bouche
      · écoulement nasal
      · douleur à l’estomac
      · articulations et muscles endoloris

      s’ils reviennent à l’ancienne formule du début d’année, je crains qu’on soit très mal... Mais qui alerter dans ce cas...? à moins de porter plainte je ne vois pas quoi faire !

    • Bonjour , j’éprouve les mêmes sensations depuis très très longtemps, cherchant TOUS AZIMUTHS le pourquoi de mes douleurs . J’ai été sur le point de ne plus pouvoir marcher(douleurs dans les articulations des genoux et dans TOUTES mes articulations en même temps sauf les hanches).Mes douleurs cervicales sont intolérables. J’achète des compléments alimentaires qui me coutent très cher, passe par toutes les expériences de recherche possible, pars en cure bientôt . Jusque là on parle d’arthrose sans trop de certitude sans que JAMAIS on ne se soit penché sur le fait que ,ajouté à cela depuis quelque temps maux d’estomac , crampes musculaires ,insomnies, pouvaient etre liés au LEVOTHYROX ancien puis nouveau que j’ avale depuis 20 ans ! Je reste plus que dubitative.... J’ai mal partout en permanence !!!!!!!!!

  • Un grand merci pour cet article qui semble honnête et éclaire notre lanterne ...
    Mais je croyais que nous étions au XXI ième siècle et que la santé des patients était une Valeur pour la Médecine et les Pouvoirs Publics. En fait il n’en est rien à la lumière de ce brillant article, qui démontre la légèreté avec la quelle les normes de mise sur le marcher des Génériques.

    Ce nouveaux produit le LEVO-INTOX comme on pourrait le rebaptiser montre également, à mon avis, comment les Pouvoirs Publics commentent le sujet ; ou ils sont ignorants ce qui est grave ou ils mentent ouvertement ce qui est pire et font qu’aggraver notre colère.

    Encore merci pour cet article........

  • Quid de l’observance des traitements ?
    Les études sont faites avec des sujets qui ont une observance parfaite qui n’a rien à voir avec la réalité.

  • Merci beaucoup pour cette recherche très complète.

  • Il s’agit d’un article de vulgarisation, qui n’a donc pas une forme scientifique. Et il s’agit là d’une très mauvaise vulgarisation...

    Et si on enlève la forme il ne reste presque plus rien de nouveau (prochain message)

    Nous sommes dans un billet style roman policier :
    - "Pour résumer les épisodes précédents" ;
    - "j’ai cherché sans succès"
    - Le diable est caché dans les détails" ; "
    - Si vous en déduisez comme les auteurs de la publication que [...] vous commettez la même erreur que moi"
    - "Bien, bien, mais c’est n’est pas cela qui nous intéresse. "
    - "ce que j’ai appris m’a effaré."
    - "Un tour de passe-passe statistique"
    - "Mais ce n’est toujours pas ce qui nous intéresse."
    - "Mais l’Agence du médicament a commis une autre erreur."

    Avec une mise en scène de l’auteur (de quoi flatter son ego... )
    - "je me suis penché, "
    - "j’ai cherché sans succès "
    - "J’ai contacté l’ANSM"
    - "J’ai lu le résumé de cette publication"
    - "ce que j’ai appris m’a effaré."
    - etc, etc...

    On peut, et on doit faire de la vulgarisation sans en faire tout un roman...
    C’est de la mauvaise vulgarisation car cela donne une fausse image de la méthode scientifique, et car il y a des éléments dans le texte qui peuvent alimenter les idées complotistes
    - "Ce nom est un peu trompeur,"
    - "Cette rétention d’information"
    - "vous commettez la même erreur que moi lorsque je me suis contenté de survoler le résumé."
    - "j’ai pris conseil auprès de confrères spécialisés, et ce que j’ai appris m’a effaré."
    - "Le diable est caché dans les détails" ;
    - Etc, etc,...

    il y aurait donc une vérité cachée au monde entier et qu’on peut trouver en allant dans les détails... et je suis le seul à l’avoir trouvé...

    Pourquoi trouver ce texte "magnifique" ?
    - parce que cela conforte nos croyances (anti ANSM, antigénérique...)
    - parce qu’il est bien écrit et comme un roman policier (ce qui est en fait de la manipulation)

    A noter le gros conflit d’intérêt (caché) : http://www.atoute.org/n/article222.html
    Dupagne a toujours été contre les génériques et il s’agit dès le départ en fait de dézinguer les génériques.

    La suite sur la forme...

    • Lapsus... la suite sera sur le fond et non sur la forme...

    • Bonjour Omedoc,
      Merci pour ces encouragements :-) Il fallait bien que quelqu’un se colle à la critique, tu es parfait dans le rôle. Peux-tu préciser au passage quel est ton employeur ?

    • Je suis médecin conseil retraité... et comme vous il s’agit en effet d’un lien d’intérêt.. ; mais tout le monde n’a t-il pas des liens d’intérêts en la matière !

      "Merci pour ces encouragements :-)"

      Je vois que vous n’aimez pas trop les critiques... :-)

      "Il fallait bien que quelqu’un se colle à la critique, "

      Oui, et la démarche scientifique repose sur la discussion critique (méthodique) contradictoire... Et c’est ce qui manque à vos articles. Mais bon êtes-vous dans une démarche scientifique ?

    • Vous êtes rigolo dans votre genre. Le docteur Dupagne raconte ce qu’il a fait, c’est donc tout naturel qu’il emploie le "je" pour en parler. Je me demande si ce n’est pas vous qui avez un problème d’ego pour vous offrir en spectacle en train de sodomiser les diptères. Il y a d’autres façons de se faire mousser.

  • Bonjour,

    Merci pour votre article, merci surtout pour votre écoute.
    Je suis atterrée de ce qu’il se passe.
    Ne supportant plus les douleurs et crampes permanentes,(au point de ne plus pouvoir monter les escaliers) ainsi que des insomnies très fréquentes, j’ai décidé d’arrêter le Levothyrox.
    En 24 h les douleurs aux articulations se sont considérablement réduites.
    Je suis allée hier voir mon médecin afin d’avoir une prescription pour de la L tyrosine.J’apprends que cela n’est plus possible.
    Après m’être faite fermement sermonnée, menacée des pires ennuis et d’une hospitalisation rapide si je restais sans traitement, le médecin s’est énervée, me disant qu’elle en avait assez des "histoires de levothyrox", qu’il n’y avait rien de changé au niveau de l’hormone, et que les adjuvants n’avaient jamais tué personne !Il ne me reste plus qu’à me tourner vers l’étranger....et bien sur à changer de médecin.

    La procédure juridique de plainte auprès du labo Merck est extrêmement contraignante, elle est coûteuse en expertises médicales et en avocat.
    Quels moyens restent-ils pour que le Ministère de la Santé écoute enfin les victimes de traitement unique ???
    Vous, les médecins,ne pouvez-vous faire quelque chose ? Du moins ceux qui ont une écoute ?
    N’est-il pas possible d’agir ensemble ?De quelle manière ?
    Il est inconcevable d’être captifs d’un seul médicament et de ses effets secondaires .Je refuse, je ne suis pas un cobaye, ni masochiste . Je VEUX UNE SOLUTION.

    • Bonjour,
      La solution est simple : diminuer ou augmenter la posologie pour trouver un nouvel équilibre. Inutile de changer de médicament. A discuter avec un médecin à qui vous aurez remis cet article... Cela dit, il commence à diffuser dans la presse professionnelle et de nombreux confrères tombent des nues.

    • Bonjour

      Asseyez vous....
      on m’a refusé la L.Thyroxine de Serb , équivalent du Lévothyrox qu’on s’est bien gardé de cacher au patients.
      Motif : Pénurie de ce médicament : FAUX
      Tout cela est organisé... devinez par qui....
      Le ministère de la Santé a envoyé des directives à tous les pharmaciens pour leur imposer de refuser et faire croire que le médicament n’est plus disponible..
      Ne nous y trompons pas les médecins ont reçu les mêmes directives.! le pharmacien m’a lu sa directive en detail...

      Voilà probablement pourquoi ils sont si frileux, et ne proposent pas le médicament car on les menace de sanctions.
      Mon cher mari si calme, a viré au rouge de tant d’énormités disant qu’on ne pouvait refuser de me délivrer l’ordonnance de mon médecin et que l’état n’avait pas à intervenir dans une prescription entre un médecin et son patient.

      Attention on va vous culpabiliser en disant que ce médoc est réservé aux enfants or il me semble que Serb a doublé sa production.

      C’est réellement abjecte ! La ministre protège les actions de Merck... en faisant pression sur les médecins et les pharmaciens....
      Les pauvres, vous rendez vous compte faudrait pas que toutes les personnes en souffrance se précipitent chez l’autre concurrent ... Pauvre petit merck il serait ruiné si tous les patients partent ailleurs...

      Les gens sont obligés de s’approvisionner à l’étranger cela les mettra peut être devant le fait accompli sinon ils ne bougeront pas... seul le nombre les fera plier.
      Ah POGNON quand tu nous tiens !

      Faisons crever tous les thyroïdiens...en menaçant les médecins et les pharmaciens ...!

      Pendant que des patients endurent l’enfer, que fait ont ils ?

      C’est CUBA.... On fait mine de l’ignorer mais nous sommes en pleine dictature ...!

      Ils ne se contentent même plus de nous piquer notre argent, Ils veulent nous faire crever lentement à petits feux car tous les effets indésirables d’envergure conduisent les patients vers les urgences.

      On constate que les médecins, sans chercher la véritable raison prescrivent à tour de bras : des échographies, des analyses de sang (pour vérifier si effectivement les patients sont parés à crever).... des tonnes de médocs ( totalement inefficaces pour masquer les différents troubles), ainsi les patients sont plus ou moins rassurés par ses pansements appliqués sur des jambes de bois..
      Juste pour ne pas braver le ministère en prescrivant le médicament concurrent...
      On est en plein cauchemar ! c’est scandaleux !

      Tiens là, personne ne se soucie plus du trou de la sécu... ! On s’en moque de dépenser sans compter...
      il n’y aura qu’à augmenter un peu plus la CSG des retraités ...

      Révoltez vous .... Si pénurie il y a ..elle n’est que dans la tête de tous ces fumiers... !
      Merci d’alerter vos amis, certaines personnes ne comprennent pas tous ces symptômes qui les paralysent...ou les conduisent aux urgences.
      il y a 8 jours mes copines et moi étions encore sous l’ancien Lévothyrox (lactose)avec des symptômes de folies ..
      Ils avaient donc bien commencé à changer le Lévothyrox avant de passer au mannitol....mes symptômes sont arrivés en février insidieusement puisque ma fille pensait que j’avais de la fibromyalgie...à un moment elle a même évoqué Parkinson,( elle n’est pas médecin...) curieusement j’avais selon les jours les symptômes de l’hyper puis de l’hypo..j’ai même perdu la moitié de mes cheveux .on voit mon crâne... la encore ils vont dire que c’est dans la tête ... Vont ils nous offrir des perrruques ?

      Alors que va t’il se passer si l’ancien et le nouveau sont
      trafiqués ?

      Unissons nous..

      je viens de découvrir qu’il y a une association... ce sera peut être la seule façon d’obtenir gain de cause... car la pharmacienne m’a dit : Vous pourrez faire tout ce que vous voudrez , ils nous tiennent, ce ne sont pas les patients qui gagneront ...
      la ministre de la santé a verrouillé les médecins et les pharmaciens et je dois dire qu’ils ont la frousse, elle même a peur de se faire taper sur les doigts....

      Certains médecins ne sachant plus que faire pète les plombs et
      vont jusqu’à menacer leurs patients .
      Mon amie en réclamant autre chose s’est vue répondre par son médecin :" Vous me faites toutes chier ! Allez vous faire voir !"

      Alors la ministre n’est elle pas entrain de nous endormir ???

      Car j’affirme que l’ancienne formule(lactose) achetée courant février et Mars m’a donné des symptômes épouvantables... presque tous ceux de la liste ! idem pour mes copines...

      On devrait faire prendre ce médoc empoisonné tous les jours à notre ministre cela la rendrait peut être plus objective et plus humaine... Il faut les entendre tous ces êtres arrogants et suffisants venir nous expliquer avec une mauvaise foi évidente que nous sommes dérangées. C’est vrai quoi la thyroïde ça nous ramollit le cerveau ...!

      Voici L’AFMT

      http://www.asso-malades-thyroide.fr/wordpress/index.php/nous-contacter/
      je vais m’inscrire de ce pas ...car ce sera, malheureusement le seul moyen pour nous opposer à leur manœuvre d’envergure...

      Ah pouvoir quand tu nous tiens...!

      Comme dit mon mari si on veut profiter des avantages de cette association , il est normal de participer, 25 euros c’est correct et si on est nombreux cela peut aider en cas de procès.
      On ne va pas se laisser faire...

      Bon courage à vous

  • Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant.
    Vous indiquez : "Je me demande si l’ANSM a vraiment pris en compte cette dimension individuelle, qui indique donc que pour ce médicament "sensible", un tiers des utilisateurs verront l’absorption du nouveau LEVOTHYROX varier de plus de 20%, ce qui fait tout de même un million d’utilisateurs en France."

    Est-ce que ces chiffres (1/3 des utilisateurs et variation de plus de 20%) sont dans la moyenne de ce qui est relevé pour d’autres médicaments ou est-ce très élevé ou très faible ? C’est le petit détail qui manque dans votre article.

    Merci
    Carine

    • Bonjour,
      Je n’ai pas comparé avec beaucoup d’études, les pharmacologues qui nous lisent sauront mieux vous répondre, mais un CV intra-individuel de 23,7% semble assez banal. Idem pour un corticoïde oral versus comprimé : https://sci-hub.cc/10.1016/j.clinthera.2011.10.006 (table III).

      Mais nous sommes face à de la Levothyroxine, qui n’a rien à voir en terme de marge thérapeutique avec de la cortisone.

      Tout ce que je cherche à montrer, c’est qu’il est faux de dire et de penser que le passage d’une forme à l’autre n’aboutit qu’à une variation de diffusion inférieure à quelques pourcents.

  • Bonjour,
    Il faudrait tout de même parvenir à mettre le dossier à plat sans tomber inéluctablement soit dans le camp nocebo, soit dans celui du complot, tout en tentant de passer raisonnablement au-delà des conflits d’intérêt, et sans alimenter de vaines polémiques qui, au final, ne servent ou ne grandissent personne et surtout pas le bien commun. Sacré défi !
    Ce qu’on sait aujourd’hui c’est que cette nouvelle formule a posé des problèmes à nombre de patients, mais pas tant, ce qui ne veut pas dire qu’il faut ignorer le problème (fort heureusement, dans le lot, des médecins des pharmaciens ça aide pour la crédibilité des effets dénoncés).
    Pourquoi ces problèmes ? pour l’instant on ne sait pas ? et il serait souhaitable de se mettre en position intellectuelle d’explorer toutes les possibilités, sans rejeter d’office les unes ou les autres, au nom de notions telles qu’effet nocebo ou théorie du complot, guerre princeps/générique.
    L’idée, l’urgence est-elle de trouver une solution au problème ? ou de prouver que sa théorie, son analyse est l’unique et la meilleure hypothèse ? en s’enfermant, au besoin, dans des schémas de penser tels qu’ils risquent d’empêcher de voir ce qui, dans 6 mois, 5 ans, apparaitra peut-être comme une évidence.
    L’effet nocebo : oui peut-être, mais probablement pas à une aussi grande échelle. En outre, il serait souhaitable qu’on puisse déclarer des effets secondaires sans être, en premier lieu, affublé d’un dysfonctionnement psychique.
    La théorie du complot : oui peut-être, mais là encore, il serait souhaitable qu’on puisse pointer du doigt des dysfonctionnements réels, voire expérimentés, sans être immédiatement rangé dans le camp des complotistes.
    L’impossibilité que les adjuvants aient un quelconque effet nocif ? oui peut être ? mais dans son alimentation l’humain évite instinctivement et parfois même sans s’en rendre compte ce qui ne lui convient pas. Face aux médicaments, il ne peut pas.
    Pour l’expérience que j’ai eu des expertises pharmacovigilance, suite à une affection iatrogène gravissime, il m’a été demandé concernant les médicaments :
    A ( princeps) B (générique) C ( princeps ) :
    1 : de fournir la notice boite du médicament A et de prouver que c’était bien celui-ci que j’avais consommé au motif que le A n’était pas du tout le même médicament que le B !? Ce jour-là, le générique n’était pas du tout équivalent au princeps !?
    2 : que le médicament C, recherche dans la base de données de la pharmacovigilance effectuées, n’avait jamais engendré d’effets secondaires tels ceux que j’avais présentés. Mais le labo avait lui-même déclaré ce même risque d’effets secondaires à l’HAS ! à une date largement antérieure à la date de ma propre déclaration.
    A l’échelle de ma petite vie de malade chronique, tout cela n’a, in fine, guère d’importance…
    Mais ce que je déplore encore aujourd’hui c’est l’absence totale d’honnêteté intellectuelle dans la gestion du dossier.
    Au nom du bien commun :
    Quel est l’intérêt de faire une fausse déclaration ?
    Qu’est-ce que ça a de constructif et d’utile pour la recherche, le corps médical ? les patients ?
    Je ne suis peut-être qu’une patiente atteinte par le complotisme mais pourtant les faits sont là. Retranscrits noir sur blanc sur le papier.
    Je ne suis peut-être qu’une patiente atteinte par l’effet nocebo mais au regard de la recrudescence de douleurs en tout genre, et de nouveaux symptômes, j’ai passé l’été à m’interroger de savoir si j’étais en train de faire un échappement à mon traitement (sans lequel je ne sais pas dans quel état je serais aujourd’hui) . Peut-être pas …
    Les adjuvants n’ont peut-être aucune incidence sur notre organisme et pourtant certains d’entre nous évitons instinctivement certains d’entre eux.

  • Merci pour cet article Dr !

    Marre qu’on nous prenne pour des folles. Je n’étais pas du tout inquiète du changement d’excipient, vu la quantité (mais c’est la même quantité de lactose qui pose des problèmes, non ? Alors ? Pourquoi le mannitol ne serait-il pas en question ? Et d’où vient-il ? De Chine ?).
    Néanmoins dès la première prise, j’ai eu une allergie immédiate sur la gorge que j’ai montré au pharmacien le lendemain. J’ai repris l’ancien, puis je suis revenue au nouveau : allergie et brûlure à la gorge. N’ayant pas le choix, j’ai pris le nouveau : crampes, douleurs musculaires, fatigue intense, hypersomnie, tête dans le brouillard, sensibilité à la lumière. Prise de sang au bout de 6 semaines : je suis passée en hyper. Deuxième prise de sang : TSH normale. Toujours les mêmes symptômes.

    J’ai une question : pensez-vous qu’Hashimoto qui est une maladie auto-immune soit un problème. Que ce soit cette donnée qui n’est pas prise en compte ?

  • le problème est que si le taux de TSH ne bouge pas après ce passage au nouveau lévo, (ce qui est mon cas) comment faire reconnaitre un effet secondaire ?

  • Merci M. Dupagne. Ceci peut nous livrer une explication à une partie du problème.

    Il est certain que les concentrations plasmatiques de lévothyroxine puissent être modifiées du fait du changement d’une forme à l’autre du médicament. Le laboratoire Merck avait d’ailleurs bien informé les prescripteurs par courrier et les avait incités à contrôler la TSH lors du changement.

    Si la totalité des symptômes ressentis par nos patients étaient liés à une modification de la concentration plasmatique de lévothyroxine, il suffit de corriger le dosage prescrit et en quelques semaines, fini.

    Un problème se pose à moi et à mes confrères. Que proposer à nos patients qui ressentent ces symptômes et pour lesquels les taux de TSH n’ont pas bougé plus de 6 semaines après le changement de formule ? Sur 5 patients vus par moi, 5 avaient une TSH inchangée.

    Intolérance au mannitol (pourtant utilisé fréquemment comme excipient dans d’autres spécialités, sans autres alertes comparables) ?

    Effet nocebo démultiplié par les émissions de Jean-Jacques Bourdin ?

    Autre explication ?

    Votre article est intéressant, mais ne peut expliquer qu’une partie à mon avis minoritaire des cas.

    Je suis démuni...

    • Bonjour,
      Nous sommes trop omnubilés par la TSH, d’autant que son inertie est importante. J’ai beaucoup de patients que je préfère équibrer à partir de leur ressenti, quand ils perçoivent correctement les symptômes d’hyper ou d’hypo. Il n’y a souvent aucun risque à tenter une petite augmentation ou diminution de posologie.

      La notion de TSH "normale" est très arbitraire, la parole des patients a de la valeur, même si elle n’est pas infaillible.

      Je ne crois pas à la toxicité ou même à l’effet spécifique que quelques mg de mannitol, hors modification de l’absorption de la lévothyroxine bien sûr, qui est en moyenne très faible, mais peut être individuellement beaucoup plus importante.

  • En ce qui concerne le fond :

    1° Les excipients ne peuvent directement expliquer les plaintes. Le Dr Dupagne semble le sous entendre, malheureusement comme je l’expliquerai il ne le dit pas explicitement. Ce qui signifie :
    - que si la TSH n’a pas varié alors il y a d’autres explications (effet Nocebo ou biais de mémorisation) que le changement de formule pour expliquer les plaintes..
    - Que les seules conséquences du changement de formule ne peuvent-être qu’une hyper ou une hypothyroïdie..

    2° Pour la même raison, l’hypo ou l’hyperthyroïdie suite au changement n’est possible qu’en cas de thyroïdectomie totale. Il n’y a que dans ce cas que l’on peut parler de marge thérapeutique étroite.. : "La seule vraie question qui se pose à propos du nouveau LEVOTHYROX est de savoir si son effet chez un sujet privé d’hormone naturelle suite à une ablation ou une maladie de la thyroïde sera équivalent à celui de l’ancien médicament." A noter qu’il n’y a pas 3 millions de thyroïdectomisés (totales) en France... Sans parler du scandale des traitements inutiles (Voir CMT site du docdu16)

    3° Si hypo ou hyper suite au changement, l’adaptation du traitement permet de supprimer les symptômes : " tout finira par s’arranger en adaptant la posologie. "

    4° Si on enlève tout le coté littéraire et politique, le billet se réduit en fait à ce seul argument :
    "Je me demande si l’ANSM a vraiment pris en compte cette dimension individuelle, qui indique donc que pour ce médicament "sensible", un tiers des utilisateurs verront l’absorption du nouveau LEVOTHYROX varier de plus de 20%."
    Ou comme le dit de façon non polémique le Dr Funck-Brentano : "Le premier problème soulevé est commun à toutes les études de bioéquivalence : elles ne donnent quasiment aucune indication sur les variabilités intra-individuelles entre princeps et générique."
    Argument précédemment atténué par le fait que ce chiffre de 23,7% n’est pas exceptionnellement élevé, et si l’on comparait l’absorption du même médicament (que ce soit le nouveau ou l’ancien) chez le même sujet à deux moments différents. Et j’ajouterai que probablement entre deux lots du même médicament il peut y avoir le même type de variation..
    A partir de ce seul argument très théorique et qui me semble fragile le Dr Dupagne en déduit que : "en passant de l’ancien au nouveau médicament", certains patients "ont été victimes de symptômes d’hypo ou d’hyperthyroïdie dont ils se seraient volontiers passés".

    5°) Or dans la réalité de la pratique je n’ai pas encore lu de témoignages de médecins expliquant qu’un patient ayant une thyroïdectomie totale était bien équilibrée jusqu’à la la date du changement, a déclaré une hypo ou une hyper après cette date avec un diagnostic rétroactif lié au changement de formule, et dont l’adaptation de la posologie a supprimé les symptômes. Ce serait beaucoup plus probant +++.

    "Le qualificatif de "bioéquivalence parfaite" martelé par les médecins et les autorités n’est vrai qu’en moyenne et non pour un individu donné." Comme l’explique le Dr Funck-Brentano : " Il faut répéter qu’il était fondé de chercher à « stabiliser » le médicament princeps par la mise à disposition d’un générique et que ce générique répond parfaitement aux critères réglementaires de bioéquivalence d’un générique pour un médicament à index thérapeutique étroit."
    Le terme de bioéquivalence a une définition bien précise... On peut la contester... Mais la phrase reste vraie au sens réglementaire..

    7°) "Le déni de leurs troubles attribués à des causes psychologiques a provoqué leur colère légitime." Qui dénie leurs troubles ? qui les attribue à des problèmes psychologiques ?

    8°) Cacher la possibilité d’un effet Nocebo (ou plutôt le biais de mémorisation) ne peut me semble-t-il que faire perdurer la souffrance des patients. Sans vérité au patient je doute que les actions proposées puisse améliorer les choses...

    Je suis d’accord avec le Dr Dupagne pour dire que l’ANSM ne sait pas prévenir et gérer les "crises"... On peut même parler d’incurie...

    "Sommes-nous face à un problème de santé publique ou à un phénomène psychologique attisé par les médias et renforcé par l’effet nocebo ?"
    Les deux...

    • Bon, omedoc, apparemment, tu as raté des trucs. Mais c’était important qu’une certaine "sensibilité médicale hors-sol" soit représentée sur le forum. Merci de l’avoir fait. Tu n’es pas seul à penser comme cela. Malheureusement.

    • Quel dédain pour ceux qui ne pensent pas comme toi !
      Je pense qu’en fait tu ne m’as même pas lu...

    • Je trouve qu’omédoc est plutôt pertinent, en dehors de la forme un peu agressive de son message.

      Je connais bien l’inertie du changement du taux de TSH (au moins 6 semaines), mais si cette TSH ne bouge pas malgré un délai suffisamment long, il faut considérer que les "normes" de TSH ne sont pas les mêmes pour tous ? Il faut modifier le dosage de lévothyrox en ne tenant pas compte du taux de TSH ? Vers le haut ou vers le bas ? (asthénie, céphalée, vertiges, sont-ils des signes d’hyper ou d’hypothyroïdie ?)

      On est tous d’accord pour affirmer la réalité de l’effet placebo. Et il semblerai difficile d’admettre la réalité de l’effet nocebo ?

      Ces patients souffrent. Et je n’aimerai pas apprendre qu’au final, une partie d’eux souffrent à cause d’un acharnement médiatique.

    • Je connais omedoc depuis longtemps, nous sommes un vieux couple façon Muppet Show...
      Par définition des normes et de leurs limites, la TSH idéale n’est pas la même pour tout le monde. Je dis qu’il faut savoir écouter le patient autant que lire le résultat de sa TSH et ne JAMAIS affirmer "vous ne pouvez pas être en hyper ou en hypo car votre TSH n’a pas bougé (ou qu’elle est dans la norme). L’effet nocebo existe bien sûr, et il a été amplifié par le déni du corps médical abusé par cette étude de bioéquivalence mal comprise (ou mal expliquée).

      Voici un texte intéressant de médecins états-uniens qui ne parlaient pas du tout d’effet nocebo il y a quelques années

    • Merci pour le lien. 13 pages en anglais, je vais y passer un petit moment savoureux.

      Merci M. Dupagne de tenter d’expliquer rationnellement ce m...dier dans lequel nous sommes.

    • @omedoc

      Il y a pas trop de solutions :

      1 - Soit les 2 formules sont les même et ont les même effets secondaires pour les même personnes, et pour se faire il suffit de faire une étude en double aveugle sur 10 000 personnes pendant 12 semaines avec 6 semaines avec un comprimé et 6 semaines avec un autre, pour des malades types (et pas des gens bien portants). Et oui nous pouvons parler effets nocebo si cette étude ne montre aucun changement pour les 10 000 personnes testées (ce qui devrait se passer puisque selon vos dires ce n’est qu’un effet nocébo)

      2 - Il n’y a pas d’étude qui montre que les 2 formules sont patient-équivalentes et il faudrait avoir un peu l’humilité de penser que si 9 000 personnes se plaignent, c’est qu’il y a un soucis (les effets secondaires déclarés oscillent entre 1 et 10% et je ne parle pas des effets déclarés non pris en compte.) véritable et se draper dans un comportement hautain "les gens y sont trop cons, piskonvoudi que c’est la même chose" n’aide en rien.

      Si le changement de formule est européenne, je pense que le labo à de quoi faire ce simple test. Tout le reste n’est que justification a posteriori d’une classe de médecins qui prennent leurs patients pour des cobayes, avec des études un peu faibles destinées à passer les fourches administratives en cochant les bonnes cases ; il suffit ensuite d’accuser la coïncidence (corrélation n’est pas causalité - sauf quand sa soigne) pour les ratés qui laissent les patients sur le carreau.

      La science c’est de l’expérience, reproductible avec un échantillon suffisant pour pouvoir généraliser. Ainsi pour un médicament à vie, donné tous les jours à 3 millions de personnes, sans être grand clerc, une étude de 72 heures sur 200 personnes bien portantes me semble bien faible, très faible.

      Ainsi, par exemple avec 200 personnes pendant 72 heures, statistiquement quelle est la probabilité de mettre en évidence un effet secondaire ’grave’ arrivant dans les 60 jours du début de la prise pour une personne sur 100 ? et pourtant cela concernerait 30 000 personnes dans les 2 premiers mois et combien au bout d’un an ?

      Parce que pour parler générique vs princeps. On a admis (par convention, comme pour les ogm) l’équivalence en substance. Ainsi telle molécule avec le lactose c’est pareil que la même molécule avec la manitol, ou de l’alu ou du mercure. Mais en fait est-ce vrai ? S’il est compliqué de faire des vaccins avec autre chose que de l’alu (qui est un adjuvant) parce que cela demande de très très longues études coûteuses ? est-ce que cela voudrait dire que les excipients ont également un rôle à jouer ? et que changer de formule en les changeant ne change pas ’la totalité du médicament’ et qu’un minimum de science serait de faire une _vraie_ étude plutôt qu’un truc que l’on pourrait faire en TP de lycée ?

  • Bonjour et merci DDD, bravo une fois de plus pour ton éclairage brillant
     !... Tu m’as convaincu, j’étais initialement comme beaucoup plutôt dubitatif et partisan d’un effet nocébo à grande échelle, mais j’avais un petit doute , j’ai assisté à un exposé par des pharmacologues récemment sur les différences de concentration des substances actives entre les médicaments princeps et les génériques avec un modèle d’exemple GLIVEC contre imatinib pour soigner la leucémie myéloïde chronique...Ton exposé et les commentaires des pharmaciens et pharmacologues confirme que tu es dans le vrai, une fois de plus l’ANSM s’est insuffisamment documentée et a tiré des conclusions hâtives, quand à ton alter ego à l’ego dimensionné , ex médecin-conseil omecor doit laisser la place à la clarté de ton point de vue !...Je te félicite DDD, nous devons une fois de plus encore plus faire confiance au terrain et à l’écoute des malades tout en utilisant la science de la façon la plus objective et honnête !...Souhaitons que cette affaire du LEVOTHYROX secoue le cocotier de nos administrateurs poncifs de la santé qui s’arrogent le droit d’avoir toujours raison !...

    • Oui c’est vrai nous espérons bcp et que l’on arrête de prendre les malades pour des niais.

      C’est vrai que sur le nombre de personnes que des médecins côtoient, il peut y avoir des gens qui s’imaginent certains maux mais ne pas généraliser, pitié !!

      Moi je ne sais comment remercier le médecin qui me suit et qui ne m’a pas dit " circuler, rien à voir".
      C’est déjà énorme. Et cela m’a donnée espoir de m’en sortir.
      A part être dans le cas des malades de ce levothyrox, l’on ne peut s’imaginer dans quelle détresse l’on se retrouve quand en plus l’on se sent rejeter et livrer à nous même. Cette impuissance c’est inadmissible dans le pays soit-disant des droits de l’homme et qui ignore ses citoyens.

      Mais je me doute que d’autres malades que ceux du levo ont du ressentir la même chose.

  • Bonjour Dr Dupagne,

    Ma mère a reçu il y a peu des résultats de laboratoires indiquant qu’elle souffrirait d’hyperthroidie.

    Cela tombe pile en plein dans cette polémique du Levothyrox. Du coup je m’inquiète un peu.

    A la lecture de différents articles, je crois cependant comprendre qu’il s’agit d’un problème d’absorption et surtout de "différence" dans l’absorption par rapport à l’ancienne version.

    Du coup ma question est très simple : les malheureux effets indésirables que rencontrent certains patients ne touchent-ils que ceux qui ont "l’habitude" de l’ancien médicament ou peuvent-ils aussi touchés les nouveaux patients ?

    Merci beaucoup pour votre dédication pour notre santé.

  • Cher Dominique Dupagne et Cher Christian Funck-Brentano,

    Afin de répondre à une des interrogations soulevée par le post, voici la réponse d’un des auteurs de l’article à la question : mais à quoi donc correspond le "%CV-intra de 23.7%" du tableau 2 de l’article princeps.

    J’avais tenté de soulever une réserve quand à l’interprétation et l’extrapolation réalisée dans le post, avec une démonstration brillante et une validation de la faculté.

    Cependant pour avoir manipulé génériques et ANOVA des années durant...

    Ce CV ne représente pas la différence intra-individuelle mesurée entre les 2 formulations, pour un même individu.
    il ne représente donc pas la variabilité intra-individuelle pour un même individu entre les 2 spécialité

    Globalement ce %CV valide le modèle d’ANOVA utilisé, c’est un CV moyen qui ne tient pas compte de la spécialité, en aucun cas il ne s’agit de la variabilité intra-individuelle par conséquent la courbe de distribution des écarts calculée à partir de ce chiffre est totalement erronée

    La question et la réponse originale ci—dessous (disponible sur researchgate)
    « 
    Hi,
    I read with interest your article about the new levothyroxine formulation, Some part remain dark for me Can you explain me the mean of the intra-cv% column in the table 2 this intra-CV% is 23.7% for AUC and 17.7 % for Cmax
    Thanks a lot for your answer
    Dr Régis BOUQUIE

    Peter Wolna
    Hi Regis, apparently there is much noise about this new formulation in France. Today I read the post by Dominique Dupagne and all the misunderstanding around the coefficient of variation (CV). It is calculated from the residual error of the ANOVA model used for statistical analysis. This CV is an average CV, applicable to both treatments, and it reflects the random within-subject-variation of the exposure for both treatments, for the old formulation as well as for the new formulation. It is not a measure of the difference between both formulations. Also, it is not only the CV for the new formulation, it is also the CV for the old formulation.
     »

    • Merci, Régis, d’avoir suivi sur la signification de ce paramètre. Il ne représente donc pas grand chose d’intéressant pour comprendre la variabilité individuelle.

      Cela renforce mon souhait de voir les valeurs brutes (Aire sous la courbe, Cmax) de chaque sujet avec chaque formulation pour faire le graphique de Bland et Altman. On attend donc les données sources de l’étude. Il serait rassurant pour les patient(e)s qui ont des problèmes que cela ne montre pas des variations trop importantes mais nécessiterait de continuer à chercher pourquoi des problèmes ont surgi.

    • Merci pour les informations. Dommage que cette question essentielle n’ait pas été posée aux auteurs avant de publier un article scientifiquement faux qui alimente encore une polémique qui n’avait peut être pas besoin de ça...

    • Un grand merci Régis pour avoir poussé l’enquête auprès de l’auteur. Je vais modifier l’article demain en précisant qu’il a été édité.

      Ce que je retiens.

      - Une donnée fondamentale : le %CV-Intra est suffisamment obscure pour que des pharmacologues doivent interroger l’auteur pour en obtenir la signification exacte. La réponse de l’auteur ne brille d’ailleurs pas par sa clarté.
      - L’information la plus importante de cette étude avec la moyenne des ratios, à savoir la dispersion des ratios d’AUC individuels, n’est pas mentionnée dans l’article. Je pense comme Christian Funck-Brentano qu’il est absolument nécessaire de disposer des données brutes pour leur appliquer une représentation graphique permettant d’y voir clair.

      Si tout cela change l’interprétation des données, cela ne change pas les conclusions : faute de données sur la dispersion des ratios, nous ne savons pas si ces deux formules sont bioéquivalentes pour une proportion suffisante d’individus. La moyenne ne permet pas de répondre l’une des deux questions importantes.

    • L’affaire me rappelle la "gêne" des pharmacologues lorsque (c’est vieux, désolé...) est sortie la notion d’acétyleurs lents OU rapides... (50% de chaque dans notre population). Jusque là, ils additionnaient tout benoîtement les uns et les autres dans leurs études sur l’effet de tel ou tel médicament...
      Avec un résultat "moyen" qui ne voulait rien dire et était pourtant présenté comme étant la "vraie" efficacité des produits (isoniazide, nitroxoline et bien d’autres).
      L’un des excipients de la nouvelle formule ne pourrait-il pas avoir ce genre d’effet ?
      Pour les non-médecins : l’effet de ce genre d’erreur revient, en rappelant que chaque homme a DEUX testicules et chaque femme DEUX ovaires, à affirmer péremptoirement que chaque français a... UN testicule et UN ovaire. En moyenne...
      Et mieux encore, à 85 ans, lorsqu’il ne reste plus qu’un homme pour trois femmes, que les survivants mâles n’ont -toujours en moyenne- plus qu’un seul... DEMI testicule.

    • Raté, les survivants mâles auront toujours deux testicules en moyenne. Ce sont les survivants globaux qui n’ont plus qu’un demi-testicule en moyenne. Les joies des probas conditionnelles ;)

    • Après réflexion, j’ai un problème avec la réponse de l’auteur. Il continue à dire que le %CV concerne la variation intra-individuelle. Mais comment peut-on calculer une variation intra-individuelle autre qu’entre les deux produits, puisqu’il n’y a qu’une prise de chaque médicament et qu’une mesure pour un horaire en particulier ? Comment étudier la variance de données quand on ne dispose que d’une donnée ? Quelque chose doit m’échapper.

  • Merci Mr Dupagne pour cet article au final assez édifiant de par ces conclusions....
    Il existe un autre problème annexe : pourquoi les français ne disposent que du levothyrox de Merck et d’aucunes autres solutions alternatives ???? (à part les gouttes, dommage pour moi, 80% d’éthanol et je suis abstinent l’équivalent de 175u de levo en gouttes me ferait boire 1/10 de verre de 25 cl de bière chaque jour !!!)
    Ce monopole est scandaleux alors que d’autres pays européens proposent jusqu’à 5 produits équivalents en générique etc
    Il était tout autant scandaleux avec l’ancien levo pour les intolérants au lactose.
    Nous voulons du choix !!!

    • Il n’y a pas de génériques commercialisés car les patients se sont battus pour qu’il n’y ait pas de substitution en pharmacie. La logique voudrait qu’il y ait un seul produit, stable, de bonne qualité, et qu’il ne change jamais. Ce sera j’espère le cas quand tout le monde sera rééquilibré avec le nouveau Levothyrox, ce qui n’est qu’une question de temps et de tâtonnements. Il faudra aussi persuader les médecins que la TSH n’est qu’un indicateur parmi d’autres de l’équilibre hormonal, et que le ressenti du patient a aussi de la valeur. Mais on fait trop souvent plus confiance à un chiffre qu’à un ressenti subjectif, c’est le côté "scientiste" de la médecine.

    • OK mais moi-même suis intolérante au lactose et n’avais aucun souci avec l’ancien levo.

      Alors pourquoi pas les 2 sur le marché : trop de millions dépensés pour fabriquer la nouvelle formule ? : Bravo Merck.

    • Ah bon ?

      Pensez-vous que les malades vont reprendre la nouvelle formule histoire d’équilibrer ?

      Pour ma part ce sera NON, alors que je me sens mieux depuis que j’ai repris l’Eutirox.

      A moins d’être maso ?

    • +1 !!

      Pour l’instant, j’ai une solution "transitoire". C’est pas parfait, je me débrouille. Ca donnera ce que ça donnera et basta !

      Revenir dans le piège à souris ? Et puis quoi encore ?!

      Je crois que certains n’ont pas idée du niveau de colère qui est celle des patients qui entendent ce qu’ils entendent et qui lisent ce qu’ils lisent.

  • bonsoir Docteur Dupagne

    je me permets d’intervenir sur votre blog,une nouvelle fois,pour tout simplement vous remercier d’intervenir,et d’avoir fait paraître un article sur Sciences-Avenir,pour toutes les personnes comme moi,qui souffront d’effets secondaires importants,

    et vous savez ,comme cela peut être humiliant,dans notre désespoir de souffrance intérieure,puisque nos réactions et ressentis ne sont pas visibles, sauf la perte de cheveux,mais nous répondra t-on c’est l’âge,la vie,les soucis...... ; il serait souhaitable, que nous soyons traités avec un peu mieux de considération .
    J’espère qu’il pourra y avoir une alternative pour les personnes qui ne supportent pas cette nouvelle formule et ce au plus vite.

  • ET que pensez-vous de cela ?
    Est-ce vrai ou un canular ?

    "Lévothyrox : des effets indésirables chez les animaux aussi
    Auteur(s) : Yolande Gauthier
    Même s’il existe des médicaments vétérinaires à base de lévothyroxine, Levothyrox est parfois utilisé pour traiter une hypothyroïdie chez le chat ou le chien. Selon le mensuel Le Point Vétérinaire, des effets indésirables tels que apathie et perte de poils, ont aussi été observés chez les animaux de compagnie traités par ce médicament. Les vétérinaires sont donc invités à signaler auprès de leurs autorités compétentes tout effet indésirable pouvant être lié à l’utilisation de la nouvelle formule de Levothyrox. On ne pourra en tout cas pas dire que ces animaux auront été influencés par les médias... "

    Si vrai, prendrait-on plus de précautions avec les animaux qu’avec les autres être vivants à 2 pattes ?

    Nous en demandions autant sinon plus.
    Là Brigitte Bardot va monter au créneau et peut-être qu’enfin l’on s’en sorte.

    Car certains pays frontaliers vont commencer à être en rupture.
    En effet, certains malades font des stocks pour plusieurs mois.
    Et merci à ces pays qui nous sauvent momentanément au risque de manquer pour leurs ressortissants et n’ont pas fait de protectionnisme.

    Serions- nous en guerre ? Serions-nous revenus en arrière quand à une certaine période les gens manquaient de tout ?

    Mille fois merci ANSM, ministère de la santé....

    Mais bougez-vous !!
    N’attendez pas que les problèmes s’accumulent car sinon, l’on va encore des prétextes du style Urgence IRMA et les priorités mais nous cela fait un moment que l’on sonne le signal d’alarme.

    N° vert ANSM du pipo !!! Histoire de dire : vous avez vu on a réagi Foutaises et aucune utilité.

    • Bonsoir,

      Non, ce n’est pas un canular. Les animaux ont aussi des problèmes de thyroïde.

      Et oui, ils sont parfois mieux traités que nous. Ou peut-être qu’on peut dire que parfois, on est pas mieux traités qu’eux... :-o)

      En tout cas, la merveilleuse véto qui s’occupait de mes chats ne leur a jamais dit qu’ils avaient des angoisses.

      Peut-être parce qu’il n’y a pas de ministre qui s’occupe de la santé des animaux.

    • Hello

      Et si nous allions nous faire soigner par des veto, ne serait- ce pas la solution ?

    •  :-o))

      Cela a déjà été envisagé il y a quelques années, mais je ne sais plus pour quel motif. Epidémie de grippe ou pour pallier aux déserts médicaux (?).

      Les vétos, avec beaucoup d’humour, ont sorti leur équipement. Vous savez, les grands gants qui remontent jusqu’à l’épaule. :-o))

    • je pose une question !
      faut-il une ordonnance pour s’approvisionner en LEVOTHYROX ancien en Espagne car vous dîtes que certains font des stock.
      le 2 octobre je suis allée chez mon médecin qui m’a refusé l’ordonnance pour l’EUTHYROX en me disant que je n’avais qu’à voir mon ORL si j’avais des vertiges(je n’ai jamais eu de problème) et que c’était "la rue" qui se substituait aux médecins (la rue ! il me semble que ce mot devient à la mode et carrément insultant) !!!!
      MARTINE

  • Merci pour ces explications très claires. C’est ce que j’avais pressenti en voyant que les effets secondaires décrits par les patients étaient aussi bien des signes d’hyperthyroïdie que des signes d’hypo. Après 20 ans passés dans les labos, je sais exactement comment on trafique les résultats des études, en "oubliant" certains chiffres dérangeants au profit d’autres, beaucoup plus adaptés à la politique commerciale du labo. Je fais aujourd’hui partie des victimes, de ceux qui souffrent et qui s’organisent pour se procurer l’ancienne formule dans d’autres pays européens...

  • depuis que je prends la nouvelle formule j ai des nausees apres chaque repas beaucoup de fatigue des battements de coeur par moment rapide en lus dificuter a dormir je ne comprends pas que l ont change un traitement qui allait bien pour en changer

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    • Notre habitude à consommer un médicament nous pousse rejeter le nouveau médicament
      Nous avons tendance à trouver au nouveau médicament toute sorte d’effets negatifs sur corps
      Nous oublions souvent l’effet nocebo
      C’est décevant de porter une analyse sur un médicament comme si on était un politicien qui a pour règle de dire le contraire de son adversaire et ce même au détriment de la vérité ou de la logique
      En changeant de place notre lui ne change contredite l’adversaire et ce malgré l’évidence
      La médecine soulage les douleurs, elle n’est pas parfaite, mais puisque vous mettez son équité en doute, libre à vous de chercher une alternative

  • Merci pour vos recherches !
    Si cela peut vous aider...
    Ablation totale de la thyroïde
    Juillet Ferritine 171.3 TSH 2.31
    Septembre Ferritine 232.6 TSH 1.47
    J’espère que mon post n’est pas mal venu.

  • ... comment rester froid, rationnel et dépassionné... difficile quand on souffre évidemment, mais condition indispensable pour ne pas non plus se jeter tête baissée dans une impasse ou une partie seulement de l’explication des maux ressentis. Dire que tout était parfait avec "l’ancienne formule" est aussi approximatif que de dire que tout va mal avec la nouvelle. Non le monde et la vie d’un individu ne fonctionne pas en noir et blanc. La tentation de réduire à une simple alternative vrai/faux, bon/mauvais, bien/mal est un piège dans lequel la détresse bien réelle peut nous précipiter.
    Conclusion : il est toujours aussi difficile d’avouer "pour l’instant, je ne sais pas ! Donc raison de plus pour que je continue à chercher..." aussi bien pour les médecins que pour les souffrants (qui sont aussi parfois des médecins ;-).
    La colère et le pire ennemi de la patience... (d’accord, c’est un enfonçage de porte ouverte, mais je m’y essaye...)
    Merci Dominique pour ta démarche et ton humilité... Elles nous font progresser.

  • Merci chers Drs Dupagne et Funck-Brentano et autres commentateurs, d’avoir tenté, en reconnaissant vos limites, de trouver des pistes de réflexion en ne vous contentant pas de nier la parole des patients.

    Ceci dit, les mots ont leur importance et une connotation :
    "norme des laboratoires pour la TSH" etc, n’est-il pas plus approprié de parler de "valeurs de référence" ?
    Je ne suis pas une scientifique, mais je suppose que les valeurs des labos sont basées sur quelque chose comme une courbe de Gauss, et n’ont pas valeur de "norme" stricto sensu. Parler de norme pourrait justifier (inconsciemment ?) que l’on ne prenne pas en compte la vérité singulière de patients qui sont dans la "norme" mais manifestent des symptômes ...

    J’insiste sur ce point, car j’ai été longtemps dans les bornes des "normes" ...et pourtant je n’avais plus de cerveau, j’étais devenue incompétente au boulot sans parler d’autres problèmes cognitifs, un souci thyro avait été soupçonné à plusieurs reprises par mes médecins successifs (j’ai déménagé), mais il y avait les normes et j’étais encore une patiente disciplinée et totalement ignorante...(je ne suis guère plus savante aujourd’hui, mais un peu plus méfiante).

    Et, heureusement (sic), j’ai dérapé (une seule fois) hors des normes, eu la chance de tomber sur un généraliste qui connaissait mon contexte familial de goîtres, m’a envoyé vers un doc thyro, qui a jugé que je n’avais pas la tête d’une hypocondriaque et m’a donné du Lévo. Prudemment.
    J’ai petit à petit retrouvé mon cerveau. Hasard peut-être, si l’on lit certains de vos confrères.

    Précisions en rapport avec le thème du billet : Je vais mal depuis plusieurs mois, hasard peut-être, car j’ai d’autres soucis de santé, alors je n’ai pas jugé pertinent de faire un signalement aux autorités de vigilance.

    Pour ce qui est du set-point, mon doc thyro m’a dit quelque chose comme :
    le médecin établit, après un temps d’observation et de suivi du patient, une sorte de profil thyro (traduit par les analyses de la tsh, t3, t4 et rapportées au ressenti) propre au patient, qui n’est pas nécessairement un "point", mais peut être un intervalle, dans lequel le patient se sent à peu près en bon état. Mais c’était il y a 7 ou 8 ans, et traduttore, traditore, j’ai peut-être mal compris son propos...Vous pourrez peut-être rectifier le tir, si j’ai mal compris ? à l’attention de vos lecteurs...

    Par ailleurs, si je ne suis pas toujours forcément d’accord avec les options de VST et de sa créatrice, cela fait de longues années que je sais et atteste qu’elle fait un travail sérieux. Et ça, c’est beaucoup dans ce monde d’incohérences et d’approximations à tout niveau.

    Amitiés

    • Ce que vous racontez souligne encore l’importance de savoir la différence entre une population et un individu. Toutes les "normes" sont établies sur des populations. Typiquement on mesure (avec une méthode fiable et reproductible) un paramètre biologique chez un très grand nombre de personnes SANS pathologie (présumées normales) et on établit la "fourchette" des valeurs qui représente 95 % (parfois 99%) des valeurs. Vous avez donc raison de parler de "valeurs de référence" et non de "norme".

      Ces valeurs de références sont donc populationnelles ce qui signifie que, dans l’immense majorité des cas, les mesures faites chez une personne en bonne santé s’y trouvent. Mais UN individu (un peu) au dessus ou en dessous de la valeur seuil haute ou basse de référence peut néanmoins être en bonne santé. D’où l’importance, comme le souligne Dominique Dupagne en vrai et bon médecin qu’il est, de prendre en compte l’examen clinique de la personne et pas seulement la valeur du test.

      Pour les hormones thyroïdiennes (ce n’est pas ma spécialité), ces valeurs de références sont encore plus compliquées à interpréter car, physiologiquement, les taux varient (voir https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26061389) et les méthodes de dosage, au dires des endocrinologues, peuvent varier selon les laboratoires.

      TOUTES les "normes" sont indicatives et ce problème est général en médecine où l’on peut mesurer une multitude de paramètres qui ne signifient pas grand chose si on ne tient pas compte de l’examen clinique (donc de l’interrogatoire). C’est pour cela qu’on enseigne au étudiants en médecine que la médecine n’est pas la physique quantique mais une science comportant une part d’Art.

      Les statistiques ne concernent que les populations. Quand on dit qu’un médicament provoque un effet indésirable chez 5 % des patients, cela veut dire que la majorité des gens ne l’auront pas. Mais pour UNE personne prenant ce médicament son vrai risque (personnel) est de 0 ou 100 % selon qu’elle n’a pas ou qu’elle a l’effet indésirable. Contrairement aux autorités de santé (on ne peut leur en vouloir) les médecins soignent d’abord des individus, pas des populations.

    • C’est l’occasion de lire ou relire un grand auteur : Claude Bernard

      Extrait du document joint :

      "Une autre forme d’application très fréquente des mathématiques à la biologie se trouve dans l’usage des moyennes ou dans l’emploi de la statistique qui, en médecine et en physiologie, conduisent pour ainsi dire nécessairement à l’erreur. Il y a sans doute plusieurs raisons pour cela ; mais le plus grand écueil de l’application du calcul aux phénomènes physiologiques, est toujours au fond leur trop grande complexité qui les empêche d’être définis et suffisamment comparables entre eux. "

  • Si j’avais été interrogée deux mois après la prise de ce nouveau traitement, j’aurai dit "tout va bien , pas de changement" . Après interrogation de mon pharmacien je viens de m’apercevoir que je le prends depuis le 4/04/2017donc depuis plus de 5mois.
    En juin j’ai consulté mon médecin pour un renouvellement d’ordonnance. je lui ai parlé de difficultés de sommeil et de quelques vertiges orthostatiques sans insister plus que ça. Symptômes négligeables et banales ...Je n’avais pas été informée d’un quelconque changement de formule .
    Dans le même moment auprès d’une amie, je parlais de mes problèmes de vue et d’une fatigue oculaire . J’ai pensé que mes lunettes n’étaient plus adaptées .En juillet / Aout je me suis étonnée de me sentir si fatiguée . j’avais du mal à lire et à me concentrée sur ma lecture, activité qui me procure tant de plaisir. J’ai 65 ans et je me suis dit que je vieillissais.
    Puis après des marches d’une heure j’ai eu la désagréable surprise d’avoir des crampes très douloureuses dans les mollets et les orteils pendant au moins une demi-heure. En aout douleurs dans les articulations des deux bras qui ont dégénéré en une inflammation de l’épaule gauche soignée par corticoÏde.
    Fin aout , palpitations cardiaques et pincement dans la poitrine.Là je me suis inquiétée d’autant que j’avais aussi tres mal à la tête alors que je ne connais quasiment pas les maux de tête sauf quand j’ai la grippe. En fait , je ressentais comme un symptôme grippal avec mal diffus dans les muscles mais sans fièvre. j’ai pensé a une hyperthyroidie et ai alors consulté le site VST où j’ai lu que d’autres que moi ressentaient des effets similaires.
    Apres consultation et analyse : TSH augmentée mais dans les normes.
    Fin de non recevoir de mon médecin agacée par les médias .Elle m’a affirmée que tout était dans ma tête et que j’étais très certainement trop angoissée.
    Je détaille tout ça pour dire que les symptômes s’installent très progressivement et qu’il a fallu 5 mois de traitement pour que je me pose des questions, parce que les derniers symptômes étaient angoissants et insupportables. Seul bénéfice, moi qui ait les "intestins paresseux "comme on dit je n’ai plus de difficultés pour aller à la selle .
    Je viens de commander l’ancienne formule même dosage 100 en Allemagne. Après trois jours ,Je me sens un tout petit mieux.

    • Bonjour,
      J’ai le même âge .. et j’ai ressenti exactement les mêmes symptômes au bout de 2 mois.
      J’ai ressorti les anciennes plaquettes, et merveille !
      Merci pour votre message !

  • J’ai oublié : Merci Dr Dupagne

  • Dr Dupagne, merci de votre article.

    ANCIENNE ou NOUVELLE FORMULE du LEVOTHYROX, les effets secondaires et indésirables ont TOUJOURS existé chez moi...

    De 25/j je suis passée à 50, 75, 87,5 puis 100/j. + 1 Uvedose/mois depuis 2010

    Je tenais à témoigner pour vous préciser que depuis le début de mon traitement Levothyrox -non substituable prescrit par mon endocrino- en 2011 pour une Hypothyroidie d’Hashimoto + Hyperparathyroidie primitive déclarée en 2014, je me plains auprès d’elle pour des céphalées de tension 24/24h, des fourmillements dans les bras, des insomnies, des douleurs articulaires/musculaires partout dans le corps parfois handicapantes, des doigts qui ne veulent pas se déplier le matin au réveil, des douleurs intenses dans l’orbite, une sécheresse oculaire et aux urgences pour dystrophie cornéenne de Cogan, une fatigue générale et des trous de mémoire, des vertiges positionnels...

    Bref.. On m’envoie vers les neurologues qui vous prescrivent du Laroxyl car vous êtes peut être en pleine dépression !!!

    A Cochin pour exploration du métabolisme phosphocalcique, les pontes-rhumato traitent la douleur par dessus la jambe : "faites de la méditation, des massages, de la relaxation"… Oui, merci je fais tout cela, ne prend aucun antalgique ni anti dépresseur et reste active… Je gère mes douleurs au jour le jour… Celles-ci sont ’rangées’ dans FIBROMYALGIE car cela arrange le corps médical !?

    J’aimerais enfin que ce corps médical avoue que le Levothyrox induit des dérangements physiques graves et que mon état de santé ne soit plus pris à la légère par les labos !

    N‘ayant pas encore subi d’ablation, je serai plutôt à vouloir arrêter tout traitement de Levothyrox pour une formule plus naturelle. Mais existe-t-elle ?

  • Bravo docteur. Deux compléments.
    - la même crise avait déjà eu lieu il y a quelques années quand un générique avait été essayé. Il avait été rapidement retiré. Il semble que la leçon n’a pas été tirée.
    - les essais de bioequivalence ont été faits avec une dose beaucoup plus élevée que celles administrées aux patients. Cela ne risque-a-t-il pas de fausser les résultats ?

  • A lire les commentaires de certains patients ont peut conclure que l’article du Dr Dupagne est très mal compris sur le fond... et que les conséquences en sont négatives...
    Bon courage aux médecins traitants !

  • Bonjour, Dominique.

    Je me permets de répéter les deux questions qui me turlupinent, et sur lesquelles j’aimerais avoir votre avis :

    1- Pourquoi n’y a-t-il pas ces effets secondaires dans les autres pays où cette nouvelle version du Lévothyrox est utilisée ( USA, Belgique, Allemagne, etc.) ?

    2- Maintenant que l’affaire est lancée : les patients n’auront-ils pas tendance à attribuer tout nouveau symptôme, toute nouvelle maladie, au changement du Lévothyrox ? (moi-même, je suis depuis longtemps sous Lévothyrox ; j’ai fait un épisode dépressif il y a 2 ans ; mais si je l’avais fait huit jours après le changement de la formule de Lévothyrox, j’aurais sans doute eu tendance à le "signaler", après avoir pris connaissance de cette polémique !)

    • Bonjour
      1) les effets secondaire sont survenus partout ou l’on a changé la formule, d’où la reco des endocrinologues américains http://www.atoute.org/n/IMG/pdf/aace-tes-ata-thyroxineproducts.pdf le bordel actuel était hautement prévisible.
      2) En effet, l’effet nocebo massif est lancé, mais face à l’incendie, c’est l’incendiaire qui est responsable, pas les arbres.

    • Non seul la France utilise cette nouvelle formule. Dans les autres pays, c’est encore l’ancienne formule qui est vendue. Autre point, ma mère a vécu l’enfer pendant 3 mois. Depuis 15 jours elle est allée à l’étranger rechercher l’ancienne formule et elle revit !

    • Le vent aussi est responsable...

    • Bonjour,

      Tout de même, il est surprenant votre commentaire ! Pour la seconde fois, vous demandez pourquoi seuls les français sont victimes d’effets secondaires en insinuant qu’ils attribuent arbitrairement tous leurs maux à cette nouvelle formule MAIS sans avoir eu la démarche élémentaire de faire quelques recherches sur les formules actuellement sur le marché en Europe ??
      c’est tout aussi surprenant et dommageable que la pharmacienne qui, lorsque je suis allée, timidement, aux renseignements a commencé par m’expliquer : je cite :
      " cette histoire n’est qu’un flan monté en épingle par un journaliste qui s’ennuyait car nous sommes au mois d’août, qu’il ne se passe pas grand chose et qu’il n’y a pas de guerre en ce moment" .....
      Sacrée analyse de la problématique !!!
      d’autant que la brave dame n’avait aucune idée précise de la modification de la formule si ce n’est la suppression du lactose et qu’elle a fini par me proposer de faire une recherche de substitution dans le panel de génériques dont elle ne savait pas qu’ils n’existaient plus ...

  • Bonjour,

    Je suis interne en santé publique, avec une surspécialisation en biostats, et je tombe sur votre article. J’ai pris le temps de lire la première version, remarqué les erreurs corrigées par Christian Funck-Brentano, et je me dois de saluer l’honnêteté qui consiste à archiver l’ancienne version, à la présenter comme fausse, et à présenter une version amendée. Tout le monde n’en fait pas autant et c’est tout à votre honneur. Il faut dire que nous ne vivons pas dans une culture où il est facile de reconnaître ses erreurs.

    Il me semble toutefois qu’il persiste une erreur dans la demi-vie. En effet, poussons la logique du traitement générique jusqu’au bout : on postule aussi que, dans un générique comme dans un princeps, SEULE la molécule active est absorbée ou, du moins, que les excipients n’influent pas sur l’élimination. C’est assez logique : l’absorption se fait généralement en solution aqueuse, et rien ne "fixe" les molécules de lévothyroxine à leur excipient. Donc même si l’on absorbe le mannitol et le lactose, une fois dans le milieu intérieur, ces molécules vivent leur vie séparément de la thyroxine.

    C’est là que ça devient important : dans un équilibre dynamique, seules comptent les apports et les pertes. S’il y a bien entendu des variations interindividuelles et même intraindividuelles, elles sont indépendantes du médicament testé une fois que l’on connaît les apports. En effet, qu’est-ce qui détermine les pertes ? La fonction rénale pour un médicament à élimination rénale, la fonction hépatique pour les médicaments à métabolisme hépatique. La fonction rénale est identique pour toutes les molécules de lévothyroxine : comme on l’a vu, les molécules n’embarquent pas de "marqueurs" qui diraient d’où elles viennent. Donc, et c’est l’important, l’élimination d’un médicament dépend du patient, de la molécule, du mode d’administration (effet de premier passage hépatique pour les médicament à prise orale) mais pas des autres molécules contenues dans la spécialité thérapeutique (sauf bien sûr si l’on démontre un effet du mannitol sur la fonction rénale).

    Que peut-on donc dire de la concentration en lévothyroxine à l’équilibre ? Comme on l’a vu, elle dépend :
    - Des apports (biodisponibilité)
    - Des pertes
    - Et c’est tout !
    De toutes ces variables, seule la biodisponibilité peut varier entre le générique et le princeps. C’est pourquoi il est nécessaire et suffisant d’évaluer la différence de biodisponibilité du générique. Ce qui a été fait dans l’étude présentée.

    Par contre, un élément qui a poussé l’ANSM à demander un changement de formule était que la concentration en lévothyroxine était variable d’un comprimé à l’autre. Le but du changement de formule était de réduire la variance de de la quantité de lévothyroxine administrée. En toute logique, ceci devrait se traduire par une réduction de la variance de la concentration plasmatique en lévothyroxine dans le groupe "générique" par rapport au groupe princeps. C’est même le but du changement : on se moque de réduire la variance du comprimé si on ne réduit pas la variance chez les patients ! Problème : estimer une variance est un problème stat assez compliqué, qui demande des quantités phénoménales de patients, et pire : une fois qu’on a démontré que les variances étaient différentes dans les deux groupes, la plupart des outils statistiques censés étudier les différences entre moyennes ne sont plus valides.
    C’est, je pense, pourquoi cette question n’a pas été étudiée

    • Bonjour Liorel,
      Votre raisonnement est parfaitement logique sur un plan théorique. Tout ce que vous dites est ce qui aurait dû se passer.

      En vieillissant, vous constaterez que l’aphorisme de Boulet se vérifie très souvent

      Tout le drame de la biologie, c’est que justement, la réalité se joue de nos prévisions. Rien ne se passe jamais comme prévu, car tout est plus compliqué qu’il n’y paraît comme le rappelait déjà Claude Bernard au 19e siècle.

    • Bonjour

      Lorsque j’ai écris mon premier commentaire, je n’avais pas vu la version mise à jour et les éclaircissement dans les commentaires ! Votre article est beaucoup moins accusateur qu’il n’en avait l’air au premier abord, et je remercie aussi votre honnêteté sur la correction de certains paramètres.

      Malheureusement, votre article a été repris par des journaux qui criaient au scandale sanitaire (ce sont ces articles qui m’ont amené ici). Je pense que ça ne m’a pas mis en bonne disposition pour apprécier votre travail de recherche et d’interprétation ! Merci pour cet article qui donne des pistes, et pour vos discutions dans les commentaires qui s’avèrent passionant !

    • Merci à "liorel", pour ces précisions enfin claires sur toutes ces données statistiques et leur interprétation.
      C’est le premier témoignage qui me laisse penser que je ne suis pas fou ou simplement sot (sans l’infirmer cependant)
      En tant que médecin généraliste je me suis dit que si le lièvre soulevé par le Dr Dupagne (dont l’intégrité et la rigueur ne font aucun doute) est réel alors il n’y a plus lieu de prescrire le moindre générique ;
      En tout cas il me serait impossible de défendre scientifiquement ma prescription

      Cette situation était intellectuellement stressante : "primum non nocere"
      ... et c’est un problème quotidien (nous ne prescrivons pas que de la lévothyroxine)
      Les patients ne doivent en aucun cas penser que les médecins se moquent d’eux mais qu’ils prescrivent en conscience, avec rigueur et intelligence dans le seul but d’agir à bon escient.

      Je dormirai mieux ce soir, un peu en paix

    • si cette interprétation plus objective des données statistiques proposées par Liorel me rassure quant à mes prescriptions futures, je sais que j’aurai beaucoup de mal demain à faire accepter celles ci à certains patients.
      Le mal est fait, il est sévère.

      Ici rien, n’a été démontré ! et les réactions de patients en souffrance que je lis me disent que ce marasme va durer longtemps.
      j’entends déjà le "haro" sur les génériques.

      cette histoire est une folie. qui ne profite à personne. Quel gâchis !

  • Bonjour

    Un élément essentiel à mon sens n’a pas été évoqué.

    La T4 (lévothyroxine) doit être considérée comme un pro-médicament, ce qui signifie qu’elle n’est que très peu active en elle-même, elle doit être transformée en T3 pour être active.
    Par conséquent c’est moins la lévothyroxine qui est à l’origine de l’effet pharmacologique que la T3, qu’on parle de l’effet voulu en clinique ou des effets indésirables.

    Ce qui signifie que le lien (facile à faire mais erroné) entre les effets et l’exposition à la lévothyroxine , n’a pas de sens pharmacologique, car l’effet clinique mesuré n’est pas directement corrélé à la concentration de T4. C’est la raison pour laquelle on suit le traitement principalement avec la TSH qui reflète plus précisément l’effet du lévothyrox que le dosage du lévothyrox en lui même (je raccourci un peu)

    Un niveau supérieur de complexité réside dans le fait que seule la fraction libre de la T4 appelé T4 libre, peut être transformée en T3.
    Or cette fraction de la T4 totale représente moins de 0.05% de la quantité de T4.
    La fraction libre, également appelé fraction non liée, est la proportion de lévothyrox qui circule librement dans le sang sans être "accrochée" à d’autres molécules. c’est ce que l’on mesure lorsqu’on fait un dosage de T4 libre

    Dans l’article ces 2 aspects ne sont pas étudiés :

    - on ne cherche pas à mesurer l’effet de la T4 : elle n’en a pas ou très peu
    - on n’étudie pas la transformation de la T4 en T3 : c’est pas l’objectif de l’étude
    - pas plus que l’on mesure la fraction de T4 disponible pour être transformée T3 à savoir la T4 libre pour preuve (un peu technique)

    si on regarde les courbes à 72h sur l’article : la concentration en T4 est de l’ordre de 80 ng/mL soit 80 000 ng/L, alors que les concentration "normales" en T4 libre sont de l’ordre de 7 à 15 ng/L : soit 10 000 fois moins

    Cette étude, comme pour toutes les études de bio-équivalences, n’est pas faite pour se projeter sur ce qu’il devrait se passer dans la vraie vie mais de véritablement voir comment se comporte le nouveau support de la molécule que l’on administre.

    La bioéquivalence impose de respecter des normes qui comme beaucoup de normes sont bêtes et méchantes : elles indiquent que la bio-équivalence est considérée comme atteinte lorsque la concentration maximale et l’aire sous la courbe de la molécules administré (ce que j’appelle l’exposition) ne diffèrent pas plus de 10%.
    si ça rentre on est bio-équivalent, sinon on cherche un autre "véhicule" pour la molécule. Ce n’est ni une étude pharmacocinétique ni une étude pharmacodynamique.

    Tout ca pour dire que même si on a les datas brutes des données publiées dans cet article, je doute fort que l’on puisse s’approcher d’une réelle évaluation de la variabilité intra-individuelle des effets entre les 2 formes...

    • Mais :
      Chez un malade donné , la T4 administrée "devient" en partie de la T4 L puis T3 L, les mécanismes ne dépendent pas des excipients.

      LA capacité a fabriquer de la T3L chez un malade donné ne depend que de la concentration de la T4.

      Cette dernière variant chez un malade donné
      - avec le temps sous Levotyrox classique instable voire d’un cp à l’autre
      - à l’augmentation en principe sous neolevothyrox plus stable

      Donc la T4 ou T4 l est une indication suffisante

      Ce que je veux dire c’est quon se retrouve avec plus ou moins de T4 dans le sang parce que on en a plus ou moins selon la daite de prise ou d’un cp à l’autre avec levotx vieille formule ou avec le nouveau , la capacité du patient de former sa T3L ne depend pas directement des excipients mais du taux de T4 qui lui peut dependre des excipients

      OU me gouré-je ?

    • Merci Régis, c’est très intéressant, et cela donne encore plus de valeur au ressenti du patient versus résultats des dosages.

    • Bonjour Pedrinha,

      Ce que je voulais préciser, c’est que pour la lévothyroxine (=T4) présente dans le médicament qu’il s’agisse du lévothyrox ancien , nouveau, générique et consort... ce qui est mesuré dans l’étude de bioéquivalence c’est la T4.

      Elle ne devient pas "T4L puis T3L"

      Quand elle passe dans la circulation générale, elle se lie à des protéines qui la protège, la transporte mais l’empêche de faire son boulot = c’est ce que l’on appelle la partie liée. La partie qui n’est pas liée est appelée T4L = T4 libre c’est cette fraction qui fait le job, c’est celle qu’on mesure au laboratoire. Cette T4 Libre est la seule forme disponible pour être transformée en T3 (qui est la véritable hormone active lorsqu’elle n’est pas liée).

      Pour donner un ordre de grandeur :
      - on a 5 molécules de T4 libre pour 9 995 molécules de T4
      Seule la T4L est transformée en T3 (donc les 5 molécules) , une enzyme vient lui enlever un atome d’Iode à un endroit précis : elle se retrouve non plus avec 4 atomes d’iode mais avec 3 = c’est la T3
      - Pour la T3 Libre , c’est la même chose que pour la T4 ; sauf que le ratio est un peu différent : 40 molécules de T3 libre pour 9 960 molécules de T3

      Donc la capacité à obtenir de la T4L et de la T3L à partir d’un cp de lévothyrox dépend des facteurs suivants (liste non exhaustive) :
      - l’absorption (testée dans les études de bioéquivalences)
      - du taux de fixation aux protéines plasmatique, qui dépend de la quantité de protéines dans le sang, de leur disponibilité pour la T4 et la T3, de leur spécificité, de la capacité du foie à les produire (non testée dans les études de bioéquivalence)
      - de l’activité des enzymes qui enlèvent l’iode à la T4L pour la transformer en T3L (non testée dans les études de bioéquivalence)
      - capacité d’élimination des hormones thyroidiennes ( non testée dans les études de bioéquivalence)
      - L’ensemble des paramètres qui permette à la lévothyroxine de passer dans la circulation et de disparaitre (par transformation en T3 ou par élimination directe) est ce qu’on appelle l’exposition totale : l’aire sous la courbe est le reflet de cette exposition elle est testée dans les études de bioéquivalence.
      Par contre on voit bien que toutes les étapes qui évalue sa fixation aux protéines plasmatiques, sa transformation en T3 et le devenir de la T3 ne sont pas étudiées. Or ces étapes sont des étapes clef pour l’efficacité du traitement, mais ce n’est pas l’objet des études de bioéquivalence : on teste uniquement le véhicule de la T4, pas ce qu’elle fait (on est censé le connaitre)

      Je n’évoque pas volontairement les sources de variabilité comme l’heure de prise, le jeune ou non lors de la prise, les interaction avec d’autres médicaments

      Peut-être que les études de bio-équivalence devraient-elles changer de nom pour s’appeler galeno-équivalence ou équivalence galénique

  • Bonjour Dominique,
    Dommage que vous ne parliez pas du rôle thérapeutique du mannitol dans l’osmothérapie... Vues les quantités administrée en intraveineux par rapport à celles que contient un comprimé de Levothyrox...
    Merci pour cet article particulièrement clair et pertinent.
    Confraternellement.

    • Bien sur mais l’on pourrait dire la même chose pour le lactose en si faible quantité dans ce même comprimé de levothyrox qu’il pouvait induire des intolérances ???

    • Bonsoir,

      Je ne suis qu’une patiente qui s’étonne de voir présenter par tout le monde le mannitol comme un édulcorant pas bien méchant. C’est du sucre, et on en trouverait partout. Pourquoi pas. Si je trouve un paquet de bonbons qui en contient, j’essaierai.

      Plus haut, je parle des effets secondaires pour des gélules à inhaler ne contenant que 5 à 40 mg de mannitol. Il ne faut jamais avaler la gélule, mais il n’est pas dit pourquoi (elle n’est pas prévue pour ça de toute façon).

      Je n’ai pas parlé de la version injectable. C’est ce dont vous parlez avec l’osmothérapie ? ou c’est autre chose ?

      Les excipients nous sont "vendus" comme inactifs dans nos médicaments.

      Inhalé ou injecté, le mannitol a des effets et des effets secondaires.

      Mais pas le mannitol présent en tant qu’excipient dans les comprimés de Levothyrox nouvelle formule ?

  • Bonjour
    Une question sur un sujet dont je ne vois trace nulle part. Il y a quelques années, il existait un générique au LEVOTHYROX délivré je crois par BIOGARAN. Au bout de quelques mois, il y a eu une alerte auprès des médecins, et depuis le mien marquait systématiquement "non substituable" sur l’ordonnance. De mémoire, les informations dont je me souviens étaient que le principe actif était le même, mais qu’il y avait des pb avec les excipients (tiens tiens !)

    Le générique de BIOGARAN n’est plus commercialisé aujourd’hui.
    Quelqu’un a-t’il des informations sur ce sujet qui - me semble t’il - ressemble à la crise actuelle. Existe t’il un retour d’expérience sur ce générique et les problèmes qu’il avait révélé à l’époque ?

    Pour info, je suis sous LEVOTHYROX depuis plus de 20 ans. Stabilisé depuis plus de 18 ans, avec une TSH qui ne bougeait pas. Depuis mars, ma TSH est passée de 0,20 à 18,20 (pour une fourchette de 0,4 à 4). Pas d’autres traitements qui auraient pu influer. Et ça correspond à la prise de la nouvelle formule

    • Bonjour,
      Il y a une recommandation d’éviter de passer d’un produit à l’autre, et donc de déconseiller la substitution en pharmacie. Du coup, Biogaran a cessé la commercialisation de son produit qui ne se vendait plus.

    • Le produit de Biogaran contenait déjà du Manitol
      entre autres excipients https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gp4007-LEVOTHYROXINE-BIOGARAN.html
      Ce qui est troublant dans cette affaire est d’avoir fait sauter de fait le monopole de Merck dont le produit était NS

    • Il n’y avait aucun problème avec le générique.. . c’est pour cela que vous ne trouvez rien !
      Cela n’avait rien à voir avec la formule du générique ni de ses excipients mais du fait qu’il fallait éviter de passer au cours du traitement d’une marque à une autre pour justement éviter ces différences d’équivalence.
      Biogaran avait une première fois arrêté la commercialisation car peu rentable. Ils ont été par la suite obligé par l’ANSM de le recommercialiser pour ne pas avoir un seul fournisseur de lévothyroxine en cas de problème de production de l’un ou l’autre...

      Aujourd’hui Biogaran a suspendu provisoirement la production pour se mettre eu aussi dans les normes que l’ANSM a demandé à Merck.
      Ils attendaient également de savoir si un autre génériqueur allait reprendre une commercialisation... parce qu’ils aimeraient arrêter !

  • Je viens d’entendre à la radio sur France bleu Lorraine que le ministère de la santé va remplacer le nouveau Levothyrox par un autre médicament

    Est ce que quelqu’un a eu l’information et avez vous des précisions

  • Bonjour dominique
    tu ne m’en voudra pas je n’ai pas eu le temps de lire ton article mais j’ai préféré en lire ce que malades medecins pharmacologues et biostatisticiens en disaient
    j’ai quand même écouté ton intervention radiophonique game Of levothyrox épisode 3 ;-)
    voilà mon avis mesuré : comme tout generaliste j’ai eu à subir ainsi que mes patients la regrettable mode du générique et si il y a un problème de communication c’est bien autour de cette question avec naturellement de la part des patients un légitime soupçon d’être pris pour un imbecile par des politiciens de la santé qui rationalisent les soins comme on les rationne c’est à dire en réduisant les coûts sans penser à améliorer le seul vice rendu
    on se contente d’une non infériorité d’action et d’inconvénient ce qui compte c’est l’économie de dépense monétaire .
    ce qui en soit est une bêtise puisque les dépenses médicales sont quasiment toutes intégrées dans le PIB qui assoit la recette . Donc tout est dans tout et inversement on a interet à dépenser pour gagner et rien d’autre n’est vrai que de laisser circuler l’argent qui ne saurait disparaître .
    donc cette appareté étant faite revenons à nos patients
    il faut je crois distinguer ceux dont on a retiré toute la glande thyroïde et ceux dont il reste du tissu qui peut encore fonctionner de manière assez anarchique
    tu sais comme moi que l’équilibre chez ces derniers est difficile à obtenir et nous ne sommes pas à l’abri de variations dans les deux sens c’est pourquoi nous surveillons l’état clinique et là tsh régulièrement
    que s’est il passé ici ?
    la bioequivalence des génériques est seulement pondérale et tout au plus observé t on le pic maximal et l’aire sous la courbe sur quelques sujets sains pour en déduire avec une marge disait on de 10 % que le produit était bioequivalent au concurrent
    mais ceci était également vrai pour les normes de qualité pour les médicaments princeps par conséquent tous les médicaments et pas seulement les génériques ont cette marge de tolérance d’un comprimé à l’autre .
    on a eu tort pendant l’introduction du générique biogaran de considérer que l’hypothyroidie était une maladie spéciale qui nécessitait la mention : non substituable !
    et c’est cette attitude qui a légitimé un doute sur la qualité des génériques en général !
    et ici en particulier il se trouve que le médicament princeps avec son excipient de lactose était plus instable que ne l’est le nouveau médicament au mannitol !?
    qu’artive t il donc avec ce nouveau médicament ?
    tu as raison de dire que l’ansm et le laboratoire Merck n’ont pas assez communiqué et donc admis leur négligence à vérifier cette instabilité plus tôt ou aussi régulièrement que les normes de contrôle iso les y soumettent normalement .
    la question est : pourquoi on ne le sait qu’aujourd’hui et ceci explique à posteriori bien des cas que nous avons tous eu de réaction paradoxale de la tsh restant haute ou augmentant malgré l’augmentation des doses .

    Je crois que les variations de dosage ne seront pas plus fréquentes qu’avant les 23% de variation d’aire sous la courbe sont surtout fonction d’autres facteurs et la tsh elle meme subit des variations normales plus importantes encore et les malades ressentent souvent ces variations sans consequence

    pour ce qui est de ces malades qui témoignent ici il y a des symptômes qui révèlent des variations de métabolisme du nouveau produit dont l’excipient n’est pas à exclure de par son action favorisant l’élimination rénale et intestinale voilà pourquoi les principales plaintes semblent etre deshypothyroidies ce qui confirme l’étude sur sujet sain qui notait déjà une certaine diminution globale de 0,7% de la dose reçue avec une possibilité statistique que cela soit une baisse de 4% ou une hausse de 3,3% si nous avions disposé d’un plus grand échantillon .
    une étude sur les malades aurait dû être menée qui aurait permit peut être de voir cette baisse globale de l’action du levothyrox chez les malades par rapport au traitement au lactose
    c’est ce qu’il faut proposer pour en avoir le cœur net
    il faut naturellement réadapter les doses sans doute à la hausse le plus souvent chez les malades dont la tsh prouve qu’il y a un déséquilibre et rien ne dit que parmi eux la plupart auraient eu le même problème avec le levothyrox d’avant .
    enfin pour ceux qui sont victimes de l’effet nocebo avec des signes contradictoires ne relevant pas de leur dysfonctionnement thyroïdien il faut les rassurer en leur disant que nous sommes tous victimes à un moment où un autre de notre anxiété et que cela n’est pas honteux que de le savoir et les laisser avoir accès au précédent médicament en les informant de cette relative instabilité qu’ils vont parfaitement accepter .
    toit cela demande beaucoup d’écoute d’énergie d’humilité et surtout d’intelligence et nous avons de la chance de pouvoir bénéficier de la tienne car tu sais chercher la vérité au lieu de l’assener et meme garder un doute légitime lorsque tu es sur d’avoir raison
    un signe d’intelligencedu gouvernement serait d’autoriser l’importation des boites instables pour ceux qui le souhaitent au lieu de les laisser se fâcher avec leurs medecins
    dernière info le mannitol serait plus stable et moins cher que le lactose ou les autres supports dans les comprimés ..
    pour une fois que c’est vraiment moins cher et mieux sur le papier il faut qu’il y ait ( peut être ) ce problème d’élimination accrue
    La vraie amélioration serait un comprimé à libération prolonge ou mieux un patch
    alors messieurs les chercheurs en galénique c’est le moment il y a un marché énorme !

    • Pour résumer :
      1) le neo levothyrox n’est pas bio équivalent mais pondero équivalent et cela ne suffit pas !
      2) des études sont nécessaires pour affiner cette baisse d’activité chez le sujet sain qui est incertaine encore mais probable et qui peut être expliquée par l’effet direct du mannitol qui meme en petite quantité peut à la longue avoir un effet d’élimination plus rapide par les émonctoires dont il favorise l’élimination ( urines et selles )
      3) on pourrait assister à plus d’hyothyroidie que prévu
      4) tous les jours un certain nombre de patients "équilibrés " avec le levothyrox lactosé se déséquilibraient à la hausse ou à la baisse sans parfois d’explication et nous étions tenu de corriger les doses .
      tantot c’est parce que la glande endormie se réveillait un peu tantot c’est la variation de poids du malade . Et parfois c’était une pathologie intercurrente . Et parfois c’était peut être le levothyrox lui meme qui ne tenait pas la distance dans sa boite et cela nous l’ignorions tous ...
      5) on aura beaucoup donc de variation les semaines qui viennent mais pas 30% ... seulement 5% peut être mais cela on ne peut le savoir sans étude
      6) si la tsh ne bouge pas tout de suite elle pourrait bouger à retardement au bout de 6 semaines
      7) si la tsh ne bouge pas apres 3 mois on a le plus souvent affaire à des patients victime de la lecture de la notice combiné au buzz médiatique et il faut les rassurer en leur disant la vérité : ils n’inventent rien , ils ne sont pas plus influençables que d’autres c’est meme le contraire ils ne sont influençables que par eux même et manipulables par les mensonges comme tout être humain .
      comme tout être humain et tout animal , leur cerveau est d’une grande influence dans leur mémorisation et sélection des troubles qu’ils ressentent ceci explique les effets placebo et nocebo dont tout humain peut être victime .
      pour un certains nombre d’entre eux notre seul recours sera de leur retrouver leur ancien levothyrox meme s’il est un peu instables certains patients sont devenus phobiques et on ne leur fera pas en si peu de temps la thérapie et l’éducation nécessaire à les soulager par la conviction nous ne les convaincrons pas il faut autoriser le remboursement de l’ancien levothyrox au même prix que le nouveau .
      prions que le gouvernement revienne à la raison
      amen

    • Bonjour "Révérend FR",
      Je n’ai pas tout à fait la même lecture que vous des témoignages ici ou ailleurs.

      J’ai le sentiment (sentiment= rien de scientifique) d’avoir principalement lu des messages évoquant une Hyper-thyroïdie plutôt que l’inverse, mais bon...ma remarque ne peut avoir de valeur statistique puisque je n’ai pas connaissance de tous les témoignages.

      Donc j’attends impatiemment le résultat des enquêtes...

  • Bonjour,
    je n’ai pas pris le temps de lire la totalité des différents échanges, peut être que ma question y est déjà traitée. Effectivement, vos éclaircissements en ce qui concerne la biodisponibilité sont bienvenus Maintenant, qu’en est il des patients ( je suis MG) qui présentent un ensemble d’effets secondaires dont ont a déjà parlé alors que l’équilibre biologique thyroïdien ( TSH, T4, T3) est parfait ?
    j’aimerai avoir des éclaircissements sur ce point si c’est possible :)

    • Bonjour cher confrère
      À mon avis pour ces patients il y a deux possibilités
      1) il y a un dosage qui va bouger à retardement et indiquer dans quel sens eventuellement modifier le dosage ( la plupart du temps paradoxalement ce sera à la hausse )
      2) rien ne bouge et il faut se résoudre à l’effet nocebo dont le pourcentage de cas est tres supérieur à 30% peut être 60 à 80 % des cas relèvent de cette situation et le nombre de cas va aller en grandissant car a l’heure qu’il est chaque malade est en train de regarder la notice et va par un biais de mémorisation ne sélectionner parmi la multitude de symptômes qu’il ressent plus ou moins chaque jour mais sur lequel il agit avec sereinité en les calmant sans médicaments par le seul fait qu’il se sait où qu’il se croit en bonne santé cette fois ci il a un doute et sa capacité de réduire les symptômes laisse place à celle de les amplifier dans son cerveau de telle sorte qu’il pourrait lui arriver de les aggraver .
      et il faut rassurer les patients sur ce ressenti qui est humain totalement logique et ne fait pas d’eux des hypochondriaque ou des hystériques comme les medecins du passé voulaient bien qualifier leurs troubles et les étiquetter et les juger influençables ou manipulateurs ... la vérité est que c’est le medecin par ce jugement qui entraîne le malaise d’incompréhension dont par surcroît les patients souffrent :oui la médecine ne veut pas entendre les immenses possibilité du cerveau qui dans le sens de la guérison ou de l’aggravation jalonnent nos existences en fonction de facteurs environnementaux .
      il faut ainsi expliquer pourquoi dès lors qu’ils viennent parler de leur trouble ils sont déjà soulagés et pourquoi lorsqu’ils sont écoutés cela va encore mieux et comment n’importe quel médicament peu par effet placebo entraîner la guérison dans 30 à 60% des cas ce qui est tellement vrai que pour tirer une conclusion thérapeutique scientifiquement valide d’une molécule il faut la tester contre un médicament inerte
      et pour ces patients là si de les rassurer ainsi sans les stigmatiser ne suffit pas et que leur vécu relève plus du stress post traumatique que de l’inquiétude alors il faut accepter d’authentifier leur trouble par un exercice difficile de manipulation de notre pensée et admettre que seul la reconnaissance par empathie de leur phobie du neolevothyrox ne peut actuellement se guérir que par la diabolisation du produit et la déification du précédent et leur Prescrire celui ci et pas un autre de manière non substituable cet ancien levothyrox en demandant au pharmacien du coin de se fournir à l’étranger le temps que le gouvernement autorise la fabrique de l’ancien pour cette belle et noble cause de satisfaire les malades , tous les malades sans oublier ceux qui ne pourront jamais accéder au soulagement par les explications qui ne peuvent avoir le degré d’insight que nécessite leur normale névrose .
      nous devons expliquer surtout sur ce blog à tous les malades qui idéalisent la science médicale que le grand flou règne dans leur prise en charge du seul fait de leur comportement parfois et meme souvent irrationnel et que cela n’est rien d’autre que humain ! Et les animaux c’est pareil mais le grand avantage du vétérinaire c’est de savoir cela sans essayer de le faire admettre à l’âne qu’il soigne ou à la hyène qu’il soulage .
      le vétérinaire peut se contenter de phrases et attitudes apaisantes sans que son malade n’aille sur internet chercher la contradiction ou toute source de diversité dans les attitudes qui pourraient semer le doute .
      l’animal peut être soulagé plus facilement par une attitude bienfaisante à l’aide de nombreux placebos . Le medecin a vu presque tous ses placebos disparaître du remboursement ce qui est bien dommage !

    • Bonjour,
      Face à un patient qui décrit des signes compatible avec une hyper ou un hypo, même avec une TSH inchangée, il faut tenter un ajustement. La TSH est utile, mais elle n’est pas infaillible, loin de là.

    • peut être, mais beaucoup de signes rapportés n’ont aucune spécificité pouvant orienter vers l’hypo ou l’hyper (fatigue intense, vertiges ...)

    • Je vous rejoins sur cette question que d’autres personnes et moi-même ont déjà posées dans le fil de cette discussion et pour lesquelles il n’y a pas eu de réponses satisfaisantes.
      Préconiser d’ajuster le dosage en fonction du ressenti des patients lorsque les taux sanguins TSH, T4, T3 sont inchangés laisse présager de multiples tâtonnements faisant durer encore la souffrance des patients durant plusieurs mois sans être sûrs d’arriver à supprimer les effets indésirables si l’on en croit les personnes qui ont déjà modulé leur dosage sans amélioration de leurs symptômes.
      Réduire le problème à une question de dosage à équilibrer ne tient pas compte non plus de l’intensité des effets indésirables ressentis par les patients. La plupart d’entre eux décrivent des effets secondaires sans commune mesure en intensité avec ceux qu’ils ont connus avant leur traitement ou lorsque leur traitement devait être réajusté avec l’ancienne formule. (Les patients décrivent une fatigue ++++, des douleurs musculaires++++, des maux de tête violents, des insomnies ++++ …)
      Et comment expliquer que les symptômes soient les mêmes que les constantes TSH, T4, T3 soient modifiées ou inchangées ?

    • Après avoir éliminé toutes les causes vérifiables chez un patient aux paramètres sanguins stables et se plaignant de symptômes qu’il attribue au nouveau lévo ... et avant de vous résoudre au "diagnostic d’élimination" qu’est en réalité l’effet nocebo, pourquoi ne pas, en bons scientifiques que vous êtes, envisager la possibilité (fut-elle infime) de l’existence d’un ou plusieurs facteurs inconnus (peut-être purement individuels, peut-être plus généraux) en l’état actuel des investigations possibles et des connaissances médicales ?

      Je ne dis pas cela pour polémiquer, je suis persuadée que beaucoup trouveront leur solution personnelle dans un ajustement fin de leur dosage de Lévo et peut-être un ajout de T3...

      Mais je crois qu’il faut laisser une porte ouverte, pour maintenir la confiance entre le médecin et le patient.

      Personnellement, j’ai trop par le passé auto-censuré mes propres ressentis (dixit mon précédent médecin traitant) au point d’en être arrivée à l’incapacité d’oser exprimer certains symptômes (de peur d’être ridicule et de toute façon de ne pas être crue ?)... puisque la Faculté me disait ou signifiait que c’est dans ma tête (genre "ma brave dame...." et je te tapote gentiment sur l’épaule).

      Quand j’arrive devant un médecin, un rendez-vous longtemps attendu, souvent j’ai un grand "blanc" ...et si je me reporte à un carnet de notes, j’ai peur qu’on me classe d’emblée dans la case hypocondriaque.

      Alors j’ai besoin, impérativement, que mon interlocuteur "sachant" ou savant ne me traite pas en majeur sous tutelle (pardon aux personnes sous tutelle, elles comprendront ce que je veux dire), laissez-moi ma dignité, c’est quasi mon seul et souverain bien, auquel je m’accroche.

      Si j’en parle, c’est que j’ai le sentiment, à avoir lu beaucoup de témoignages, que je ne suis pas la seule dans certains types de pathologies à avoir vécu cette maltraitance du monde médical (je sais qu’elle n’est pas volontaire, mais...).

      Amitiés.

  • Je reviens sur les raison de changement de forme galénique :
    existe t il des études disponibles de diminution de teneur en Principe Actif au niveau des comprimés ayant le lactose comme excipient ? De quelle façon la stabilité du PA est elle modifiée dans le temps pour un même lot ?
    D’après la ministre de la Santé la nouvelle forme galénique est en place depuis 10 ans aux USA ; cela impliquerait que le laboratoire MERCK SERENO avait connaissance des risques de diminution de teneur en PA dans l’ancienne formulation ,pour un médicament à fenêtre thérapeutique étroite, connaissance certainement partagée par les autorités de surveillance du médicament : ce qui à de quoi laissé perplexe.
    Ce matin , la ministre de la Santé sur France Inter indique qu’il existe une alternative thérapeutique sous forme de goutte, dans le même temps les autorités du médicament conseillent de réserver cette forme aux enfants et aux patients atteints de troubles de la déglutition, sous peine d’avoir une pénurie (déjà en cours) de cette forme...

    • Pourquoi seulement évoquer la diminution en PA ? Quid du risque d’augmentation en PA ?

    • l’intérêt d’avoir accès aux études de stabilité au cours du temps de la lévothyroxine sodique associée au lactose permettrait de juger si un changement de galénique était bien indispensable. Si cette demande de modification émane bien de l’ANSM, il est possible de préjuger que les variations en teneur de PA dans le temps pour un même lot de comprimés au lactose ne sont pas négligeables et au delà des normes.
      Dans le cas contraire, l’équilibre des patients étant bien assuré par les professionnels, il faudrait s’interroger des raisons de cette initiative d’autant comme dit précédemment la connaissance du risque d’instabilité doit être connu depuis longtemps.
      D’après la ministre de la Santé et les médias :les comprimés au lactose devraient être autorisés sur le marché français rapidement et par ailleurs une alternative thérapeutique au lévothyrox devrait être autorisé sous 15 jours. Je doute que multiplier les formes galéniques, les alternatives thérapeutiques améliore l’équilibre des patients. Ce qui est certain c’est que la confiance des patients pour les traitements médicamenteux ne va pas s’améliorer.

    • OUI ! CF commentaire en infra...

  • Pour mon résumé que je fis déjà il y a un mois sur d’autres forums : qu’elle idée d’avoir modifié la formule du Lévothyrox qui convenait à la quasi totalité des patients hypothyroidiens : excès de zèle malvenu vis à vis du lactose ? Par ailleurs je rappelle la latence de modidification de la TSH en fonction des taux sanguins de T3L et T4L qui est de 1 à 2 mois et l’importance de l’évaluation clinique tout autant que les dosages. (pour la TSH : plus ou moins le même phénomène que l’HbA1c vis à vis de la glycémie : inutilité de dosages répétés plus que tous les deux mois)

  • Merci beaucoup pour cet article qui élève la réflexion, à la fois sur les problèmes complexes des effets de la T4, et sur les questions d’équivalence des génériques avec les princeps.
    La question qui m’interpelle également, c’est la raison (ou les raisons) de l’absence de dosages de T3 dans l’étude, et le peu de réflexions, études en général sur la biotransformation de T4 en T3. Selon les individus, selon les excipients ...
    Si quelqu’un pouvait me donner quelques précisions, explications ...
    En vous remerciant.

  • Merci pour cet article qui précise un peu le contexte, car malheureusement, ce n’est ni le gouvernement, ni les médias, et je n’ai aucun espoir dans la justice de notre pays pour alerter, informer et trouver une solution qui menace 3 millions d’otages.
    Mon épouse qui prend du Levothirox depuis 15 ans a été victime de malaises à plusieurs reprises, fatigue, maux de tête terrible, palpitations cardiaques, convulsions, ... à tel point que les pompiers ont du la conduire aux urgences. A l’hopital, on diagnostique un burnout à défaut de nous communiquer les vraies causes, le changement de formule. Cela faisait environ 2 mois qu’elle prenait la nouvelle formule, évidemment sans aucune information ni du médecin traitant, ni du pharmacien ("la boite à changée, c’est histoire de marketing"). Finalement, en reprenant l’ancienne formule (achetée à l’étranger), elle n’a plus de symptômes.
    Les analyses faites n’ont pas mis en évidence de variation du TSH. et
    J’espère que la mobilisation sera forte, et que l’on découvrira les vraies causes de cet empoisonnement criminel de nos proches.
    PS : ce n’est pas l’effet nacebo, ni dans la tête ; les crises (palpitations, malaises, ..) ont eut lieu avant que ma femme apprenne que la formule avait changée.

  • L’ANSM publie les données brutes de l’étude à la demande d’Agnès Buzyn (bravo). Il va falloir un peu de temps pour analyser tout ça
    http://ansm.sante.fr/Mediatheque/Publications/Rapports-Syntheses-Medicaments#folder_110079

    • Bon courage ... et merci ;-)

    • Sauf erreur de ma part,les documents en ligne n’abordent pas ce qui fut à l’origine du changement de galénique : la variation de teneur en lévothyroxine dans les comprimés au lactose au cours du temps . jOINT un tableau extrait de l’article "la coupe d’hygie"blog "@mimiryudo "

      à 6 mois cps au lactose reste 68.7%Lévothyroxine =34.35(µg/CPS 50µg
      d’après les information de l’ANSM les cps au mannitol peuvent contenir
      jusqu’à 104% DE Lévothyroxine =52µg/CPS 50µg
      donc un patient passant d’une galénique à l’autre pourrait avoir un apport de lévothyroxine en augmentation de 17.65µg/CPS 50µg !...

    • soit une augmentation de l’apport en lévothyroxine sodique avec la nouvelle galénique/à l’ancienne supérieure à 50% . Autrement dit gérer le passage d’une galénique à l’autre ne pouvait s’avérer que délicat...et aurait nécessité une information plus précise sur l’origine du changement avec mise en éveil de la vigilance des professionnels et des personnes traitées...

  • Bien qu’il ne m’épargne pas, je trouve cet article très pertinent et intéressant http://lacoupedhygie.fr/index.php/2017/09/15/ansm-levothyrox/

    • Vraiment intéressant en effet. Merci pour le lien.

      Il écrit "Donc non, on ne peut pas dire comme il le fait que la bioéquivalence n’est pas démontré. Au contraire."
      Ok, mais il n’explique pas pourquoi tu as tord.

      Je pense que toi aussi tu aimerais une explication.

      Je n’arrive pas à poster un commentaire pour lui demander de développer.
      Peut-être toi, le pourras tu ?

    • "je trouve cet article très pertinent et intéressant"
      Pourtant beaucoup des critiques contre ton article que j’ai faites y sont !
      Mais je n’y ai pas mis les formes...

      Il ne reste en définitive plus rien de pertinent dans ton article...

      Chapeau de reconnaître ainsi tes erreurs ! C’est un exemple pour tous ceux qui te lisent...

      Je suis évidemment prêt moi aussi à changer d’avis sur la question...

    • A MICHAEL : très SM pour l’ANSM ! très bon article avec en plus des illustrations poilantes !! Après l’évaporation la sublimation...

    • "Il écrit "Donc non, on ne peut pas dire comme il le fait que la bioéquivalence n’est pas démontré. Au contraire."
      Ok, mais il n’explique pas pourquoi tu as tord."

      Réponse ici ?

  • Je prends du Lévothyrox depuis plus de 25 ans. En septembre 2010, ablation totale de la glande et supplémentation à 100% par le Lévothyrox.
    Tant dans la phase pré-ablation (18 ans) que post-ablation (7 ans), j’ai été totalement satisfaite du Lévothyrox et ma vie s’est déroulée normalement.

    Courant mai 2017, lorsque je suis allée acheter ma boîte mensuelle, j’ai cru à une erreur du pharmacien car la boîte qu’il me remettait était de la couleur du 150 alors que je prends du 125. Je lui en ai fait part et il m’a simplement dit : il y a eu un changement de packaging. J’ai trouvé un peu léger qu’on puisse ainsi faire courir le risque à des personnes plus âgées que moi (je fais route vers les 75 ans) ou à des préparatrices de pharmacie, des aides-soignants, etc., de se tromper de dosage du fait d’un changement de couleur intempestif.

    J’ai mis de côté cette affaire de couleur et continué mon traitement. Vers la mi-mai, une fatigue incompréhensible. Monter les escaliers me coupait le souffle. Je n’avais plus la force de faire ma séance de sport quotidienne, j’enchaînais les siestes qui ne me reposaient pas. La nuit, j’étais agitée de soubresauts, je cauchemardais, m’éveillant en sursaut sans cesse. Puis j’ai commencé à perdre mes cheveux. Une constipation tenace. Le cœur qui battait fort. Et un matin, en me levant, je suis tombée sans pouvoir me retenir. Ma tête est passée à très peu de l’angle de la corniche de la commode.
    Mais le pire était à venir. Des chutes de tension brutales inconnues jusque là : 80/50 moi qui suis toujours à 120/80 et 95 pulsations/minute pour 65 habituellement. Je mesure 171 cm et pèse, depuis mes 30 ans, 61 kg grâce à une alimentation la plus saine possible et une pratique sportive régulière. Mais, chaque jour, mon poids augmentait : 4 kg en 2 mois. Un mal-être inconnu m’envahissait, moi qui suis toujours gaie.

    Je ne suis pas douillette du tout, mais j’ai fini par m’inquiéter. Donc, parcours médical classique, analyses multiples, TSH, glycémie, potassium, etc. (5 pages de résultats issus du labo) : tout est normal et coïncide avec les analyses réalisées début mai alors que je venais tout juste de terminer l’ancien Lévothyrox et d’entamer une boîte du Nouveau Lévo (dont j’ignorais qu’il en existe un “nouveau“).

    Je suis mariée avec le même homme amoureux et attentionné depuis 1964, enfants et petits enfants nous entourent et sont en excellente santé, donc tout va bien. Et pourtant, au volant, un vertige brutal, un arrêt en catastrophe et sans conséquences pour autrui. Une sorte de miracle. Mais mon mari a du venir me chercher et je ne veux plus conduire tant ce malaise soudain m’a déstabilisée.

    Rentrés à la maison, après avoir alerté mon médecin — de famille depuis 1985 — nous nous sommes mis sur internet à la recherche de symptômes de ce type … et nous sommes alors tombés sur la pétition d’un site dont nous ignorions l’existence “Mes Opinion.com” relatant les méfaits du NOUVEAU Lévothyrox. Nous avons donc ainsi appris que, depuis mars 2017, existait un NOUVEAU Lévothyrox et les réactions des signataires de la pétition énumérées sur ce site nous ont conduits à penser que cette nouvelle formulation était la cause de mes malaises.

    Nous avons alors consulté le site de l’ANSM et y avons appris que tous les personnels de santé avaient été prévenus — fin février par MERCK, début mars 2017 par ANSM — de la mise sur le marché de cette nouvelle formule. J’ai aussitôt appelé médecin, pharmacien et labo : personne n’avait le souvenir d’un courrier de l’ANSM traitant du NOUVEAU Lévothyrox. J’ai insisté auprès du pharmacien que je connais bien et, après recherches, il m’a confirmé avoir reçu cette lettre “mais nous recevons de plus en plus de paperasses et sommes absorbés plus souvent par des obligations lourdes, tracassières qui nous mangent notre temps“.

    Mais à l’ANSM, on a la conscience tranquille : « Nous avons envoyé cette lettre à tous les personnels de santé, ils l’ont forcément lue » semblent-ils avoir pensé. Faites l’expérience, imprimez cette lettre et lisez-là intégralement. Vous y lirez qu’on présente aussitôt cette nouvelle formule comme une réelle amélioration. Et l’ANSM s’imaginait sans doute qu’après une telle entrée en matière, TOUS les personnels de santé allaient se ruer sur le reste de la lettre ?

    Alors, après cette brève enquête, j’ai signé la pétition qui avait déjà recueilli 22 000 signatures.

    Et l’ANSM n’a semble-t-il, même pas cherché à s’assurer que sa missive avait été lue. La preuve ? La lettre initiale de l’ANSM est expédiée le 02 mars 2017. Et c’est en août 2017, 6 mois plus tard, alors que la protestation devient assourdissante, que l’ANSM publie sur son site un document de 5 pages sous forme de “Questions/Réponses » intitulé : « Lévothyrox : changement de formule et de couleurs des boîtes et blisters »

    Et, face aux démarches, aux plaintes, aux arguments scientifiques, Mme BUZYN, nous recommande de prendre notre mal en patience. Ça ira mieux demain !

    Et si j’avais percuté un mur, un véhicule ou, pire encore, un motocycliste ? Qu’aurait-on écrit ? Qu’une conductrice âgée, ayant perdu le contrôle de son véhicule, avait tué un motard ? Un banal fait divers ! Un de plus. Alors que j’étais dans une forme excellente AVANT ce “médicament“ NOUVEAU, parfaitement identique au précédent aurait on clamé une fois encore !

    Et, aujourd’hui, je découvre l’article publié sur son blog par le Dr DUPAGNE. « il est tout à fait envisageable qu’un pourcentage élevé de sujets présente des variations d’absorption supérieures à 20%, ce qui serait considérable pour la lévothyroxine dont la posologie est souvent ajustée par palier de posologie de 10%.
    Nous sommes loin d’une variation de 0,7% mise en avant par l’Agence et qui ne concerne que la moyenne des mesures. Le qualificatif de "bioéquivalence parfaite" martelé par les médecins et les autorités n’est vrai qu’en moyenne et, jusqu’à preuve du contraire, ne l’est pas pour un individu donné.
    Je me demande si l’ANSM a vraiment pris en compte cette dimension individuelle, qui laisse suspecter que pour ce médicament "sensible", de nombreux utilisateurs pourraient voir l’absorption du nouveau LEVOTHYROX varier de plus de 20%. »

    Alors, de tout en bas de ma position d’ “hypocondriaque“ dont la signature figure au nombre des 276 486 signatures, à ce jour, j’ai quelques questions à poser à Mme BUZYN, l’ANSM, MERCK.

    Tout d’abord, comment avez-vous pu, nous dire — implicitement souvent, explicitement et même officiellement parfois — qu’un médicament n’est pas fait pour aider le patient mais que c’est au patient de se débrouiller, aidé de ses médecins, de sa famille, du n° VERT, etc., pour s’adapter à un NOUVEAU Lévothyrox qui ne lui convient pas parce que quelques uns ont décidé de changer la formulation de celui qui lui convenait si bien jusque là ?

    Mme BUZYN, l’ANSM, MERCK, il ne vous est pas venu à l’idée que MERCK pouvait parfaitement faire un nouveau Lévothyrox pour les intolérants au lactose — il n’en était que temps — ET continuer de produire l’habituelle formule ? MERCK aurait-il été ruiné de produire tout à la fois le Lévothyrox dont des millions de patients étaient satisfaits ET un autre Lévothyrox prenant enfin en compte les personnes allergiques au lactose ? Cela vous satisfait-il, Madame la ministre, cette politique du “c’est tout l’un ou tout l’autre mais pas les deux“ ?

    Quant au n° VERT de l’ANSM, quelle aimable plaisanterie ! Après de nombreux appels infructueux, on me répond enfin. Las ! c’est un disque qui ne cesse de répéter qu’en cas d’effets indésirables, il me faut consulter mon médecin traitant. Jamais je n’y aurais pensé toute seule !

    Et que dire de la colère ressentie lorsque ces mêmes milieux nous intiment « Ne cédez pas à la polémique ». J’ai mal, j’ai manqué me fracasser le crâne, j’ai évité par miracle d’avoir un accident, je ne supporte plus cette atteinte physique, ce surpoids subit qui ne me permet plus d’entrer dans mes vêtements, je souffre de désordres intestinaux, de palpitations, de chutes brutales de tension, d’une fatigue inconnue jusqu’ alors, j’ai peur de conduire, je perds mes cheveux, ne trouve parfois plus mes mots, je m’irrite pour un rien, toutes mes analyses ne révèlent rien de pathologique. Le dosage est parfait. Tout va bien, et surtout, je ne dois pas CÉDER À LA POLÉMIQUE car tout se passerait dans ma tête ! Avant même de savoir que je prenais un nouveau médicament malsain pour moi, j’aurais inconsciemment décidé qu’il ne me conviendrait pas ! J’ignorais qu’il s’agissait d’un nouveau médicament, j’étais persuadée de prendre toujours le même MAIS j’étais victime de l’effet NOCEBO avant même d’avoir lu quoi que ce soit au sujet du NOUVEAU Lévothyrox ! Comment pourrions-nous accepter un tel irrespect venant d’une ministre de la République en charge de protéger notre santé !

    Et voilà qu’une dépêche nous apprend que, 1 - la pétition frôlant les 300 000 signatures, 2 - les avis émanant de médecins à l’écoute de leurs patients car réellement soucieux de leur santé, se multipliant, Mme BUZYN, touchée par la grâce sur son chemin de Damas, a décidé de faire revenir le VIEUX Lévothyrox en France ! Il était temps !
    Ma sœur aînée parcourt plusieurs centaines de kilomètres pour aller chercher en ESPAGNE le VIEUX Lévothyrox pour sa fille, née sans thyroïde. Elle n’a appris l’existence du NOUVEAU Lévothyrox que lorsque je lui ai adressé la pétition. Mais, forcément, sa fille aussi souffrait d’un effet “pré-NOCEBO” ! Et depuis la reprise du VIEUX Lévo, son état s’améliore. Un miracle de l’effet PLACEBO (sans aucun doute !).

    Alors, comme Mme BUZYN et d’autres nous le recommandent, pas d’amalgame avec le MÉDIATOR. Certes, mais ce que cette crise a de commun avec le MÉDIATOR, c’est le refus d’entendre les souffrances des patients. C’est MERCK qui, avec arrogance déclare « exclure tout retour à l’ancienne formule ». Ce déni, ce mépris ont ajouté à ma souffrance et indigné toutes les victimes de ces personnages qui privilégient les intérêts des laboratoires au détriment de ceux qui doivent être soignés et non pas maltraités.

    J’ai encore bien des choses à vous dire des épreuves tant morales que physiques et psychologiques endurées durant toutes ces semaines. MERCK, l’ANSM et Mme BUZYN m’ont plongée dans un profond marasme. Et tout ça pourquoi ? Parce qu’un labo, une ministre et une agence de la sécurité du médicament n’ont voulu ni contrôler réellement (et non pas se cantonner au contrôle réglementaire comme le notent, avec raison, les Drs DUPAGNE et FUNCK-BRENTANO) le NOUVEAU médicament avant sa mise sur le marché, ni se donner la peine de vérifier que leurs messages avaient bien été réceptionnés et étudiés par leurs destinataires ni non plus entendre ce que criaient des milliers de patients ravalés au rôle cobayes malgré eux ! Cobayes ? Le mot peut vous sembler un peu fort. Certes ! Mais que sommes-nous contraints de faire depuis 6 mois ? Pour les beaux yeux de MERCK et de ses contempteurs, voilà que se multiplient visites médicales, prescriptions d’analyses exhaustives, consultations de spécialistes, électro-cardiogrammes, électro-encéphalogrammes, etc., toute sorte d’examens extrêmement pointus et coûteux auxquels l’ANSM demande aux patients de se soumettre. Au terme de 6 à 8 mois de cette gabegie, ce sont les malades qui auront permis aux autorités sanitaires de disposer d’une très ample et très riche base de données sur les effets du NOUVEAU Lévothyrox. Et ce sont tous les citoyens, au moyen de leurs impôts, qui auront ainsi contribué à l’une des plus vastes études à laquelle, manifestement, aucun laboratoire n’aurait consenti sur fonds propres. Jusqu’à ce jour, cette attitude inhumaine consistant à transformer les malades en cobayes n’avait eu cours qu’en certains pays d’Afrique à l’initiative de laboratoires occidentaux.

    Et à ce triste tableau, il faut ajouter ces médias qui ont choisi de reprendre les frivoles arguments de ceux qui, avec désinvolture, ont porté atteinte à notre intégrité physique, morale et psychologique. Oui, psychologique puisqu’après les longues défaillances des organismes de sécurité des médicaments, DISTILBÈNE, DEPAKINE, ISOMÉRIDE, MÉDIATOR, pour ne citer que ceux-là, je me demanderai toujours désormais si le médicament prescrit ne comporte pas pour moi plus de risques que de bénéfices. Cet état d’insécurité dans lequel je me trouve placée désormais est insupportable.

    Clo

    Merci au Docteur Dominique DEPAGNE et au Professeur Christian FUNCK-BRENTANO qui, même s’il est un peu ardu de les suivre dans toutes leurs explications s’honorent et nous honorent en ne nous prenant pas pour des ânes bâtés tout juste capable de se plaindre.

    • Bravo Clo

      Tout est dit et bien dit.

      Alors toutes mes pensées amicales à tous ces malades dans ce même bateau à la dérive à cause d’autorités totalement incompétentes.

      Je ne sais pas ce qui a fait le plus de mal : la nouvelle formule ou le déni de certains du monde médical.

      Et la phrase " non assistance à personne en danger" est loin d’être farfelue et exagérée.

      Bon WE quand même.

    • Clo ...
      Vous avez oublié le VIOXX dont l’histoire semble fort intéressante aussi .
      C’est vrai que même en s’efforçant à être hyper raisonnable, à entendre toutes les possibilités, y compris celles qui nous dérangent, à ne pas vouloir sombrer dans toutes sortes d’accusations faciles et pas forcément fondées on a tout de même du mal à se dé saisir de l’impression "d’atteinte à notre intégrité physique, morale et psychologique".

    • Merci à clo pour ce message.
      Comme vous j’ai pris le nouveau Levothyrox sans savoir que la formule en avait été modifiée. Ma pharmacienne m’avait juste signalé un changement de packaging courant mai. Bon... pas grave, tant que le traitement que je supportait parfaitement depuis 4 ans après que ma thyroïde ait été grillée à l’ iode radioactive, reste le même ça n’allait très bien.
      Courant juin vertiges violent, première consultation, premier traitement. Ça devrait passer.
      10 jours plus tard toujours ces vertiges, deuxième consultation chez mon généraliste, deuxième traitement un peu plus fort, m’as mieux.
      Nouvelle consultation, mon médecin m’envoie vers un orl qui après examen pense à des calculs dans l’oreille interne... troisième traitement qui m’épuise , me soulage un temps mais qui ne règle finalement pas le problème.
      De guerre lasse, je laisse, courir. Je me sens fatiguée, des nuits agitées qui ne me reposent pas...
      Puis arrive à mes oreilles , par le biais d’un flash info sur France inter, la polémique sur le nouveau lévothyrox.
      J’en parle à mon médecin en qui j’ai toute confiance, mais celui s’est moqué gentiment de moi, ce n’est pas sérieux tout ça et tout le discours qui va avec. Prise de sang TSH inchangée.
      Alors l’effet nocebo pour moi qu’on ne m’en parle pas, puisque je n’étais pas au courant dès modifications apportées à mon traitement, mais qu’on m’explique ces effets secondaires qui me gâchent la vie depuis 3 mois.
      Et qu’on arrête de nous prendre pour gens trop psychologiquement fragiles et du coup pas crédibles , c’est encore plus douloureux de se voir renvoyé dans nos pénates avec un tel mépris pour nos souffrances.

  • Nous savons tous que le principe actif d’un médicament peut varier en fonction d’un excipient ET de l’individu. J’ai suivi depuis une vingtaine d’années les Pb de mon épouse et, il y a quelques années son endocrinologue et nous avons décidé de diminuer très fortement puis d’arrêter la prise de ce Lévothyrox : ce fut un désastre total ; elle était au bord du gouffre. La reprise fut longue et difficile pour retrouver le bon dosage et une vie normale. Aujourd’hui nous ne voulons plus revivre cet état de fait. Vivant à la frontière du Luxembourg, il nous est possible de nous fournir dans une pharmacie Luxembourgeoise avec l’ancienne formule ; hors, ce médicament est fabriqué par Merck ! Pourquoi nous dit-on que l’on ne peut revenir sur l’ancienne formule ?
    La stabilité du médicament avec le lactose est-elle vraiment en cause ou bien la fabrication de mauvaise qualité due au besoin impératif d’en réduire le coût ?

  • bonjour,
    si comme décrit dans le tableau envoye précédemment, l’activité du levothyrox enrobe dans du lactose est de 68,7% après 6 mois que penser de l’activité à la date limite de vente inscrite sur les boites qui est, sur celle que je viens d’acheter à l’étranger, 12/2019 ???
    merci

  • ce qui apparait à la lecture de quelques articles :

    1 : bien qu’etant à effet notoire le mannitol ne peut pas avoir plus d’influence sur l’absobtion que n’en aurait l’alimentation habituelle humaine et peut etre à cette occasion va t on lever le lievre que cette alimentation a une grande influence qui explique les diverses variations interindividuelles et intraindividuelles bien que ces dernieres sont moins importante dans la vie courante compte tenu de la grande demi vie constatée

    2 il existe une reelle variation de la quantité de levothyrox dans les comprimés au fil du temps que ce soit dans ceux qui ont du lactose comme structure porteuse que ceux qui ont du mannitol .

    3 : les comprims actuels au mannitol sont légèrement sudosés à 3à 5% de dose en plus en moyenne pour tenir compte de cette degradation au fil du temps et qu’en fin de periode de validité les comprimés aient encore 90 % de la dose theorique et rester dans les normes internationales
    3/ la degradation depend de la chaleur et il vaut mieux donc pour ce medicament garder les comprimés au refrigerateur et ceci devrait etre une recommendation nouvelle pour tous les médicaments surtout en periode de canicule
    4) qu’il faut faire des recherches sur l’ensemble des cas d’hyperthyroidie cliniques et biologiques observés mais également sur les hypothyroïdies qui peuvent paraitre paradoxales mais ne le sont pas si un peu de thyroide fonctionnait encore

    5) ceux qui n’ont plus de thyroide ne peuvent par definition qu’avoir ressenti le choc d’hyperthyroidie relative entre leurs derniers comprimés d’ancien qui etaient peut etre tres degradés et leur nouveau qui est surdosé ensuite la tsh revele chez eux une baisse qui entraine chez le therapeute le reflexe de reduire la dose légèrement pour se retrouver avec un equilibre egal au precdent avec finalement une dose (en apparence ) moindre
    6) quant à ceux qui prennent déjà de forte doses pour freiner les éventuelles metastases d’un cancer thyroidien il n’y a pas du y avoir de grand problèmes car la tsh reste indetectable meme si ils ont pu pour certains ressentir la difference de dose à la hausse
    7) pour ce qui est des cas d’hypothyroidie chez les patients il persiste un peu de thyroide fonctionnelle les cas d’hyperthyroidie immédiatement ou progressivement apres le changement de dosage , puis d’hypothyroidie ne sont pas contradictoires et s’expliquent parfaitement :
    presque chez tous le changement de dosage le produit etant légèrement surdosé et neuf ils ressentent une hyper , puis la TSH baisse et la glande residuelle ne produit plus rien et l’equilibre se fait vers la baisse globale de dose sanguine libre s’il se produit une sideration de la glande thyroide , et la dose sera d’autant plus basse que les patients auront d’eux meme suspendu le traitement ou pire arreté la glande siderée ne repart pas et l’hypothyroidie s’installe
    8)l’effet nocebo s’il n’est pas la premiere explication existe toutefois : il ya aussi un cortege de patients anxieux qui ont plus ressenti leur corps dans toute ses variations que les effets directs du produits et on pourrait les reconnaitre au fait qu’ils n’ont pas lu les meilleurs articles de presse ni les meilleurs blog

    resumé que je propose à Dominique et aux patient desemparés qui n’ont pas eu l’ecoute de leur propre medecin :

    reconsultez votre medecin et dites lui tout y compris ce que vous avez compris des variations individuelles possibles face à tout nouveau medicament meme si cela peut heurter leur vision des choses
    Demandez lui d’etre pragmatiques et soyez le également

    ni le mannitol qui existe dans le celeri ni l’acide citrique du citron ne sauraient vous causer le mal que vous ressentez actuellement et il n’y a pas de poison dans vos comprimés
    vous avez de bonnes raisonss d’etre inquiets puisque vos médecins généralistes les plus consciencieux le sont aussi mais actuellement toutes vos souffrances s’expliquent avec logique sans qu’il ya aity lieu de porter plainte contre qui que ce soit gardez votre argent ne le donnez pas aux avocats à fond perdu .

    reconsultez votre medecin traitant qu’il soit generaliste ou endocrinologue il doit reagir avec pragmatisme et informez le de quelques détails pharmacologiques qu’il était loin de connaitre jusqu’Ilya peu de temps à savoir que le levothyrox actif se dégradait avec une telle vitesse dans les boites

    sauf si vous vous considérez allergique à la science et refusez tout esprit rationnel ce qui m’etonnerait si vous lisez le dr dupagne , il ne faut absolument pas revenir à l’ancien medicament qui est tres incertain sauf à exiger la date de peremption la plus lointaine qui soit
    sachez qu’en 3 mois à 40 degré de temperature ambiante , le precedent medicament perdait 10 % de sa dose et qu’en 6 mois il en perdait 24% le nouveau dans de telles condition n’en perdra que 10 % au bout de 6 mois c’est pas l’ideal mais c’est tout de meme mieux !

    en fonction des symptômes modifiez les doses dans le bon sens :
    si signe d’hyperthyroidie meme si la TSH n’a pas bougé il faut reduire la dose de neolevothyrox si la tsh s’est déjà abaissé meme attitude de reduction de la dose (ne pas hesiter à couper des 25 en deux pour obtenir un dosage plus fin et stable de jour en jour on voit trop souvent le conseil pratique d’alterner par exemple 100 et 125 jour pairs et jours impairs ce n’est pas le moment de cela car cela ne ferait qu’amplifier le maletre . Plus tard compte tenu de la demi vie on pourra le faire si c’est plus pratique mais ce qui compte ce n’est pas de s’embeter avec la decoupe d’un comprimé ce qui compte c’est que les symptômes dus à la variation des doses cessent .
    si il y a des signes d’hypothyroidie avec TSH inchangée (cas probablement tres rare ) il faut monter la dose tres progressivement et reverifier la TSH et l’etat clinique
    enfin s’il ya des signes d’hypothyroidie avec TSH elevée c’est que le mannitol a pu entrainer une plus grande elimination du produit ou que nous sommes dans la deuxieme phase où apres baisse de la TSH et reduction de la production residuelle de levothyroxine naturelle celle ci n’est jamais repartie à la hausse et il faudra donc augmenter également la dose progressivement avec reverification toutes les 6 semaines de la TSH

    • Ouf ! CQFD, révérend FR

      En tout cas j’apprécie de vous lire, tous, on sent une réelle volonté d’aider les patients...

      Avis à tous les médecins spécialistes en bobologie : et un coup de pied supplémentaire dans la fourmilière, avis du Pr S de Strasbourg :
      http://www.dna.fr/sante/2017/09/16/levothyrox-un-appel-a-la-raison

      Je note cependant plus favorablement la dernière phrase de l’article, dont d’ailleurs la 2ème partie est un peu en contradiction avec le diagnostic de bobologie, professoralement affirmé, des soucis des patients :
      " L’urgence aujourd’hui n’est pas de prendre à partie la ministre de la Santé et les agences qui sont sous sa tutelle ni de s’attaquer au monopole d’un laboratoire pharmaceutique mais de démontrer que la tolérance de la nouvelle formule à long terme a été correctement évaluée ".
      Donc le Pr S daigne tout de même admettre l’amorce d’une possibilité d’une hypothèse qui ne donnerait pas tout à fait tort aux patients.

      Attendons donc le résultat des expertises et analyses en cours...

      Pour ce qui est du conseil donné par quelqu’un plus haut de garder ses petits sous au lieu de les donner aux avocats :
      Certes, mais quand on se sent atteint dans sa dignité, victime ou traité en abruti de mouton bêlant (à tort ou raison d’ailleurs) on a besoin de reconnaissance ou au moins de respect, et ça, ça n’a pas de prix.

  • Date de péremption du Levothyrox
    il y a une chose que je ne comprends pas, mais des pharmaciens pourront peut être répondre. L’instabilité dans le temps du Levothyrox (ancienne formule) semble avoir été connue depuis longtemps, puisque à l’origine de la demande de changement d’excipient.
    Pourquoi les autorités sanitaires n’ont-elles pas imposé immédiatement au fabricant le raccourcissement des dates de péremption ?

    • Bonjour Elisabeth

      vous vous posez encore la question ???? nul besoin de réponse,facile à comprendre,réfléchissez un peu !!!!!!!!

    • hello

      je me suis posée la même question et aussi pourquoi apprend t on seulement maintenant cette instabilité dans le temps ?
      Donc depuis 2012, cette demande de faire évoluer le levo après cette constatation et pourtant rien n’a transpiré et l’on apprend cela à l’apparition de la nouvelle formule.

      Peut-on connaître les chiffres des personnes qui étaient fortement dérangées par cette instabilité ?
      Est-ce un nombre suffisamment important qui nécessitait ce changement de formule ?

      Est-ce que pour ces personnes, les médecins ont-ils tentés de revoir leur dosage ?

      Toutes ces questions sans réponse actuellement mettent les malades qui se portaient bien avec l’ancien, dans un malaise que rien pour l’instant ne peut apaiser.
      Surtout quand les autorités n’arrêtent pas de nous marteler que le passage à l’ancien est transitoire.

      L’on va encore "ramer" pour retrouver un équilibre et avec quel produit ?

      Et c’est effectivement à ce moment-là qu’il risque d’avoir une psychose à la vue d’une nouvelle formule, étant donné les maux que certains ont déjà subi.

    • Bonjour Birdie

      permettez moi,avec respects,
      de vous dire,’Que vous êtes naive’ !
      mieux ne vaut pas entrer dans le vif du sujet,
      ce sont des problèmes qui nous dépassent
      Vous connaissez la concurrence des marchés, ?? Alors il faut se mettre à égalité,quitte à y laisser notre vie,et à en faire les frais,
      et pour ce faire il faut des personnes hautement qualifiées scientifiquement,pour la fabrication d’un médicament,et il faut inventer et encore et encore,pour approvisionner le marché
      un médecin qui a été radié,et pour cause,nous explique tout ceci
      .docteur Philippe Even ,vous trouverez des détails sur you tube,
      vous comprendez alors.

    • Beaucoup de médicaments ont des dates de péremption plus courtes que le levothyrox. Il aurait été facile de les modifier pour en réduire les effets.
      De plus, si le problème était connu de longue date, il aurait été évidemment plus que souhaitable que les patients (et leurs médecins / endocrino) en soient informés sans attendre. Ce qui ne semble pas avoir été le cas.

  • J’ai fini par lire les documents des deux études de bioequivalence fournies en dépit de la loi qui en protège la confidentialité par l’ansm enfin la loi autorise cette confidentialité dans les limites d’un problème de santé publique et nous y sommes manifestement voilà pourquoi tout ( ou presque et j’y viens ) est sur la table .
    on constate que d’une part on n’hésite pas à faire des etudes sur le sujet sain y compris lorsque l’éthique voudrait qu’on s’en dispense pour passer directement au malade volontaire en effet :
    nous sommes dans une pathologie où ce qui est testé c’est la substitution d’un manque or nous testons le produit à ses doses maximales utilisées c’est à dire 600 microgramme et sur 211 puis 42 sujets qui ont une thyroïde normale et par trois fois on les intoxique avec cette dose pour mesurer la concentration maximale et la vitesse d’élimination de cette thyroxine ( + leur propre sécrétion personnelle car rien ne permet de les distinguer sur ce critère principale de L-thyroxine totale .
    C’est un peu comme si l’on voulait tester un hypoglycémiant comme les sulfamides hypoglycémiant ou meme l’insuline pendant qu on y est aux doses maximales utilisées chez le diabétique : et on compte le nombre de coma avec l’ancienne et la nouvelle formule !
    Y a t i un comité d’éthique international qui aurait conduit à ce qu’ont fait les belges directement : tester sur des malades volontaires une nouvelle formule mais le nombre de sujet était un peu limité qui n’a pas soulevé de problème et puis la France et l’Allemagne peuvent elle faire confiance à un tout petit pays comme la Belgique non ! L’Afrique du Sud c’est mieux !

    Passons bien entendu pour ne pas en rajouter dans la suspicion déraisonnable sur le fait que cette étude soit faite sous autorité allemande en Afrique du Sud bien que cela avait tout de même fait l’objet d’une remarque de la part de la personne de l’ansm qui avait rapporté et donc étudié seule le dossier que sans doute une commission collégiale aura avalisé combien y aura t il eu de relecteurs pour la critique de l’étude ? Y a t il un manque de moyen à l’ansm ? Une enquête probablement sera diligentée puisque la saisie par la justice s’est faite . Cela permettra t il d’augmenter les moyens de l’état pour la bonne cause du citoyen , on l’espère .
    À la question de la rapporteuse sur le fait que l’étude soit réalisée en Afrique du Sud le labo répond que des allemands sont venus contrôler .
    Et cette réponse l’a satisfaite ...
    rassurez vous aucune suspicion à avoir nous ne sommes pas en régime nazi en Allemagne et l’appartheid ne règne plus en Afrique du Sud .
    pour en témoigner seul 2 personnes considérées comme noirs sont parmi les 211 ce qui montre que la répartition se fait en direction de volontaires qui ne sont pas forcément dans le besoin comme habituellement ce type d’étude les recrute car compte tenu des risques ces études qui nous paraissent indispensables sont proche de la prostitution puisqu’il s’agit contre forte somme de soumettre son intégrité physique ou mentale à une experience qui sera utile ( une des différences avec la prostitution étant qu’ici ce sera utile au plus grand nombre de malades au lieu d’un seul client pas souvent malade ...
    devidement que d’apparetés
    j’en viens au fait :
    dominique a sa réponse :
    oui il existe une grande dispersion des doses autour de la moyenne .
    le statisticien qui le chinoisait sur la courbe de gauss en préfèrent le terme de log-normal a également sa réponse : la médiane est proche de la moyenne mais pas égale donc ce n’est pas strictement gaussien mais c’est surtout à cause d’une dispersion énorme jugez en sur les minimum et maximum sur le tableau joint , on remarque que les individus sains sont fort disparates du simple au quintuple !
    bien plus que ce que pouvait laisser suggérer les 17 ou 27% de CV % !
    L’autre légitime question de dominique était pouvions nous prévoir qu’il y aurait des problèmes et dans quelle proportion ?
    la réponse est dans le relevé des effets secondaires et surtout dans la comparaison du nombre de personnes qui ont eu des effets secondaires graves et ceux en particulier qui ont du de ce fait arrêter l’étude en route et la la rapporteuse de l’agence n’a pas remarqué que cela semble concerner 5 personnes au total dans le groupe nouveau médicament contre 0 dans le groupe ancien médicament . Bien sûr cela n’est pas significatif mais cela devait mettre la puce à l’oreille d’un problème qui amplifié sur une population de 3 millions de malade aurait donné 30 000 arrêts de traitement puisque nous avons eu 2 arrêts de traitement contre 0 avec l’ancienne formule soit 1% contre 0%
    evidemment en mathématique ca ne prouvait rien mais c’est tout le problème de ces petites études : rien ne permet de conclure à une stricte égalité : globalement ca semble pareil et finalement les problèmes de susceptibilité individuelle sont masqués

  • L’experte qui a été chargée de poser les questions au laboratoire sur son étude de bioequivalence à propos de la durée de stabilité de la molécule a reçu l’etrange réponse suivante qui l’a pourtant satisfaite : à -70 degrés le produit reste stable au moins au 260 e jour ...!?
    mais bien sûr que congelé plus rien ne bouge et pendant plus de mille ans
     !
    la question est celle de la vraie vie jusqu à 40 degré voire 50 vers l’équateur et pendant toute la durée de la boîte jusqu à sa dat de péremption s’agissant d’un produit à marge thérapeutique étroite .

    heureusement qu’on a eu d’autres sources de renseignement depuis plus probantes...

  • Lorsqu’il existe une variabilité inter-individuelle, une étude conduite en cross-over est bien préférable à celle conduite en groupes parallèles dont les différences seront noyées dans le bruit de fond.
    Il arrive malheureusement que le choix des groupes parallèles soit délibéré pour que les différences n’apparaissent pas, comme ce fut le cas pour les nombreuses publications sur l’efficacité des béta-mimétiques dans l’asthme, dont l’utilisation régulière peut aggraver l’asthme d’un individu donné.

  • Résumons....nous avons un produit :

    - de meilleure qualité que l’ancien
    - dont la modification mineure (excipient) laissait entrevoir une bioéquivalence à l’ancienne formule, ce qui fut corroboré par des études de biodisponibilité dont la méthodologie est validée, même si effectivement imparfaite d’un point de vue individuel.
    - dont les effets peuvent être contrôlés sur une période relativement brève par un dosage biologique, ce qui tempère fortement l’imperfection précédente.

    Malheureusement s’est produit ce qui était envisageable. Lorsqu’un principe actif est absorbé par plusieurs millions de personnes (qui plus est en France), il y a une probabilité sociétoéquivalente à 1 que des milliers de personnes en souffrance, pour des raisons diverses et variées n’ayant rien à voir avec le produit en question, s’en prennent à une cible identifiée. Le médicament en est une idéale.

    Ajoutez y un mode de diffusion ad hoc pour engendrer une hystérie collective (presse, réseaux sociaux...) et la boucle est bouclée.

    J’attends avec impatience votre mise au point de demain...en espérant que vous ne noierez pas votre erreur d’interprétation dans des reproches méthodologiques ou vis à vis de l’information au patient. La surinformation est aujourd’hui un problème majeur, vecteur de nombreux troubles chez les plus fragiles. En tant que médecin, vous ne l’ignorez évidemment pas.

    • Pour la dépakine et le médiator ça a fait exactement la même chose. Plein de personnes en souffrance de manière fortuite se sont focalisés sur les médicaments, portés par des campagnes médiatiques calomnieuses à l’égard de nos labos si vertueux à défendre la santé publique (ainsi que la veuve et l’orphelin à temps perdu).

      lol ?

      Et je ne parle même pas de la psychose du sang contaminé qui a été le coupable idéale pour masquer une sexualité de débauché sans protection. juste pitoyable

    • Et bien sûr, cher EG, lorsqu’on est à La Réunion où personne, ni médecin, ni pharmacien, ni média, avant la toute fin juillet 2017, n’a parlé des maux engendrés par le Lévothyrox dont nous ignorions qu’il était NOUVEAU, tous ces maux, toutes ces souffrances, tout cet argent dépensé en mai, juin et juillet, pour des examens et médicaments inutiles, tout, absolument tout était du à une hystérie prévisible chez des personnes fragiles  ! même si nous vivions en pleine forme, sans aucun problème sous Lévothyrox depuis des décennies.

      Je n’ose vous dire le mot qui me vient à l’esprit en lisant votre message. Ce qui est certain c’est que ce ne sont pas les mots "intelligence", "écoute", et surtout pas "réflexion" tant vous apparaissez bardé de certitudes vous rendant incapable d’entendre une réelle souffrance.

      J’espère que vous n’êtes pas médecin.

      Clo

    • lorsque le médecin replacera le patient au centre de ses préoccupations et de son écoute, au lieu de l’infantiliser...en médecine aussi...ce qui ne s’explique pas un jour, la science évoluant pourra l’expliquer demain...n’oublions pas qu’en 90 encore, il était considéré qu’un nouveau né ne souffrait pas, dès lors des chirurgies lourdes étaient pratiquées sans anesthésie..restons humbles...apprenons sans juger

  • Pour Dr Dupagne

    Si pour un cas perso pourriez-vous donner des réponses ?

    Comment expliquez-vous qu’en 2000 suite à ma demande car j’avais pris 10kg, l’on fasse le test de TSH et conclusion TSH à 3 chiffres et diag hashimoto.
    Je ne sais depuis quand j’avais cette hypo mais je n’en avais aucun symptôme si ce n’est la prise de poids.
    En plus j’étais en pleine forme et aucune fatigue.

    Et j’ai commencé à être fatiguée quand je fus sous lévothyrox avec un traitement très progressif et suivie à Begin.
    Aucun médecin ne me croyait et me répondait ce n’est pas possible

    Mais jamais je n’ai eu de ma vie de malade de la thyroïde tous ces maux occasionnés par le nouveau levo.

    Alors mes 2 questions :

    1/ Combien de temps peut-on vivre en Hashimoto ( ma thyroïde ne fonctionnait plus) sans découvrir la maladie ?

    2/ Alors que le monde médical nous signale de ne pas arrêter le traitement car dans les 15 jours, nous risquons pour notre vie sans les T3 et T4, est-ce à dire que ma vie était en danger avant la découverte ?

    3/ Je ne suis bien qu’en bas de la norme de TSH soit à 0,20 -0,30.
    Et si je passe au milieu de la plage, c’est la cata.
    Avez-vous une réponse à ce sujet ?

    Se peut-il que ma thyroïde continue à sécréter même faiblement ?
    Est-il possible de le vérifier ?

    Merci bcp si vous avez le temps pour ces réponses qui pourraient concerner d’autres malades ?

  • L’ANSEM semble avoir oublier ou négliger ce que nous praticiens au contacte des patients , que les source d’informations et leurs accès est si facile voir même avant les entretiens avec leurs praticiens ,que les patients ont déjà un opinion et/ou leurs propres croyances.
    Quelle maladresse !
    Cordialement.
    doc53.

  • Dominique : une question stupide - il en faut bien une !

    Pourquoi ce problème ne se pose-t-il que pour le Lévothyrox, alors qu’il y a tant de médicaments dont on change les excipients ? Est-ce parce que la biodisponibilité n’a été testée en France que sur des sujets normaux, et trop peu de temps -et, en Belgique, sur un nombre trop faible d’hypothyroïdiens ? Procède-t-on autrement pour tous les génériques, qui n’ont à prouver qu’une biodisponibilité équivalente au princeps, et pour lesquels ça se passe sans histoires ?

    • Tout le monde part du principe qu’il existe un problème Levothyrox. Mais quelles sont les preuves jusqu’ici ?

      Des symptômes banals, particulièrement à un âge où la pathologie thyroïdiennes fait rage et puis...

      1) Un traitement chronique
      2) S’adressant à beaucoup, beaucoup de monde...

      On a là les ingrédients majeurs pour faire monter une mayonnaise à partir de suppositions, de rumeurs, de croyances. Il suffit que quelques centaines ou milliers de gens "mal foutus", persuadés que le changement d’excipient en est la cause, se mettent à parler sur les forums pour amorcer la "contagion"...

      Ajoutons-y les associations de malades prêtes à monter au créneau telles des Don Quichotte et la bombe finit par exploser !

      Remarquez, pendant ce temps, les journalistes nous lâchent un peu la grappe avec le Lyme chronique ;-)

    • nous sommes en présence d’une molécule à fenêtre thérapeutique étroite , c’était d’ailleurs l’argument des autorités de Santé pour ne pas inclure le lévothyrox dans la substitution obligatoire par un générique de la part des pharmaciens , avec de mémoire mis en avant toujours par les autorités du profil des patients sous lévothyrox.De mémoire certains pays nordiques utilise les génériques de la lévothyroxine sans problème , il serait intéressant de savoir ce qui se fait en Allemagne où le générique est très développé et également pays du laboratoire MERCK...
      Par contre les professionnels de terrain avaient peu connaissance de l’importance de la baisse en principe actif dans le temps des comprimés au lactose. Au critère de fourchette thérapeutique étroite s’ajoute le passage d’une forme galénique avec un PA à teneur incertaine à une forme galénique avec un PA à teneur de stabilité supérieure de 20 à 30% : le changement ne pouvait qu’être délicat .
      C’est toujours le cas dans les thérapeutiques à fenêtre étroite , d’ailleurs un générique du PREVISCAN était programmé sur le marché français ,il me semble que les laboratoires ne se bousculent pas pour le mettre en place, à suivre si cela se fait...

    • Pour parler ainsi, je pense que vous n’avez eu personne dans votre entourage victime des effets secondaires désastreux dus à la nouvelle formule du levothyrox. A 40 ans, on n’a pas l’âge d’avoir les symptômes d’intensité ++++ décrits (et pas banals) par les patients, une santé profondément détériorée et une vie familiale et sociale devenue inexistante. Et ceci date du mois de mai soit bien avant le battage médiatique. Et heureusement que les associations étaient là pour les soutenir parce qu’ils ont dû se débrouiller seuls pour comprendre ce qui leur arrivait et pas pu compter sur les médecins !

  • Docteur D Dupagne

    J’ai lu avec grand intérêt votre démonstration et je vous remercie de votre écoute et de la recherche que vous avez effectuée. Il y a surement encore à chercher mais je vous suis très reconnaissante de ne pas avoir fait de nous des malades imaginaires, psychologiquement détraqués.
    Je vais vous relater mon expérience personnelle dans le but d’apporter ma contribution - parce que je n’ai encore rien lu de semblable sur aucun des sites.
    1/ Dernier passage à la pharmacie début mai : mon pharmacien m’informe du changement d’excipient et de la nécessité de faire un dosage TSH dans les 6 à 7 semaines. Même si cela me fait râler, je ne suis pas inquiète de ce que je viens d’apprendre.
    2/ Pour effectuer une transition en ’douceur’, je prends l’initiative de l’alternative : un jour LEVO 150 ancienne formule, un jour nouvelle formule - le tout à partir du 15 mai. dosage TSH : 0.919 / hglyquée :6.6 % juste avant alternance.
    3/ L’été se passe sans trop de difficulté mais avec un état de fatigue croissant, des siestes quotidiennes. J’attribue cela aux températures élevées de cette période.
    4/ 18 aout : 24h de vertiges - jamais connu ça auparavant. Jambes raides au lever - état qui ne me quittera pas , et toujours fatigue extrême.
    5/ fin aout, je m’arrête tous les 4 pas pour reprendre mon souffle. EPUISEE ! Je n’ai plus d’appétit, mais des douleurs partout.
    6/ nuit du 1 au 2 sept : sommeil pas trouvé avant 6h du matin - gorge enflée ; doigts aussi, impossible retirer ma bague, douleur dans la poitrine.
    7/ le 2 sept : matin avec l’ancienne formule, je me sens un peu mieux
    8/ le 3 sept : nouvelle formule LEVO- à 16h, je suis sous la couverture chauffante, je claque des dents.
    9/ le 4 : dosage TSH : 1.07 ; hglquée :6.8 % - 2 valeurs en légère hausse mais qui ne peuvent expliquer mes douleurs et mon mal-être général.
    10/ le 4 après prise de sang, je décide d’abandonner la nouvelle formule et de continuer à l’ancien. Après 3 jours, je me sens suffisamment de forces pour aller en Suisse acheter EUTHYROX au lactose.
    11/ A partir du 10 : EUTHYROX 150 (en dépit de qq inquiétudes) - 2 jours après, je reprenais la marche sans essoufflement, disparition des douleurs, tonus incroyable !
    12/ Depuis 2 jours, je me sens un peu moins en forme, mais rien à voir avec les douleurs vécues pdt la période de LEVO alternée.

    Pensez vous qu’un effet ’rebond’ ait pu avoir lieu - qui s’estomperait maintenant ?

    Je voudrais préciser ici que je n’ai eu connaissance des plaintes des patients sous le nouveau LEVOTHYROX que par l’intermédiaire de mon infirmier le 4 septembre. Il y a un VRAI PROBLEME avec ce médoc. Il faut trouver où.

    Si vous m’avez lu jusqu’au bout, merci à vous. Et encore toute la gratitude des patients pour votre écoute et vos recherches.

    Monsieur MACRON, dans son discours de Nevers, plaidait en faveur ’d’un allégement de la procédure d’autorisation de mise sur le marché’ ... Espérons que le LEVOTHYROX ne sera pas le précurseur d’une série d’autres dysfonctionnements.

  • PS : oublié de signaler que j’ai subi une thyroidectomie totale en 2003 avec TSH stabilisée depuis des années.

    Quand on lit certains commentaires sur le site, et que l’on a subi les effets indésirables de la nouvelle formule, on regrette que LA BETISE NE TUE PAS !! Enfin, ceux qui contredisent l’honnêteté des malades ont, à n’en pas douter, de solides intérêts dans l’affaire !

    • @parlons
      Ne te bile pas, laisse parler et sache que d’autres sains d’esprits, de corps un peu moins depuis la nouvelle formule, ont vécu ce que tu as subi.

      Il y a des personnes du monde médical, des vrais de vrais qui eux cherchent et c’est ce qui compte.
      Peut-être qu’enfin un lièvre a été levé ?

      Si nos déboires peuvent servir à faire avancer le schmilblick !!!

  • @BIRDIE
    Merci pour ton message.
    Néanmoins, je pense que cette question du LEVOTHYROX laissera des traces et que ce ne sera pas à l’honneur de nos médecins et pharmaciens.
    9000 dossiers de signalement comparés aux centaines de mille de signatures ! Certains médecins ont été à l’écoute et ont fait passer des IRM et autres examens complémentaires, d’autres, trop sûrs des dires de l’ANSM et de Mme BUZYN se sont contentés de prescrire des anxyolitiques, évoquant un état dépressif chez leurs patients ou une manipulation des réseaux sociaux !
    Cela va générer indubitablement une crise de confiance entre malades du nouveau LEVOTHYROX et leurs médecins, et c’est bien regrettable !Il serait grand temps que nos praticiens de la santé en prennent la mesure. Ceux qui ont perdu leurs cheveux par poignées - et j’en suis ! - ne pardonneront jamais qu’on leur parlent d’effet nocebo !

  • ...qu’on leur parle d’effet nocebo . (pardon pour la faute d’accord !)

    • Oui sans doute et en plus ceux qui n’ont pas fait d’alerte, vont en faire car l’ancien levo n’est prévu que pour 9000 ?

      Encore une crise ?
      Et là les autorités vont nous dire que c’est dans la tête et pour cause.
      Il n’ y aura pas assez d’Euthyrox.
      Donc les gouttes et l’on va passer de l’un à l’autre ?

      Moi perso, j’ai fait mon signalement le 21/08/17. Et ceux qui n’ont pas internet, ceux dans les hôpitaux, les maisons de retraite, etc....

      Il faut vraiment que cette crise sur le levo trouve une solution pérenne et fiable.

  • @BIRDIE
    Ce qu’il faut savoir, c’est que la boite d’EUTHYROX 150 au lactose vendue à l’étranger ressemble à 100% à notre boite de LEVO 150 nouvelle formule au mannitol : ce qui change, c’est le nom et l’indication du labo MERCK SERONO à l’étranger, MERCK chez nous / conditionnement 100 comprimés à l’étranger, 30 chez nous ; et c’est TOUT (même disposition des textes, mêmes couleurs, même format. C’est à s’y méprendre.)

    Pourquoi, alors que ce n’est pas le même produit ?? une nouvelle supercherie ???

    • Pour ma part j’ai les 2 en 25µg Eutirox et levo nouvelle formule et pas les mêmes , les couleurs non plus et le nouveau sur la droite a un papillon sur fond vert.

      Les 25 µg en France était aussi possible en 90 comprimés.
      Mais pas les 100µg pourquoi ?

      Bien pratique d’avoir une boîte de 100 comprimés plutôt que de retourner tous les mois à la pharmacie. En plus nous payons 0,50€ de franchise / boîte.

      Et je me dis que si j’avais eu des boîtes de 100 comprimés, je n’aurai peut-être pas connu la nouvelle formule si tôt.

    • @ BIRDIE
      C’est surprenant ce que tu me dis.
      Sur le net, la boite EUTHYROX 25 est la même que le LEVO 25 nouveau (à l’exception du papillon) Idem pour la 125, la 150 etc.
      Date de péremption de ton EUTHYROX 25 ?

    • EUTIROX 25 date 10/2019
      Nex Levothyrox 25 date 12/2018 et le 100 01/2019

      Sur l’Eutirox couleur que du vert sur le coté de la boîte et un grand trait vert sur la longueur au 1/3 en dessous du dosage et du nom.

    • @BIRDIE
      @Reverend FR
      Tu vois que les dates de péremption du nouveau LEVO posent problème. il est sensé être plus stable sur une plus longue période et en fait, c’est celui qui porte la date de péremption la plus courte.
      Ca ne colle pas ! Il a donc été fabriqué il y a un certain temps et il n’a plus les valeurs que la formule lui confère. Donc analyser la formule ne servira à rien, c’est le médoc avec cette date de 12/2018 qu’il faut analyser. Ils ont attendu que les stocks de LEVO ancienne formule soient épuisés pour distribuer le nouveau !

    • bonjour,

      j’ai toujours cette chère ANSM qui refuse les gros packaging pour les dosages plus importants...

  • Date de péremption nouveau LEVO mannitol : 12/2018
    Date de péremption EUROTHYROX lactose : 12/2019
    Et l’ANSM dit que le nouveau LEVO est plus stable dans le temps. Il faut m’expliquer !!!

    • Bonjour,

      En possible réponse, la demi-vie du mannitol est de 23 jours contre 93 jours pour le lactose d’après l’étude canadienne sur les excipients permettant la conservation de la lévothyroxine (développer le graphique « table IV ») http://pubmedcentralcanada.ca/pmcc/articles/PMC2902299/.

      J’avoue qu’en lisant cette étude, je me suis demandé pourquoi d’autres excipients ayant une demi-vie plus étendue n’avaient pas été choisis.

      N’étant pas spécialiste de la question, je fais appel humblement aux avis des experts. Qu’en pensez-vous ?

      Merci à tous pour vos témoignages et éclaircissements.

    • oui mais date de fabrication ?

    • ...comparez ce qui est comparable : sans date de fabrication la date de péremption ne veux rien dire !! et l’eurthyrox continue a être fabriqué ... achetez une boite dans un mois et vous verrez 2020 !

    • @Doc V

      Et oui, mais quel pauvre patient connait la date de fabrication ? J’ai donné le numéro du lot, si qqn peut remonter à la source, peut-être en saurons-nous plus ?.......

  • EUTHYROX lactose, je veux dire. Vous aurez corrigé de vous-même !

  • @ Reverend FR
    Bonjour

    Je ne veux pas m’étendre sur mon ’aventure’ rapportée ici depuis le 17 sept 20h28 - 20h52 et 18 sept 10h08 - 11h18 - 11h26, mais je reviens sur vos informations concernant les conditions de conservation de ce médicament. Je me suis étonnée de la date de péremption du LEVOTHYROX nouvelle formule par rapport à l’EUTHYROX que j’ai acheté 2 semaines plus tard à l’étranger. (voir mon message ici 18/9 11h26)
    Ne peut-on savoir à partir des numéros de lots depuis quand le LEVO nouveau a été mis sous boite ? D’où vient-il ? quelles ont été les conditions de conservation ?
    Enfin, n’y a t il pas quelqu’un qui va analyser qq spécimens pour savoir exactement ce que nous avons ingurgité ??
    J’en tiens une boite à disposition de qui voudra.
    Cordialement et merci à vous également de bien vouloir vous investir dans cette énigme.

    • L’AFMT va faire analyser la nouvelle formule en totale indépendance et je pense que nous aurons l’info car j’ai plus confiance en eux qu’à l’ANSM et à ceux qui les gouvernent.
      Cette impression de mendier un médicament qui nous allait bien, ne me convient pas.
      J’ai l’impression de vivre un film de science fiction.
      Alors là, la réalité dépasse la fiction !!!

    • @ BIRDIE
      (@Reverend FR)

      OK pour ton message, mais il serait plus probant qu’on fasse analyser ce que l’on nous a VENDU. La formule peut être bonne, bioéquivalente et tout ce qu’on voudra et les boites qui vont sortir MAINTENANT seront peut-être sans problème.
      Moi ce que je veux savoir, c’est ce que j’ai acheté en MAI, que J’AI AVALE et qui m’a rendue MALADE.
      Dans ce cas, ce pourrait être la responsabilité de MERCK qui serait engagée pour avoir fabriqué ces LEVO il y a qq années et ne les avoir mis sur le marché que cette année. Ou d’un autre organisme qui les a stockés par là ... en attendant. Non ?
      Je ne connais pas le circuit du médicament du labo à la pharmacie, mais d’autres ici le connaissent et pourront éclairer... s’ils le veulent bien.
      C’est cauchemardesque, et je veux savoir !

    • Pour moi je pense que ce sont les excipients qui avec la molécule principale de l’hormone ne sont pas compatibles.
      Car le prendre le matin à jeun, attendre la 1/2 h pour manger et dès la fin du repas aller aux toilettes ( je ne vous décris pas la suite), je ne pense pas que l’hormone de base puisse agir aussi vite.
      Mais par contre comment se peut-il que d’autres n’aient pas d’effets indésirables ?

      Le monde médical ne pourrait pas faire le bilan et donner des chiffres réels des personnes malades et celle qui supportent le produit ?
      Ne pas se baser uniquement comme l’ai fait la ministre de la santé sur les 9000 signalements.

      Car certaines personnes encore n’ont pas fait le rapprochement ou sont encore en recherche.

      Bien sur ce n’est que mon ressenti et je suis pas du milieu médical.

    • Reste à savoir si les autres prenaient le LEVO ancien de MERCK ou le générique BIOGARAN. Personne ne l’a jamais dit. Peut-être que la transition s’est effectuée différemment.
      Moi, je pense davantage au fait qu’on nous a vendu du LEVO nouveau MERCK périmé, parce qu’il aurait séjourné chez MERCK ou chez un grossiste répartiteur par exemple... Et que l’on n’est peut-être pas tombés tous sur les mêmes lots.
      Il faut savoir aussi que MERCK aurait investi depuis 5 ans pour sortir ce nouveau produit. Depuis quand a t il les composants ? De quels labo viennent-ils ?
      Le problème, c’est que ceux qui ont été malades ne sont pas crus, malheureusement, et c’est ce qui entrave les recherches. Parce que tant que la bonne foi sera remise en cause, il y a peu d’espoirs que nos autorités se creusent la tête pour savoir d’où vient le problème .. puisqu’ils le nient !
      DESOLANT !

  • Merci Birdie pour ce lien vers PubMed Canada qui révèle le pot aux roses !
    nous découvrons nous autres generalistes et c’en sera de meme pour les spécialistes que non seulement le produit se dégrade mais encore il se transforme en un produit encore plus ...ACTIF qui est la T3
    en effet T4 veut dire 4 site iodés sur la levothyroxine or le phénomène qui se passe est une deiodination et ceci aussi bien avec le lactose qu’avec le mannitol
    Il y a aussi une demethylation et on obtient des impuretés indéterminées ( à explorer ) et chose hallucinante ( et qui explique les cas paradoxaux d’hypothyroidie avec la meme dose ) ce que les auteurs appellent T4AA et qui montent au fil du temps dans le produit dégradé qui apres traduction indique auto anticorps anti thyroïdiens exactement ce que l’on constate chez tant de patients et que l’on nomme thyroïdite d’hashimoto parfois ou simplement la constatation de cette présence chez 20% des femmes qu’heureusement on ne traite pas sinon on se retrouverait avec 8 millions de malades ...
    mon hypothese donc est qu’en fonction du degré de dégradation du produit donc des conditions de conservation on se retrouve soit avec un produit hyperactif soit moins actif avec meme présence d’auto anticorps ce qui me paraît etre aussi l’explication des difficultés parfois à équilibrer les patients
    dominique toi qui connaît des grands endocrinologues chercheurs demande leur où on en est de l’explication de l’épidémie de thyroïdite actuelle je dis de chercheurs plus que professeurs car ces derniers ne font souvent que répéter ce que tout le monde croit savoir et ce sont eux que les generalistes naturellement écoutent le plus ...
    leurs malades sont déjà grâce au net , de tres bonne revues et la tête au carré ton émission de France Inter entre autre en relation avec la pointe
    de la recherche

    • @Reverent FR
      Merci pour vos réponses éclairantes qui confirment mon hypothèse ci-dessus avancée d’un produit fini (ou de ses composants) mal stocké ou préparé de longue date, en attendant l’écoulement de l’ancien LEVO et pour satisfaire la demande de nouveau LEVO immédiatement dans la foulée.(cf date de péremption qui avait attiré mon attention)

      Je demandais, mais personne ne m’a répondu encore, s’il était possible à partir du numéro de lot de retracer la vie de ce médicament de sa fabrication (au moins) jusqu’à sa distribution dans les officines ?
      Et une fois de plus, je dis que je crois qu’il serait intéressant d’analyser une partie de ses médicaments qui ont été vendus, en complément de l’analyse de la formule.
      Qu’en pensez-vous ?

      J’ai d’ailleurs envoyé un message à l’ANSM ce matin pour leur dire mon hypothèse de dégradation du médicament et de ses conséquences, en me reposant uniquement sur les effets secondaires bien REELS et objectifs que j’avais ressentis. - je n’avais pas encore vu votre message.
      Est-ce qu’une voix scientifique comme la vôtre ne serait pas mieux entendue que celle d’une ’pauvre malade’ ??
      Et merci encore, nous allons passer peut-être un peu moins pour des débiles.
      Cordialement

    • Autre hypothèse : les patients sont passés brutalement d’un vieux comprimé levo ancienne formule à 68% de levothyroxine à un comprimé levo NF à environ 102 % de levothyroxine , ce que l’organisme n’a pas forcément apprécié ? et lorsque l’organisme se révolte, tout est possible en terme de symptômes ?

    • Ca me parait possible pour ceux qui, équilibrés, se sont trouvés en Hyperthyroidie à la suite du passage à la nouvelle formule, mais je ne comprends pas pourquoi les autres, tout aussi équilibrés, seraient passés en hypothyroidie (mon cas).
      Je crois franchement que nous n’avons pas tous eu le même médoc : surement dates de fabrication différentes, conditions de stockage différentes.. etc.
      Certains médocs devaient être au top et les patients qui les ont utilisés, passés en hyperthyroidie, auraient du se faire faire une TSH pour faire ré-équilibrer en fonction du nouveau produit et les autres, ont eu un médicament peut-être pas périmé mais bien dénaturé. Et essayer d’équilibrer dans ce cas-là devenait plus difficile puisque ça aurait dépendu de la pharmacie dans laquelle ils se procuraient la première boite et les suivantes, et de l’état du médicament au moment de sa prise.
      SALE AFFAIRE !
      Ce qui est bien, c’est qu’au moins, certains se creusent la tête pour trouver une hypothèse et par là reconnaissent que les effets secondaires étaient bien réels ! Merci à eux !

    • Merci Révérend pour votre éclairage sur le site canadien que j’ai indiqué ( http://pubmedcentralcanada.ca/pmcc/articles/PMC2902299/ ), le Canada étant une source d’informations non négligeable quand en France nous sommes sous informés !

      En résumé, si j’ai bien compris, en cas de mauvaise conservation de la lévothyroxine, le T4 du médicament se dégrade en T3 dans le comprimé lui-même, ce qui fait sur-fonctionner l’organisme (et ce, par à-coups, le T3 ayant une durée de demi-vie de quelques heures), ou bien, empêche la thyroïde de fonctionner en se dégradant en anticorps ?
      J’avoue être encore stupéfaite !
      En terme de sécurité sanitaire, c’est rédhibitoire, non ? Je pense surtout aux femmes enceintes et aux personnes ayant des pathologies lourdes et puis pour nous aussi !!

      Ai-je bien compris aussi que le lactose offre une conservation de la molécule quatre fois meilleure que le mannitol ( demi-vie de 93 jours contre 23 jours seulement pour le mannitol) ?

      J’ai essayé le nouveau Lévo = catastrophe, pour l’ancien = souvent en ajustement (Hashimoto). J’attendais beaucoup du nouveau, pour dire. Il est tant que l’on en sache plus aussi sur l’ancien Lévothyrox pour le meilleur emploi possible que l’on puisse en faire ( stabilité dans le temps !) au vue de ce que vous venez de révéler.

      Autre point à soulever qui est passé sous silence : les sels du principe actif.
      Pour ma part, je pense que Merck s’est auto-génériqué inaugurant l’ère des génériques-princeps.

      Quand on dit qu’un générique a le même principe actif, cela cache le fait qu’il peut revêtir une forme de sel différente de celui du princeps. Le principe actif peut être sous forme d’esters, d’isomères, d’un mélange des deux et aussi de dérivées.

      (voir document de l’ANSM p15 sur les génériques http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/980b4a8a5556688a4cf770416dc70434.pdf )

      Pour autant, le laboratoire pourra dire que son générique ou sa nouvelle formule a le même principe actif, et le communiquer ainsi.

      Jusque là, on est parti du postulat que les différents sels de principes actifs étaient bio-équivalents. Ces données sont fournies par les labos. Mais en voyant l’incurie de l’ANSM (compétences en matière d’analyse statistique ?), le manque de données statistiques dans les études pour fonder la bio-équivalence que vous dénoncez, en est-il vraiment ?

      Une première réponse est donnée par l’AFMPS (L’agence fédérale des médicaments et des produits de santé en Belgique) : « Généralement, la solubilité, la stabilité et la toxicité des différents sels d’une même substance active sont similaires. Ce n’est que dans de rares cas que des différences ont été observées ».

      https://www.fagg-afmps.be/fr/items-HOME/Generiques/Securite_efficacite_bioequivalence

      L’agence donne quelques cas précis de molécule mais pas la lévothyroxine. Mais si c’était une autre piste ? A noter que ces précisions venant de nos voisins belges, sont omis dans le document de l’ANSM cité plus haut.

      Donc les questions sont :

      - Y a-t-il le même sel de principe actif dans l’ancienne et la nouvelle formule de Lévothyrox ?
      Ne parle-t-on pas d’une formule innovante, une formule améliorée pour le néo-thyrox ?

      - Le choix du mannitol comme excipient de conservation n’était-il pas lié justement à l’utilisation d’un sel différent à l’ancienne formule ?

      J’observe également les limites pour effectuer un médicament générique à l’identique du princeps en raison des brevets déposés et du secret industriel entourant la quantité des différents excipients mis dans un cachet. Voir document ANSM cité plus haut p44.

      Considérant tout cela, il est urgent de demander les sels du principe actif utilisés sur les médicaments qui seront importés pour remplacer le Lévothyrox. Si c’est le cas, il faut connaître ce que la pharmacovigilance sur ce médicament a reporté. La transparence sur ces points est nécessaire.

      Grâce à vos analyses et à vos témoignages, nous levons petit à petit le voile sur cette affaire. Nous attendons les résultats des analyses effectués par un labo indépendant.

      Merci à tous

      Sophie

    • Oui j’ai pu vérifier chez une patiente que les anciens levothyrox 50 avaient pour date de péremption août 2019 tandis que les nouveaux levothyrox 75 avaient décembre 2018 ...
      l’hypothese selon laquelle on aurait un nouveau produit plus dégradé que le précédent car fabriqué avant expliquerait que ma patiente se plaigne de maux de tête et d’insomnie au moment de la substitution de son 75 elle prend une alternance 50:75 . Elle a eu l’idée de faire un 75 en prenant 1 50 et demie et ses symptômes ont disparu !
      il y a peut être un effet du mannitol lui meme qui s’il a une demi vie importante finit par s’accumuler dans l’organisme et declencher chez certains des réactions particulières . Il s’agit de susceptibilité individuelle apparentée a une intolérance et ce n’est pas parce que le céleri en comporte plus ou les chewing-gums en ont autant qu’il n’existe pas des gens allergiques au céleri et à qui la consommation de chewing-gum est impossible .
      nous retrouvons donc trois cas de figure qui concernent sans doute pas plus de 1 à 5% des cas ce qui représente entre 30 000 et 150 000 patients dont 9000 ont alerté la pharmacovigilance
      ces 3 cas seraient
      1/ une intolérance au mannitol qui s’accumulerait dans le sang et entraînerait maux de tête diarrhée fatigue insomnie sans que la tsh ne se modifie .
      2/ une hyperthyroïdie avec tachycardie diarrhée bouffée de chaleur énervement par excès de produit en contraste avec un ancien levothyrox tres mal conservé a une dose résiduelle faible

      3/ le cas d’hypothyroidie sévère avec fatigue intense prise de poids perte de cheveux des sourcils par un nouveau produit plus périmé que l’ancien donc encore moins dosé paradoxalement puisqu étant plus proche de la date de péremption ...

      4/ le patient est stressé et ressent des symptômes variés en plus de signes d’hypo ou hyperthyroïdie

    • Absolument d’accord avec votre analyse et merci pour la relecture du site http://pubmedcentralcanada.ca/pmcc/articles/PMC2902299/

      On commence à y voir plus clair !

    • @Reverend FR

      Merci pour votre réponse. Mon cas s’apparenterait au cas 3/ et confirme mon hypothèse d’un médicament dégradé - ce qui est du domaine du plausible en terme industriel : on comprend bien que toutes les boites de LEVO nouveau n’ont pas été produites le même jour J - ce qui remet aussi en cause cette bioéquivalence, que je ne conteste pas en théorie, mais qui en pratique peut s’avérer très discutable ; de même que les tests qui ont été faits sur cet échantillon, à la même période et avec très vraisemblablement le même produit.
      Une fois de plus, j’aimerais bien comprendre pourquoi on n’analyse pas un comprimé pris au hasard dans des lots différents qui ont causé hypothyroidie pour les uns et hyperthyroidie pour les autres ??? C’est qd même simple, pour qui est compétent, non ?
      On a peur de dévoiler la vérité ???
      Téléphoné ce matin à mon pharmacien pour savoir où en était son approvisionnement en EUTHYROX. Toujours la même réponse : ’C’est dans la tête ... de toute façon ce n’est que transitoire, il faudra bien passer à la nouvelle formule’ Je n’en peux plus de ce discours inqualifiable !!!
      Encore merci pour le suivi que vous apportez à cette affaire.

    • Bonjour

      Très "interpellée" par ce message que je viens de découvrir... Je suis en période de rééquilibrage de dosage du nouveau lévothyrox. Je vais faire court et passer sur tous les effets secondaires depuis juillet... la TSH équilibrée autour de 2 avec l’ancien lévothyrox a grimpé à 9,65 fin août. Je suis passée de 87,5 microgrammes/jour à 100. Fin septembre : TSH à 0,77 (!) Depuis début octobre : alternance de lévothyrox 100 et de 1/2 175 pour espérer retrouver un équilibre. J’ai noté que les jours où je prends le demi 175 j’ai des maux de tête persistants toute la journée, une irritabilité accentuée, une fatigue plus prononcée... je trouvais ça complètement étonnant et improbable... je lis votre analyse et je voulais apporter ce témoignage. Je vais continuer à observer les effets de cette alternance et voir si ça se confirme dans les jours qui viennent.

  • En pratique si la tsh ne bouge pas il est urgent de mesurer la t3 libre et la t4 libre
    enfin ne pas hésiter à mesurer les cpk en cas de myalgie
    quand aux anticorps il y a les antiTPO et les anti thyroglobulines qui pourraient être drmendés mais dans ce cas mieux vaut s’adresser à un endocrinologue qui a bien d’autres dosages intéressant ou qui saura juger ceux qui sont inutiles . Le generaliste est un lanceur d’alerte et un suiveur mais ne saurait s’eriger comme nous tentons de le faire en détective ou journaliste médical . Mais toi Dominique tu es à présent un peu generaliste et un peu journaliste médical alors on est juste là pour t’aider ou te lancer sur de fausses pistes ... l’avenir nous le dira
    science et vie conclurera un jour avec de beaux schéma ...

    • Bonjour Révérend FR,

      Merci pour ces précieux conseils. Et merci à tous ceux qui essaient de trouver des réponses.

      J’ai déjà fait la recherche pour les anticorps. Si les résultats sont devenus positifs, que se passe-t-il ? J’imagine que ce n’est pas réversible ces "petites" choses.

  • Encore une question ...

    Est-ce que ce médicament qu’on nous vend comme étant ’plus stable’ ne serait pas tout simplement ... ’moins cher ??’

    Je m’appuie ici entre autre sur la comparaison entre notre bon vieux LEVOTHYROX et l’EUTHYROX au lactose.
    Je m’explique : EUTHYROX d’après la notice ne contient que du lactose ; notre vieux LEVO contenait du lactose, de l’amidon de mais, de la gélatine, E468, E572.
    Sommes nous constitués si différemment que nos amis allemands, suisses... par exemple, pour avaler tous ces excipients supplémentaires ?

    Ne ’marchandons-nous’ pas trop auprès du labo MERCK ??

    • Euthyrox 50 : 50 µg de lévothyroxine sodique, lactose et autres excipients

      https://compendium.ch/mpub/pnr/82845/html/fr#7840

    • Merci, pas indiqué sur la notice de la boite, ni celle imprimée d’ailleurs par la pharmacie suisse.

    • les nouveaux excipients sont plus chers...

    • @Doc V
      Merci à vous. Je viens de trouver qq éléments de réponses sur ce site :

      http://lacoupedhygie.fr/index.php/2017/08/27/levothyrox-questions-reponses/

      En revanche, je n’ai pas encore eu de réponse sur la traçabilité du médicament : A partir d’un numéro de lot, que peut-on retrouver ? Date de fabrication ? lieu ? lieu de stockage chez le grossiste répartiteur ? etc
      Encore merci.

    • Si indiqué ds la notice boite suisse en français et en allemand

    • Excipients non détaillés mais signalés probablement en raison d une législation différente n imposant pas la mention precise des excipients

    • Le coût des excipients rentrent pour part négligeable dans le coût d’un médicament. Je vous dirai que l’emballage coûte plus cher que les comprimés eux-mêmes.

      Pour comparer, il faut avoir le coût unitaire des boîtes sur une base comparable à l’ancienne formule. En effet, avec la nouvelle formule, on peut intégrer dans le coût, l’investissement en recherche pour établir cette nouvelle formule ainsi que le développement d’un nouveau packaging rendant plus cher le coût unitaire. Tous ces coûts dans l’ancienne formule sont totalement amortis ou en grande partie donc ne vont pas ou très peu compter dans le CU. Le CU de l’ancienne formule peut alors apparaître "artificiellement" moins cher.
      Donc attention aux comparaisons que Merck peut nous communiquer en terme de coût. Il faut rentrer dans le détail de la comptabilité analytique pour avoir une vision juste des choses.

    • EUTHYROX 150, notice vérifiée en 2015, indications : lactose et autres excipients (sans précisions) - Effectivement, c’est surement une question de législation et /ou parce que les autres excipients sont reconnus comme n’ayant pas d’effets notoires.

      Merci Sophie pour tes renseignements. MERCK ne s’est pas creusé la tête pour le packaging du LEVO nouveau, puisque en 150 et pour d’autres dosages (peut-être tous ?), à l’exception du nom du médicament et du papillon, c’est le même que celui d’EUTHYROX, alors que l’excipient principal est différent.

    • Bonjour,
      C’est exactement la définition de la traçabilité : toute la chaîne de fabrication, distribution, y compris les lots de constituants (lévothyroxine et excipients) utilisés pour fabriquer ce lot de médicament.

    • Bonjour Dr Dupagne

      Je viens de répondre au sondage. Peut-être n’ai-je pas lu assez loin, mais si on peut tracer, alors je donne mon numéro de lot pour compléter le sondage : 22707921 ( 3 tablettes de 30 qui portent toutes le même numéro. Date péremption 12/2018. Une cinquantaine de comprimés consommés )

      Merci à vous pour cette initiative et tous les encouragements des malades pour faire la lumière.

  • Si vous avez ressenti des effets indésirables avec le nouveau Levothyrox, merci de participer à ce sondage http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=223421

    • bonjour
      soignée depuis 1996 pour hypothiroïdie ! j’ai pris ce nouveau lévothyrox sans me poser de questions ... les premiers symptômes sont apparus et n’ont fait que s’accentuer .. aujourd’hui le médecin m’a prescrit L thyroxine.. je ne sais pas quel sera mon avenir .. j’en étais à dire à mon époux, : "où je me couche et ne me relève plus ou je me suicide" tellement j’étais mal !
      à l’arrêt de lévothyrox, 24 heures après, j’ai senti mon corps et mes muscles se détendre.
      maux de tête, énormes vertiges au point que je ne pouvais plus conduire, immense fatigue, douleurs abdominales avec diarrhées régulières, crampes dans les jambes... tout m’était devenu douloureux .. j’ai du ralentir considérablement mes activités.
      Pour la première fois depuis 21 ans j’ai peur ! mais ne suis pas seule car mon médecin comprend parfaitement la situation..
      merci

    • Merci Mr Dupagne, encore une très bonne initiative.

      Le questionnaire à cocher est facile et très rapide à faire.
      Donc ne vous en privez pas !

      Autres précisions :
      Une case est prévue pour compléter les symptômes non listés.

    • Mr Dupagne,
      Juste quelques précisions sur votre sondage :

      - Pensez-vous souhaitable que l’on indique l’évolution du TSH ( et autres marqueurs thyroïdiens) de façon précise avec les chiffres par le biais de la case "autres symptômes" ?
      Attention "être dans les normes labo" ne veut pas dire qu’on a un TSH personnel en équilibre, comme vous l’avez rappelé. (Voir son taux d’équilibre de TSH avec le médecin dans l’historique médical).

      - Pensez-vous utile d’indiquer les examens que les patients ont dû réaliser en raisons de la gravité de leurs effets indésirables, non détectés comme tels à l’époque ? Juste pour évaluer non seulement à quel point les effets indésirables ont été jugés préoccupants par le corps médical ( objectivisation des effets indésirables) mais aussi pour évaluer les coûts induits par cette affaire.

      Merci

    • Bonsoir,
      Non, c’est n’est pas nécessaire, cela rendrait les choses trop compliquées.

  • Bonjour,

    J’ai eu connaissance fin août 2017, que je prenais un "nouveau" lévothyrox.
    Pourtant dès le 17 mars, je signalais des effets secondaires : principalement fatigue insurmontable et instabilité sur mes jambes
    Je me demande donc quand la commercialisation de ce médicament a eu lieu, je pense qu’elle a été faite avant la date de mars 2017, car il est impossible que ces effets arrivent aussi vite
    D’ailleurs, sur la notice du nouveau lévothyrox, il est indiqué que cette notice a été modifié en septembre 2016 !!!
    Merci de me répondre cordialement

  • J’ai ressenti les effets de ce nouveau levothyrox le 29 juin et depuis cela va crescendo : douleurs gorge et oreille, puis migraines tous les jours, puis vision floue, puis douleurs articulaires et musculaires, tension à 18/12, vertiges et bourdonnements d’oreilles. A tel point que 2 friboscopie pour voir ma gorge si souci, un IRM cérébral et un IRM cervical , une visite aux urgences et une pose d’holter... Tout ça pour m’entendre dire que je somatise.... Au final je vais avoir de nouveau l’ordonnance pour l’ancienne formule mais combien de temps car on n’a pas accès à la formule liquide sauf si prise avant le 31 aout (pourquoi cette date butoir ? ) Comme mon médecin a tardé et bien je me retrouve le bec dans l’eau.... Je suis désemparée, à la limite de la dépression. Ne lâchez rien s’il vous plait. Il faut que les patients aient accès aux soins qui leur conviennent

  • Article édifiant et effrayant pour nous les malades
    Oú est la demande de renvoi du directeur de l’ANSM ? J’ai signé la lettre ...
    J’ai peur que malgré toutes les plaintes , pas assez nombreuses vu le nombre de personnes malades et qui ne sont pas courant des associations de malade , tout tombe å l’eau et que le laboratoire ne revienne pas sur sa ďécision malgré la pression
    Je suis également effarée quand je vois la liste des excipients pour le Thyroxin de chez Sanofi qui doit nous être proposé en remplacement

  • Bonjour,
    Je lis avec horreur le bilan de tous vos messages et je pense que Merck a introduit quelque chose dans l’ancienne formule car quelques vertiges sont apparus dès Mars,alors que j’avais le Levothyrox 100 ancienne formule. Mais dès le 29 Mai, date de début de ma prise de la nouvelle formule, les symptômes sont apparus ...la pharmacienne me disait "la boite a changé mais il n’y a pas de changement, ce sont les codes couleurs européens" donc le côté psy...même pas pensé en plein dans les jurys de fin d’année scolaire, et une sciatique qui apparait deux jours après ..."bon , je suis fatiguée !" puis de l’acidité et des colites, puis des migraines, puis des inflammations diverses et finalement je passe l’été sous antalgiques...le 28 , analyse de sang et les constantes de TSH et T4 sont en délire, et le 14 septembre, je m’écroule !

    • l’ancien lévo donnait déjà les problèmes vertigineux et de fatigue ! Il suffisait de diminuer la dose (de 6.25 à12.5 nanogramme) pour constater une amélioration sur ces symptômes ! mais problème ,c’est vrai ,subitement ;patatras ,tout "foirait"...vous aviez fait un peu de ménage,vous aviez mangé du choux, vous aviez une boite de lévo qui avait mal vieilli tout simplement ! Ce qui n’est pas simple c’est de retrouver une forme acceptable ,surtout quand le médecin vous regarde d’un air dépité et le pharmacien vous considère comme un hystérique !Courage,je vous livre un secret : des équipes scientifiques aujourd’hui essaient de mettre au point un traitement thyroidien mieux adapté aux malades ,peut-être a libération prolongée pour ceux qui souffrent d’une absence totale de thyroïde !Ce que l’on veut, c’est des explications franches ,honnêtes . Quelque chose où médecins et malades ne seraient pas considérés comme des veaux incapables de comprendre un langage simple mais juste !

  • Bonjour cet article est très intéressant moi j’ai eu aussi des effets indésirables mais se qui m’a alarmé se sont n mes analyses de sang tsh bien mais les transaminales avaient augmenté donc j ai repris ancien levotyrox et depuis 10 jours plus d effets secondaires et mon bilan sanguin bon donc chercher l erreur

  • @Docteur DUPAGNE
    Bonjour Docteur

    Y a t il un lien entre tension artérielle et thyroide ?

    Je m’explique :
    - sous Lévo 150 ancien, TA à 14 avec des pics jusqu’à 18.
    - pas de données avec le Lévo nouveau.
    - sous EUTHYROX 150, TA dans l’intervalle 9.6 - 12.5, plus généralement entre 10 et 11.5.

    Merci pour votre réponse.

    • Pour ma part ma TA a augmenté depuis la prise de Lévo nouveau ce qui a justifié un changement de traitement de mon hypertension.
      Selon ma généraliste et ma gynéco, aucun lien possible. Je m’interroge néanmoins.

  • ... pour satisfaire les 2 parties, il suffit d’ecrire (ce qui semble ressortir de l’etude faite par le Dr D.Dupagne du rapport ANSM ) que la biodisponibilité du levothyrox, nouvelle formule est équivalente a celle de l’ancienne. Ce qui ne prouve pas pour autant, que la bio equivalence le soit,, sauf à postuler que : à bio disponibilite égale correspond : bio equialence ! ce qui est sous entendu par l’Ansm ou plus exactement recommandé par l’agence europeenne des medicaments (EMA)

    dans le cas où l’on s’accorde sur la defintion, il serait ainsi tout aussi utile des lors où l’on admet que la formulation soit en cause directe avec les effets secondaires signalés, de revoir dans sa globalité la politique sur les generiques dont la mise sur le marché fait je crois l’objet du seul controle de la biodisponibilite et non de la bio equivalence ! mais ceci est a rattacher a la definition des bio et peut etre a celle des objectifs..

    • Visite chez mon endocrinologue ce matin après un mois sans aucun traitément.
      Toujours aussi désemparée , me dit-elle, car ni soutenue , ni informée.

      Les effets secondaires ressentis pour ma part dès mars se sont intensifiés en septembre, que conclure ?

      Je dois prendre des gouttes de L-Thyroxine.

      Le medecin affirme que maintenant en Espagne, ce sont les boîtes de levo-nouveau qui sont vendues ????

  • apparemment la nouvelle formule est une réponse à un problème de stabilité
    tout fabricant suit en stabilité, à 25°5 (conditions normales d’utilisation)pendant 3 à 4 ans, des échantillons prélevés sur plusieurs des lots fabriqués pendant l’année : c’est une obligation GMP
    Si au cours des différents contrôles annuels, le taux de principe actif sort de la fourchette de tolérance de 5% de la valeur annoncée il y a obligation pour le fabricant d’informer l’ANSM
    plusieurs boîtes de cette spécialité sont achetées dans les différentes officines et recontrôlées, pour vérifier s’il s’agit d’un lot nous si plusieurs lots sont dans le même cas
    l’ANSM impose alors au fabricant de présenter une nouvelle formule, plus stable avec ion recul d’études de stabilité sous plusieurs conditions (25,30, voire 40°°
    CECI EST LE CADRE DE LA REFORMULATION
    cela signifie
    -que les patients qui prenaient l’ancienne formule prenaient souvent des comprimés sous dosés, et donc en prenant la nouvelle formule ont connu des surdouéssages par rapport à leur traitement habituel ( qui étaient sous dosés..)
    -que le mannitol est connu pour ses effets sur le tube digestif
    -que l’impact psycho doit être pris en compte sachant que 15à 20% de patients sont satisfaits des effets obtenus lorsqu’on administre des médicaments placebo
    en complément une communication insuffisante est flagrante Sachant que les patients lisent mal ou peu les notices
    un pharmacien d’industrie retraité

    • Vous pensez vraiment que la quantité de mannitol contenue dans une unité de prise peut avoir un quelconque effet digestif ?

    • bonjour monsieur le pharmacien retraité :
      après avoir pris mon lévothyrox "sous-dosé" pendant des années (30ans) ,ce n’était pas la panacée mais je maintenais ma TSH en dessous de la zone insupportée (inférieure à 3 mUI ) .Je n’ai plus trouvé mon lévo "sous-dosé" ,donc le pharmacien d’officine m’a délivré le lévo "sur-dosé" de vos suppositions ....19 jours exactement après la première prise de ce nouveau lévo "sur-dosé", je suis partie un matin dans le brouillard avec un moral dans les chaussettes ,une vue baissant rapidement ( dmla aggravée), une surdité naissante ,etc...au labo, pour étudier ce fameux sur-dosage : je viens d’obtenir les résultats de mon "sur-dosage" :TSH :7,02 (max a 4.2 ......norme du labo !T4 en dessous de la limite inférieure !i.Mais norme ou pas norme ,expliquez-moi comment mon "psychisme" et la couleur de la boite m’ont "ratiboisée" à ce point ?Une sage-femme en retraite pourtant experte dans son traitement habituel ! Ce qui me gêne aussi c’est que l’ansm a validé CE NOUVEAU MEDICAMENT avec une expertise lamentable ,à savoir 600 nanoG administrés(d’un coup ?) à des gens SAINS pour étudier l’élimination du produit en 72 H ! C’est nous,les malades qui sommes fous ou ce sont....les autres ?Je viens de reprendre mon vieux traitement ,il a heureusement RE_APPARU !

  • bonjour !
    Et bien je n’ai pas le courage de lire toutes ces doléances ,étant moi-même traitée par hormones thyroidiennes pour Hashimoto ,thyroïdectomisée en raison de poussées douloureuses affectant l’état général ....j’ai reçu T3+T4 en association (euthyral) arrêtée par les médecins depuis au moins 25 ans ,j’ai pourri ma vie avec du lévothyrox , Tsh élevée ou basse ,Basse T3 ou hyper T4, vertiges avec pertes d’équilibre et trous de mémoire ++,maux de tête ,prise importante de poids ,hospitalisation pour hypertension suite a une balade en montagne....!!!!Tachycardie avec tsh normale (pff....normale a 6 heures du matin et encore normale à 17 h ?) . Cette foutue Tsh qui ne voulait rien expliquer jusqu’au jour où je tombe sur le site d’un endocrino étranger qui explique que soigner par seule T4 une malade qu’on n’arrive pas a équilibrer est simplement "médicidiotie" ! Depuis je prends cynomel + levo (4 mois pour trouver la dose et là ....merck change le médoc !mais tant pis je revis avec ma petite dose de T3 ,j’ai l’impression d’avoir 20 ans !Le nouveau lévo ? Pour le moment il me fait dormir ,dormir ,8h par nuit au lieu de 5-6 .je ne m’affole pas j’ai ma réserve de T3 pour me réveiller ! Je ne dis pas merci à Merck pour toutes ces années perdues , je plains tous ces pauvres médecins endoctrinés par le labo ,il a bien réussi (le labo) pendant des décennies à répandre un dogme : tu ne toucheras pas à Merck et son lévo ! ;Merci beaucoup de m’avoir lue . Michèle sage-femme en retraite !!!

  • J’ai fait une découverte ,Dr Dupagne ,
    Après de nombreuses années sous lévothyrox (après euthyral) j’ai ramé ,ramé pour m’équilibrer ,malgré un mari médecin généraliste et une connaissance solide de mon hashimoto aux multiples et intenses auto-anticorps ,après un série de "tsh" en dérive ascendantes ,nous décidons ,d’un commun accord d’augmenter de 6.5 ng la dose de lévo (vrai) c’était en juin 2016 ...s’ensuivent des maux de tête et des vertiges en continu ! Docile je persiste deviens une véritable handicapée troubles pseudo-neuro (instabilité ++,canal carpien crampes,insomnie,fatigue ,hypertension ....rien de bon et TSH tjs entre 2.75 et 4 .T3 basse T4 élevée à mon gout 19-20 !Nous décidons l’introduction de cynomel en réduisant le lévothyrox,tout semble rentrer dans l’ordre quand Merck ne me fournit plus "ma drogue" je compense avec le nouveau lévothyrox et cèphalées en 24h, douleurs abdominales en 72 heures),hypertension immediate !Je déprime ,aggrave ma DMLA ++,je pars au labo(+19jrs) ,oublie de prendre le nouveau lévothyrox et le cynomel jusqu’a midi et miracle plus de cephalée, de vertiges, de syndrome dépressif malgré une TSH à7.05 ,alors je jure qu’on ne m’y reprendra plus et je me fourni en euthyrox et en euthyral (50+1/2cp ) 6 jours maintenant :çà va dr !A quoi on joue depuis qques temps ? A mon avis on MENT quelque part !!!

  • bonsoir DR Dupagne,

    Je suis sûre que vous serez intéressé par cette page si vous ne l’avez pas déjà lue ;Bonne soirée

    Effets secondaires croscarmellose sodique - scottsarber.com
    www.scottsarber.com/NZOV3J3Y/

  • Problème pour moi aussi avec le nouveau levotyrox
    perte de cheveux prise de poids fatigue insomnies vertiges
    je m’en plaint à mon médecin mais rien n’y fait je ne peux pas avoir l’ancien levo , ont nous demande pas notre avis de changer les médicaments
    je n’avais aucun soucis avec l’ancien
    je suis très mal dans ma peau
    comment faire
    cdt

  • Bonjour,
    J’ai pour ma part ressenti de terribles effets indésirables et je me demandais ce que j’avais.
    J’angoissais continuellement car j’avais notamment l’impression que j’allais faire un AVC.
    Puis un jour j’ai entendu parler du changement. Au milieu de mes nombreuses autres boîtes de médicaments, je n’avais pas vu que celle-ci avait changé et personne ne m’avait rien dit.
    Aujourd’hui, n’arrivant pas à me remettre, malgré le retour à l’ancienne formule, on vient de me découvrir un nodule sur une parathyroïde à la suite d’analyse de sang qui montre une hypercalcémie et un taux de parathormones de 165 au lieu de 60. L’opération est envisagée.
    Avant ce changement de formule, j’étais en pleine forme et aujourd’hui, mes parathyroïdes deviennent folles à la vitesse grand V.
    Çà me paraît etre une sacré coïncidence quand même !!! Au point que je me demande si je n’avais pas un nodule asymptomatique qui, à cause du changement thérapeutique, se serait réveillé tout à coup.
    Mais ça, évidemment, aucun médecin ne me donnera son avis à ce sujet !

  • J’ai pris pour la première fois du levotirox nouvelle formule. Comme je n’en avais jamais pris mon Medecin généraliste m’a dit que je n’aurais pas les effets secondaires décrits par les personnes qui ont connu l’ancien. J’y croyais. Au bout de 21 jours j’ai dû arrêter de le prendre : à partir de la fin de matinée j’étais une loque. Obligée de me coucher. J’ai pensé que j’avais besoin de me reposer. Un matin j’ai décidé de ne pas prendre le comprimé et faire l’analyse plus tôt que prévu. Les résultats étant corrects, avec l’accord de mon Medecin j’ai arrêter le traitement.
    Comme par hasard, ma fatigue a disparu. Je me pose beaucoup de questions quant à l’avenir. Ça me fait peur si je dois prendre ce traitement et si je dois vivre l’enfer de la fatigue que j’ai subie.
    Th.

  • Dr DP... Merci pour votre Analyse, .....je fais fi de tout ce que j’ai enduré....le doute ....les douleurs invalidantes pendant des mois.
    J’ai pris le nouveau Lévothyrox pendant 2 mois et demi....ne pouvant plus marcher, les muscles tétanisés....brulures sur les cuisses et j’en passe.
    Le 9 décembre 2017,démarrage du Euthyrox venant d’Italie......et les douleurs n’ont cesser d’augmenter (vu, dans votre analyse).

    Ma question est : après 9 sem de retour a l’ancienne formule, je souffre toujours....certes beaucoup moins....les seuls remèdes sont les étirements a longueur de journée.....mème la nuit....
    Au bout de combien de temps verrais- je la fin de ce calvaire...a noter que je n’ai plus ganglions aux 2 bras.....incidence sur l’élimination ?

  • Et que dire pour des patients a pathologies multiples comme moi, risque de reprise du cancer thyroïdien si la tsh augmente et risque de rechute d un de mes anévrismes cérébraux ainsi qu augmentation de mes hémorragies chroniques des mes 2 arteres cérébelleuses si la tsh diminue. Ce qui s est d ailleurs passé je suis restée penfant 6 mois sans le savoir à une tsh a 0.01 . Après opération d un de ces anévrisme, on a découvert l histoire et on a commencé à changer le dosage lévothyrox ca fait 9 mois qu on modifi la quantité sans trouver de stabilité, là tsh a 2.41 donc supérieur au taux de risque de rechute pour mon cancer. J était stable depuis 1997 avec l ancienne formule aprés ablation thyroïde et ganglions.... je me base uniquement sur les résultats de mes prises de sang du laboratoire.

  • Pour ma part je n’ai pas fait de signalement de malades du nouveau Lévothyrox. Par contre j’ai une statistique intéressante : je suis derrière un comptoir de pharmacie et je connais d’avance les personnes sujettes aux "effets secondaires" du lévothyrox : les mêmes qui ne supportent pas les médicaments génériques et qui font marquer non substituable sur tous les médicaments de leur ordonnance... S’ils devaient payer la différence de prix entre le générique et le princeps comme dans d’autres pays je vous certifie que beaucoup d’entre eux n’ aurait plus "d’allergies" avec les génériques. Curieux quand même cette corrélation...?

    • Bonjour,
      Cette constatation a deux explications possibles :
      - Psychologique : le cerveau personnes ne supportent pas le changement d’aspect, de nom ou de fabricant.
      - Métabolique : l’organisme de ces personnes ne supporte pas le changement d’excipient.

      Personne ne peut prétendre connaître la bonne explication, ne serait-ce que pour une raison simple : les études de bioéquivalences, bien mal nommées, sont réalisées chez des sujets jeunes, exempts de maladies, et ne prenant aucun autre médicament. Difficile de prédire ce qui va se passer chez les personnes qui prennent d’autres médicaments et/ou qui souffrent d’affections variées.

    • Beaucoup de medicaments génériques sont plus chers que les princeps et d’autre part, n’oubliez pas de parler de la prime que les pharmaciens reçoivent pour nous délivrer le générique et du rappel à l’ordre.... si vous manquez à la règle. ..

  • Ceux qui ici "gardent en tête que le nouveau LEVOTHYROX est de meilleure qualité que l’ancien" seront surpris de lire les conclusions de la Haute Autorité de Santé. Non, la NF (classée ASMR V) n’apporte AUCUNE amélioration par rapport à l’ancienne. Des mois durant, nous avons donc souffert de déséquilibres sévères pour RIEN. Pire, les autorités (et hélas beaucoup d’entre vous) nient la dégradation de notre santé et taisent des effets secondaires durables, pénibles voire GRAVES.

  • Nouveau levo. Analyses labo poussées du cachet refusées donc .......

    Le Docteur Bouvier, médecin à Reims a fait faire de nombreuses analyses à ses malades. Il affirme avoir découvert des désordres touchant au système nerveux central (journal L’Union de ce jour).

    A tous. Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !

    • Bonjour ,
      Un medecin endocrinologue du CHU de Montpellier m’a dit que je suis intolérante au Levo NF , je dois dire qu’il n’y a pas un seul jour où je n’ai pas peur d’avaler mes gouttes Serb depuis l’épisode désastreux du LNF, etant donné que je ne sais pas ce qui a produit de tels effets .Merci au docteur Bouvier de ne pas nous ignorer et de se battre pour la vérité.

  • Merci, et bravo pour votre analyse ! Enfin quelqu’un qui arrive à nous expliquer pourquoi et comment le Levothyrox peut modifier notre santé. J’ai pris l’ancien Lévothyrox depuis 20 ans, et je n’ai jamais eu de problèmes. Depuis la nouvelle formule, c’est l’enfer. Une fatigue énorme, mal dans les muscles et articulations, chute de cheveux, picotement de la peau, vertiges, et beaucoup beaucoup de consultations médicaux (généraliste, endocrinologue, dermatologue, hôpitaux, prises de sang....radios, scans, échographies...) exactement depuis le changement du « Levothyrox ». Mais les examens n’ont rien donné. Apparemment j’étais en bonne santé. Pourtant tous ces douleurs et vertiges, et cette fatigue...aucun médecin a pu m’aider. Sauf mon généraliste qui a eu l’idée de me prescrire la semaine dernière du L-Thyroxine Henning !
    Depuis 6 jours je prends L-Thyroxin Henning. Je revis ! Et ceci depuis la première prise, le lendemain ! J’ai retrouvé ma vitalité. Je n’ai plus de vertige, le matin au réveil j’ai la pèche, je me sens en forme. Plus de problème de douleurs dans mes articulations et muscles !
    Il y a bien quelque chose qui ne va pas dans la nouvelle formule du Levothyrox ! Les médecins et chercheurs devraient s’y pencher en détail pour trouver la faille. Car tous ces gens qui ont des problèmes avec la nouvelle formule du Levothyrox....tous ces examens....cela coûte cher à la sécu. Ce problème de Levothyrox devrait intéresser l’état et le ministre de la santé....Ce qu’il m’étonne c’est que dès le lendemain de la prise du L-Thyroxin je n’avais plus de vertiges, ni fatigue, ni mal dans mes muscles et articulations. Chaque individu est unique, il faut regarder la dispersion autour de la moyenne. Et j’espère que l’approvisionnement du L-Thyroxine sera maintenu !

  • Une nouvelle lecture de l’étude de bioéquivalence conteste la bioéquivalence individuelle entre les deux produits.
    C’était l’hypothèse que j’avais soulevée avant de disposer des données brutes. Mais à leur lecture, nous avons, pour chaque patient, les deux courbes de concentration (ancien en nouveau Levothyrox)

    Courbes sujets 144 à 216
    Courbes sujets 1 à 43
    Courbes sujets 44 à 143

    Même en ajustant sur le taux de base (ligne en pointillé) je ne vois pas comment on peut conclure à un défaut de bioéquivalence pour plus de la moitié des sujets. Où est l’erreur ?

    • Bon, après étude plus attentive des courbes, je révise mon jugement : après ajustement sur le taux basal, il y a en effet de fortes disparités chez pas mal de sujets.

  • voilà, voilà .....
    on y est !
    Merci

  • Monsieur Dupagne,
    je viens de lire la chronique que vous avez faite le 9/4 sur France Inter.
    Je suis étonnée que vous persistiez à parler de "qualité équivalente" entre les deux formules du lévothyrox. Je vous cite :
    "Le problème est exclusivement celui d’une adaptation de posologie, souvent lente et difficile, qui peut faire suite au changement de formulation du médicament, et dont la nécessité a pu être fortement sous-estimée par les autorités sanitaires."

    Ne pensez-vous pas qu’il s’agirait maintenant d’être beaucoup plus prudent dans vos informations ?
    Vous n’ignorez pas qu’avec la nouvelle formule un certain nombre de patients ont ressenti des effets secondaires alors même que leur taux de TSH n’était pas modifié. D’autres ont subi des variations de leur taux de TSH avec une posologie identique. (comme passer de 0,01 à 8 en un trimestre).
    L’adaptation est alors + que lente et difficile, elle s’avère impossible.

    Les auteurs de l’étude - que vous reconnaissez comme étant des pharmacologues de haut niveau - évoquent la question des excipients, sans toutefois apporter de réponse précise. Espérons que d’autres études apporteront des résultats sur cette question, entre autres.

    La clarté sur cette affaire ne fait que commencer.

    Respect et écoute des patients qui ont subi et qui pour certains d’entre eux subissent encore les conséquences de ce fiasco.
    Laissons travailler les" pharmacologues de haut niveau".
    Nous comprenons qu’il ne s’agit pas d’un simple défaut d’information, d’un simple effet nocebo, ni d’une une simple question de posologie.
    La seule chose dont nous pouvons être assurés, c’est de la maltraitance des patients et du peu de crédit que nous pouvons apporter aux labos, à l’ANSM, et au ministère de la santé !

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