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"La médecine a fait tellement de progrès que plus personne n’est en bonne santé !" *


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La cigarette électronique est utile et n’est pas dangereuse

Première publication : mardi 27 août 2013,
par Dominique Dupagne - Visites : 71921

La cigarette électronique a fait la preuve de son utilité contre le tabagisme, et rien ne permet de penser qu’elle présente la moindre toxicité. Elle constituera sans doute le plus grand progrès en terme de santé publique du début du XXIe siècle. Les raisons qui freinent son développement sont à rechercher du côté des lobbies qui vivent du tabac ou des médicaments du sevrage tabagique, et de la naïveté coupable des politiques.

Cet article avait été initialement publié le 6 juillet 2013. Je le mets à jour le 27 août suite à un dossier publié dans 60 Millions de consommateurs, qui considère que la cigarette électronique expose à un risque de cancer (voir encadré en fin d’article).

La cigarette électronique existe depuis plus de 10 ans. C’est un dispositif qui tente de reproduire les sensations du fumeur, en lui épargnant les produits toxiques issus de la combustion du tabac.

Un réservoir contient du propylene glycol, des arômes et éventuellement de la nicotine. Ce mélange est chauffé et inhalé. La fumée visible est en fait de la vapeur d’eau provenant des voies respiratoires de celui qu’il convient donc d’appeler un vapoteur et non un fumeur.

Les produits actuels présentent une qualité satisfaisante issue d’une dizaine d’années de tâtonnements. Ils sont vendus sur internet ou dans des magasins par des professionnels spécialisés.

Les cigarettes électroniques ont échappé aux circuits d’autorisation habituels, car elles ne sont ni des produits du tabac, ni des médicaments. Leur statut n’est donc pas différent de celui d’un diffuseur d’huiles essentielles, d’un chocolat chaud ou d’un bonbon au café.

Le propylène glycol, massivement utilisé dans l’alimentation depuis des dizaines d’années et dans certains médicaments (collyres, sirops), ne possède aucune toxicité connue pour des doses 100 fois supérieures à celles contenues dans les cigarettes électroniques. L’effet irritant décrit chez le vapoteur, lié à son effet asséchant, est justement recherché pour procurer au fumeur les sensations qu’il éprouvait en fumant du tabac. Le propylène glycol est utilisé dans les boîtes de nuit et les spectacles pour fabriquer de la fumée artificielle, massivement inhalée par les spectateurs depuis des dizaines d’années sans dommages connus.

Le Pr Molimard, tabacologue réputé, libre de liens d’intérêts industriels depuis plus de 10 ans, a rédigé une synthèse scientifique complète sur le sujet, que les sceptiques pourront lire avec intérêt.

J’ai eu l’occasion de parler de la cigarette électronique à la Tête au Carré, l’émission scientifique de France-Inter :

La seule question qui se pose donc actuellement est la suivante : pourquoi les pouvoirs publics tentent-ils par tous les moyens de limiter la diffusion de cette révolution sanitaire ? J’ai bien peur de connaître la réponse. L’influence des experts liés à l’industrie pharmaceutique (substituts nicotiniques concurrents de la cigarette électronique), et le poids de la fiscalité sur le tabac jouent sans doute un rôle important.

Certes, la cigarette électronique n’est pas une panacée, elle ne fonctionne pas chez tout le monde, mais le progrès qu’elle apporte dans la lutte contre le tabagisme dépasse tout ce que nous connaissions jusqu’ici. Une publication récente le démontre solidement.

Même la Ligue contre le cancer s’est prononcée contre son usage, ce qui est surréaliste [1]. Cela montre à quel point les lobbies ont infiltré les institutions sanitaires.

La puissance de ceux qui se dressent contre cette menace pour leurs industries se mesure aux projets en cours, notamment à Bruxelles, pour tenter de condamner la cigarette électronique. Nous verrons si nos institutions sauront résister à ces pressions.

Ce qui certain, c’est que de toute façon, l’interdiction ou même la limitation de l’usage de la cigarette électronique sont impossibles, tant la contrebande sera aisée. Cette guerre perdue d’avance par les lobbies du tabac et du médicament sera intéressante à suivre sur un plan sociologique. Le gagnant, ou plutôt la gagnante est connue d’avance : c’est la santé publique avec l’effondrement programmé d’un des pires fléaux mondiaux.

Notez que cette victoire n’est pas venue de la science, mais d’un bricoleur chinois et d’une communauté 2.0 [2]. C’est aussi un fait sociologique et scientifique intéressant. À force d’être sponsorisée par l’industrie, la recherche médicale perd de vue ses objectifs sanitaires.

La revue 60 Millions de consommateurs a publié le 24 août un dossier qui a fait grand bruit. Son titre inquiétant laisse penser que le e-cigarette pourrait être cancérigène.

Avant toute chose, il y a un problème de liens d’intérêts. L’INC qui édite la revue 60 Millions, est subventionné majoritairement par le Ministère des finances qui nomme également ses administrateurs. Le Ministère des finances perçoit les taxes sur les ventes de tabac, en baisse en 2013 pour la première fois. Je n’accuse pas les journalistes d’avoir orienté leur travail, je constate simplement un conflit d’intérêt majeur et inacceptable, surtout pour un dossier qui a engagé des dépenses de recherche conséquentes

Le laboratoire de l’INC prétend avoir retrouvé des teneurs significatives de produits dangereux dans la fumée de certaines cigarettes électroniques testées. Cette affirmation entre en contradiction avec une étude récente et indépendante publiée dans une revue scientifique à comité de lecture.

Qu’apporte l’INC pour inquiéter ainsi des centaines de milliers d’utilisateurs français et pour contredire la publication scientifique ci-dessus ? Rien. Aucun détail du protocole n’est accessible, pas plus que les résultats bruts de leurs mesures. Tout au plus apprend-on dans l’article que le laboratoire a utilisé un "protocole original".

Nous sommes donc confrontés à bricolo et bricolette qui jettent le doute sur un progrès de santé publique majeur et qui oublient de signaler que les principaux cancérigènes sont les goudrons et les oxydes de carbone, absents de la cigarette électronique.

C’est un peu comme si l’INC tirait à boulets rouges sur la bière sans alcool en expliquant que le sucre peut être "potentiellement" mauvais pour les futurs diabétiques.

Les métaux lourds sont présents partout à l’état de trace (sauf dans l’eau de pluie, et encore...), y compris dans les eaux minérales. Indiquer leur présence sans préciser la quantité n’a aucun intérêt.

L’acroléine et les aldéhydes apparaissent dès que l’on chauffe des hydrates de carbone et leur présence n’est pas surprenante. Ces produits se dégagent en quantité bien plus importante lors de la cuisson des aliments à la poêle ou en friture, et énormément lors d’un barbecue. Leur production est très dépendante de la température atteinte dans la cigarette électronique. Un protocole de simulation de vapotage inadapté peut conduire à élever cette température et à faire apparaître des produits de dégradation qui sont absents ou présents en quantité infimes lors d’un usage normal de la cigarette électronique.

Enfin, la cigarette électronique n’est pas un jouet pour enfant, mais un procédé qui permet aux fumeurs d’arrêter ou de diminuer leur consommation d’un produit hautement cancérigène et athérogène. Elle doit bénéficier du doute, surtout après 10 ans d’utilisation intense à travers le monde. Il faut rappeler que l’innocuité totale d’un produit (ou d’un médicament) est impossible à prouver scientifiquement. Tout au plus peut-on constater l’absence de problèmes remontés après une utilisation massive.

Cette charge de l’INC contre la e-cigarette est idiote dans sa forme, infondée jusqu’à preuve du contraire et dangereuse pour la santé publique. L’Institut ne rend pas service aux consommateurs et aurait mieux fait de concentrer son travail sur le contrôle des teneurs alléguées dans le liquide des cartouches ou recharges.

Pour reprendre l’expression du Dr Farsalinos, je conclurai en disant qu’il vaut mieux respirer de l’air pur que de la fumée de cigarette électronique, mais que la toxicité de cette dernière reste a établir, et que chaque fois qu’un individu tire sur une e-cigarette plutôt que sur une cigarette classique, il protège sa santé de façon considérable et incontestable (ce que ne nie pas bien sûr l’article de 60 Millions)

Je n’ai aucun lien d’intérêt de près ou de loin avec les fabricants ou revendeurs de cigarettes électroniques.


[1Elle a modifié sa position quelques mois après, mais reste très négative sur la ecig. J’avais gardé une copie de l’ancienne position qui a été retirée du site.

[2Voir par exemple le travail de cette communauté de vapoteurs.

Il y a 206 messages sur ce forum.

Messages

  • La cigarette électronique utile et non dangereuse, je veux bien y croire mais en y ajoutant quelques remarques qui me paraissent indispensables. Le problème actuel de ce produit est qu’il ne se conçoit pas uniquement dans le cadre d’un sevrage ou d’une substitution de la cigarette. Il devient un produit de mode à part entière avec un marketing qui lui est propre, et de plus en plus nombreux sont les gens qui se laissent séduire par ce produit a priori inoffensif alors qu’ils n’étaient pas fumeurs à la base. Preuve en est le développement rapide des "boutiques" de cigarettes électroniques. Il y a donc un risque de dépendance chez ces "vapoteurs" non fumeurs, qui risque de les faire passer vers le tabagisme classique.

    La cigarette électronique ne devrait se concevoir que dans le cadre d’une substitution au tabac.

    • Je ne suis pas tellement d’accord avec vous, l’ouverture de multiples boutiques n’est pas la ’preuve’ du passage de non fumeurs au vapotage ... il est simplement la preuve de l’appat du gain sur un secteur lucratif et en pleine expansion.
      Il faut des études sérieuses pour prouver qu’un non fumeur va passer à la cigarette électronique juste pour le ’fun’ sous prétexte que c’est inoffensif.
      Et pour qui s’intéresse de près au sujet, vous ne rencontrerez que peu (ou pas ...) de vapoteurs prêt à conseiller à un non fumeur d’essayer.
      Un non fumeur n’a jamais été attiré par la cigarette tabac, pourquoi donc le serait il par une cigarette électronique ? Je n’y crois pas.
      La cigarette électronique est un outil qui n’est pas si simple à apprivoiser malgré ce qu’on en pense, s’il veut apporter les bénéfices maximums dans le sevrage tabagique : il faut savoir utiliser le matériel, savoir l’entretenir, investir un minimum de temps pour comprendre le fonctionnement ... ce n’est pas un système ’plug’n play’ comme l’est la cigarette. Ce coté peut aussi être ressenti comme une contrainte pour ceux qui n’ont pas envie d’en finir avec le tabac. Même si des non fumeurs testent ... deviennent ils pour autant des vrais utilisateurs sur le long terme ? à voir et à étudier ...

    • Le non-fumeur qui démarre avec des cigarettes électroniques à la nicotine et qui y devient accro, alors qu’il n’aurait pas fumé de cigarettes de tabac, est un mythe entretenu par les concurrents.

      C’est totalement marginal.

      Tout ce que prouve pour l’instant le succès des boutiques, c’est l’attirance des fumeurs pour cet outil.

    • Je suis d’accord avec votre conclusion, à savoir "à voir et à étudier". L’article de DD me paraissait un peu cavalier de par l’absence de réserve ou de mise en garde particulière.
      Mais je maintiens néanmoins mon opinion sur le risque de tremplin de la cigarette électronique vers les cigarettes classiques.
      Vous dites "Un non fumeur n’a jamais été attiré par la cigarette tabac, pourquoi donc le serait il par une cigarette électronique ?". Le principal frein pour la cigarette est la peur pour sa santé. Or de par le marketing qui tourne autour de l’absence d’effet néfaste sur la santé pour les cigarettes électroniques, ce frein n’existe plus. Et quand on voit les boutiques qui s’apparentent réellement à des boutiques de téléphonie mobile avec de jolies couleurs, de jolies vitrines, et aussi les parfums ajoutés pour donner un goût meilleur à cette "fumée", je pense qu’il y a un réel risque d’attirer des non fumeurs vers la dépendance à la nicotine.
      Cela demande effectivement de vraies études pour conclure.

      Mais un article comme celui-ci sans réserve aucune me parait prématuré et exagéré.

    • aucune etude ne demontre un passage deu vaporisateur personnel vers la cigarette. 98% des utilisateur de VP sont des ex fumeurs, a fait seulement 2% qui suivent cette mode, pas un grand succs. le developement des boutiques est du au nombre de client potentiel (les fumeurs) sur un march vierge. dire que le vapotae mene au tabagisme, c’est comme dire que le joint mne l’hroine et le jus d’orange l’alcoolisme.

    • Sauf que la vente ne se fait qu’à des adultes responsables ... que ce genre de discours puisse concerner des ados qui peuvent être attirés par le coté ludique des boutiques, soit ! mais des adultes qui n’ont jamais tenté la cigarette, j’en suis moins sure ...
      Et pour la nicotine ... on entend tout et son contraire sur l’addiction à la nicotine, je reste persuadée que la nicotine seule n’est pas le problème dans le sevrage tabagique, celui basé uniquement sur des substituts nicotinique n’est que très peu efficace, les chiffres parlent d’eux même.
      En attendant, je me suis sevrée des goudrons, monoxyde de carbone et autres substances toxiques sans stress ... et je ne pense pas que le peu de nicotine que j’inhale encore soit responsable de conséquences graves pour ma santé comme l’aurait été un tabagisme persistant.
      Il ne me reste qu’à me sevrer du chocolat ... mais tant que l’état le laisse en vente libre ... j’ai des craintes de ne pas y arriver ...

    • Oui, on pourrait aussi se méfier de la bière sans alcool, soupçonnée de mener à l’alcoolisme.

    • bonjour,
      " un risque de dépendance chez ces "vapoteurs" non fumeurs, qui risque de les faire passer vers le tabagisme classique"

      totalement faux : le gout de la vapeur dégoûte de celle du tabac ! au contraire, un jeune qui s’essaie à la e_cig ne fumera jamais de cigarettes tabac : il sera dégoûter par son odeur...

      faut voir la ch^se dans le sens inverse : la e_cig à le don, je dis bien le don, de pouvoir protéger les jeunes des cigarettes tabac.....

      prouvez moi le contraire !!!!

    • DocteurSeuss > Les enquêtes montrent qu’à quelques exceptions anecdotiques près, tous les vapoteurs déclarent avoir été fumeurs au moment d’essayer la cigarette électronique. Même chez les lycéens, comme l’a montré une étude de Paris sans Tabac menée par l’OFT français. La seule exception, comme cela a été clamé sur tous les toits, concerne les collégiens de 12 à 14 ans : une majorité de ceux ayant expérimenté (une fois au moins) l’ecig ont déclaré n’avoir jamais fumé. Mais l’enquête ne permet pas de savoir si cette expérimentation a été suivie de vapotage ou de tabagisme.

      Heureusement que la cigarette électronique est attractive : c’est pour cette raison qu’elle est appréciée et adoptée, contrairement aux gri-gris pharmaceutiques. Et comme en plus c’est une alternative à moindre risque au tabagisme, qui se plaindra (à part les marchands de tabac) ? Il est un peu naïf de penser que l’on peut aider à prévenir l’arrêt du tabac avec des produits sans attrait pour les fumeurs.

      Enfin "La cigarette électronique ne devrait se concevoir que dans le cadre d’une substitution au tabac" croyez-vous. Laissons les gens décider pour eux-même ce qui est bon sans leur interdire quoi que ce soit. La cigarette électronique ne rend pas dépendant les non-fumeurs (on n’en a pas de signalement) et d’ailleurs n’intéresse pas ces derniers. Renseignez-vous.

    • Bonjour,

      Je suis membre d’un important forum de vapoteurs. Je ne vais pas mentir, des débutants qui commencent la cigarette électronique alors qu’ils sont non-fumeur, il y en a. Ce qui est par contre certain, c’est que nous voyons défiler des dizaines de débutants tous les jours qui viennent se présenter : Très très rares sont ceux qui n’étaient pas fumeurs, et souvent gros fumeurs. En fait, je crois que je peux, en 2 mois sur ce forum, compter sur une seule main le nombre de non-fumeurs qui se sont présentés, tandis que quelques centaines de fumeurs sont arrivés dans ce même temps. C’est donc un phénomène plus que marginal. Si ensuite, certains de ces vapoteurs doivent aller vers le tabac, ils ne seront pas nombreux du tout, puisque ce sera forcément une fraction d’un nombre déjà très faible. La question est alors : La santé d’innombrables fumeurs, qui se mettent dans un danger certain, est elle moins importante que celle de quelques individus, dont on n’est au demeurant pas sûr qu’ils vont passer au tabac un jour ? Sans compter que si la cigarette électronique n’existait pas, certains de ces non-fumeurs auraient peut-être tout simplement commencé à fumer du tabac.

    • Ce que vous dites est sans fondements, lutter contre le tabac est une urgence, environ 60 personnes en sont mortes aujourd’hui, il en sera de même demain, ainsi que tous les jours suivant. Tous ce qui se passe et va se passer est un frein a la diminution de ces décès et cela risque de développer de la contrebande pour ces produits. Qui dit contrebande dit risque de se retrouver avec des produits de moins bonnes qualités, je vous laisse imaginer la suite...
      Il faut arrêter avec tout ces arguments fallacieux qui ont pour seul but de détruire un produits qui dérange les buralistes, les groupes pharmaceutiques et les fabricants de tabacs.

    • "les goûts ajoutés pour donner un goût meilleur à cette "fumée".

      Il faudrait donc que le produit soit mauvais au goût pour être jugé sans risque ? Faut-il nous purger dans la souffrance de nos années de tabac ? N’avons-nous pas droit au plaisir ?

    • DocteurSeuss a écrit :

      Il devient un produit de mode à part entière avec un marketing qui lui est propre, et de plus en plus nombreux sont les gens qui se laissent séduire par ce produit a priori inoffensif alors qu’ils n’étaient pas fumeurs à la base.

      Au sujet des non-fumeurs qui commenceraient en masse à vapoter, voir
      http://ash.org.uk/files/documents/ASH_891.pdf

      Au sujet des risques générés si tout le monde se mettait à vapoter, voir
      http://www.harmreductionjournal.com/content/6/1/29

      Quant à la thérorie selon laquelle le vapotage pourrait être une porte d’entrée vers le tabagisme, c’est extrêmement improbable du fait que vapoter habitue à inhaler très différemment. La fumée de tabac est très odorante et ce qui donne le goût de la fumée cher aux fumeurs est obtenu en inhalant énergiquement de sorte à avoir le mélange de goût et d’odeur en même temps dans la gorge. La vapeur de e-cigarette a très peu d’odeur, mais beaucoup de goût et doit être inhalée très doucement pour que la e-cigarette fonctionne correctement. Lorsqu’on est habitué à vapoter, on prête beaucoup plus attention au goût - séparément de l’odeur - et on a désappris à prendre des bouffées à la fois rapides et profondes. Mais une bouffée lente sur une cigarette normale a affreusement goût de poussière et un vapoteur est particulièrement conscient du goût. Je fumais une soixantaine de cigarettes par jour et pourtant je ne sais plus fumer à force de m’être habituée à vapoter.
      Alors un non-fumeur qui serait non-fumeur à cause des risques du tabac et qui se serait un peu amusé à essayer ce nouveau gadget sans risques avérés serait soudainement tenté de risquer sa santé en fumant du tabac au goût de poussière si rebutant même pour des gens qui aimaient tellement fumer qu’elles fumaient régulièrement malgré tous les risques avant de découvrir le vapotage ?

      La cigarette électronique ne devrait se concevoir que dans le cadre d’une substitution au tabac.

      La cigarette électronique n’est réellement intéressante que pour les fumeurs, simplement parce que les contraintes (courbe d’apprentissage, entretien du matériel et logistique d’approvisionnement) sont trop lourdes pour quelqu’un qui ne vapote que pour le fun sans être déjà habitué aux contraintes imposées par le tabagisme.
      Mais si vraiment un adulte libre de ses décisions considère que pour lui, le plaisir de vapoter vaut la peine de se soumettre aux contraintes du vapotage et de s’exposer à des risques théoriques à très long terme, ce n’est pas à d’autres personnes - médecins ou non - d’en juger à sa place. Le rapport avantages-risques est toujours un calcul très personnel ; il est inadmissible de vouloir le faire indépendamment du ressenti et de la volonté de la personne concernée et plus encore de le faire pour tout le monde.

    • DocteurSeuss : lisez l’article de Molimard. Cette synthèse, et les millions d’utilisateurs depuis 10 ans qui ne souffrent d’aucun effet indésirable (sauf en cas d’usage détourné) permettent d’affirmer l’innocuité du produit, bien plus sûrement que n’importe quel médicament commercialisé depuis moins de 3 ans.

      Je rappelle que l’innocuité totale est un concept impossible à prouver, c’est une donnée statistique.

    • J’ignore (un dimanche matin, je ne suis pas bien réveillé) si vous vouliez faire de l’humour ou si votre remarque était sérieuse, mais...

      J’ai connu (et je les connais toujours, d’ailleurs) un couple, et leur fils qui avait 15 ou 16 ans à l’époque. Ils ne buvaient jamais... Parce que ce n’était pas dans leur culture, tout simplement.

      Monsieur a changé de boulot. Son nouveau job impliquait une réunion chaque vendredi après-midi. Réunion officielle suivie d’une réunion officieuse au bistro du coin.

      Monsieur a commencé à boire de la bière. Sans alcool. Pour faire comme ses collègues, mais sans le danger de l’alcool. Trois-quatre bières de 25cl chaque vendredi, durant deux-trois mois.

      Puis il a commencé, quand il faisait les courses le samedi, à en ramener un pack ou deux à la maison. Des packs de six canettes de 33cl, cette fois.

      Madame a goûté, le jeune homme aussi. Il ont trouvé ça bien bon et en plus, ça leur semblait plus naturel que le coca qu’ils buvaient auparavant (même si, de temps en temps, le jeune homme buvait encore un coca mélangé à de la bière, un "mazout" comme on dit dans ma région).

      Et ils ont commencé petit-à-petit à consommer deux-trois canettes chaque jour. sans alcool...

      Un jour que leur magasin habituel était en rupture de stock en Jupiler NA (0.5% alcool), pour ne pas changer de marque et pour ne pas changer de magasin, ils ont pris de la Jupiler "blue" (3.5%, je crois).

      Aujourd’hui, moins de trois ans après la première bière NA, ils en sont à environ six canettes de Jupiler "normale" (5%) par jour et par personne. Des canettes de 50cl.

      Monsieur travaille toujours, Madame aussi, et le fils va toujours à l’école, et, pour eux, tout va bien. Ils ne se rendent apparemment pas compte qu’ils en sont, à eux trois, à boire neuf litres de bière chaque jour (sans compter ce qu’ils pourraient boire en dehors de leur domicile).

      Comment je le sais ?

      Il s’agit de gens de ma famille...

      Il suffit de passer une soirée ou un dimanche en leur compagnie, pour se rendre compte qu’ils sont plutôt accrocs à leur bière...

      Alors, évidemment, il ne s’agit que d’UN exemple, et j’avoue que je n’en connais pas d’autres.
      Mais est-ce que je n’en connais pas d’autres parce que les autres ne font pas partie de ma famille et que, forcément, je vois beaucoup moins ce qui se passe chez eux, ou est-ce que je n’en connais pas d’autres parce qu’il n’en existe pas d’autres ? Je n’en sais rien...
      Mais je puis facilement imaginer que si, dans ma famille qui compte une bonne centaine de personnes (une centaine de personnes que je connais), trois d’entre eux sont passé d’une bière NA de temps en temps à trois litres de bière avec alcool quotidiennement, en moins de trois ans, on risque de retrouver cette même proportion dans la population, non ?

      À votre santé !
      Et bon dimanche !

    • Bonjour,

      C’est une bien triste histoire en effet. La méconnaissance du danger dans un premier temps, puis la nature humaine qui peut choisir le plaisir procuré malgré des avertissements "gnagna tue" apposés sur ladite source de plaisir expliquent qu’on puisse en arriver là...
      Cependant vous parlez d’alcool. L’alcool est connu, sa dépendance forte, son effet destructeur constaté et son sevrage est un chemin de croix.
      Or, si nous revenons à la cigarette électronique, la nicotine seule n’est pas ou peu addictive. Et comme Monsieur Dupagne l’explique, le danger encouru face aux substances qui composent la vapeur inhalée est une vue de l’esprit.
      Si toute votre famille s’était mise à vapoter dans des circonstances comparables, vous pourriez culturellement déplorer le geste (et dont l’image n’est imputable qu’au tabac véritable), mais vous n’auriez pas à craindre pour leur santé aujourd’hui.

      A votre santé, mais avec modération !

    • Éric Pomme a écrit :

      Mais je puis facilement imaginer que si, dans ma famille qui compte une bonne centaine de personnes (une centaine de personnes que je connais), trois d’entre eux sont passé d’une bière NA de temps en temps à trois litres de bière avec alcool quotidiennement, en moins de trois ans, on risque de retrouver cette même proportion dans la population, non ?

      Votre exemple prouve que c’est possible, mais 3 % de la population me semble peu vraisemblable. J’habite en Autriche, où l’alcoolisme dû à la bière est un problème (50 % de la quantité d’alcool pur consommée l’est sous forme de bière, avec une consommation annuelle de 160 à 170 litres de bière par an et par personne, par rapport à 50 à 60 litres en France*), mais je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un ayant eu tellement besoin de sa bière sans alcool qu’il est passé à la bière avec alcool, puis n’a plus pu se passer de la bière avec alcool à partir de là.

      *Chiffres pris dans http://bmg.gv.at/cms/home/attachments/6/4/1/CH1039/CMS1305198709856/handbuch_alkohol_band1_statistiken_2013.pdf

    • Bonjour,
      vous dites :
      Le problème actuel de ce produit est qu’il ne se conçoit pas uniquement dans le cadre d’un sevrage ou d’une substitution de la cigarette. Il devient un produit de mode à part entière avec un marketing qui lui est propre, et de plus en plus nombreux sont les gens qui se laissent séduire par ce produit a priori inoffensif alors qu’ils n’étaient pas fumeurs à la base.
      - 1 - des études sérieuses ont elles été menées pour confirmer ces "hypothèses" ...
      - 2 - En admettant que ce soit le cas pour une minorité, qui vous dit que ces soi-disant non fumeurs n’auraient pas été directement vers la cigarette si la e-cig n’existait pas et que son existence même n’est pas de nature au contraire de leur éviter d’aller vers le tabac ? ....
      ensuite :
      Preuve en est le développement rapide des "boutiques" de cigarettes électroniques

      - Désolé de vous contredire encore, mais à mon avis, le développement de ces boutiques n’est du qu’à un besoin grandissant de tous les fumeurs d’arrêter le tabac, sachant que tous les autres traitements médicamenteux ont un résultat assez faible . La e-cig permet de se sevrer du tabac en douceur et sans manque , il suffit d’un minimum de volonté, d’information , et de ne surtout pas écouter les avis des journalistes , incompétents pour la plupart dans ce domaine et plus préoccupés par le buzz que par leur véritable devoir d’information .
      enfin :
      La cigarette électronique ne devrait se concevoir que dans le cadre d’une substitution au tabac.
      - Nous sommes bien d’accord sur ce point !
      cordialement

    • pffff , ba c etait pareil avec la cigarette ........ les gens se metaient a fumer alors qu ils ne fumaient pas avant .... alors mode ou pas mode , autant qu ils vapotent vu que c est moins dangereux , faut arréter de dire n importe quoi ! c est pas un medicament !! c est une autre façon de "fumer" beaucoup moins dangereuse ..... ou alors sinon faut interdire tout ce qui contient de la nicotine et meme les clopes ....

    • « prouvez moi le contraire !!!! »

      Tout ce qu’on peut dire avec de telles affirmations, c’est que ce n’est pas la démarche scientifique qui vous anime…

      Des non fumeurs vont-ils passer à la e-cigarette ? On voit mal comment ça ne pourrait pas être le cas. Il semble qu’elle a plus d’avantages et moins d’inconvénients que les cigarettes conventionnelles. Or, les cigarettes conventionnelles n’ont aucun mal à séduire des non fumeurs.

      Est-ce que cela présente un danger pour la santé ? Aucune idée.

      Alors quel est le problème si des non fumeurs passent à la e-cigarette ? La nicotine est addictive. Laisser des gens subir une addiction n’est pas quelque chose qui me semble particulièrement souhaitable.

    • factsory a écrit :

      Alors quel est le problème si des non fumeurs passent à la e-cigarette ? La nicotine est addictive. Laisser des gens subir une addiction n’est pas quelque chose qui me semble particulièrement souhaitable.

      Une addiction qui ne détruit pas la santé ne me semble pas bien grave, sauf si la personne accro trouve la dépendance humiliante en soi et souhaite absolument s’en défaire (dans ce cas, je suppose qu’elle le fera, tout simplement). En tout cas, ce n’est pas une chose qu’on peut décider de « laisser subir » ou non à d’autres personnes, ça reste leur choix.

      L’addiction au tabac et l’addiction au vapotage sont d’intensité très (très !) différente. C’est une des choses les plus surprenantes quand on vient de 60 cigarettes par jour, avec un énorme inconfort dès qu’on est privé de cigarette un peu plus d’une demi-heure et avec une nécessité très impérieuse d’aller acheter des clopes sur le champ quand on n’en a plus (même au milieu de la nuit, même s’il faut aller loin pour en trouver, même si on a un boulot à terminer dans la demi-heure et qu’il est ridicule de ne pas tenir cette demi-heure avant de filer au bureau de tabac).
      Et voilà qu’au bout de quelques mois de vapotage only, on se surprend à oublier de vapoter pendant toute la matinée, d’oublier sa e-cigarette à la maison et de ne pas paniquer en s’en apercevant, de patienter sans vraiment s’énerver en cas de panne de matériel tout un week-end.

      L’addiction ne lâche pas prise pareillement chez tout le monde, mais elle baisse très fortement chez un grand nombre de vapoteurs. Dans mon cas (je vapote depuis longtemps), je n’aimerais pas me passer de nicotine, mais ce n’est plus un besoin. C’est comme je n’aimerais pas me passer de café. Plus précisément : je me passerais plus facilement de vapoter que de consommer du café.

    • Les fachos sanitaires et les labos n’attendent que des gens comme vous pour faire main basse sur le marché (et s’engraisser éhontément de taxes et bénéfices qui n’iront jamais - comme pour le tabac normal - à la santé publique).

      Je crois que ce qui gêne, c’est que la e-cigarette permet de s’affranchir des dogmes médicaux. Haro sur les fumeurs (et les pollueurs au diesel alors ?) !!!

      Pour ma part, j’attends que la e-cigarette se répande en Allemagne, où le fascisme sanitaire est bien moins pesant —> prix probablement moins élevés.

    • Je me permettrai d’ajouter : quel éventuel vapoteur débutant, initialement non fumeur, aurait la betise et la stupidité de s’orienter vers le tabac réel qui coute 12 fois plus cher à l’utilisation et qui propose un gout objectivement ignoble comparé aux arômes des liquides ?

    • La dépendance à la nicotine est une invention... Cela devient fatiguant à la longue !
      Comme pour la caféine ou toute substance active, il est certes délicat de la faire disparaître totalement du jour au lendemain mais elle ne détruit rien et aucune étude n’a réussi à mettre en évidence sa dépendance (dans le sens où ils ont essayé, et ça ne prend pas !).
      Même le célèbre test de Fagerstrom, initialement intitulé "test de dépendance à la nicotine" a été renommé en "test de dépendance à la cigarette" par son créateur lui même suite à l’acceptation de ces faits. Fort heureusement, certains roulent encore pour le progrès et la science.
      Ce qui me paraît largement plus prématuré et exagéré, c’est la peur qui suscite le refus de prise de responsabilité face à un produit maintes fois analysé sous les seuils toxiques, continuer à proposer des gommes tout en taisant la cigarette électronique et le moralisme ambiant.

    • Bien qu’il soit totalement improbable que "Hugues 14 ans" viennent se présenter comme nouveau vapoteur sur un forum parfois interdit aux mineurs (contrairement aux adultes fiers de leur arrêt du tabac), le phénomène visible reste je confirme très marginal.
      Maintenant pour appuyer là où ça fait mal, la France compte au moins entre 30/40% de fumeurs actifs (suivant la méthode de recensement en vogue), chiffre qui ne tient évidemment pas compte des fumeurs ayant arrêté par le passé. Ça laisse très facilement imaginer qu’au moins 50% de la population (généralement durant sa jeunesse) s’est essayée au tabac. Il devient alors totalement ahurissant de bouder cette évolution à 50% des individus qui de toutes façons auraient fumé, sous prétexte qu’une fraction marginale de l’autre moitié des individus non fumeurs s’essaieraient à l’engin ! Sachant que son "addiction" est presque imaginaire et sa nocivité quasi-nulle, il faudrait que certains recalibrent sérieusement leur notion des risques.
      Que diable, soyez des médecins capables de prescription et non des prescripteurs incapables de médecine !

    • Sur le plan théorique :
      - L’absence de cancérogène connu à des taux significatifs dans les e-liquides (alors que
      plus de 60 cancérogènes sont identifiés dans la fumée du tabac dont 11 classés
      cancérogènes catégorie 1 par le CIRC74) laisse à penser, en première approche, que la
      « vapeur » des e-cigarettes n’est pas directement cancérogène.
      - L’absence de monoxyde de carbone (CO) dans cette « vapeur » et le taux normal de
      monoxyde de carbone trouvé dans l’air expiré des utilisateurs d’e-cigarette témoignent
      que cette dernière ne prive pas l’organisme d’oxygène comme le fait la cigarette et que
      les effets cardio-vasculaires, s’ils existent, devraient être donc moins importants.
      - L’absence de particules solides à des taux significatifs dans la vapeur alors que chaque
      cigarette fumée produit plus d’1 milliard de particules solides submicroniques dans le
      courant primaire et 5 milliards de nanoparticules dans le courant secondaire. Il est donc
      hautement vraisemblable que les effets cancérogènes, irritants pour les voies
      respiratoires et délétères pour le cœur, de ces micros et nanoparticules sont absents
      avec l’utilisation de l’e-cigarette.

    • Quoi qu’en disent ses détracteurs, l’e-cigarette peut être une aide précieuse et une véritable source d’espoir pour les vrais fumeurs devenus dépendants ! Ce que tout le monde devrait savoir c’est qu’il faut compter 10 ans avant de faire disparaître toute trace des produits toxiques ingérés en fumant du tabac ! Mais je pense que mieux vaut tard que jamais. En ce qui me concerne, j’ai commencé à fumer vers 20 ans (j’en ai plus de 70 maintenant). J’ai décidé de passer à l’e-cigarette en espérant pouvoir abandonner définitivement la vraie cigarette. Pour l’instant, j’alterne et j’ai réussi à diminuer de moitié ma consommation. C’est un jeune voisin qui m’a convertie à l’e-cigarette. Il a réussi, lui, à arrêter complètement le tabac. Sa compagne est sur la bonne voie. Quant à moi, le premier bénéfice que j’en tire c’est d’avoir très rapidement cessé de tousser comme une malheureuse et de m’être pratiquement débarrassée d’une rhinite qui était devenue chronique. Pas trop mal pour un début, qu’en pensez-vous ?

    • Bonjour, je me permets de réagir à votre commentaire, de peur que certaines personnes mal informées comme vous l’êtes visiblement ne tombent dans les préjugés irrationnels.

      Je vous cite : "je pense qu’il y a un réel risque d’attirer des non fumeurs vers la dépendance à la nicotine."

      Or, vous le dites vous-même : "Le principal frein pour la cigarette est la peur pour sa santé. Or de par le marketing qui tourne autour de l’absence d’effet néfaste sur la santé pour les cigarettes électroniques, ce frein n’existe plus."

      Effectivement, le frein n’existe plus pour l’e-cigarette, mais pour autant, il existe toujours pour la cigarette classique. Je vois mal un non-fumeur s’étant mis à vapoter n’avoir soudain plus cette même peur pour la cigarette classique, quand bien même il serait habitué à vapoter.

      Enfin, et je vous cite à nouveau car je reviens sur cette même phrase de votre commentaire : "je pense qu’il y a un réel risque d’attirer des non fumeurs vers la dépendance à la nicotine."

      C’est là que vous faites preuve soit d’un manque flagrant d’information ou d’intérêt, soit que la désinformation médiatique a, elle, réussi son coup. En effet, des études, plus ou moins récentes, ont largement démontré que la nicotine en elle-même n’est pas addictive. En revanche, elle le devient SI elle est couplée aux inhibiteurs de la monoamine-oxydase (les fameux IMAO, contenus dans la cigarette classique). Ces fameux IMAO sont totalement absents des liquides de recharge des e-cigarettes. La nicotine contenue dans ces liquides ne servent que le "hit" (sensation en gorge) et la régulation des symptômes de manque chez le fumeur déjà dépendant (car ayant ces IMAO dans le cerveau, ce que n’aura pas un non-fumeur qui se met à vapoter) qui pourra ensuite diminuer le taux de celle-ci durant son sevrage (taux éminemment plus faible que dans une cigarette classique).

      Ainsi, il est bien évident que la cigarette électronique n’est pas un produit destiné aux non-fumeurs ni aux enfants (la vente est d’ailleurs interdite à ces-derniers). Cependant, il me parait inconsidéré de réaliser un tel tapage sur un produit dont il est de notoriété publique qu’il est, et de loin, nettement moins nocif que la cigarette, l’eau de javel, l’essence, qui sont des produits vendus, eux, en vente libre, sans aucune contrindication ni tapage médiatique.

      Alors posons-nous cette question : ne s’est-on pas trompé d’ennemi ? Pourquoi vouloir réguler un produit peu nocif (voire non-nocif) et laisser en vente libre un produit reconnu publiquement comme étant responsable d’un grand nombre de décès chaque année en France ? Il serait temps d’enfin ouvrir les yeux, et d’arrêter de sacrifier des milliers de personnes, et ce, "pour quelques dollars de plus".

    • Bonjour @Madame,

      Le fond du problème est que, dans le climat d’inquisition et de terrorisme sanitaire ambiant autour du tabac (mais pas que le tabac : regardez ce qui se passe pour le surpoids), il n’est pas question de laisser aux horribles fumeurs d’échappatoires même vers un produit sanitairement plus sûr. On en est au stade de la prohibition et de la stigmatisation, et la cigarette électronique fait hurler les ayatollahs parce qu’elle leur coupe l’herbe sous le pied. L’intolérance vis-à-vis des fumeurs (pour des raisons qui m’échappent complètement) est telle qu’on voudrait que non seulement ils soient couverts d’opprobe mais qu’en plus, ils n’aient aucun moyen de s’adonner à leur "vice" sans s’esquinter la santé.

      Les ayatollahs type tabacologues, pneumologues, sont unanimes sur un point : le fumeur doit en ch..., il doit être puni pour avoir dérogé. Savez-vous pourquoi ? Une telle répression sanitaire ne peut s’exercer qu’après le constat d’échec des politiques de prévention. En un mot comme en cent, comme la prévention ne marche pas, on réprime, on rackette, et on va jusqu’à déformer les statistiques.

      Les pays ayant opté pour une politique moins paternaliste et infantilisante encouragent l’usage de la cigarette électronique et ont vu leur consommation de tabac baisser. Mais en France, les médecins ayant remplacé les curés pour garder la population sous tutelle, on en est encore à réprimer, punir, stigmatiser, infantiliser ... avec le peu de succès que l’on sait.

      Cela vaut aussi pour les personnes en surpoids.

    • 60 morts ont été attribuées au tabagisme, il faut avoir l’honnêteté de le préciser.

    • Conclusion travailler dans la boîte de "Monsieur" est néfaste pour la santé et mène à l’alcoolisme, on devrait faire fermer au plus vite cette boîte ...
      Soyons sérieux, coca+bière = mazout ? Donc Nord ou Belgique et vous osez prétendre que la bière sans alcool mène à l’alcoolisme à la bière dans ces régions ? Qui fait de l’humour, on se le demande ...

    • Passer du vapotage à la fumette classique vous dites ? Mais vous dites n’importe quoi....
      je vapote, aujourd’hui un jus de mangue et menthol.... Bein si je fume une cigarette là, j’ai l’impression d’hinnaler la sortie d’un égoùt !!!

      Sur quelles bases vous pouvez dire ça ? avez vous des études à nous soumettre, ou est ce simplement une supputation....supputation de votre part ? Moi mon expérience me démontre le contraire : 100% des vapeurs que je connais ont définitivement arrêté la tueuse........
      je vois pas ce que la mode à a voir la dedans !?...... Mode ? sûr ?

      J’ vais vous dire : les USA ont asservis la planète avec un poison ; la cigarette.... Les chinois sont venus sauvé la planète avec la ecig..... C’est bien plus qu’un symbole, encore moins une mode ; c’est une révoution civilisationnelle dont on ne mesure pas encore l’ampleur anthropologique..... Ah oui j’oubliais, j’espère que vous êtes pas médicin, c’est flippant :=

    • DocteurSeuss.....
      vous dites de grosses âneries.... vous êtes medecin ? vraiment ??!! Maman, c’est flippant.....

    • Tous les parfums sont avec, ou sans nicotine.....Faudra me présenter le con qui décide de se mettre a vapoter pour devenir dépendant !

    • Correction de votre message. Pour quelques dollars en plus pour le lobby du tabac et des sommes non évalués pour toute la société. Lorsque vous mettez une taxe sur le tabac, calculer ce que cela rapporte est simple. Par contre calculer combien coute le tabagisme du fait de tous les cancers les décès est beaucoup plus compliqué. Un décès a un coup pas simplement pour le prix de l’inhumation mais aussi pour son entourage. Une telle évaluation est difficile à priori à mesurer. Il me parait très vraisemblable que sans fumeur et donc sans taxe pour l’état celui ci serait notablement plus riche. il est difficile de faire admettre ce genre de raisonnement à un haut responsable atteint du syndrome http://www.ndf.fr/poing-de-vue/15-01-2013/le-syndrome-balthazar-picsou.

    • Il y a 2 choses :
      - recherche de gout
      - recherche d’effets psychoactifs très puissants

      un vapoteur n’ayant jamais fumé qui va aller vers la cigarette classique pour une histoire de gout, j’ai beaucoup de mal à le concevoir, même si évidemment, on trouvera peut être des exemples isolés. (on retrouve chez beaucoup d’ex fumeur, cette fameuse tendance à trouver le goût de cette fumée de cigarette abominable)

      Aller vers la cigarette pour avoir ses effets stimulants quand on a jamais fumé, bien que n’écartant pas totalement cette possibilité, ça me parait tiré pas les cheveux. Quelqu’un qui commence les cigarettes, le fait rarement pour cette raison.

      Bref, cette analogie n’a pas lieu d’être pour appuyer sa position de méfiance, car dans le cas de la bière sans alcool, on a affaire à une sorte de sous produit de la véritable bière, ce qui n’est pas le cas de la vapote qui est un produit de consommation bien à part si on ne parle que de gout.
      Sans parler que comparer l’alcool et effets de la cigarette, fallait oser.

    • Pour la collectivité, la cigarette a un coût plus élevé que ce qu’elle rapporte, en fait. Les taxes sont loin de couvrir l’ensemble des coûts en matière de santé publique, les pertes d’impôts et de production économique pour cause de mort prématurée, etc... C’est justement une raison de plus de privilégier un accès facile à la cigarette électronique, pas seulement dans l’intérêt des vapoteurs et des fumeurs qui souhaitent arrêter, mais aussi pour l’ensemble de la collectivité. Le Haut Conseil de la Santé Publique a sorti un article très détaillé à ce sujet en Décembre 2012 :

      http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=ad813435.pdf

      http://www.vapyou.com/gags-60-millions-cigarette-electronique/

    • Qu’il devient un produit de mode j’en doute même si il y aura toujours des personnes (jeune) pour testé les interdit et je demande des chiffres, des études plutôt que des ressentis. Il est bien prouvé en revanche que tous se qui est interdit attire "alcool, cigarette, drogue etc...".

      Se qui et prouvé aussi c’est que le tabac coûte bien plus cher a la société que ce qu’il rapporte a l’État.Pour la collectivité, la cigarette a un coût plus élevé que ce qu’elle rapporte, en fait. Les taxes sont loin de couvrir l’ensemble des coûts en matière de santé publique, les pertes d’impôts et de production économique pour cause de mort prématurée, etc... C’est justement une raison de plus de privilégier un accès facile à la cigarette électronique, pas seulement dans l’intérêt des vapoteurs et des fumeurs qui souhaitent arrêter, mais aussi pour l’ensemble de la collectivité. Le Haut Conseil de la Santé Publique a sorti un article très détaillé à ce sujet en Décembre 2012 :

      http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=ad813435.pdf

      http://www.vapyou.com/gags-60-millions-cigarette-electronique/

    • Si l’on compare le débarquement de Normandie à la cigarette a tabac, la cigarette electronique c’est comme tirer à balles a blanc... oui la combustion de la poudre est mauvaise pour la santé si on la respire...

  • Utile surement.
    Pas dangereuse, certainement pas.
    Moins dangereuse, très probablement vu qu’il n’y a pas combustion.
    Reste à verifier les molécules réellement présentes dans les différents produits proposés.

    Ps/ un article sur la drogue qui est bonne pour la santé à condition de se limiter à un verre par jour et dont personne ne s’offusque de sa présence dans tous nos commerces serait certes moins à la mode mais bienvenu.

    • "Pas dangereuse, certainement pas"
      Il faut arrêter avec ça. S’il y a un doute (en pratique, il n’y en a pas) il faut supprimer le propylène glycol de l’alimentation et des fumigènes pour spectacle.

      Il ne s’agit pas d’un jouet, mais d’un dispositif qui permet de remplacer un produit hautement cancérigène et pro-inflammatoire, qui tue 200 personnes tous les jours en France. Ces réserves fondées sur du néant sont non seulement infondées, mais quasi criminelles.

    • je suis heureux d’apprendre que l’on peut s’enfiler de la nicotine vaporisée ainsi que du propylène glycol ds l’organisme sans danger (et allez savoir quoi d’autre)
      Je laisse de coté l’argument des fumigènes de spectacle tellement il est ridicule.
      Vous auriez pu titrer "fumeurs, passez à l’électronique pour votre santé" et cela aurait suffit.
      j’attends avec impatience votre avis sur la drogue à boire.

    • Je ne vois pas l’intérêt de mélanger les sujets, sauf à dire comme je l’ai écrit, que critiquer la cigarette électronique et aussi subtil que de critiquer la bière sans alcool en prétextant un danger potentiel.

    • Une nuance pourtant : il y a de l’alcool dans la bière sans alcool. ^^

    • Nous sommes dans la réduction des risques, et ce qui fait toute la différence : la cigarette électronique est plus avantageuse d’un point de vue sanitaire que la combustion du tabac. Je trouve la comparaison avec les MSO intéressante. Effectivement, d’un point de vue sanitaire, il est plus avantageux de boire la méthadone que de s’injecter de l’héroïne.
      C’est en cela que la cigarette électronique est une avancée, tout comme les médicaments substitutifs aux opiacés : lorsqu’on l’utilise comme un outil employé à la réduction de risques.

    • Je n’ai aucunement critiqué la cigaretteE, ni même le fond de votre article, mais le titre de celui-ci.
      Les mots ont un sens, ne vous en déplaise.
      Même si cela aidera surement certaines personnes à franchir le pas qu’un professionnel de santé supplémentaire s’engage. Acte que par ailleurs je salue.

    • bob a écrit :

      Pas dangereuse, certainement pas.

      Vous auriez mis « garantie sans aucun risque, certainement pas », j’aurais été d’accord.
      Mais « pas dangereuse, certainement pas » voudrait dire que le vapotage est certainement dangereux. Auriez-vous des informations inédites à ce sujet ou est-ce juste une question de vocabulaire ?
      À partir de quel niveau de risque avéré, probable ou possible utilisez-vous le terme « dangereux » ?

    • Oui, les mots ont un sens et le titre dit bien que "la cigarette électronique n’est pas dangereuse". Votre religion personnelle du "danger" ne vaut pas 3 pets de chèvre comparé aux études scientifiques déjà réalisées ainsi qu’aux taux de toxicité relevés et bien en dessous de seuils officiels qui s’appliquent aussi à ce que vous buvez et mangez tous les jours.
      Donc si vous voulez verser dans la désinformation ou le double standard, allez postuler au ministère de la santé ou passez au JT, pas dans cette section qui n’existe que pour infirmer ce genre d’inepties. Bon vent "bob".

    • Mais de quels seuils parlez vous ?
      Des produits listés et évalués ou de ceux qui ne le sont pas ?
      Peut être devrions vous en parler avec les ukrainiens et les japonais, je suis sur qu’ils sont très à cheval sur ces histoires de seuils.
      Qd aux médias, notre hôte s’y exprime régulièrement (et d’annoncer le million de visiteurs mensuels)
      Le vent je vous le laisse, en France nous sommes protégés de celui ci par la ligne Maginot qui stoppe jusqu’aux nuages.

    • http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23467656

      RESULTS :

      We found that the e-cigarette vapours contained some toxic substances. The levels of the toxicants were 9-450 times lower than in cigarette smoke and were, in many cases, comparable with trace amounts found in the reference product.

      Moins dangereux aurait été moins racoleur et plus juste.
      les études sur les expositions aux faibles doses étant peu nombreuses.

    • Dr. Siegel is a Professor in the Department of Community Health Sciences, Boston University School of Public Health. He has 25 years of experience in the field of tobacco control. He previously spent two years working at the Office on Smoking and Health at CDC, where he conducted research on secondhand smoke and cigarette advertising. He has published nearly 70 papers related to tobacco. He testified in the landmark Engle lawsuit against the tobacco companies, which resulted in an unprecedented $145 billion verdict against the industry. He teaches social and behavioral sciences, mass communication and public health, and public health advocacy in the Masters of Public Health program.

      http://tobaccoanalysis.blogspot.fr/2013/03/new-study-of-electronic-cigarette-vapor.html

      Although this study demonstrates that e-cigarettes are safer than tobacco cigarettes, it also refutes the idea that e-cigarettes are safe in an absolute sense. It appears that the main risk associated with vaping is the potential inhalation of formaldehyde. Formaldehyde may result from the heating of propylene glycol or the oxidation or hydrolysis of glycerin. Of interest, the levels of formaldehyde among the 12 brands of electronic cigarettes ranged from just 3.2 micrograms per 150 puffs (about the same as a nicotine inhaler) to 56.1 micrograms per 150 puffs. This presents an opportunity to examine the reasons for these significant differences and hopefully, to find ways to produce e-cigarette liquid that does not produce high levels of formaldehyde. This should be a research priority for the FDA

    • Bonsoir
      Vous faites partie des gens qui ne comprennent pas que la toxicité est un concept qui joint deux réalités :
      - Une substance
      - Une quantité (ou une concentration)

      Les techniques de dosage actuelles sont capables de détecter des traces. Avec un détecteur sensible, je peux vous trouver des dizaines de produits toxiques et de pesticides dans l’eau de boisson et dans l’air. Cela n’a aucun intérêt en dessous d’un certain seuil.

      La réalité est tout simplement qu’il n’y a aucune substance dangereuse à un taux suffisant pour produire une toxicité de la cigarette électronique, y compris en vapotant toute la journée.

    • bob a cité :

      The levels of the toxicants were 9-450 times lower than in cigarette smoke and were, in many cases, comparable with trace amounts found in the reference product.

      Si on vous frappe avec un gros gourdin sur la tête, c’est dangereux.
      Si on vous frappe avec une paille, c’est toujours dangereux, mais « moins » ?

      En supposant (puisque vous vous basez sur le passage cité pour définir le risque) que le vapotage soit 9 à 450 fois moins risqué que le tabagisme et en sachant que le tabagisme peut rendre malade et/ou causer le décès d’un fumeur au bout de plusieurs décennies de pratique assidue, combien de décennies faut-il vapoter - en supposant un risque linéaire - pour avoir un risque sérieux (justifiant l’utilisation du mot « danger ») en vapotant ?

      En réalité, les toxicités ne sont pas linéaires. Elles dépendent fortement de la dose et certaines substances ont des effets de nature différente à faible dose qu’à forte dose, mais il y a toujours un seuil au-dessous duquel une substance considérée ne constitue plus de risque détectable. D’autre part, tout peut être toxique en y mettant la dose nécessaire.
      Nous avons par exemple besoin de soleil pour rester en bonne santé, mais trop de soleil favorise le dévelppement de cancers de la peau. C’est pareil pour tout, il y a toujours une dose nocive et une dose sans effet (et parfois une dose bénéfique).
      Tout ce que vous mangez, buvez et vous mettez sur la peau et dans les cheveux contient des traces de substances classées cancérigènes et/ou toxiques, mais ça ne veut pas dire que ces produits soient dangereux.

      La question n’est donc pas de savoir si la vapeur contient des traces détectables à l’aide de tests sophistiqués, mais si les substances détectées sont nocives, voire dangereuses, aux doses détectées.

    • Bonjour,

      Merci de cette leçon, dommage que celle ci peine à s’appliquer à des éléments tels que les radio nucléides qui sont étudiés depuis bien longtemps et pas uniquement sur des rats.

      Ce que je comprend c’est qu’inciter les fumeurs à basculer est censé. affirmer que cela est sans danger, prématuré.

      je vous invite à lire les recommandations de l’inrs que vous citez ds votre article à propos du PG :

      "Le propylène-glycol présente peu de risques dans les
      conditions normales d’utilisation. Toutefois, des mesures
      de prévention sont nécessaires dans certaines situations,
      en particulier si le produit est utilisé à chaud, s’il peut y
      avoir formation d’aérosols, également s’il existe un risque
      d’exposition cutanée prolongée ou étendue."

      la taille des cigarettes électroniques (en comparaison de celle des vaporisateurs déjà sur le marche) me fait craindre entre autre, une piètre régulation thermique.

    • Décidément, vous ne lisez que ce qui vous intéresse. J’ai pris la peine de mettre une source scientifique et peu contestable. Elle traite essentiellement du propylène glycol utilisé en milieu industriel. On peut y lire en introduction des études de toxicologie "Le propylène-glycol ne se révèle toxique qu’à dose élevée". Difficile d’être plus clair.

      Le passage que vous citez est lié à l’effet asséchant et donc irritant à forte dose, qui est RECHERCHÉ avec ce produit pour simuler la fumée de tabac. Les conseils d’aération en milieu industriel constituent l’application élémentaire du principe de précaution, face à des risque de concentration élevée en atelier.

      Si vous cherchez une comparaison pertinente, prenons le menthol, utilisé depuis des siècles dans l’alimentation et en inhalations chez les malades.

      Le menthol est mortel à la dose de 2 gpour un homme de poids moyen. Il peut provoquer des convulsions chez les enfants. Faut-il interdire les Tic-Tac à la vente aux mineurs ?

      Les faits sont têtus : le propylène glycol est sans doute l’un des produits chimiques les moins toxiques utilisés dans l’alimentation humaine. Y compris après chauffage et vaporisation.

    • j’aime penser que le progrès se fait dans le doute et non dans les certitudes, fondement de la démarche scientifique.

    • bob a écrit :

      Pas dangereuse, certainement pas.

      Je commence à avoir des difficultés à suivre.

    • Provocation, en réponse au titre de l’article.
      Tous ces fabricants de cigE seront rachetés (c’est même peut être déjà le cas) par les cigarettiers ou supplantés par ceux-ci, excellente occasion de convoler de nouveau en toute liberté et sécurité.

    • "La question n’est donc pas de savoir si la vapeur contient des traces détectables à l’aide de tests sophistiqués, mais si les substances détectées sont nocives, voire dangereuses, aux doses détectées."

      Vous omettez une donnée capitale : la durée d’exposition (utilisation).

      Pour une quantité journalière absorbée donnée, un produit peut avoir des effets sur la santé après 10 ans alors qu’il n’en a pas après 1 an ou 5 ans.

    • On sens fou qu’ils soient rachetés..... on fera de la contrebande..... Nos ecig, ont se les fabriquera, nos liquides ; ont se les fait déjà....... interdire ? comment ? En interdisant le net ? je passe mes commandes en chine et en pologne.... en contrôlant ?

      C’est foutu pour les buralistes, pour l’industrie pharmaceutique et tous les trust, looby et compagnie qui voulaient s’accaparer un marché pour lequel il n’avaient aucune légitimité ni vertu
      ... Hé Hé ..... :)

  • Merci Docteur de vous mouiller ainsi :o
    C’est très courageux de votre part

    Si j’ai cessé de fumer il y a de celà deux ans, c’est bien grâce à cette e-cigarette qui n’a de cigarette que le nom. Baisse régulière du taux de nicotine, sans stress et avec le plaisir de retrouver de nombreuses facultés et sens.

    Les pharmacies vendaient des exemplaires sans réel intérêt (en dehors de la marge qu’ils faisaient dessus) et c’est la communauté des vapoteurs (forums et blogs) qui m’a dirigé vers des e-cig de meilleure qualité.

    Si des petits malins y voient un filon, tant mieux pour eux, le principal reste que la CIGARETTE ELECTRONIQUE EST UN OUTIL FORMIDABLE et aide de nombreuses personnes ! C’est ça le principal.

    En attendant, je vois toujours de nombreuses publicités pour l’alcool sans que ça la dérange tellement. Combien de morts causées par l’alcool déjà ?

  • Et que dire des logos Toxique, Nocif, et Dangereux pour la planète que l’on trouve sur certaines cartouches contenant les produits inhalés des cigarettes électronique ???
    Pas dangereux pour la santé ?

    • On doit trouver ces logos sur tous les liquides contenant de la nicotine : normal, la nicotine peut être un poison et ingérer un flacon de liquide nicotiné serait une mauvaise idée...
      Mais en inhalation, le risque d’empoisonnement n’existe pas !

  • Voilà, un an ce jour que j’ai reçu mon kit ego avec cartos méga et mon test pack Johnson Creek , un an déjà que j’ai décidé de me limiter à ne plus fumer à l’intérieur de la maison en utilisant de temps en temps une e-cig, un an déjà que je n’ai plus eu besoin d’une clope et donc n’en ai plus fumé.

    Un kilomètre de clopes non fumées

    Je me sens bien, je me sens mieux, dernier bilan sanguin complet, parfait à part un manque de vitamine D (soleil reviens !) Une radio des poumons propre, une visite ophtalmo sans soucis. Petit check up fait pour fêter ces un an !

    Oui, j’ai eu quelques bronchites cet hiver, oui, j’ai fait quelques remontées acides au début, oui, j’ai eu quelques toux de gorge sèche, oui, j’ai eu les yeux qui piquent mais oui, tout ça est vite passé.

    J’ai commencé à 18 mg et peinard, je suis descendu à 5 , pour ça le diy c’est pratique, ça perment de bien assouplir la descente.
    Je suis toujours addict à la nicotine, je crois que nous sommes inégaux face à cela , de mon côté, j’assume, si y en a pas, ça me manque mais je m’en fous, je suis aussi addict au café et au chocomat qui ne sont pas moins nocifs lol.

    Alors je pourrais dire plein de mercis mais j’adresse surtout plein de attention ! Battez vous pour que cela reste possible, défendez le fait que vous n’êtes plus des fumeurs, sauvez vos vies et beaucoup d’autres, écrivez aux médias, à vos représentants politiques. Restez vigilants aux études et prudents face aux additifs sans être paranoïaques

    Un an sans clopes, sans douleur, sans frustration, avec un nouveau plaisir, presque une passion, plus de rencontres, plus de connaissances et une conviction : nous sommes dans le vrai . ;)

  • Merci D. Dupagne de votre courage et de votre soutien à la responsabilisation du consommateur.
    Bien que mauvaise vapoteuse, car la combustion me manque et je ne sais toujours pas inhaler la vapeur correctement, j’ai arrêté de fumer presque sans effort et je suis tout simplement passée à autre chose : j’ai retrouvé une certaine liberté car le rythme de mes journées n’est plus scandé par la pause/récompense, je redécouvre l’alimentation, j’ai échappé aux cendriers et à l’odeur de tabac froid et je suis convaincue d’épargner ma santé.
    La e-cigarette va avoir un impact sanitaire majeur, malgré un certain désarroi des industriels habitués à dominer le marché, malgré nos autorités de santé habituées à prendre des décisions et à les imposer sans les expliciter et malgré les professionnels de santé habitués à décider de ce qui est bon ou pas pour le consommateur de santé.

    J’administre des médicaments dont il est admis qu’ils sont inefficaces et nocifs -les anti-Alzheimer particulièrement- mais qui sont maintenus par raison, euh.., disons d’état. Et il faudrait restreindre la e-cigarette pour protéger la santé des fumeurs irresponsables et de leur entourage ??

    • Oui certes... un intérêt indéniable...semble-t-il bien !
      Je me souviens, un jour, il y a fort longtemps (car je suis devenu vieux) suite à mon hospitalisation, de mon sevrage imposé. Mes préoccupations furent suffisantes, indépendantes de toute problématique liée au tabac, pour abandonner du jour au lendemain une consommation quelque peu excessive. Les chemins inattendus de la Motivation !

  • Bravo à vous, Dominique Dupagne, pour cette prise de position sans équivoque. Vous écrivez n’avoir aucun lien avec les industries du tabac ou des drogues/poisons (la pharmacie, ce n’est que cela !), mais c’est inutile : nous l’aurions aisément deviné à la lecture de ce billet.

    Effectivement, la cigarette électronique n’est pas dangereuse. Elle impose malgré tout une certaine discipline (somme toute assez simple) quant à la manipulation de la nicotine, tout comme un bon nombre de produits chimiques domestiques, comme les phytosanitaires ou les détergents. À ce titre, elle ne mérite pas qu’on légifère, autrement que pour ces produits de consommation courante. Aux séides de Big Pharma/Big Tobacco qui agitent le spectre de la "conversion" des non-fumeurs, je répondrais simplement : Et alors ? Par quel phantasme masochiste un non-fumeur qui deviendrait "vap’eur" se mettrait-il à user de nicotine, alors qu’il n’en ressent pas le besoin ? On peut "vaper" sans nicotine… D’ailleurs, beaucoup d’utilisateurs (fumeurs en passe de devenir ex-fumeurs ou fumeurs abstinents, donc accros si l’on en croit la liturgie scientifique en la matière) baissent rapidement et spontanément ce taux de nicotine. Et quand bien même, à l’extrême, ce vap’eur non-fumeur se familiariserait avec le "hit", quelles maladies risquerait-il exactement ?

    Chez les fumeurs eux-mêmes, la vape prend sa dimension d’alternative au tabac fumé justement par le goût et plus exactement le dégoût du tabac, dès que le cerveau assimile que la vapeur, elle, peut être "bonne" sur ce plan. Alors chez un non-fumeur, qui n’a ni la gorge, ni les bronches, ni les poumons goudronnés… Imaginez le résultat du passage de "fraise des bois" à "Marlboro" ! L’effet "passerelle" (FUD !) agité comme la promesse d’un génocide à venir est d’une absurdité sans nom. Eu égard aux résultats de la e-cig sur les fumeurs, c’est même une démarche criminelle quand elle limite ou contraint l’accès au produit et son usage.

    Oui, la cigarette électronique est utile. Au premier chef pour les fumeurs, bien-sûr, en proposant une alternative au tabac qui présente toutes les caractéristiques d’une activité sans risques avérés à court terme. À plus ou moins long terme, elle promet déjà des conséquences sans commune mesure avec ce que l’on sait du tabac. La cigarette électronique n’est effectivement pas totalement dénuée d’effets qu’on pourrait qualifier d’indésirables mais soyons clair : rien ne l’est.

    Alors, que répondre aux détracteurs ? Le marketing ? Bien-sûr !! Évidemment que la cigarette électronique est un business ! Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Big Pharma et Big Tobacco s’en mordent les doigts de n’avoir rien compris et d’avoir finalement été mystifiés par un simple petit pharmacien chinois. Avec tous leurs milliards, ces industries auraient échoué à concevoir un truc aussi simple, basique qu’une e-cigarette ? Quelle rigolade ! Autant pour Big Tobacco, le "suppôt du mal", on pourrait comprendre pourquoi, autant pour Big Pharma (sensé vouloir notre bien) on s’interroge… (de manière ironique, cela va de soi)

    L’industrie pharmaceutique n’est pas en train de perdre le marché des substituts nicotinés : pire que ça, elle subit sur les réseaux la pire campagne de com’ qu’on puisse imaginer. Terminé les gentils laborantins qui sauvent des vies, place aux businessmen qui n’ont qu’un objectif : vous conserver "malade" le plus longtemps possible pour vous traire par "Sécu" interposée. Le message prend de l’ampleur, et bientôt tout le monde le saura "officiellement", quelques soient les efforts des médias "mainstream" pour désinformer.

    Parce que la e-cig, elle, pour l’instant elle cherche encore (naïvement) à nous guérir… Plus exactement elle nous propose une chance en plus d’éviter les cancers liés au tabac. On comprend pourquoi cette dynamique est intolérable pour les marchands de médoc’s et les vendeurs de cancérettes.

  • Présentées comme d’inoffensifs substituts à la « vraie » cigarette, les cigarettes électroniques sont pourtant dangereuses pour la santé ! C’est pourquoi l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) recommande de ne pas consommer de cigarettes électroniques, particulièrement en raison du risque de dépendance.
    La cigarette électronique est composée de trois éléments principaux : une résistance électrique, son système de mise en route, ainsi qu’une cartouche contenant un e-liquide. Nombre de ces e-liquides contiennent de la nicotine, substance toxique dotée d’un « pouvoir d’accoutumance » aussi fort que celui de la cocaïne, générant la dépendance des fumeurs. Hors, une étude genevoise publiée le 1er novembre 2011 a démontré qu’une cigarette électronique délivrait autant de nicotine qu’une cigarette classique ! Largement de quoi devenir dépendant à la cigarette électronique, ce que redoutent les professionnels de la santé.
    Hélas, la nicotine n’est pas le seul produit dangereux contenu dans les e-liquides, loin s’en faut ! Acetylpyrazine, Ethyl acetate… Une longue liste de produits irritants et/ou toxiques entrent dans la composition des e-liquides ! Pour compléter le tableau, les recharges de cigarettes électroniques en plastique présentent elles aussi un danger lors de leur utilisation : chauffées à forte température pendant l’utilisation de l’e-cigarette, elles peuvent se dégrader et dégager des vapeurs nocives pour la santé…
    Il faut donc cesser de considérer l’e-cigarette comme un moyen sans risques de « décrocher » de la cigarette traditionnelle. Au contraire, la cigarette électronique recèle de nombreux dangers pour la santé et peut même induire un phénomène de dépendance ! C’est pour cela que les cigarettes électroniques sont fortement déconseillées par l’AFSSAPS et qu’aucune d’entre elles ne bénéficie de l’autorisation de mise sur le marché (AMM).
    Si vous voulez en apprendre plus sur la dépendance et les risques de la cigarette électronique, vous êtes les bienvenus sur :

    http:// stop-ecigarette.xooit.fr

    • Faut peut etre arreter ta desinformation ...
      Si elle était un tant soit peu dangereuse, l’état aurait beaucoup plus de facilité à la faire interdire ....
      Hors rien , même le rapport demandé par la ministre est favorable.
      La meilleure preuve de l’efficacité de ce nouveau moyen ..... le pourcentage de personnes satisfaites, et ayant constaté des bénéfices notoires sur leur santé (souffle, plus de toux, gout ..... )

    • Bonjour
      Merci pour ce point de vue original. Je vais suivre votre activité de près car je suis très intrigué ;-)

    • « la nicotine, substance toxique » et "substance dangereuse"

      FAUX la nicotine n’a pas d’effet toxique, elle n’est dangereuse qu’à de très hautes concentrations, pour le coeur.

      C’est quoi ce commentaire bizarre ?
      Ah ok j’ai compris en allant voir le "forum" : http://stop-ecigarette.xooit.fr/t30-Des-moyens-de-sevrage-reconnus-et-sans-danger.htm (tout à coup la nicotine n’est plus dangereuse quand elle est en patch ou en spray nasal, hein)
      BIG PHARMA EST PASSE PAR LA !
      une vraie guerre entre fournisseurs de nicotine, LOL. Drug Wars quoi.

    • C’est avec ce genre de discours qu’on entend : la cigarette électronique est BEAUCOUP plus dangereuse que le tabac ... je préfère continuer ma bonne vieille clope ...au moins je sais ce qu’il y a dedans ...

      Bravo ... j’espère que vous avez conscience que c’est grâce à ce genre de discours que de nombreuses personnes préfèrent continuer à fumer, à s’intoxiquer, à mourir, alors qu’une alternative plus saine existe (oui ... les études le prouvent maintenant, c’est PLUS sain que la vraie clope ... )

    • L’AFSSAPS, nouvellement nommée ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament), protège simplement l’emprise qu’ont les laboratoires sur la revente de nicotine (avec leurs marges stratosphériques). L’AFSSAPS a même par le passé dissuadé l’utilisation d’e-cigarettes... aux fumeurs !
      Si l’étude que vous citez a prouvé que les e-cigarettes pouvaient délivrer des quantités de nicotine similaires aux cigarettes classiques, l’effet de la nicotine par contre n’est pas celui que vous lui prêtez (une fois de plus...). Et pourtant, toutes les études sur la nicotine (et qui infirment votre alarmisme) existaient déjà ce qui nous laisse simplement penser que vous venez imposer vos préconisations fondées sur aucune base scientifique, tout comme le rapport remis à la ministre.
      Le problème voyez-vous, c’est que l’immense majorité des vapoteurs sont d’anciens fumeurs pleinement conscients des bénéfices de l’arrêt du tabac. En tant que population soucieuse de sa santé, et face à un dispositif "miraculeux" aussi jeune, ils n’ont pas attendu l’avis peu éclairé/informé des diverses cellules de l’État pour se renseigner, se documenter et finir par compiler tout ce qui peut être dit sur le sujet. Chaque élément notable de ce tout a été analysé et débattu maintes et maintes fois, que ce soit d’un point de vue moral, scientifique ou politique.
      Votre manœuvre ici présente est de bien piètre qualité (la même que celle qui est servie depuis quelques mois dans les médias) et ne nous trompe pas. Qu’un individu à titre personnel affiche un site "vide" voire factice contre la cigarette électronique (alors qu’aucun cas clinique n’a encore pu affecter votre quotidien ou votre vie) nous laisse simplement penser que vous êtes très probablement employé par des lobbies pharmaceutiques.

      Risible et pourtant, tellement meurtrier sur le fond...

    • Hélas, la nicotine n’est pas le seul produit dangereux contenu dans les e-liquides, loin s’en faut ! Acetylpyrazine, Ethyl acetate… Une longue liste de produits irritants et/ou toxiques entrent dans la composition des e-liquides ! Pour compléter le tableau, les recharges de cigarettes électroniques en plastique présentent elles aussi un danger lors de leur utilisation : chauffées à forte température pendant l’utilisation de l’e-cigarette, elles peuvent se dégrader et dégager des vapeurs nocives pour la santé…

      C’est vrai que tous ces noms barbares, ça fait peur : mais une rapide recherche sur google révèle tout ce qu’on peut craindre de l’acétyl-pyrazine et l’acétate d’éthyle...

      En revanche, c’est vrai qu’inhaler, ou même simplement renifler du plastique en train de brûler, on m’a toujours dit que c’était mauvais pour la santé. N’oubliez surtout pas qu’une cigarette électronique ne s’allume pas avec un briquet.

      C’était mon conseil prévention du jour.

    • il faudrait un peu se renseigner avant de diffuser n’importe quoi comme information (ou conseil de prévention, comme vous osez le dire)... ce n’est pas du plastique qui est chauffé dans une cigarette électronique, mais une résistance métallique ... et un plastique brulé ça fond et ça coule, et du plastique qui coule ... étrangement, en général, ça détruit le matériel.
      Et comme les cigarettes électroniques sont utilisées sur des périodes assez longues, il faudra m’expliquer où vous y trouvez du plastique fondu qui dégagerait des fumées toxiques.

      Par contre, si vous utilisez un briquet pour l’allumer, là oui, effectivement, vous risquez de renifler des choses qui sont pas terribles pour la santé !

      Si seulement un jour les gens qui veulent donner de bons conseils se prenaient le temps de se renseigner correctement plutot que de répéter les âneries qu’on peut lire chez certaines personnes mal renseignées et mal intentionnées ... ce monde deviendrait sans doute bien meilleur ...

    • La cartouche qui contient le liquide peut effectivement chauffer, notamment avec les mauvais vapoteurs comme moi, et larguer des vapeurs possiblement nocives ; le verre serait certainement préférable. La composition des e-liquides reste tout à fait confidentielle, et sans doute vaut-il mieux les acheter en flacons de verre, américains ou européens, pour limiter les risques. Sont-ils plus toxiques que l’air urbain aux heures de pointe, je l’ignore mais j’en doute..

      Ne dites pas que la nicotine est aussi addictive que la cocaïne (!!!), car la dépendance au tabac semble liée à des facteurs beaucoup plus complexes chimiquement mais aussi comportementaux, et que vous ne verrez jamais de syndrome de sevrage chez un fumeur comparable à celui d’un cocaïnomane.

      Le vapotage ne me fait pas tachycarder, alors que le tabac me faisait immédiatement passer à 90/95 pulsation minute, avec sensation de fatigue, et que cet effet est classiquement attribué à la nicotine..

      Les patches à la nicotine fonctionnent chez pas mal de fumeurs, pas du tout chez d’autres ; en ce qui me concerne, je ne cherche pas tant la teneur en nicotine que le goût du e-liquide, sachant que les arômes du tabac sont très difficiles à restituer. Le liquide que j’utilise le plus fait 6mg de nicotine, et bien que j’ai également du 12 et du 18mg cela ne conditionne pas mon choix.

      Si aucune cigarette ne bénéficie d’AMM, c’est tout simplement qu’aucun fabricant n’en a fait la demande car elle n’est jusqu’à présent pas considérée comme un médicament ; vous l’ignorez ??

      Quant aux "moyens de sevrage reconnus et sans danger" préconisés sur le site lourdement orienté dont vous donnez le lien, on ne va développer ici mais outre leur efficacité modérée ils sont loin d’être sans danger, qu’il s’agisse des substituts nicotiniques ou des médicaments.

    • Moi, je respire du diesel tous les jours en faisant du vélo pour aller au travail. L’AFSSAPS ne s’émeut pas de ce que je respire tous les jours.

    • Plastique ??? connaît pas !! j’utilise des tanks en pyrex, et je refais mes mesh avec du coton bio......

  • Que peut bien pousser quelqu’un qui ne connaît absolument rien au sujet à poster des commentaires affirmant des énormités ? Ça m’a toujours fasciné ce comportement. Besoin de reconnaissance de son intellect hautement supérieur ? 3mn de réflection et deux articles plus tard, on s’autoproclame expert et sort des âneries incroyables.

    Je suis vapoteurs, et PAS ex-fumeur. Je me suis mis à le vape parceque ça me plaît. Comme quelque uns de mes amis (nous somme adultes donc libres de notre choix).

    Alors oui j’inhale deux produits courants que l’on retrouve dans beaucoup d’aliments (95% des chocolats par ex) et dans les certains médicaments (ventoline par ex). Produits en vente libres que l’on peut acheter sur le net mais aussi en pharmacie sans aucun soucis. Et qu’on peut balancer à forte dose sur des milliers de personnes sans condition de temps ou de concentration dans les boîtes de nuits, concerts ou autres festivités, y compris dans des lieux clos ou la cigarette est interdite.

    Oui j’inhale aussi des arômes naturels bio pour un goût sympa.

    Et... C’est tout.

    N’ayant jamais fumé (bien que testé), nous fumons tous SANS NICOTINE. La nicotine produit un HIT désagréable pour un non fumeur. Pas de nicotine donc aucun effet addictif.

    Aucune addiction constaté au geste. Nous pouvons passer plusieurs jours sans vaper sans sensation de manque puis y revenir avec plaisir.

    Clairement aucune envie de notre part de passer à la cigarette. Le goût de la cigarette est dégueulasse, encore plus après avoir goûtés aux arômes aux goûts gourmands ou fruités.

    A part notre expérience personnelle on peut souligner :

    Aucune étude prouvant la dangerosité du produit, aucune étude montrant un passage de la vape à la cigarette
    Par contre une étude existe prouvant que le vapotage passif n’existe pas contrairement au tabagisme passif.

    Donc arrêtez de colporter des conneries dans les commentaires et les médias. Arrêtez de légiférer et de diriger nos vies en fonctions des intérêts financiers. Et respectez nos propres choix dans un pays qui se dit libre et démocratique.

    Merci d’avance.

    • DES CONTREVERITES POUR NE PAS DIRE DE GROS MENSONGES :

      "La cigarette électronique est utile et n’est pas dangereuse"... Ah bon !
      "Par contre une étude existe prouvant que le vapotage passif n’existe pas contrairement au tabagisme passif".
      Ca, ca me tue...

      Alors ne parlons pas du reste

    • Non, justement, ça ne tue pas ! La fumée des vapoteurs ne contient pas de produits toxiques, contrairement à la fumée du tabac (ou à celle d’une bougie)

  • personnellement, j’ai un préjugé favorable, mais j’attends d’avoir plus d’expérience, de retour de mes patients.
    Pour l’instant j’assimile ça à un gadget.

    • personnellement, j’ai un préjugé favorable, mais j’attends d’avoir plus d’expérience, de retour de mes patients. Pour l’instant j’assimile ça à un gadget.

      Dès lors que vous serez convaincu (et je ne doute pas que vous le soyez très vite), je vous invite à vous rendre sur le forum cité en lien par le docteur Dupagne (www.forum-ecigarette.com), à la fois pour approfondir votre connaissance de la chose, ainsi que pour nous donner vos avis de spécialiste, toujours utiles et même nécessaires. Enfin, si vous le souhaitez, bien sûr.

      @avalonne : désolé si mon message précédent n’était pas suffisamment ouvertement ironique, je ne pensais pas à mal en l’écrivant...

  • Bonsoir à tous,

    Si les tabacologues-ayatollahs n’avaient pas à ce point jeté l’anathème depuis 20 ans sur les fumeurs tout en les taxant comme des sauvages (sous-entendu : achetez du tabac mais ne le fumez pas), on n’en serait pas arrivé à ce débat. Je ne crois pas qu’il y ait eu un groupe de population ayant eu à subir une maltraitance aussi dénuée de scrupules.

    La cigarette électronique n’est pas dangereuse, sauf pour les finances de l’Etat qui n’a pas intérêt à voir ce gadget lui échapper (et pour les tabacologues dont aucun n’a de solution réellement efficace pour l’arrêt du tabac, rappelez-vous-en, mais qui tiennent à leurs jobs). S’il fallait parler d’un mauvais exemple pour les jeunes pour l’interdire en public, alors il y aurait beaucoup de choses à interdire, mais vu l’opprobre commode jetée sur les fumeurs, bah dame, on n’est plus à une absurdité près.

    Moi, je demande à interdire de conduire devant les jeunes, pour ne pas leur donner envie de polluer. Je demande l’interdiction du vin et des alcools dans les restaurants et les bars : mauvais exemple. Je demande l’interdiction des vitrines alléchantes des pâtisseries et boulangeries : attaque contre la doxa nutritionnelle (aussi contestable que la doxa anti-tabac). Je demande l’interdiction des gens heureux et anticonformistes : mauvais exemple pour les rageux et les adeptes de la pensée unique.

  • Effectivement l’attitude de notre ministre n’est pas seulement de l’inconscience, c’est criminel. Elle devrait faire attention parce que des parents de fumeurs mineurs pourraient peut être bientôt l’attaquer en justice.

    • Ancien fumeur de 50 cigarettes par jour depuis 30. J’ai essayé les patches et autres crétineries en vente en pharmacie sans succes. Ce qui est facile : arrêter de fumer (il suffit de faire un peu de sport et l’envie passe). Ce qui était impossible : être convaincu qu’on n’aurait plus jamais envie d’une bouffée de cigarette !

      Depuis la découverte de la vapote (et surtout du bon matériel, faire mes propres liquides), j’ai 4 paquets de cigarette devant les yeux et un demi entamé et non seulement ils ne font pas envie, mais le souvenir de ce goût de tabac me dégoûte... Cela peut paraître présomptueux, mais je suis certain que je n’inhalerai plus jamais une bouffée de cigarette.

      Je suis scientifique et effaré de constater tant de malhonnêteté intellectuelle chez nos dirigeants et nos organismes d’"experts". Peut-être qu’un aspect positif de l’e-cigarette sera que les anciens fumeurs s’impliquent dans la vie politique et demandent des comptes à nos politiques et aux organismes d’état financées par nos impôts...

  • 1 : l’expert "réputé" n’a semble t il jamais publié un seul article dans une revue à comité de lecture. A 86 ans, ce n’est pas le temps qui a manqué. Pourtant il a dit tout et son contraire.
    Il a eu des liens financiers avec l’industrie du tabac. Ceux anciens sont bien documentés. N’en déplaise à certains qui se piquent d’indépendance. Encore récemment il a commenté avec complaisance un rapport étranger qui avait été financé par l’industrie du tabac.
    2 : la cigarette électronique est elle efficace ? Il n’y a pas d’essais controlés randomisés ! S’il y en a je suis preneur, je ne les connais pas. Il n’y a pas de preuve. Sur le principe, pourquoi pas, on peut espérer "un peu" d’efficacité mais pas plus. A priori, dans les formes actuelles, il ne semble pas que l’on puisse espérer plus qu’un effet marginal. Surtout, actuellement il n’y a pas de qualité pharmaceutique pour plus et il faut vraisemblablement des doses plus fortes. Il n’y a pas d’homogénéité, de stabilité et de maitrise de la qualité pour les différentes formes disponibles. C’est terrible d’avoir la mémoire courte, il suffit de se rappeler de l’hormone de croissance, on prescrit quelque chose qui n’a pas la qualité pharmaceutique, sans évaluer le bénéfice réel.
    Enfin, il faut se rappeler que plus de la moitié de ceux qui arrêtent de fumer, le font sans aide médicale. Acupuncture, percing de l’oreille, musicothérapie et autres sont ils des ttt efficaces parce que certains ont arrêté et font une relation de cause à effet ???
    On est dans une discussion niveau café du commerce, dans un pays où il y a 30% de fumeurs, où la prise en charge normale est défaillante, tant individuelle qu’en terme de santé publique. Théorie du complot + naiveté (le traitement miracle dont les intérêts divers et variés empêchent la commercialisation...) c’est un mélange qu’on aime bien, cela évite de réfléchir et de se fatiguer à analyser les choses.
    3/ La seule personne qui mérite d’être citée au sujet des cigarettes electroniques, c’est JF Etter. Il a participé à la rédaction du rapport demandé par le ministre de la santé à Bertrand Dautzenberg. Des 10 experts consultés il est le seul qui a refusé de signer le rapport. Il explique très bien pourquoi. Il faut noter que c’est le seul qui ait publié sur le sujet, et cela assez tôt.
    4/, c’est le grand écart en la médecine entre la situation de santé publique (situation de masse) et la situation dans un cabinet, face à face avec un malade. Il faut le comprendre pour apprécier les différents points de vue
    5/ Que diriez vous si un labo avait obtenu une AMM pour la cigarettes électronique : Ces évaluation des autorités, c’est du grand n’importe quoi ? Ces labos cela peut se permettre encore tout ... ?

    • Bonjour Alain

      Pour les publications de Robert Molimard, tu as mal regardé http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed?term=Molimard%20R%5BAuthor%5D&cauthor=true&cauthor_uid=7283316

      Il a quand même inventé la tabacologie en France.

      Pour ce qui est de ses liens d’intérêt, il n’en a plus depuis 10 ans, ce qui est correct, et il a voué sa vie à lutter contre le tabagisme, ce qui n’est pas dans l’intérêt de l’industrie du tabac.

      Quant à l’efficacité de la e-cigarette, je dis et redis qu’elle illustre la maxime "les statistiques, c’est pour les losers". Tu verras par toi-même. Les essais contrôlés sont inutiles.

    • Il ne faut surtout pas que l’industrie pharmaceutique fasse main basse sur la e-cigarette. Sinon les tarifs vont exploser !

      Qu’on laisse aux "déviants" un peu de liberté, tout de même !

    • La commission européenne ENVI est en passe de voter pour l’avenir de la E-Cigarette.
      Deux possibilités semblent s’affronter et le combat est féroce :
      - Considérée comme produit médical avec vente en pharmacie (pour nous français) AMM etc..
      - Considérée comme produit du tabac avec toutes les contraintes afférentes au tabac (Taxes à l’Italienne, Interdictions divers ...).

      Médicament pour soigner (on ne sait quelle maladie) ou Drogue diabolisée (tabagisme) en somme là est tout le paradoxe du choix qui sera fait entre ces extrèmes.

      Par contre, la laisser en produit de Consommation Courante contrôlé ça ce n’est pas possible on dirait bien. :)

    • « Par contre, la laisser en produit de Consommation Courante contrôlé ça ce n’est pas possible on dirait bien. :) »

      Evidemment, il y a trop de taxes à perdre dans l’affaire (qui, si elles étaient réellement versées à la Sécu, la rendraient largement excédentaire, ne serait-ce que parce que la durée de vie d’un fumeur est plus courte et que contrairement aux idées reçues, un cancer de fumeur ne coûte pas aussi cher qu’un Alzheimer). Hélas, trois fois hélas, le débat risque d’être phagocyté par les lobbies pharmaceutiques et les ayatollahs sanitaires ... C’est contre ça qu’il faut lutter.

  • Sacré Dominique
    1/ tu as raison, j’ai mal cherché sur Pubmed. 1 à 0. Il y a une douzaine de papiers ... dans des revues médiocres.
    2/ je ne suis pas Madame Soleil. Je veux simplement deux essais indép de bonne qualité. Des pédiatres avaient toutes les bonnes raison de penser que de mettre les enfants sur le ventre allait éviter des morts subites. Plein d’arguments. Brillants. Hélas c’est le contraire qui s’est passé pendant des années et des années.
    En plus il y a des raisons pour que la cigarette, dans sa forme actuelle, ne marche pas.
    Mais on est dans un pays où l’on met la charrue avant les boeufs : baclofène, mediator ... Cela ne changera pas.
    3/ l’inventeur de la tabaco en France. j’aimerai une réf. Il a fait partie des premiers à s’y intéresser en France, mais il n’a pas été le seul, loin de là.
    4/ les liens avec l’industrie du tabac, c’est pire que le péché originel. Surtout quand on récidive, comme il y a peu, en diffusant des concepts financés par cette industrie. C’était encore un truc gros comme un maison. On peut se tromper, on peut recommencer .... mais quand il n’y a même pas un mea culpa, jamais.
    Je ne jette pas la pierre, les trucs de l’industrie du tabac c’est vicieux. L’affaire Darsi le montre très bien. Mais là je ne suis pas client.

    • Je veux simplement deux essais indép de bonne qualité.

      On ne demande pas d’essais indépendants pour les médicaments, on prend les essais de l’industrie pharmaceutique. Pour la cigarette électronique, qui n’est pas un médicament et ne prétend pas en être un, il faudrait des études de même type que pour un médicament, mais de surcroît indépendantes ?

      Pour ceux qui aiment les études, il y a quelques résumés traduits en français sur http://forumecigarette.wordpress.com/les-etudes-disponibles/les-etudes-sur-la-cigarette-electronique/, un aperçu d’études dans le rapport de l’OFT (http://www.ofta-asso.fr/docatel/Rapport_e-cigarette_VF_1.pdf) et un recueil d’études sur http://www.e-rauchen-wahrheiten.de/doku/studiensammlung.pdf

      Les toutes dernières études (Polosa, Farsalinos, Goniewicz) et l’enquête du Dr Granger n’y sont pas encore incluses.

      La plupart des études faites sur la e-cigarette sont effectivement inutilisables ; il y a beaucoup d’études minuscules et/ou faites par des gens qui n’ont pas compris le fonctionnement du vapotage et n’essayent pas de le comprendre. On trouve des études portant sur des aspects ne jouant aucun rôle dans la pratique et des études testant des e-cigarettes dans des conditions d’utilisation absurdes (instructions inadaptées données à des fumeurs, utilisation de machines à fumer qui ont un tout autre schéma d’aspiration qu’un vapoteur).
      Et ce sont surtout les études indépendantes du monde vapoteur qui sont les plus orientées, sans doute parce qu’une étude n’est jamais indépendante ; il y a forcément toujours un intérêt poursuivi, qui influence les questions examinées, les méthodes utilisées pour les examiner et le blabla accompagnant la description des données.

      La science ne consiste pas à prétendre que la seule réalité existante est celle qui est mesurable dans des conditions artificielles. Pourtant, on continue à faire comme si seuls les résultats d’études - même d’études de conception et de réalisation ridicules - étaient des vérités scientifiques, tandis que la réalité vécue et la connaissance de l’objet par des millions d’utilisateurs depuis des années seraient anecdotiques et négligeables. L’expérience des utilisateurs est documentée dans de nombreux forums ; on dispose là de très grandes quantités d’informations qui, sans être des preuves scientifiques, doivent néanmoins être prises en compte dans leur ensemble si on se veut scientifiquement objectif (je ne parle pas de sélections orientées comme dans une soi-disant étude qui avait choisi uniquement les messages de forum mentionnant des inquitétudes ou des effets indésirables éventuellement associés au vapotage).

      On sait déjà énormément de choses sur le vapotage. On sait que des millions d’utilisateurs dans le monde et des années d’utilisation n’ont pas mis en évidence d’effets indésirables majeurs à court et à moyen terme. On sait que le passage du tabagisme au vapotage est souvent d’une facilité déconcertante. On sait que l’addiction à la nicotine diminue souvent considérablement au cours des mois de vapotage. On sait que les utilisateurs ne considèrent pas le vapotage comme un traitement médical rébarbatif, mais discutent avec enthousiasme de cette alternative à moindre risque qui remplace si bien le tabac pour eux. Ca ne dit rien sur les personnes auxquelles le vapotage ne convient pas, mais ça dit beaucoup sur les avantages d’un produit qui fait lâcher le tabac par simple concurrence, en séduisant les fumeurs. C’est d’autant plus frappant que les méthodes de la lutte antitabac officielle, s’appuyant sur la honte et la peur, reviennent très cher et font souffrir beaucoup de monde sans vraiment atteindre grand-chose d’utile.

      Si on se moque des risques liés au tabagisme, il est sans doute normal de dire « tant que je n’ai pas de preuves absolues et définitives, je considère le vapotage comme une possibilité théorique et négligeable ». Si on veut réduire dans la mesure du faisable les risques de santé encourus par les fumeurs, l’attitude raisonnable est par contre de miser sur tout ce qui pourra probablement y contribuer. Surtout en l’absence de risques majeurs tels qu’on les connaît à certains médicaments (pourtant dûment étudiés dans les règles de l’art) qui sont prescrits non pas parce qu’on est sûr qu’ils fonctionneront dans la majorité des cas, mais parce qu’on espère que le rapport avantages-risques sera favorable malgré les risques du traitement.

    • Mais la réaction de tous ces ex-fumeurs devenus vapoteurs, qui s’expriment sur internet essentiellement, ça n’a aucun intérêt ? Ce n’est qu’une étude en double-aveugle contre placebo qui vous convaincra ? Les consommateurs d’e-cigarettes seraient donc incapables de se faire une opinion eux-même, et contraints de continuer le tabac, toxique certes mais au moins on le connaît bien, ou de passer sous Champix et/ou patches ?

      Vous savez, y en a marre des avis d’experts, qui de toute façon ne sont entendus et appliqués que lorsque qu’ils correspondent aux nécessités du moment, et qui sont parfois si consensuels qu’on hésite à en rire ou en pleurer.
      Je travaille en gériatrie, et j’attends toujours qu’une étude de qualité mette en évidence que les activités et les loisirs (musique, sorties,..) et la disponibilité du personnel sont nécessaires au bien-être des personnes âgées qui sont parquées en EHPAD, ce que nous semblons ignorer probablement faute de rapport compétent. Nous continuons également à administrer des médicaments reconnus inefficaces et dangereux, grâce aux experts, car le marché a des lois que la santé ignore..

      Si le marché de la e-cig n’est pas rapidement récupéré par les pharma et/ou les cigarettiers, avec l’aide de nos autorités de santé s’appuyant sur les avis d’experts, ce sera grâce aux réactions des consommateurs qui cherchent à s’informer et à se responsabiliser, et grâce aux espaces où l’on peut échanger, comme ici..

    • pour Catherine.
      1/ ... Vous attendez " toujours qu’une étude de qualité mette en évidence que les activités et les loisirs (musique, sorties,..) et la disponibilité du personnel "
      Il y en a plein, méthodologiquement solide. Voir sur Pubmed avec cette recherche par exemple
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=geriactric+patient+quality+care+nurses+support
      2/ que des malades ou des médecins aient des impressions, oui il faut en ternir comptrte. Ce n’est pas un essai. Cela pousse à faire des essais. En commençant par la préclinique ! qui veut gagner du temps en perd, comme en dit en obstétrique
      3/ les trucs subjectifs et les traitements miracles je n’y crois pas. Rappelez vous le Zyban, un traitement miraculeux ... Où en est on actuellement ?
      Et on recommence avec le Baclofène. Moi j’attends un essai contrôllé contre Aotal ou Revia.
      Je crois pas non plus aux nombreux témoignages de ceux qui sont guéris ou qui guérissent par acupuncture, mésothérapie, produits homéopathiques etc ... Pourtant bcp de malades sont très contents et bcp de médecins aussi.

    • Alain,
      Il n’y a aucun rapport entre la constatation évidente et concrète de l’aide que la e-cigarette apporte à certains fumeurs (et le baclofène à certains alcooliques) et les théories fumeuses des pédiatres des années 60.

      Pour les récidives, je voudrais des sources.

      Le mea-culpa est là http://www.formindep.org/J-ai-deja-plaide-coupable.html

      Vérifie avant de balancer.

    • Le problème est que les études de qualité sont éventuellement admises comme telles et citées, mais ne semblent pas être prises en compte dans les décisions de politique de santé ; je pense aux méta-analyses de T. Jefferson pour la Collaboration Cochrane sur les effets du vaccin antigrippal, par exemple.
      Et qui va financer un essai sur la e-cig ??
      Pour le Zyban, il me semble que ce sont surtout les industriels et les tabacologues qui ont crié au miracle..
      Je ne crois pas du tout aux produits miracle, ni même aux nouveaux médicaments aux effets extraordinaires. Pour le Baclofène il se trouve que les 3 cas que j’ai côtoyés sont surprenants et impressionnants, et pour la e-cig il est évident que les substituts nicotiniques ne peuvent pas lui être comparés pour ce qui est d’échapper confortablement à une addiction si rétive au sevrage. Il ne s’agit pas d’un effet de mode, et l’enthousiasme des vapoteurs est tout de même à prendre en compte !
      D. Dupagne prend franchement position -merci à lui- peut-être aussi parce qu’il est ancien fumeur, et qu’il en a vraiment baver pour arrêter..

      D’autre part, n’est-il pas temps que le consommateur se réveille et prenne ses responsabilités ? C’est un peu ce que font les mères qui prennent en charge la santé de leurs enfants avec l’homéopathe, ce qui suffit pour moi à justifier son existence d’autant qu’elle n’est ni chère ni dangereuse..

    • La comparaison avec le baclofène est éclairante.
      Des détracteurs agressifs de la e-cig n’hésitent pas à la faire.
      L’EBM a le grand avantage d’avoir bonne conscience de ne rien proposer.

  • "La prévalence du tabagisme actif chez les médecins généralistes s’élève à 26 %"
    On comprend ainsi mieux certains commentaires.

    • Je n’y crois pas. C’était vrai il y a 10 ans, c’est fini. A vue de nez, pas plus de 10 % des médecins sont restés fumeurs.

    • c’est une étude de 2006
      http://www.em-consulte.com/rmr/article/134917
      de mémoire aux states c’est 4%

    • Et une enquête réalisée en 2002.
      CQFD

    • La "vue de nez" est une méthode hautement probante et précise. Bravo. :-)

    • Ca ne donne pas pour autant le pourcentage de fumeurs en 2013... CQFD ? Mais que racontez-vous ? Vous n’avez aucune rigueur.

    • J’ai écrit que c’était sans doute vrai il y a 10 ans, mais que mon impression subjective est que ce taux a beaucoup diminué.

      Il se confirme que l’étude a été réalisée en 2002, date à laquelle j’étais d’ailleurs encore fumeur comme beaucoup de confrères de mon entourage qui ont arrêté depuis.

      D’ailleurs, si vous allez voir l’étude, vous verrez qu’elle est déclarative et plutôt biaisée. Je persiste à dire que sur des échantillons importants de médecins que je fréquente, il ne reste plus beaucoup de fumeur. Je dirais 5% chez les plus de 45 ans, les plus nombreux, et 20% chez les moins de 35 ans. Je ne compte pas les étudiants.

  • Bonjour, je fait partie de cette communauté de vapoteurs et d’ancien fumeur !
    certain utilise la "ecig" (vaporisateurs et le terme qui lui va le mieux car cela ne ressemble pas à une cigarette !) pour arrêté et d autre continue, je fait partie de ceux qui ont pas envie d’arrêté et qui trouvent cela VRAIMENT PLAISANT !

    le débat et cela depuis le début n’as jamais été un débat sur la santé, mais sur les non taxes perçue par l’état, la santé étant juste la justification trouvé pour taxer.
    si vous vous posez des questions sur les produits et testes réalisés sur le monde de la vapote, du pg/vg, des métaux etc .... 20 mn sous google et vous avez vos réponses, des réponses et études médicale qui sont là depuis 1947 .....

    je ne suis ni docteur, ni journaliste et 20 mn sous google et mes notions de mathématique (savoir compter jusqu a quatre ) et on eu raison des pseudo rapport bidon français et des médecins ( désolé ) bidon qui le défende !

    la vapote environ 4-5 produit dit dangereux mais jamais prouver ! ( je vais mettre les liens que j ai lut allez les lires ....)
    la cigarettes plus de milles produits tous 100% mortel !
    1,2,3,4 affaires classé !

    si je me permet de posté sur ce blog c es par rapport a la disparition des pages concernant l interdiction et le fait de ne pas utilisé la vapote !

    oui on est dans le même cas que le scandale du sang contaminé que cela vous plaise ou non, "certain docteur" disent qu’il vaut mieux fumé que d’utilisé la vapote !
    vous demandez "certain docteurs" à ce que cela soient interdit partout et surtout au mineurs !

    au final vous demandez a ce que des gens fument et meurent du cancer du moment que vous puissiez vendre des médicaments qui ne marche pas, que l’état puissent toucher des taxes et que les futures génération commence pas la cigarette avant de ce poser des questions !

    Alors oui cela est un scandale et oui ces certains docteurs et faiseur de leçons en êtes responsables et aux nombres de morts par ans causé par la cigarette oui on dépasse largement le scandale du sang contaminé !

    Pour finir tout ces interdictions y comprit la vente n auront aucun effet sur la communauté des vapoteurs actuel ( nous achetons partout dans le monde ), par contre celle a venir n aura pas accès a ce que nous faisons !

    pour les liens , je suis sur qu’à la lecture de vos commentaires certain d’entre vous ont accès ou peuvent avoir accès a beaucoup plus que google.

    http://jpet.aspetjournals.org/content/91/1/52.abstract
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20131984
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3037050/

    Métal et atomiser

    http://tobaccoanalysis.blogspot.fr/2013/04/metals-in-electronic-cigarette-vapor.html

    boite de conserve et atomiser

    http://www.fondation-louisbonduelle.org/france/fr/professionnels-de-sante/resumes-d-articles-scientifiques/la-contamination-de-certains-legumes-par-des-metaux-lourds.html#axzz2PWqgP8zC

    20mn sous google ..... je met en doute ce que la communauté médicale française dit maintenant et pour le gouvernement il est claire que seul les taxes l intéresses ( encore 20mn sous google études économiques us je vous laisse chercher )

    bonne lecture.

    • +1
      Rien à ajouter.
      Tout est dit.

      Merci David pour cette analyse.

    • > la cigarettes plus de milles produits tous 100% mortel !

      Qu’est-ce que vous racontez ? Il y a plusieurs milliers de produits dans la fumée de tabac, mais seulement quelques dizaines sont en quantité nocive pour la santé. 100% mortel : ça ne veut rien dire.
      .
      .

      > la vapote environ 4-5 produit dit dangereux mais jamais prouver !

      Le seul rapport "Clearstream" (financé par le fabricant d’eliquides Flavourart) montre qu’il y a dans la vapeur d’ecig au moins une quinzaine de produits connus pour être cancérigènes chez l’homme (nitrosamines, hydrocarbures aromatiques polycycliques, acroléïne, etc.) :
      http://www.inhaluj.cz/fotky26939/Clearstream-air-lab-results.pdf

      Ils sont présents en petite quantité, probablement non nocive, mais ils sont présents.

    • Merci David pour cette analyse complète. Je suis vapoteuse depuis 3 semaines et franchement je n’y trouve aucuns inconvénients. je retrouve mon souffle de jeune fille je n’ai pas de sensation de manque de faim ou de stress, je fume depuis l’âge de 17 ans et j’en ai 46 aujourd’hui donc je dis victoire grâce à la e.cig j’ai pu enfin me débarrasser de ce fléau alors les médias les cons et 60 m de consommateurs arrêter de nous emmerder avec vos conneries non fondées ! Laissez les anciens fumeurs vapoter à leurs guises ya rien de dangereux la dedans... L’alcool est dangereux bouffer est dangereux faire l’amour peut être dangereux conduire est dangereux Faudra nous dire ce qu’on pourra bien faire sans que cela soit dangereux !!!!! A bon entendeur Salut...

  • ok elle n’est pas dangeureuse, mais j’ai lu il y a qq sem dans la revue "addictions" que la micro combustion du propylène de glycol était nocif !! qu’en pensez(vous, j’aimerais avoir votre avis sur ce point précis
    Et tous les produits qu’on met dans cette cigarette, made in china pour la plupart, qu’en pensez-vous ??, je n’ai rien contre nos amis chinois pour autant
    - merci pour vos éclaircissements

    • Il n’y a tous simplement pas de combustion mais une vaporisation sous forme d’aérosol. Je ne pense pas que le made in china (pour les liquides) prédomine en france. A titre personnel, j’utilise du propylene glycol et de la glycérine végétale acheté en pharmacie (pharmacopé européenne).

    • ok elle n’est pas dangeureuse, mais j’ai lu il y a qq sem dans la revue "addictions" que la micro combustion du propylène de glycol était nocif !!

      Je ne vois pas comment il pourrait y avoir quelque combustion que ce soit (micro ou pas) dans une e-cig avec un PG qui se vaporise à 60°, dont la température d’auto-inflammation est de 371°, avec un point éclair d’environ 100° et chauffé par une pauvre résistance d’une puissance commune inférieure à 10W qui va chauffer le e-liquide pendant une brève période moyenne d’environ 3 secondes (durée moyenne d’une bouffée) !!!
      Ou alors, il faut immédiatement utiliser cette formidable conversion d’énergie pour se chauffer et s’éclairer. C’est l’avenir de remplacement du nucléaire :-)

      Quand aux e-liquides (produit vaporisé pour produire la vapeur), sachez monsieur que d’une part nous avons d’excellent producteur français et européen capable de donner la composition exacte de leurs produits, et que ce n’est pas parce qu’un fournisseur est chinois qu’il est forcément mauvais.
      Le Mediator n’était pas de fabrication chinoise il me semble !
      Si le matériel est fabriqué majoritairement en chine, c’est tout simplement que l’inventeur de ce produit est chinois et que ce sont eux qui ont déposé en premier les brevets d’exploitation !!!

    • > Si le matériel est fabriqué majoritairement en chine, c’est tout simplement
      > que l’inventeur de ce produit est chinois et que ce sont eux qui ont déposé
      > en premier les brevets d’exploitation

      C’est plus probablement parce que la main d’euvre est très bon marché en Chine.
      .
      .

      > un PG qui se vaporise à 60°

      La température d’ébullition du propylène glycol est environ 188°C sous la pression de 1 bar, et pas 60°C. "Problème". :-)

      Alors comment la transformation liquide -> gaz est-elle possible ?

      Prenez le cas de l’eau, dont la température de vaporisation sous 1 bar de pression est 100°C. Du linge mouillé placé à l’air ambiant va sécher en quelques heures. L’eau liquide se sera transformée en eau gaz, mais ça ne veut pas dire que la température de l’air aura été de 100°C. Le PG s’évapore également au-dessous de sa température de vaporisation : c’est l’évaporation.

      Vos connaissances en chimie et physique sont très insuffisantes pour pouvoir parler du sujet.

      (Et pour votre information le ° est une unité d’angle. Le degré Celcius, unité de température, se note °C.)
      .
      .

      > dont la température d’auto-inflammation est de 371°, avec un point
      > éclair d’environ 100°

      Vous avez lu l’article sur Wikipedia concernant le propylène glycol :-), mais savez-vous ce que sont la température d’auto-inflammation et le point éclair ? Je doute plus que fortement. Vous n’en parleriez pas ainsi.
      .
      .

      > chauffé par une pauvre résistance d’une puissance commune inférieure
      > à 10W qui va chauffer le e-liquide pendant une brève période moyenne
      > d’environ 3 secondes (durée moyenne d’une bouffée) !!!

      Les gens qui ont quelques notions de thermodynamique et de thermodynamique chimique vont se tordre de rire.

      Vous ne connaissez pas le sujet, alors arrêtez de participer à la désinformation du public.

      De nombreuses réactions chimiques et de décomposition thermique sont très rapides. Quelques microsecondes ou moins. 3 secondes est très élevé au niveau de la vitesse d’une réaction chimique.

    • rectification :

      3 secondes est très élevé au niveau de la vitesse d’une réaction chimique.

      à rectifier par :
      3 secondes est très lent au niveau de la vitesse d’une réaction chimique.

    • Pour être plus clair :
      3 secondes de chauffage est beaucoup.

    • Tout d’abord, je suis assez perplexe sur le première partie de ce message : les Chinois ont inventé donc ce sont eux qui fabriquent. Mais les Chinois, ils sont 1,4 Milliard. Et il y a au moins 150 usines qui fabriquent des cigarettes électroniques sous différentes marques concurrentes. Donc, a priori ce n’est pas un problème de brevet : si l’inventeur (Monsieur Hong Lik) détenait vraiment ce brevet, toutes le e-cigs du monde ne seraient fabriquées que dans une seule usine (en l’occurrence Ruyan, qui est une des principales usines parmi plus de cent et à qui il a semble-t-il confié la production de son invention). D’autre part l’argument de la production bon marché en Chine ne tient pas très bien la route. Tout d’abord la Chine n’est plus depuis longtemps le pays le moins cher du monde et ensuite c’est quand même une technologie extrêmement simple, avec peu de main d’œuvre, ce n’est pas un ordinateur. De plus les pays où ce produit est consommé (USA et Europe) les distributeurs voudraient vraiment arrêter d’être dépendant des chinois, quitte à payer plus cher car les marges sont très importantes. Or elles ne le font pas, ce qui m’interpelle. Je n’ai pas de réponse à cette question, je cherche.
      D’autre part, vous semblez très calé en thermodynamique et thermodynamique chimique (ce que je ne suis pas et vous semblez nier que le PG se vaporise à 60 degrés Celsius (vous voyez, je suis, je n’ai pas écrit 60°). Alors que ce passe-t-il vraiment dans une e-cig ? A combien de degrés Celsius le dispositif monte-t-il ? Pourquoi utilise-t-on du PG et pas de l’eau dans les e-cigs ?
      Merci de votre éclairage.

  • POURQUOI LA CIGARETTE ELECTRONIQUE EST LA MEILLEURE REPONSE AUX PROBLEMES DE SANTE PUBLIQUE LIES AU TABAC

    Le développement massif de l’usage de la cigarette électronique dans tous les pays où le tabac est en déclin est un véritable progrès pour l’humanité.

    Depuis une vingtaine d’années, nous les fumeurs, on n’a cessé à juste titre de nous stigmatiser, de nous harceler, de nous marginaliser, de nous rejeter, de nous effrayer, d’abord poliment avec les lois Weil et Evin, puis de plus en plus violemment avec la diabolisation de l’industrie du tabac, l’hygiénisme hégémonique, le principe de la déresponsabilisation de l’individu, les taxes confiscatoires, les avertissements de plus en plus effrayants et mortifères sur les paquets de cigarettes : « le tabac est dangereux pour la santé » d’abord, « fumer tue » ensuite et enfin les images effrayantes qui essaient (sans grand succès) de toucher les tréfonds de l’âme humaine : des gens qui souffrent sur leur lit de mort avec des tuyaux partout, des tumeurs horribles, des enfants en danger, des poumons noirs de goudron, mais aussi, plus amusant, des attaques subtiles touchant à l’honneur du mâle qui perd sa virilité normalement flamboyante que le tabac rend chancelante.

    Tout cela est vrai, le tabac tue ou affecte lourdement à terme ses usagers, mais ça on le sait, les consommateurs le savent et continuent par choix à s’auto-assassiner de bon cœur et avec allégresse, même si leur majorité souhaitent en décrocher. En plus le tabac est cher : ultra-taxé, il rapporte beaucoup d’argent à l’Etat mais aussi aux industriels du tabac qui font gagner de l’argent à l’Etat grâce à leurs profits gigantesques tout en maintenant de l’emploi. Et en plus, cynisme parfois mis en avant, le tabac fait économiser encore beaucoup d’argent à nos Régimes de retraite en supprimant purement et simplement ses usagers, la plupart du temps juste au moment où ils commençaient à profiter du retour tant attendu des cotisations d’une vie de labeur.
    Bien sûr, une autre branche de l’Etat le rend schizophrénique, celle de la Santé qui veut sauver les citoyens malgré eux et faire des économies sur les coûts astronomiques des soins aux fumeurs malades. Elle ouvre alors la brèche aux Laboratoires pharmaceutiques qui distribuent allégrement patches et chewing-gums à la nicotine (mais aussi, ne l’oublions pas, tous les traitements des pathologies liées au tabac), une industrie pharmaceutique dont on sait maintenant qu’elle est prête à toutes les compromissions et corruptions pour gagner des marchés hautement rémunérateurs en se camouflant derrière l’idéal affiché d’améliorer le sort de l’humanité, quitte à souvent lui vendre à prix d’or des solutions inopérantes et même parfois dangereuses.
    Mais voilà, il y a quelques années, du fin fond de l’Asie, des millénaires après la poudre à canon et Lao Tseu, des siècles après la soie et l’opium, des décades après les T-shirts, les baskets et les transistors à bas prix, des années après les téléphones portables et autres ordinateurs qu’on ne peut plus fabriquer chez nous parce que nous sommes devenus trop chers, en même temps que les voitures et juste avant les avions, nous arrive la désormais fameuse cigarette électronique.
    Distribuant sous forme de vapeur l’addictive – mais non dangereuse en soi – fée Nicotine, elle donne au fumeur en stimulant la production de dopamine, source de plaisir, la satisfaction du « shoot » dont il ne peut se passer sauf à se couvrir d’autocollants, machouiller du matin au soir, prendre des médicaments prouvés dépressiogènes, souffrir en regardant envieusement par la fenêtre ses voisins de bureau recracher avec bonheur des volutes bleutées en rigolant ensemble dans la froidure ou au soleil, et prendre 20 kg en avalant à longueur de journée des friandises et chocolats pour éloigner le démon. Car se sevrer du tabac est une souffrance qu’on ne peut ignorer.
    La vapeur des e-cigarettes ne vient pas d’une combustion, source incontestée du mortel goudron et de plusieurs milliers de substances carcinogènes ou simplement dangereuses. Et elle a l’avantage sur les substituts nicotiniques de reproduire le geste social, habituel et quasi-psychanalytique pour les ex-fumeurs de porter en bouche un objet qu’on aime et d’exhaler un nuage rassurant en ce qu’il rappelle celui de la fumée oubliée.
    Bien sûr, d’aucuns argueront, s’appuyant sur le principe de précaution (une notion apparue récemment avec la judiciarisation du comportement humain moderne, qui cherche des responsables à tout et oblige à prévoir le pire pour s’éviter des ennuis potentiels à plus ou moins long terme) qu’insuffisamment d’études sérieuses ont été réalisées – ce qui n’est pas vrai, elles fleurissent partout dans le monde – , qu’on ne peut compte-tenu de la nouveauté de l’e-cigarette, connaitre ses effets à 10 ans, 20 ans 50 ans (c’est évidemment juste par définition de la nouveauté). En tout cas, personne, même parmi les détracteurs plus ou moins sachants de cette cigarette électronique, ne conteste qu’elle est infiniment moins nocive, dangereuse, délétère, mortifère que la cigarette de tabac qui va tuer, dit-on çà et là, un milliard d’humains au XXI° siècle.

    Donc, où est le problème ? Où sont les problèmes ?
    Listons quelques arguments des détracteurs de la cigarette électronique :
    -  « Elle maintient l’ex-fumeur dans un état de dépendance ». Et alors ? N’est-il pas mille fois plus important de le maintenir en vie ?

    -  « Il n’est pas prouvé qu’elle permette au fumeur de se sevrer du tabac ». C’est faux, de nombreuses études sont réalisées, montrant qu’elle est beaucoup plus efficace que les substituts nicotiniques, dont il est évident qu’ils maintiennent également les ex-fumeurs dans la dépendance. Et pour ceux qui alternent tabac et vapeur, chaque cigarette non fumée est une cigarette de moins dans leurs poumons, ce qui est déjà un bénéfice indiscutable.

    -  « Elle serait pour les jeunes une incitation au tabac ». Il est incontesté que cette population est très touchée par la pandémie tabagique. Mais ce qui attire les jeunes, c’est précisément le danger, l’affirmation de soi, la transgression, le fait de braver l’interdit. Aucune campagne sur les effets néfastes du tabac à long terme n’a jamais fonctionné auprès des jeunes : quand on a 17 ans, on n’imagine même pas la vie après 30 ans… De toutes façons, au risque de paraître iconoclaste, mieux vaut un jeune qui vapote qu’un jeune qui fume !

    -  « Elle est autorisée dans les lieux publics, ce qui met potentiellement en danger les non-utilisateurs voisins ». Le fameux Professeur Dautzenberg, auparavant anti-tabac acharné, qui ne cache pas ses liens avec l’Industrie Pharmaceutique (il travaille ou a travaillé, dit-il, avec tous les Labos, ce qui pour lui le dédouane de favoritisme pour l’un ou l’autre) et qui se recycle en se répandant dorénavant dans tous les médias comme expert détracteur patenté de la cigarette électronique (ou au moins en recommandant son arrivée dans le giron des pharmacies) admet lui-même que la vapeur d’une cigarette électronique reste 11 secondes dans l’air ambiant quand la fumée y reste 15 mn, un facteur de 83. Comme on sait qu’il y a près de 4 000 substances réputées nocives dans la fumée contre PEUT-ÊTRE 4 dans la vapeur, celle-ci serait potentiellement 83 000 fois moins nocive que la fumée pour les voisins immédiats. A ce compte, traverser les Champs-Elysées aux heures de pointe relèverait du suicide pulmonaire !

    -  « Elle est fabriquée en Chine et on ne peut pas en contrôler la qualité ». Voilà le fantasme du péril jaune qui nous rattrape ! La cigarette électronique est un dispositif infiniment plus simple qu’un ordinateur : une pile rechargeable qui chauffe un liquide aromatisé à 65° pour le transformer en vapeur. Même si quelques problèmes de qualité ont pu affecter les produits à leurs débuts dans la seconde partie des années 2000, il y a maintenant plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs de par le monde, principalement aux USA et en Europe. Il ne faut pas prendre les industriels chinois pour des imbéciles, ils sont les champions du monde de l’adaptation aux besoins de leurs consommateurs. Pourquoi fabriqueraient-ils de mauvais produits alors que cela ne leur coûterait pas plus cher d’en faire des bons ? Et aujourd’hui de nombreuses normes et contrôles ont été mis en place, d’autres sont à venir, la qualité et la sûreté sont au rendez-vous, et elles vont s’améliorer rapidement.

    Et l’industrie du tabac dans tout cela ?
    Malgré la diabolisation unanime dont elle est victime et les contraintes qui lui sont imposées partout, elle continue à prospérer, remplaçant avantageusement les riches des pays développés qui arrêtent de fumer par des pauvres des pays émergents qui commencent, et Dieu sait que ceux-ci sont plus nombreux que ceux-là. Donc, pour l’instant, tout va bien. Mais la vague de succès de la cigarette électronique commence à leur mouiller les pieds. Une analyste financière américaine réputée, Bonnie Herzog, spécialisée dans le suivi des valeurs boursières du tabac, a été jusqu’à pronostiquer que même si le chiffre d’affaires de la cigarette électronique n’atteint pas aujourd’hui 1% de celui du tabac aux USA, sa consommation pourrait dépasser celle du tabac dans les 10 ans. Donc, les cigarettiers internationaux vont se lancer sur ce marché porteur, c’est inéluctable. Mais ils le feront avec prudence et circonspection car d’abord, s’ils poussent avec succès ce dispositif, ils accélèreront le déclin du tabac et d’une certaine façon se tireront une balle dans le pied. Mais plus grave pour eux, s’il s’avère que la cigarette électronique est un substitut efficace et inoffensif au tabac, ils seront poussés à long terme par les Etats soucieux de leurs citoyens à remplacer rapidement et radicalement ce dernier par ce nouveau produit très peu industriel et peu consommateur de matières premières. Là, ce seront les Etats producteurs de tabac et leurs dizaines de millions d’agriculteurs, des milliers d’usines et de sous-traitants, des millions d’ouvriers et d’actionnaires qui seront mis en danger. C’est donc un tournant stratégique majeur qui s’annonce pour l’industrie du tabac, et elle ne s’y engagera que très prudemment.

    Et les Finances de l’Etat dans tout cela ?
    Le tabac fournit aux Etats une manne substantielle et récurrente. Comme la nicotine, le profit est addictif. Si le développement de la consommation de cigarettes électroniques commençait à affecter durablement la consommation de tabac et donc de réduire les rentrées fiscales, le Budget s’en désolerait. Aujourd’hui plus de 80% du prix d’un paquet de cigarettes revient à l’Etat. On le justifie triplement : on punit un vice, on se donne bonne conscience en clamant que l’augmentation du prix éloigne les consommateurs de ce vice et on comble une partie des coûts induits pour la société. Mais que se passe-t-il si la cigarette électronique se développe aux dépens du tabac ? Comment et surtout pourquoi, sous quelle spécieuse argumentation pourrait-on taxer à de tels niveaux la cigarette électronique ? Peut-on taxer à 80% une pile rechargeable ? Pourquoi taxer à un tel niveau un liquide aromatisé largement utilisé dans les industries alimentaire et pharmaceutique ? Quelle raison objective pourrait-on invoquer pour surtaxer un produit de consommation courante qui améliore la vie de ses consommateurs ? La réponse est simple : la cigarette électronique ne peut pas être taxée comme le tabac, elle représente un véritable progrès sanitaire et social, il n’existe aucune raison fondamentale d’une taxe spécifique. Il faudra donc que l’Etat se déshabitue, se sèvre des recettes du tabac comme les fumeurs suicidaires se seront sevrés du tabac. Ce sera progressif et prévisible, c’est le travail de ceux qui construisent les Budgets que de prévoir l’évolution des recettes à venir.

    Et l’Industrie Pharmaceutique dans tout cela ?
    Il faudrait être aveugle, si on suit le débat qui se répand depuis quelques mois dans les médias, les salons et les cafés du commerce, pour ne pas voir que les détracteurs les plus virulents de la cigarette électronique sont les lobbyistes des Laboratoires Pharmaceutiques, qui voient leur fromage de la distribution légale de nicotine bienfaisante menacé.
    De fait, c’est l’industrie pharmaceutique qui devient le plus gros obstacle au développement de la cigarette électronique salvatrice. On sait l’énorme force de persuasion, soutenue par des moyens financiers quasi illimités, du lobby pharmaceutique. On le voit en ce moment à travers les débats qui se tiennent à la Communauté Européenne sur la révision de la Directive Tabac qui n’avait pas été revue depuis 2001. Sous la très probable pression du lobby pharmaceutique, à laquelle il faut ajouter une ignorance coupable de beaucoup de parlementaires européens du fonctionnement et de l’essence de la cigarette électronique, se dessine une règlementation qui l’amènerait dans les pharmacies et qui lui enlèverait probablement l’essentiel de ses avantages.
    Mais d’abord, pourquoi cette cigarette électronique, qui n’a en fait de cigarette que le nom, serait-elle régie par la Directive Tabac alors qu’elle ne contient pas de tabac ? Pourquoi vouloir en interdire la publicité alors que celle des substituts nicotiniques est autorisée ? Pourquoi, quand le Ministère français de la Santé diligente une étude sur les dangers potentiels de la cigarette électronique, ce qui est louable en soi, confie-t-il cette étude au médiatique Pr Dautzenberg, chantre de l’anti-cigarette électronique ? Quel scandale ! Le gouvernement confierait-il officiellement une étude sur l’immigration à Marine Le Pen ou une étude sur les Plans Sociaux à Jean-Luc Mélenchon ?

    L’inversion du principe de précaution
    D’un point de vue un peu plus élevé que les quelques milliards qui pourraient échapper aux Laboratoires et aux caisses des Etats, se dessine l’idée de la punition du plaisir facile et bon marché, ou en tout cas de la rédemption et de la résilience : le fumeur qui s’arrête de fumer doit souffrir pour de débarrasser de sa dépendance coupable, il doit utiliser sa volonté pour décrocher de son addiction, les fumeurs doivent être collectivement punis d’avoir coûté si cher à la Société et sanctionnés de cesser tout à coup d’approvisionner le Budget.
    La cigarette électronique représente un progrès scientifique majeur en ce début de 21° siècle. Le progrès est de faire mieux que ce qui existait auparavant, d’améliorer la condition humaine. Nul doute que la cigarette électronique est préférable au tabac qui n’existait pratiquement pas il y a 200 ans, a fait des ravages au siècle dernier et en fera beaucoup plus dans celui-ci. Penser qu’on peut éradiquer le tabac à coups de campagnes d’information est un leurre, alors qu’on n’a jamais envisagé de l’interdire. Pour le supprimer, il faudra lui substituer progressivement un produit qui le remplace avantageusement et avec le moins de difficulté possible pour ceux qui passeront de l’un à l’autre. Ce produit, nous l’avons maintenant dans les mains.
    En interdisant la cigarette électronique, ou en la réglementant tellement qu’on rendrait ses avantages ridiculement réduits, on se ferait l’adepte du « quit or die » des anti-tabac anglo-saxons, ce qui représenterait un scandaleux retour en arrière qui nous serait reproché par les générations futures. C’est de la responsabilité du Législateur d’aujourd’hui de protéger les administrés de demain. Le principe de précaution se retourne.

    OB – Avril 2013
    PS : Je ne suis pas commerçant d’e-cigarettes, juste vapoteur scandalisé par les réactions gouvernementales françaises et européennes

    • J’applaudis des deux mains. Il reste des gens intelligents et lucides sur cette planète.

  • J’ai vu pas mal de doutes dans ce sujet sur la capacité de l’e-cig à être utile dans le sevrage tabagique. Est-elle prouvée ou non ? Sans rentrer dans des polémiques statistiques sur les études randomisées ou non, on peut quand même se poser une question évidente : il y aurait entre 500 000 et 1 000 000 (dixit Dautzenberg dans son rapport) de vapoteurs en France, disons 750 000.
    Si ces 750 000 personnes remplacent disons 10 cigarettes par jour par des e-cigarettes, cela fait quand même 2,7 milliards de cigarettes fumées en moins dans l’année, ce qui fait environ 5% de la consommation française ? Ce n’est pas une étude randomisée mais il ne faut pas prendre les vapoteurs pour des fantômes. Promenez-vous dans la rue, dans les cafés, les galeries commerciales, vous verrez des vapoteurs partout, ce qui est un phénomène qui existait peu il y a un an. Le phénomène existe et si les vapoteurs vapotent c’est bien pour ne pas fumer ! Alors arrêtons de mettre en avant le doute sur la preuve de son efficacité au prétexte qu’il n’y a pas d’études. De toute façon, les études qui viendront seront souvent sponsorisées par l’Industrie Pharmaceutique, qui n’a pas fait la preuve d’une grande objectivité ces dernières années...

  • J’ai écouté hier l’émission "Le Téléphone sonne" sur France-Inter, consacrée à la cigarette électronique : http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-cigarette-electronique-substitut-ou-porte-d-entree-au-tabac

    Comme souvent, cette émission était consternante. Le simple titre est manipulateur.

    Comme souvent, la seule personne qui connaissait un peu le sujet (Brice Lepoutre) n’a que très peu eu la parole.

    Comme souvent, le journaliste s’est gardé de demander aux médecins experts leurs liens d’intérêt et les a laissé faire une promotion éhontée des substituts nicotiniques pharmaceutiques.

    Cette émission déshonore la radio publique.

  • Bonjour,
    J’aimerais savoir si le propylene glycol contient de l’alcool et si un alcoolique abstinent qui ne souhaite plus ingérer une goutte d’alcool peut utiliser la cigarette électronique ? Les réponses trouvées sur le net sont contradictoires .
    Cordialement, Ingrid

  • Encore un "produit" pour profiter de l’addiction au tabac..C’est dans ce domaine que les "inventeurs" sont le plus "créatifs"...Faut croire que ça rapporte !

    Pour arrêter de fumer , hors les cigarettes à l’eucalyptus, plutôt gadget ( je me demande si elles existent encore ?) sont très efficaces :

    - l’homéopathie ( il suffit de se faire préparer un isothérapique ) qqs granules quand l’envie de fumer arrive....et...on n’y trouve plus le même plaisir...
    - l’acupuncture ( associée à l’homéopathie, c’est mieux et plus rapide !)

    Mon ex-mari est passé de deux paquets par jour à 7 cigarettes en une séance ( et il n’y "croyait pas" me disait-il en y allant en traînant les pieds...).Dommage, il n’a pas continué , pas vraiment pris régulièrement ses granules...mais l’effet a quand même duré 3 mois...

    Et puis, bien sûr, si on souhaite "travailler" sur son addiction, les centres dans les hôpitaux sont aussi un excellent "support".

    Je ne suis pas certaine que continuer à inhaler de la chaleur soit excellent pour la trachée...

    La "vapoteuse" transforme aussi les billets de banque en fumée ...comme la cigarette...et nous n’avons pas de recul pour nous réjouir des résultats s’il y en a !

    • Bonjour,

      Arrêt de la cigarette "la tueuse" et passage à la cigarette électronique fin janvier 2012 je n’ai plus jamais depuis cette date fumé de tueuse. Je précise que je vapote du sans nicotine !

      J’ai 56 ans et j’ai fumé pendant 40 ans (oui oui vous lisez bien) !!!! c’est mon 1er arrêt et c’est une réussite !

      Alors vous pouvez dire tout ce que vous voulez pour moi le résultat est là !
      je garde juste la gestuelle !

    • Déjà ce produit n’a pas été créé pour arrêter de fumer même si beaucoup s’en servent pour cela.

      Ensuite étant adultes on fait ce qu’on veut. Si on veut vapoter, on a pas besoin de personnes qui régentent notre vie.

      C’est un produit de consommation courantes et doit le rester, après chacun est libre de l’acheter ou pas, comme les produits alimentaires contenants plus de produits chimiques que d’aliments et dont on se garde bien d’evaluer leurs effets combinés à long terme ;)

      Quand a votre phrase sur l’inhalation de la chaleur, ça laisse rêveur O_O

    • N’allez pas jusqu’à prétendre que cette "gestuelle" est d’une élégance raffinée !

      Un peu comme celui qui veut arrêter les chewing-gums et qui continue à mâcher... de l’air.
      Il a gardé la gestuelle.

    • Ou avez-vous lu que je prétendais quoi que ce soit ?

      Tout simplement je ne fume plus de cigarette et c’est bien cela le but (enfin le mien)

      Quant à l’élégance raffinée ......je vous la laisse

    • je suis passée d’une consommation de 30 clopes par jour à 6 par jour grâce à la clopinette

      ma pneumologue m’a dit " de toutes façons la e-cigarette , c’est mieux que de fumer "
      j’espère au fur et à mesure des mois , supprimer les clopes totalement ;

      j’ai 55 ans et je fume depuis que j’ai 16 ans !

      pour l’instant je vapote du 6 mg de nicotine

      le résultat est là quand même !!!!

    • Les fumeurs sont la proie rêvée des bricolothérapeutes.

      Quant aux centres anti-tabac, leurs résultats sont en-dessous de tout puisqu’ils ne proposent pas de solution pour arrêter sans souffrir. d’ailleurs, ils sont vent debout contre la cigarette électronique parce que c’est un truc efficace pour arrête rmais qui rend le patient indépendant de leur non-service. Cela renforce d’autant plus l’impression qu’ils sont totalement inutiles.

    • D’ailleurs, pourquoi l’état ne finance pas une étude sur l’efficacité des méthodes anti-tabagiques (% d’arrêt, % de rechute ?). Au moins nous aurions une idée claire de l’état des choses !
      Ayant essayé ces bouffonneries (patches, hypnose...), j’ai peur d’en connaître la raison...

  • Je suis effaré par l’article de l’INC, publié dans 60 Millions de consommateurs le 24 août, surtout émanant d’une association censée protéger les consommateurs.

    Cet article insinue que la e-cigarette ne serait pas inoffensive, et même "potentiellement cancérigène".

    Les principaux produits toxiques du tabac sont les goudrons et peut-être du CO ou du CO2. Ils sont responsables en France de 200 morts par jour. La cigarette électronique n’en contient pas.

    La toxicité de la fumée du tabac n’est pas associée aux irritants et aux métaux qu’elle contient, mais bien à ces produits cancérigènes et athérogènes.

    La cigarette électronique contient des produits anodins, utilisés depuis 50 ans dans l’alimentation humaine. Leur chauffage produit, comme pour tous les produits carbonés chauffés, des aldéhydes et de l’acroléine. C’est le cas pour les huiles essentielles chauffées et pour les appareils chauffant diffusant des antimoustiques.

    C’est le cas pour toute cuisson d’aliment dans un corps gras.

    Le moindre meuble IKEA (comme tous les agglomérés) diffuse dans l’air des quantités significatives de formaldéhyde, et ce en continu y compris pendant notre sommeil. Notre organisme produit du formaldéhyde en petite quantité.

    Tous les végétaux, tous nos aliments contiennent des traces de métaux, y compris lourds. C’est le cas de toutes les eaux minérales.

    Bref, 60 Millions de consommateur pointe du doigt des teneurs qui sont réelles, mais anodines dans l’absolu, surtout face aux substances monstrueusement cancérigènes (et toxiques pour les artères) contenues dans la fumée de tabac, et dont l’article ne dit pas un mot.

    A ce jour, nous n’avons aucun élément solide, 10 ans après sa commercialisation, pour affirmer que le e-cigarette est toxique. Si 1 million de personne l’utilisent en France, sachant qu’il s’agit en immense majorité des fumeurs de tabac, ce sont autant de personnes protégées au moins partiellement d’un danger mortel (certains continuent à fumer des cigarettes).

    l’INC se garde bien de publier le protocole scientifique de son étude. Ce serait pourtant un minimum quand on inquiète un million de personnes.

    Tout vapoteur qui reviendra au tabac après avoir lu cet article de l’INC, ou qui retardera son passage de la cigarette fumée à la e-cig, est un mort potentiel à porter au crédit de ceux qui inquiètent inutilement les gens pour vendre du papier. C’est extrêmement grave, c’est criminel.

    Quel sera le prochain dossier de l’INC ? « La bière sans alcool n’est pas anodine et peut provoquer un diabète  ». Pas besoin de labo, je peux affirmer que la bière sans alcool contient de l’arsenic, du cadmium, du nickel, du plomb, de l’uranium (tout est dans la teneur, mais laisser planer le doute est plus vendeur) et du sucre, facteur d’obésité et donc de diabète.

    Pour qui roule vraiment l’INC ?

    • Les commentaires, ici comme ailleurs, sont unanimes et ... paradoxaux.

      Avant que les doutes ne germent, je suis pharmacien, ancien fumeur, je me balance comme d’une guigne de la cigarette électronique sauf que j’estime, jusqu’à preuve du contraire, que ça n’a rien à faire en pharmacie.

      Je n’utilise pas le terme vapoter volontairement, il camoufle le fait que le geste, qui est une part importante de l’addiction à la cigarette, reste. Et je considère que la substitution d’une addiction n’est pas la résolution du problème.

      Je n’ai aucun lien ni avec SMC, l’industrie du tabac ou de la cigarette électronique. Je me permet de commenter car pour rester honnète avec moi même, je ne peux pas passer mon temps à réclamer plus d’étude, plus de preuve, plus de transparence et clouer au pilori le premier organisme qui essai d’amener un peu d’information indépendantes (peut-être mal).

      Il existe peu de publications permettant d’évaluer la toxicité ou la non- toxicité d’un usage prolongé des cigarettes electroniques.
      L’étude de SMC à pour but d’analyser le contenu des vapeurs des fumées de cigarettes électronique et de signaler la présence de produit toxique ou non. Il ne s’agit pas de faire une étude de toxicologie comparée chez l’homme ou l’animal.
      Je suis d’accord pour dire que les valeurs doivent être remises dans leur contexte (ce qui n’est cependant pas une preuve de non toxicité).

      Ce n’est pourtant pas parce qu’un produit apparaît moins dangereux qu’un produit toxique reconnu qu’il est sans danger ni qu’il faut arrêter de faire des recherches sur ce sujet. Faut-il arrêter la recherche sur les parabens ? Sur les édulcorants ? Sur les plastiques alimentaires ?

      Si je reprend l’ensemble des commentaires, j’arrive à la conclusion suivante

      Il ne faut pas faire d’information alarmiste sur la cigarette électronique car elle permet aux fumeurs de ne plus fumer de cigarette qui est incomparablement plus toxique que les cigarette electroniques. Ne s’agit-il pas justement d’accumuler des données pour mesurer la tocxicité de la cigarette électronique ? Si la toxicité n’était pas anodine, ne faudrait-il pas alors informer les utilisateurs que l’utilisation prolongé doit être évitée et qu’il faut mettre en place un arrêt du tabac et de la cigarette électronique ?

      Soit la cigarette electronique répond à un besoin de santé (arrêt du tabac) et dans ce cas, puisque s’agissant de supprimer une addiction le produit répond à la définition d’un médicament (L.5111-1 CSP) et une documentation scientifique doit en démontrer la qualité, la sécurité et l’efficacité.

      Soit c’est un bien de consommation courante et il revient à l’état et (à défaut) aux associations de consomateurs de s’assurer que l’ensemble des produits sur le marché répondent aux normes du code de la consommation en matière d’étiquettage et d’inocuité.

      D’où l’on déduit la position suivante des différentes interventions :

      Pour un produit de masse d’usage quotidien fréquent, sur une très longue durée, dont l’une des substances en elles-mêmes a un usage thérapeutique revendiqué et constitue le principe actif pour certains médicaments
      - pas besoin de fournir d’étude, de controle son utilisation
      - 1 étude comparative montrant des compositions moins toxique pour les cigarettes électronique vs la cigarette (produit toxique connu) publiée dans un journal de référence atteste de la sécurité du produit
      - les résultats d’études faites ne doivent pas être diffusés au grand public de peur de décourger son utilisation
      - les études doivent être réalisées selon les standards internationaux d’essais cliniques
      - aucune information ou vérification sur la composition exacte du produit n’est nécessaire et dans le cas d’écarts constatés, ils ne doivent pas être communiquer

      Pour un produit d’usage restreint, limité dans le temps, ayant un objectif thérapeutique, tel que disons ... un médicament.
      Il faut fournir
      - des preuves absolues de la sécurité d’utilisation du produit (in vitro et in-vivo)
      - des preuves relative de la sécurité du produit (in vitro et in-vivo)
      - La composition exacte
      - une tracabilité de fabrication, de distribution et de dispensation du produit
      - l’efficacité absolue du produit (in vitro et in-vivo)
      - l’efficacité relative du produit (in vitro et in-vivo)

      Et même dans ce cas, des études et une surveillance continue tout au long de la commercialisation pouvant remettre en cause l’utilisation du produit doivent être réalisées.

      Et sourtout, si quelqu’un émet des doutes sur l’inocuité du produit, accepteriez que la réponse fabricants soit : pouvez-moi que mon produit peut-être toxique.
      N’exigeriez-vous pas plutot que la preuve de l’inocuité soit à la charge du fabricant ? Ne militez-vous pas pour une information claire et indépendante sur les médicaments et un accès à toutes les études réalisées.

      Il ne suffit pas de percevoir un avantage en nature ou en espèce pour voir son jugement biaisé.
      Un tel message en faveur d’un médicament ou d’une classe thérapeutique et vous auriez été immédiatement accusé de rouler pour l’industrie pharmaceutique. Et à juste titre.

    • Je crois qu’à la 500 ème étude positive sur l’e-cigarette, vous continuerez à dire, j’attends de voir, attendez, continuez à penser que nous sommes débiles de substituer un produit "réputé non ou peu nocif" à un produit "hautement cancérigène", continuez surtout bien à militer contre la cigarette électronique, chaque fumeur que vous aurez convaincu d’attendre et voir est un mort en puissance...
      Votre "j’attends de voir", alors que c’est tout vu, même 60 millions de consommateurs qui nous a pourri la vie, affirme que l’e-cig est bien moins nocive que la fumée du tabac, votre position d’inertie, donc, est tout simplement insoutenable.
      La composition exacte du produit que j’utilise est très obscure :
      - 80 % de propylène glycol, acheté en pharmacie, en France
      - 20 % de glycérine végétale, achetée en pharmacie, en France
      - j’ajoute à ce mélange environ 5 % d’arôme alimentaire naturel ou artificiel qui sont eux-mêmes dilué dans du propylène glycol.
      Voilà ma composition "maison", mais celle des fabricants est sensiblement la même avec parfois un peu d’eau (les rapias !) ou un peu d’alcool (surtout aux Etats Unis).
      A l’époque où j’achetais les e-liquides en prêt à vaper, j’ai toujours vu la compositions sur les flacons, c’est la norme en Europe.
      Rassurez-vous, je suis absolument certaine de ne pas vous avoir convaincu une minute ni même une seconde.

  • Allons-nous nous laisser faire ?!

    Vapoteurs ! Délinquants du moment. Bannis par les non-fumeurs et les fumeurs. La vapote, la vape, ecig, des mots inconnus du grand public, des mots inventés, des mots qui font peur. Certains s’enfuient, d’autres se méfient, parfois quelqu’un approche tel un inconscient à qui l’on n’aurait pas dit qu’il prenait de gros risques à nous côtoyer.

    Nous les maudits, les incompris. Nous qui essayons par tous les moyens de sortir de la brume toxique dans laquelle nous avons été si longtemps prisonniers. Comment osons-nous ! Devons-nous retourner dans le droit chemin et reprendre cette cigarette tueuse ? Devons-nous faire plaisir à nos dirigeants bien-pensants ?

    Rappelez-vous pourquoi vous avez voulu sortir du tabagisme, sortir de cette spirale qui entraînait vos poumons, vos organes, votre santé dans les tréfonds, sur le sentier goudronneux menant inéluctablement au cancer légal. Vous êtes comme tous les vapoteurs du moment, comme tous ceux que vous avez entraînés avec vous. Vous êtes des Résistants !

    Votre liberté de choisir est votre bien le plus précieux. Ce bien dont on vous prive un peu plus chaque jour. Certains d’entre nous se laisserons faire, d’autre combattront avec l’énergie qui les anime. Mais nous sommes des vapoteurs, n’oublions pas qu’il y a encore peu de temps nous étions sûrs que jamais nous ne pourrions sortir de ce petit « Fumer Tue ! » que nous lisions chaque jour. N’oubliez pas que certains jours nous nous détestions pour avoir encore abandonné nos bonnes résolutions.

    Mais ces jours ne sont plus, nous les avons laissés derrière nous quand nous sommes devenus vapoteurs. Du moins c’est ce que nous pensions. Nous avons oublié un peu vite qu’un ennemi bien plus puissant que le tabac lui-même allait nous rattraper.

    Vous pensiez réellement qu’on nous laisserait faire ? Que personne n’allait rien dire et que vous pourriez vous enfuir en courant de ce lieu où l’on vous avait enfermé de plein gré ? Certes vous avez brisé vos chaînes et avez franchi le mur d’enceinte puis les barbelés qui vous retenaient, mais le plus dur reste à faire. Vous devez maintenant faire face aux bien-pensants.

    Ce sont eux qui tirent les ficelles de nos vies, eux qui décident de ce qui est bon pour vous. Vous pensez avoir le choix ? Vous n’avez que le choix que l’on vous donne. Une réalité alternative mise devant vos yeux afin que vous pensiez que tout va bien. Mais un choix différent que celui que l’on vous donne serait catastrophique pour eux. On vous impose le choix entre la cigarette ou ses substituts et vous vous choisissez l’ecig ? Malheureux que vous êtes.

    Aujourd’hui, votre choix de vapoter, vécu comme un affront par les bien-pensants, est remis en question. Et c’est maintenant à vous de faire un choix qui conditionnera tout le reste de votre de vie d’ex-fumeur. Serez-vous un suiveur ? Laisserez-vous encore une fois les autres choisir pour vous ?

    Il est temps mes amis ! Temps de se relever pour leur montrer que jamais personne ne pourra nous obliger à retourner dans cet endroit où nous avons été si longtemps enfermés. Nous sommes libres et nous le resterons ! Libre de choisir ce qui est bon pour nous, libre de Vapoter, libre de penser différemment.

    Je suis entré en résistance pour défendre ma liberté de choix, et vous êtes-vous résistant ? J’en suis persuadé.

    PS : Partagez, reproduisez, clonez ce message et inondez la toile, les boites aux lettre mails ou physiques, informez ! C’est votre devoir.

    Sébastien – Admin Vape-Actu.fr

    http://vape-actu.fr/allons-nous-nous-laisser-faire/

    • J’adhère à fond !!! fumeuse depuis l’âge de 14 ans, j’en ai maintenant 60 et j’ai vapoté pour la 1ère fois il y a 4 mois... il n’y a pas photo que ce soit sur le plan santé autant que sur le plan pécuniaire. Depuis je prêche la bonne parole et j’en suis à des dizaines de convertis et j’en suis très fière. Je n’ai pas l’envolée lyrique des blogueurs mais je tiens à supporter cette vague de contestation contre ces journaux qui nous désinforment sciemment.

  • la cigarette électronique bien que pas totalement neutre,du moins pas plus que ce que pouvons trouver dans les rayons alimentation de n’importe quelle grande surface SAUVE des vies !
    a moins que l’état préfère continuer a remplir les caisse en collaboration avec l’industrie du tabac et les buralistes,il ferait mieux de diffuser les vraies études faites sur la ecig et surtout d’écouter l’avis des pneumologues !
    a moins qu’a la simple idée de pouvoir apposer une taxe l’état occulte tout cela pour se focaliser sur le bénéfice pécunier a tirer d’une telle étude faite a la va vite pour faire le buzz..............

  • La présence de cancérogènes contenus dans la fumée de e-cig a déjà fait l’objet d’une publication scientifique, dans un journal réputé : L’étude de l’INC sur les cancérogènes de la e-cig est contredite par de vraies études scientifiques publiées http://tobaccocontrol.bmj.com/content/early/2013/03/05/tobaccocontrol-2012-050859.short

    Les conclusions de cet article ne sont pas celle obtenues par l’INC. La conclusion des auteurs du BMJ est que dans la majorité des cas, les traces d’aldéhydes ou d’acroléïne (par exemple) sont infimes par rapport à la fumée de cigarette, et proche de celle du produit pharmaceutique de référence (inhalateur à nicotine).

  • Bonjour,

    Les articles de 60 millions de consommateurs me laissent de plus en plus souvent un arrière gout dans la bouche. Ils mettent souvent le doigt sur des sujets intéressants mais le traitement donné m’agace car ils dénoncent des "dangers" ou des "insuffisances" en jetant un voile pudique sur leurs propres "faiblesses".

    Appartenant à une profession souvent montrée du doigt par 60 millions (je suis pharmacien), je ne fais pas partie de ceux qui posent la même question que vous à chaque article défavorable pour nous, mais j’estime que 60 millions tombe de plus en plus souvent dans le même sensationnalisme que la presse grand public.

    La mode est aux "donneurs d’alerte". Il faut protéger de telles initiatives, mais il faut également empêcher que n’importe quoi soit raconté par n’importe qui. Jusqu’à présent, je respectais les initiatives de 60 millions en devenant de plus en plus critique sur les moyens. S’ils poursuivent ainsi, ils perdront tout crédit à mes yeux, et je redeviendrai alors un pharmacien appartenant à la majorité de la profession, celle qui condamne.

    Gwodry

  • L’article de 60 millions de consommateur n’a strictement aucune valeur tant qu’ils n’auront pas fait valoir leur protocole de test. il serait pour le moins intéressant de savoir dans quelles conditions ils ont testé les appareils : utilisation normale ou surchauffe provoquée par un vapotage excessif ( 1 taffe toutes les 3 secondes par exemple...). Qu’ils se mettent au clair, sinon force est de constater que seul un amateurisme débridé puisse conclure ausi différemment des conclusions du BMJ par exemple.

  • non mais allo !!!

    ben fume ( au moins tu sais ce qu’il y’a dedans)

    du coup je dis quoi (merci de m’informer sur ma future mort)

    au moins je vais savoir que j’ai mourir avec un produit ( très bon pour la santé)

  • La cigarette électronique contiendrai du propylène glycols ?????????????????????????????
    Moi, je dis trop fort , vraiment sérieuse l’étude.
    C’est comme si nous disions que le gruyère contient du lait à plus de 80 %
    Bande de blaireaux

  • Merci à Zecat pour son texte.

    J’accuse 60 Millions de Consommateurs

    http://vape-actu.fr/jaccuse-60-millions-de-consommateurs/

  • Les bénéfices incontestables la e-cigarette
    Dr Gérard Mathern : Si l’on compare les deux produits, vapoter reste infiniment mieux que fumer la cigarette conventionnelle. D’une part, cette dernière contient par exemple du goudron, une substance extrêmement toxique et collante qui transporte beaucoup d’éléments toxiques. A la longue, il cause le cancer de la gorge et du poumon, et le cancer de la langue chez les fumeurs de tabac à rouler. En outre, la cigarette conventionnelle crée du monoxyde de carbone, un gaz produit par la combustion du tabac. Il possède des propriétés asphyxiante et polluantes et réduit l’oxygénation des tissus organiques. Il est notamment responsable des maladies cardiovasculaires chez les fumeurs.

    • Je suis vapoteuse depuis 3 semaines et franchement je n’y trouve aucuns inconvénients. je retrouve mon souffle de jeune fille je n’ai pas de sensation de manque de faim ou de stress, je fume depuis l’âge de 17 ans et j’en ai 46 aujourd’hui donc je dis victoire grâce à la e.cig j’ai pu enfin me débarrasser de ce fléau alors les médias les cons et 60 m de consommateurs arrêter de nous emmerder avec vos conneries non fondées ! Laissez les anciens fumeurs vapoter à leurs guises ya rien de dangereux la dedans... L’alcool est dangereux bouffer est dangereux faire l’amour peut être dangereux conduire est dangereux Faudra nous dire ce qu’on pourra bien faire sans que cela soit dangereux !!!!! A bon entendeur Salut...

    • moi je fumer 1pacquet de clope par jour, depuis 2mois je suis a la cigarette electronique et je suis très fiére de moi et mon mari aussi , je n ai pas retoucher a une seul clope depuis mon porte monnaie est très content aussi !!! par contre ma buraliste n ai plus aussi sympa avec moi depuis !! voila je suis ravi de ne plus fumer depuis 2mois !!

    • idem !!!!! non mais ! une chose est sure est bien sur c est que la cigarette et son lobby son vraiment nocifs

  • oh là là !!! je viens de tout lire ...
    Mon opinion : toxicité ou pas, ça reste, comme la cigarette classique une substance étrangère à notre corps.
    Combien de % d’après vous se tournent vers l’électronique pour une question de sevrage ???
    Il ne faut pas se leurrer pour les fumeurs classique !!! C’EST AUSSI UNE QUESTION DE PRIX
    Perso, je suis, ou plutôt étais, une grosse fumeuse (+de 30 par jours) ... mon calcul est vite fait : 1 paquet de 20 = 6,60 € ... une recharge de produit, qui me dur plusieurs jours = 6€.
    J’avoue néanmoins, que par plaisir, c’est une cigarette classique avec mes 3 cafés journalier.

  • je suis vapoteur (exclusif) depuis 1 semaine et (futur ?)ancien fumeur de cigarettes (une 20aine/jour)...
    je suis en train de retrouver l’odorat et c’est bien le seul inconvénient de la e-cigarette que j’ai réussi à déceler pour l’instant : je repère à 5m les personnes à l’hygiène douteuse (pour ne pas dire inexistante).
    Désormais se pose un énorme problème : les cigarettes au tabac ont un gout de "m***e" et je ne me vois pas recommencer à en consommer afin de perdre cet odorat retrouvé.
    Si un membre du lobby du savon pouvait glisser un mot à la bonne personne à Bruxelles, ça m’arrangerai.
    Par avance merci ^^

  • Dès le début de votre article, vous écrivez : "La fumée visible est en fait de la vapeur d’eau provenant des voies respiratoires (...).

    Or, si on lit le rapport officiel (Rapport et avis d’experts sur l’e-cigarette Mai 2013
    Avec le soutien de la Direction générale de la santé) page 29 :

    "Le produit qui s’échappe de l’e-cigarette ne répond à aucune définition de la vapeur qui s’applique soit à un gaz obtenu par évaporation d’un liquide, soit à des gouttelettes d’eau. Le terme vapeur est donc impropre.".

    Donc, comment continuez à vous lire, alors même vous nous communiquer des informations inexactes dès le départ ?!

    Rapport que vous devriez lire : http://www.ofta-asso.fr/docatel/Rapport_e-cigarette_VF_1.pdf

    • Merci à notre hôte, ses positions et argumentations nous rappellent celles du magazine cité.
      l’audience pour votre bien !

    • Je suis désolé pour vous, mais le terme vapeur est parfaitement adapté. Il s’agit d’eau en suspension dans l’air. Maintenant, si vous voulez l’appeler "microaérosol d’eau" par ce qu’il n’y a pas eu d’ébullition ou d’évaporation naturelle comme dans un nuage, ça ne me gêne pas.

    • La vapeur d’ecig serait de la vapeur d’eau ??? Vous racontez n’importe quoi.

      La "vapeur" d’ecig ne contient pas que de l’eau. Il y a plusieurs dizaines de substances : propylène glycol, nicotine (si le eliquide qui l’a produit en contient), un ou des arômes, un ou des conservateurs, souvent de l’éthanol, diverses impuretés et prouits de chauffage (même s’ils sont en petite quantité, il y en a ; on les pointe bien du doigt dans la fumée de tabac, alors pourquoi ne pas en tenir compte dans la vapeur d’ecig).

      (Pour votre information, la "vapeur" d’ecig est en fait un aérosol : un liquide en suspension dans un gaz. Le terme vapeur est impropre.)

      Dupagne, je l’ai déjà dit plus haut, vous êtes un danger public à raconter n’importe quoi et à dire que l’ecig n’est pas dangereuse puisqu’on n’en sait rien (il n’y a aucune étude sur des consommateurs ayant plus de 6-7 ans d’utilisation).

    • Apparemment, vous ne me lisez pas avant de me répondre. Je crois que je vais arrêter de dialoguer avec vous, ça n’a aucun sens.

  • Nous avons le choix, et c’est ce qui dérange ceux qui décident pour nous.
    Nous n’avons pas à nous justifier, nous avons décider de vapoter pour ne plus tousser et cracher, nous retrouvons le goût, l’odorat, le souffle... Nous n’avons pas à le prouver, des scientifiques se chargent des études, qu’ils les fassent !
    Si la e-cig est interdite ou taxée par l’état je passerai par des filiales parallèles car je refuse que celui qui tous les jours me met en danger régente ma vie.
    On peut être vapoteur sans être stupide ! Je ne consomme pas de liquides chinois mais français ou italiens, parce que j’ai le choix ! C’est la concurrence qui permet de faire évoluer le produit et améliorer la qualité pas le monopole !
    Des produits dangereux vous les détracteurs de la vapote en utilisez tous les jours et vous ne vous posez aucune question alors que vous devriez porter plainte contre toutes les grandes marques de produits courants !
    Vous qui enduisez vos lèvres de parafine l’hiver alors que c’est un résidu pétrolier et vous appelez ça beurre de cacao ahah ! je n’irai pas me huiler à l’huile de vidange et vous ? pourtant vous le faites ! vous vous lavez avec des tensio-actifs nocifs avec un taux de biodégradabilité inexistant ! vous étouffez vos cheveux avec des silicones , vous les colorez avec de l’ammoniaque ! Vous lavez vos dents avec du sodium lauryl sulfate hautement irritant pour les muqueuses ! Tout le monde se tue à petit feu !
    C’est facile de donner son avis sur un sujet dont on ne connaît rien ou que l’on ne consomme pas, c’est facile d’interdire ou de dénigrer juste pour le plaisir de le faire !
    Arrêtez d’être manipulés par les media et de donner votre avis sur tout !!
    Nous avons le droit de choisir et nous n’avons pas à justifier de nos choix, nous en avons marre d’être les vaches à lait de l’état et en plus de devoir culpabiliser !
    Quand bien même la e-cig contient une toxicité, elle sera toujours inférieure au tabac, et qui sait peut-être que j’aurai une cataracte ou un cancer de la peau à cause des gels douches, des shampooings et des cosmétiques que j’ai utilisés pendant des années avant de savoir ? Et ce jour là je remercierai l’état de ne pas m’avoir mise en garde sur les bouteilles de l’oréal, de gemey, et autres lobbies qui prônent dans les supermarchés et les pharmacies !
    Ouvrez les yeux la e-cig est l’arbre qui cache la forêt ! ça s’appelle l’effet de loupe !
    L’état veut votre mort, ça lui rapporte bien plus que votre vie.


  • "Les conclusions de cet article ne sont pas celle obtenues par l’INC. La conclusion des auteurs du BMJ est que dans la majorité des cas, les traces d’aldéhydes ou d’acroléïne (par exemple) sont infimes par rapport à la fumée de cigarette, et proche de celle du produit pharmaceutique de référence (inhalateur à nicotine)."
    — 

    => proche des inhaleurs de nicotine : Vous racontez n’importe quoi, c’est faux.

    — 
    "L’acroléine et les aldéhydes apparaissent dès que l’on chauffe des hydrates de carbone et leur présence n’est pas surprenante. Ces produits se dégagent en quantité bien plus importante lors de la cuisson des aliments à la poêle ou en friture, et énormément lors d’un barbecue."
    — -

    => Donc les consommateurs ne devraient pas s’inquiéter de la présence d’acroléine dans la vapeur d’ecig parce qu’ailleurs il y en a plus ??? Votre logique est consternante.

    Dupagne, vous êtes un danger public.

    • Merci pour vos encouragements, mais je ne comprends pas bien vos propos. Peut-être ne lisez-vous pas l’anglais ?

      Pour l’inhalateur à nicotine, c’est là http://tobaccocontrol.bmj.com/content/early/2013/03/05/tobaccocontrol-2012-050859.short

      Pour ce qui est des toxiques, vous n’arrivez pas à comprendre que ce n’est pas la PRESENCE d’un toxique qui pose problème (vous en respirez toute la journée), c’est le TAUX. Or, les taux retrouvés dans les études scientifiques et publiées ne sont pas inquiétants et sont proches de ceux obtenus par la simple cuisson des aliments. Libre à vous de ne manger que du cru (mais tous les aliments contiennent des métaux lourds).

      Nous avons la même problématique en médecine : la présence d’un microbe dans des urines (normalement stériles) ne signifie rien. C’est le nombre de microbes qui permet de parler ou non d’infection (surtout si des globules blancs sont également présents en nombre, signant une réaction de l’organisme).

  • Utile : http://www.cnrtl.fr/definition/utile peut-être pour certaines rares personnes, pour la plupart elle devient vite juste une mauvaise habitude de vie.

    Pas dangereuse ? moins certainement que les cigarettes quotidiennes au même volume de consommation, nous sommes d’accord. Moins que l’encens dans les maisons ou les prises anti-moustique sous le nez des nourrissons, voire des meubles en agglo des peintures ou des colles. Mais elles sont tout de même libératrices de polluants qui s’ajoutent aux autres.

    Franchement : je préfère fumer un vrai cigare 100% tabac une fois par mois et un cigarillo tous les deux jours plutôt que ces cochonneries marketing.

    • Je vous comprends pour ce qui est du plaisir, mais pour votre santé, vous avez tort. C’est votre choix.

    • Que j’ai tord pour ma santé c’est une opinion, pas une certitude scientifique et vous faites preuve là du même dogmatisme que beaucoup trop de médecins.

      Les études valides prouvant une morbidité/mortalité supérieur pour une telle consommation de tabac (pas de cigarette, mais de tabac pur) n’existent tout simplement pas.

      C’est pour ça que je pense que vous faites juste le "bien pensant" sans jugement critique réel sur ce point. (sans agressivité aucune ; c’est l’attitude "prête à penser" de la plupart des soignants).

    • Désolé, c’est une certitude validée et non un dogme. Le cancer vient de la combustion du tabac, autant que du papier. Les fumeurs de pipe et de cigare qui n’inhalent pas font des cancers de la bouche et de la langue. Les fumeurs de cigarillos qui inhalent (et ne devraient pas) ne sont pas protégés des cancers du poumon et de l’infarctus.

      Je suis d’accord avec vous pour dire que le cigare est bien moins toxique que la cigarette, mais pas qu’il n’est pas plus toxique que la e-cigarette dont la toxicité, jusqu’à preuve du contraire, est insignifiante.

      En matière de risque, la e-cigarette est au plus une taupinière, le cigare la colline de Montmartre, et la cigarette le Montblanc.

    • Je suis d’accord sur la fin sur l’échelle des toxicité à consommation égale en fréquence mais :

      • ce n’est pas vrai de dire qu’il y a des études valables (méta analyse double aveugle contre placebo en revue medline) pour montrer l’augmentation significative du risque cancérigène et athéromateux pour une consommation quotidienne d’un ou moins cigarillo par jour. Il n’y en a pas et, à mon avis, le risque s’il existe vraiment est surtout lié à la génétique favorable ou pas en plus de la dose.
      • les fumées et produits de combustion sont cancérigènes selon la dose ingérée/inhalée (et là aussi la générique favorable) : barbecue, cigarettes, tabac, herbes de provence, cannabis, steack au grill etc. tandis que d’autres produits consommés au contraire diminuent ce risque (chou en digestif pour la carcinogénèse colique, lavage de nez aux eaux bicarbonatées disent traditionnellement (donc sans preuve) de nombreux ORL).

      Pour conclure, la e-cigarette est une mauvaise habitude et un polluant de plus dans l’environnement. La lutte contre son usage est exagérée pour sa toxicité. La lutte contre le tabagisme est utile en terme de santé publique mais est extrêmement bête et dogmatique en voulant supprimer une tradition millénaire qui, si elle est raisonnable, pose infiniment moins de problèmes que d’autres habitudes de vie (alimentation trop carnée, trop sucrée, trop riche en graisses saturées, surpoids, manque d’activité physique).

      La e-cigarette n’est pas "mauvaise", elle est juste une réponse stupide à une politique stupide.

    • Pour des raisons éthiques, il n’y a aucune étude contre placebo pour montrer la toxicité du tabac en général.
      Pour le reste, nous sommes en désaccord. C’est une mauvaise tradition qui pose plus de problèmes que l’alimentation.

    • "la e-cigarette dont la toxicité, jusqu’à preuve du contraire, est insignifiante"

      Aucun vapoteur n’a plus de 9 ans d’utilisation, simplement parce que la cigarette électronique est apparue sur le marché en 2004. En 9 ans, aucune pathologie grave n’a le temps de se développer. (Idem pour le tabac, on n’a jamais vu un fumeur être atteint de cancer ou de BPCO après 9 ans d’utilisation).

      Docteur Dupagne, vous persistez à raconter n’importe quoi. Pour un médecin, ça la fout vraiment mal ! La cigarette électronique, même s’il est vrai que sa nocivité sur le court terme est faible, on ne connaît pas son effet sur la santé sur le long terme. Alors ne dites pas qu’elle est dépourvue de danger, parce qu’on n’en sait rien !

  • Loin des réactions vives lues ici et là, je m’interroge sur certains points qui me font douter de l’innocuité du produit :

    1/ La métabolisation du propylène glycol est d’habitude digestive. Est-ce que la métabolisation est identique quand il est inhalé ?
    2/ Le propylène glycol est chauffé pendant le procédé de vapotage. Y a-t’il une partie (au moins) du produit qui est transformé pendant ce processus ? Si oui, quels produits sont libérés et quelle est leur toxicité ?
    3/ La fiche INRS du produit reprend globalement les éléments qu’on voit ça et là, mais précise aussi que l’inhalation de propylène glycol sur 27 volontaires a causé irritations occulaire et respiratoire avec diminution du VEMS/CV (en langage profane, c’est un signe d’obstruction bronchique). Est que le concentration de ce qui a été inhalé (309mg/m3) est comparable avec ce qui est inhalé par un vapoteur ? La diminution observée du VEMS/CV est-elle significative ?
    Ce n’est pas une étude clinique donc beaucoup d’éléments manquent... il n’en demeure pas moins qu’une exposition chronique à des produits irritants est le substrat de maladies respiratoires comme la BPCO (alias bronchite chronique). Si l’argument est qu’on en vaporise pour faire des effets de fumée lors des concerts et qu’on n’a jamais trouvé quoi que ce soit, je pense qu’il faut faire la différence entre exposition aigue et exposition chronique à un produit...

    J’ai beaucoup (trop) d’interrogations pour ne pas me poser de question sur cette prétendue innocuité... dans le doute, je le déconseille.
    Si vous avez des éléments SCIENTIFIQUES (autrement dit des chiffres, quelquechose qui tient la route...), je suis preneur de vos réponses !

    NB : je n’ai pas de conflit d’intérêt, au cas où on se poserait la question, mais juste des interrogations

    • Bonjour

      La faible quantité de propylène glycol qui passe dans le sang est métabolisée par le foie.

      Plus de détails sur vos questions dans la synthèse signalée dans l’article
      http://www.formindep.org/Avec-la-cigarette-electronique-est.html

      L’effet asséchant étant recherché, il est logique qu’il provoque une diminution du VEMS/CV

      Et comme toujours, mieux vaut respirer de l’air pur, mais par rapport à la fumée de tabac, il n’y a pas photo.

    • J’ai déjà lu cette page (le lien apparaît dans l’article), mais les réponses aux questions que je pose n’y sont pas : on a bien le métabolisme "de base" du propylène glycol, mais son absorption est habituellement plutôt digestive (et non respiratoire)... si la métabolisation du produit est différente au niveau des voies respiratoires, ce joli schéma n’a aucune valeur.

      Par ailleurs, dire que l’effet asséchant provoque une obstruction bronchique, j’ai pratiqué en EFR (Explorations Fonctionnelles Respiratoires) et je n’ai jamais entendu parler de ça...
      l’effet d’obstruction bronchique avec de l’air sec ne s’observe que lors des tests de provocation pour détecter des hyperexcitabilités bronchiques dans le cadre d’hyperventilation provoquée (donc c’est pathologique).
      En l’occurrence, l’INRS semble bien avoir effectué des tests sur sujets supposés sains : une diminution significative du VEMS/CV n’est pas alors une réaction physiologique (encore faudrait-il que l’INRS nous communique dans quelle mesure ce rapport est diminué et s’il devient pathologique)...

    • Facile : si vous fumez => passez à la vape c’est moins dangereux. Si vous ne fumez pas => ne commencez rien.

      Le reste c’est des histoires de gros sous ;)

    • "L’effet asséchant étant recherché, il est logique qu’il provoque une diminution du VEMS/CV "

      Je suis effaré. Que racontez-vous ? Une stupidité de plus !!!

  • Bonjour à tous,

    merci pour cet article bien interessant, en tant que pharmacien de nombreux patients ont envie d’arréter de fumer et la cigarette électronique peut être une "béquille" pour les y aider. Je tiens juste à signaler que la littérature à ce sujet dit un peu pret tout et son contraire. je voulais vous signaler que l’article cité dans votre travail a été financé par la ligue contre le tabac italienne http://www.liaf-onlus.org/, elle même sponsorisée par un fabricant de cigarettes électronique...

    Bonne continuation

    • Ce n’est aucunement une critique de votre message Crichto mais une interrogation plus générale qu’elle me suggère.
      Est-il possible qu’une étude vraiment indépendante de qui que ce soit puisse exister ? J’ai l’impression que non.

  • Vous avez tout à fait raison M. Dupagne de préciser qu’il s’agit des taux de produits nocifs sur lesquels il faut se pencher ! Et dans ce cas ils sont infimes.
    Si tout ce qui contient un produit toxique dans la même quantité devait être interdit mais on ne mangerait plus ! on ne boirait plus d’eau, pire on ne respirerait plus !
    le contrôle technique permet d’empêcher des véhicules hautement polluants de circuler, la vapote c’est pareil, il y a une toxicité mais bien inférieure à la cigarette de tabac.
    Bien sûr qu’il manque du recul à la science mais combien de vapoteurs resssentent les bienfaits de l’arrêt du tabac sans les inconvénients ?
    J’ai l’impression qu’il s’agit d’un dialogue de sourds, on veut faire passer les médecins qui soutiennent la cause de la cigarette électronique pour des criminels alors qu’ils sont les seuls à se poser la question de la santé publique !
    Il y a 40 ans on voyait des publicités vantant les mérites du tabac et de l’alcool, aujourd’hui c’est le contraire...
    Arrêter de consommer du tabac quel que soit le moyen employé c’est un pas en avant, pourquoi être rétrograde ?
    Les fumeurs disent je préfère ma clope, je sais ce qu’il y a dedans ! En fait ils ne savent pas, 2 sur 3 sont incapables de citer le moindre composant à part la nicotine et le goudron ! Moi je sais ce qu’il y a dans ma cigarette électronique et à choisir, je laisse les fumeurs têtus dans leur ignorance...
    Les vapoteurs ne sont pas contre la transparence au contraire ! Plus on en sait mieux c’est !
    Les vendeurs sérieux peuvent vous donner la composition exacte de chaque liquide et la provenance de chaque produit demandez à votre buraliste d’en faire de même pour votre paquet de cigarettes ainsi qu’à votre pharmacien pour votre sirop !

  • La position officielle et coupablement irresponsable de La Ligue Contre le Cancer est malheureusement toujours consultable sur le site de la LNCC :
    http://www.ligue-cancer.net/article/26674_position-de-la-ligue-sur-lusage-de-la-cigarette-electronique#.UiBSJX-oWFM
    Il suffit d’entrer "cigarette électronique" dans le moteur de recherche de la page d’accueil.
    De là à considérer que la LNCC est plus préoccupée par des considérations hygiénistes que de santé publique, il n’y a qu’un pas que je franchis avec allégresse.

  • Lettre ouverte aux députés européens de la part des familles et amis d’utilisateurs de cigarette électronique

    http://vape-actu.fr/lettre-ouverte-aux-deputes-europeens-de-la-part-des-familles-et-amis-dutilisateurs-de-cigarettes-electroniques/

    • IL est important que les vapoteurs adhere pour pouvoir combattre avec les moyens qu’il ont les lobby qui voudrait que le marché de la cigarette électronique leur revienne et que les mensonge stoppe un epu
      Philippe
      www.vapoz.fr

    • Je m’interroge sur les raisons qu’il y a eut à s’obstiner à mettre absolument dans cette directive à la fois le tabac et la cigarette électronique. Ca n’a vraiment rien à voir et l’amalgame est vraiment malheureux.

  • Bonsoir,
    Le CDC n’est pas aussi sûr que toi, Dominique :
    http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6235a6.htm?s_cid=mm6235a6_w

    amicalement
    jean-michel muratet

    • Bonjour Jean-Michel

      La question est de savoir si des jeunes qui n’auraient jamais fumé vont s’y mettre à partir du vapotage. C’est un peu comme se demander si des jeunes qui n’auraient jamais bu de bière vont s’y mettre à cause de la bière sans alcool.

      C’est tout simplement ridicule. Dans l’étude du CDC , il n’est pas précisé si ce sont des jeunes qui ont tiré sur la e-cig d’un ami ou qui se sont acheté le coûteux matériel de démarrage. Cela change tout.

  • Bonjour,
    Le but de ma question n’est pas d’obtenir une consultation gratuite, mais je crains que les spécialistes qui s’occupent de mon cas n’aient pas de réponse objective.
    J’ai 40 ans, je suis séropositif sous trithérapie, ma charge virale est désormais indétectable et mes CD4 avoisinent les 400.
    Je souffre de dysplasie anale sévère, avec plusieurs foyers.
    J’ai subi une électro-coagulation et je suis à mon 3ème mois d’immiquimod, sans succès.
    Le tabagisme est un facteur aggravant.
    Qu’en est-il de la cigarette électronique ?
    Dois-je arrêter les liquides nicotinés ?
    Merci d’avance !

    • Bonjour
      Respirer de l’air pur est toujours la meilleure solution, mais nous n’avons aucune raison de penser que la ecig puisse être toxique chez les seropositifs ou en cas d’infection virale. Le propylène glycol inhalé a même été testé dans le passé pour traiter les infections respiratoires.

      Idem pour la nicotine, sans lien connu avec les infections virales.

      Tout vaux mieux que de fumer du tabac.

    • Le PG a été testé contre les infections virales... mais n’a pas été retenu. Pourquoi ?

  • Bonjour à tous,

    merci pour cet article bien interessant, en tant que pharmacien de nombreux patients ont envie d’arréter de fumer et la cigarette électronique peut être une "béquille" pour les y aider. Je tiens juste à signaler que la littérature à ce sujet dit un peu pret tout et son contraire. je voulais vous signaler que l’article cité dans votre travail a été financé par la ligue contre le tabac italienne http://www.mymsmoke.fr/, elle même sponsorisée par un fabricant de cigarettes électronique...

    Bonne continuation

  • ex fumeuse depuis certes seulement 1 mois et demi grâce à la e cigarette, je totalise tout de même du haut de mes 44 ans entre 50 et 60 paquets années. Ce qui veut dire que je sais déjà que mon pronostic vital est déjà engagé même si pour l’instant tout va bien... qui sait ... je passerai peut être même au travers d’un cancer .....

    Mais je pense que la seule façon d’en finir avec la cigarette (la vraie) et le lobbie du tabac est que celui ci ne soit plus rentable financièrement pour les cigarettiers. Tant qu’ils gagneront des fortunes sur notre santé ils ne s’arrêteront pas...

    Alors si la cigarette électronique a au moins ce pouvoir de leur fait perdre leur poids financier (ne serait ce qu’un peu), leur pouvoir de s’infiltrer partout aussi bien dans les gouvernements que auprès des professionnels de santé... alors c’est toujours ça de pris....

    Je rêve qu’un jour le plus grand lobbie soit celui du chocolat bio... mais ce n’est qu’un rêve !

  • La vapoteuse s’adresse à 100% de fumeurs ou d’anciens fumeurs, on le sait maintenant.

    Je ne me fendrai même pas d’un lien qui le prouve, j’ai bien compris que les ayatollahs du moindre nuage de vapeur ne voudront rien savoir.

    Le débat va désormais se poser en terme de dangerosité et les prôneurs à tous crins du vapoteur qui nuit gravement à sa santé vont devoir argumenter pour prouver que tel est le cas. Notre ministre de la santé a pris les devants et a assené à tout un chacun qu’il y avait bel et bien vapotage passif en l’absence de toute preuve scientifique. Mais nous savons tous à ce jour que si la science servait la santé, les cigarettes ne seraient pas en vente libre. Il y a l’idéologie d’un coté, les gros sous de l’autre. Et devinez quoi ? L’idéologie gagne toujours, allez savoir pourquoi hein ... Quand Big tabaco rejoint Big pharmaco, il ne faudrait que s’incliner ... Sauf que, la vapote courbe l’échine et rechigne à tirer sa révérence.

    Il y a même des inconscients qui prôneraient l’efvi (http://www.efvi.eu/index.fr.html et qui voudraient agir en tant que citoyens.

    Pff, où va t’on je vous le le demande si l’individu se met à vouloir le bien être de sa santé ?

    Qu’il était bon le temps béni des femmes Distilbènes et des hommes pourris d’alcoolismes. Au moins à l’époque, personne ne posait de questions hein !!!

    Mais revenons à la vapote, celle qui tue, fait tomber les ongles, les dents, et j’ai même lu quelque part qu’elle faisait friser les poils de l’arrière train. Ce n’est pas pour me déplaire, quoique, les poils qui frisent me défrisent !

    Donc en résumé, la vapote fait tomber les dents, les ongles, défriser les poils de l’arrière train, fait tomber le jeune dans la drogue dure, entretient le vieux dans son vice, coupe celui -ci du tabagisme pour le faire tomber dans le heu ... heu le vice du geste.

    Honte à l’ancien tabagique qui a gardé juste la gestuelle, qu’on le brule on place publique, il est bien connu que dans le tabagisme, c’est bel et bien la gestuelle qui était dangereuse ... Je me demande si à ce jour on ne pourrait légiférer pour couper des mains ... Mais bon, ça n’engage que moi ...

    Et si ... Et si jusye pour une fois on écoutait les vapoteurs ...

    Oups pardon, c’est qui ces pauvres minables hein ?

    j’avais oublié, Mr le ministre, quoi de neuf ?

    ...

    • Pour répondre à Chipine, il est évident que vous ne savez pas de quoi vous parlez ? Depuis quand est-ce la gestuelle qui est dangereuse dans le tabac classique ? Ne serait-ce pas plutôt les 4000 subtances ultra nocives qui seraient responsables des maladies liées au tabac. Les seuls personnes à écouter quant à la nocivité des e-cigarettes sont les médecins spécialisés qui ont mis en place des études scientifiques et qui de plus en plus conseille à leurs patients fumeurs cet outil de sevrage. Ce site énumère les avis médicaux sur la cigarette électronique des principaux professionnels de la cardiologies et de la pneumologie française.

  • Tout ce débat autour de la cigarette électronique fait ressortir un aspect financier plus que de l’ordre de la santé. La cigarette tue des milliers de personne en France chaque année. La cigarette électronique quand à elle n’a à ce jour encore provoqué aucun décès malgré sa mise sur le marché, il y a 10 ans. Par contre beaucoup d’ancien fumeur se sont reporté de la cigarette à la cigarette électronique. LE problème est-il de santé si des personnes passe d’un produit qui cause beaucoup de mort à un produit n’en ayant encore causé aucun, ou est-ce qu’il s’agit d’une gène financière pour les fabricant de tabac et un manque à gagner sur les taxes appliqué sur la vente de cigarette ?

    Voici une réponse bien formulé au dernier rapport de l’OMS : http://www.ciga.fr/nd-1879-decryptage-oms-2014.html

  • bonsoir a tous

    je n’affirme rien mais je pose une question
    c’est quoi c’est histoire que la glycerine vegetale des vapoteuses induirait des pneumopathie huileuse ou lipidique selon les articles !!
    certains disent impossible la glycerine est un alcool d’autre non c’est un lipide !!
    je parle pas de bla bla de forum mais d’articles apparemment serieux - un parmi d’autre

    merci de me repondre et bonne soirée

    http://www.em-consulte.com/rmr/article/924622

  • Bonsoir

    Pouvez vous m expliquer cette histoire de pneumopathie huileuse du à la glycérine dans les vapoteuses..
    Je comprends pas trop glycérine alcool ou lipide ??

    http://www.em-consulte.com/en/article/249854

    Merci de m éclairer

  • @Joelle, l’article original est ici http://gestor.papsf.cat/_Adm3/upload/docs/ITEMDOC_1122.pdf
    C’est un cas unique, et très particulier, chez une femme qui prend de nombreux médicaments, y compris inhalés. Elle a très bien pu trafiquer son produit en ajoutant de l’huile dedans. Encore une fois, c’est un cas unique.

    La glycérine est citée, car comme elle est fabriquée à partir d’huile, on pourrait imaginer une glycérine de mauvaise qualité contenant encore de l’huile.

    Tout cela n’a qu’un intérêt anecdotique.

  • Bonjour,
    Je vois que cet article date de 2013.
    J’aurai aimé savoir si depuis 6 ans, il y a eu une évolution quant à des recherches sur les conséquences de la cigarette électronique sur la santé.
    Je sais que la cigarette électronique est beaucoup moins inoffensive que la cigarette classique, cela est sans conteste.
    Y a-t-il des recherches sur les vapoteurs et sur les personnes inhalant de la vapeur de cigarette électronique sans vapoter eux même ?
    Je vous remercie pour votre retour.

  • Bonjour,
    Je vous remercie pour votre retour.
    Mon conjoint vapote et étant enceinte de quelques mois je me demandais si le fait d’inhaler de la vapeur de cigarette électronique était gênant pour le fœtus ?

    Merci.

    • Bonjour
      Le foetus n’inhale pas quand il est dans l’utérus mais les substances peuvent en effet passer dans le sang. Rien ne permet de penser que vapoter soit toxique pour lui, et on est sûr en revanche que fumer est mauvais.

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