Les informations officielles et
scientifiques
La paroxétine est un
antidépresseur de la
sous-classe des
Inhibiteurs
sélectif de la recapture de la sérotonine. Elle est vendue
sous les noms de marque principaux Deroxat®, Paxil®, Divarius®
PRÉSENTATION ET NUMÉRO D'IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE :
Comprimés pelliculés sécables à 20 mg :Code CIP : 335 253.8
14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
Prix : 12,74 euros €
Suspension buvable à 20 mg/10 ml :Code CIP : 349 286.0
150
ml de suspension buvable en flacon, f ermeture de sécurité enfant, avec
godet-doseur (polypropylène) à 4 graduations de 5, 10, 15 et 20 ml.
Prix : 13,62 euros€
Vous
trouverez ci-dessous des informations officielles et scientifiques
pour ce médicament.
la
version officielle française de l
'information
destinée aux professionnels.
une version différente mais très proche provenant de la
banque Claude Bernard (cliquer sur les onglets pour voir toutes les rubriques).
une
version BIAM (rédigée par les experts français à partir des données de la littérature).
La notice
Wikipedia France et surtout
Anglaise qui ont l'avantage d'être sourcées.
La
notice
du Vidal de la Famille, version grand-public de la fiche
médicament destinée au médecin reproduite ci-dessous avec l'autorisation du Vidal, avec son lexique.
Vous pourriez également être intéressé par les compléments suivants :
Une bibliographie : les
publications concernant la paroxétine Des
actualités éventuelles sur ce médicament.
Ces informations, aussi exhaustives soit-elles, ne seraient que
peu intéressantes sans les
avis de patients ayant pris ce médicament.
Vous trouverez dans la colonne de droite ces informations réunies sous
forme de sondage et surtout un forum de discussion dédié à ce seul médicament (la paroxétine).
Présentation
DEROXAT 20 mg : comprimé sécable
(blanc) ; boîte de 14.
Liste I - Remboursé à 65
% - Prix : 10,92 euros.
DEROXAT 20 mg/10 ml : suspension
buvable (arômes : orange, citron) ; flacon de 150 ml avec
gobelet-doseur gradué à 5 ml, 10 ml, 15 ml et 20 ml.
Liste I
- Remboursé à 65 % - Prix : 13,62
euros.
Composition
| p
cp | p 5 ml |
Paroxétine | 20
mg | 10
mg |
Sorbitol | | 2
g |
Dans quel cas ce
médicament est-il prescrit ?
Ce médicament est un antidépresseur
qui appartient à la famille des inhibiteurs
de la recapture de la sérotonine.
Il est utilisé dans le traitement :
- des
états
dépressifs,
- des
troubles
obsessionnels compulsifs,
- des
attaques
de panique (traitement préventif),
- de
certaines manifestations de l'anxiété (anxiété
généralisée, phobie sociale).
Contre-indications
Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec
les IMAO non sélectifs (MARSILID),
les IMAO sélectifs A (MOCLAMINE) ou avec le pimozide.
Attention : L'utilisation
des antidépresseurs
est déconseillée avant l'âge de 18 ans. Des études ont en effet montré
que l'utilisation d'un antidépresseur peut augmenter le risque de
suicide chez les adolescents souffrant de dépression. Chez les enfants
et adolescents de moins de 18 ans, ce traitement est par conséquent
réservé à certains cas graves et nécessite une surveillance médicale
particulière et la vigilance de l'entourage. Tous les
traitements antidépresseurs sont susceptibles d'induire un épisode
maniaque
chez les personnes prédisposées : en cas d'euphorie, d'excitation
inhabituelle ou de comportement anormal survenant sous traitement, une
consultation médicale rapide est nécessaire. Des précautions
sont nécessaires chez la personne âgée et en cas d'épilepsie
(même ancienne), de glaucome à angle fermé, de
diabète,
d'insuffisance hépatique ou rénale,
de prédisposition aux hémorragies. Bien
qu'aucune interaction nette n'ait été constatée avec l'alcool,
évitez la prise de boissons alcoolisées, comme avec tout médicament psychotrope.
Si
vous devez conduire, ou utiliser une machine dangereuse, assurez-vous
préalablement que ce médicament n'altère pas votre vigilance. |
Interactions avec d'autres
substances
Ce médicament ne doit pas être associé :
- aux
IMAO
non sélectifs (MARSILID) et les IMAO sélectifs A (MOCLAMINE)
: des délais précis doivent être respectés entre la fin d'un traitement
par IMAO et le début de ce traitement, et inversement ;
- aux
médicaments contenant du pimozide : risque de troubles du rythme
cardiaque.
Il peut également interagir avec les médicaments contenant
du métoprolol.
Informez par ailleurs votre médecin si vous
prenez un antimigraineux de la famille des triptans,
un anticoagulant oral, un antidépresseur
imipraminique,
un IMAO sélectif B, un médicament contenant du lithium, du tramadol, de
la carbamazépine, de la risperdone ou un produit de phytothérapie
contenant du millepertuis.
Grossesse
et allaitement
Grossesse :
Les données actuellement disponibles suggèrent un effet
malformatif de la paroxétine au cours de la grossesse. L'utilisation de
ce médicament est donc déconseillée chez la femme enceinte. Un désir de
grossesse peut nécessiter le remplacement de ce médicament par un autre
antidépresseur.
Allaitement :
Ce médicament passe très faiblement dans le lait maternel :
l'allaitement est possible pendant le traitement.
Mode d'emploi et posologie
La dose quotidienne est généralement absorbée en une prise,
le matin au cours du petit déjeuner. Les comprimés doivent
être avalés plutôt que croqués. Le flacon de suspension
buvable doit être agité avant chaque prise.
Posologie usuelle :
- Adulte de plus de 18
ans :
- État
dépressif, manifestations de l'anxiété : 20 mg à 50 mg par jour. - Troubles
obsessionnels compulsifs, attaque de panique : 40 mg par jour.
|
Conseils : L'efficacité
des antidépresseurs
n'est généralement pas immédiate. Un délai pouvant atteindre plusieurs
semaines est parfois nécessaire pour que les effets bénéfiques se
fassent sentir. Les effets indésirables éventuels apparaissant en début
de traitement ne doivent pas vous conduire à l'arrêter prématurément.
Chez la personne souffrant de dépression, un état anxieux
peut apparaître ou s'aggraver en début de traitement ; un anxiolytique
est parfois prescrit de manière temporaire par le médecin pour prévenir
ou traiter ces manifestations.
Lorsque les symptômes de la dépression
ont disparu, le traitement doit absolument être poursuivi pendant la
durée prescrite afin de consolider la guérison. Un arrêt prématuré
exposerait à une rechute. La durée d'un traitement antidépresseur est
rarement inférieure à 6 mois.
Les antidépresseurs ne créent pas de dépendance. Néanmoins,
il
est préférable d'arrêter le traitement progressivement en diminuant la
posologie ou en espaçant les prises pour éviter les effets indésirables
transitoires observés en cas d'interruption brutale. La
suspension buvable se conserve 1 mois après ouverture.
|
Effets indésirables
possibles
La survenue des effets indésirables est plus fréquente au
cours
des 2 premières semaines de traitement. Ceux-ci s'estompent le plus
souvent ensuite.
Nausées, bâillements, constipation, diarrhée, sécheresse de
la bouche, diminution de l'appétit, vision trouble.
Somnolence ou au contraire insomnie, vertiges,
tremblements, fatigue, prise de poids, troubles sexuels, transpiration
excessive.
Rarement : confusion des idées, hallucinations, convulsions,
rétention urinaire, réaction allergique,
saignements, ecchymoses, modification de la tension artérielle,
éruption cutanée, démangeaisons, douleurs musculaires ou articulaires,
écoulement de lait par le mamelon, élévation des transaminases,
baisse du taux de sodium dans le sang.
Les
antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la
sérotonine
peuvent, très rarement, être responsables d'une agitation désagréable
et d'un besoin de bouger (impossibilité à rester assis ou debout
tranquillement). Si ces troubles surviennent, contactez rapidement
votre médecin.
Laboratoires GlaxoSmithKline
LEXIQUE
alcool
Nom général désignant une famille de substances
qui ont la
propriété de pouvoir être mélangées à l'eau et aux corps gras. L'alcool
le plus courant est l'alcool éthylique (éthanol), mais il existe de
nombreux autres alcools : méthanol, butanol, etc. Le degré d'une
solution alcoolique correspond au volume d'alcool pur présent dans 100
ml de solution, en sachant que 1 verre ballon de vin ou 1 demi de bière
(25 cl) contiennent environ 8 g d'alcool.
Lorsque l'alcool
est
utilisé comme antiseptique, un dénaturant d'odeur désagréable lui est
souvent ajouté pour éviter qu'il soit bu. Contrairement à une croyance
répandue, l'alcool à 70
o (ou même à 60
o)
est un meilleur antiseptique que l'alcool à 90
o.
anticoagulant
Médicament qui empêche le sang de coaguler et qui
prévient donc la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
Les
anticoagulants sont utilisés pour traiter ou prévenir les phlébites,
les embolies pulmonaires, certains infarctus. Ils permettent aussi
d'empêcher la formation de caillots dans le coeur lors de troubles du
rythme comme la fibrillation auriculaire ou en cas de valve cardiaque
artificielle.
Il existe deux grand types d'anticoagulants :
- les
anticoagulants oraux, qui bloquent l'action de la vitamine K
(antivitamine K, ou AVK) et dont l'efficacité est contrôlée
par un
dosage sanguin : l'INR (anciennement TP) ;
- les anticoagulants
injectables, dérivés
de l'héparine, dont l'efficacité peut être contrôlée par le dosage
sanguin de l'activité anti-Xa, le Temps de Howell (TH) ou le Temps de
Cephalin Kaolin (TCK) suivant les produits utilisés. Un dosage régulier
des plaquettes sanguines est nécessaire pendant toute la durée
d'utilisation d'un dérivé de l'héparine.
Voir
aussi : antivitamine K, INR.
antidépresseur
Médicament qui agit contre la dépression.
Certains antidépresseurs
sont également utilisés pour combattre les troubles obsessionnels
compulsifs, l'anxiété généralisée, certaines douleurs rebelles,
l'énurésie, etc.
En fonction de leur mode d'action et de
leurs
effets indésirables, les antidépresseurs sont divisés en différentes
familles : les imipraminiques, les inhibiteurs de la recapture de la
sérotonine, les IMAO (sélectifs ou non sélectifs). Enfin, d'autres
antidépresseurs n'appartiennent à aucune de ces familles, car ils
possèdent des propriétés originales.
Le mode d'action des
antidépresseurs comporte deux aspects principaux : le soulagement de la
souffrance morale et la lutte contre l'inhibition qui enlève toute
volonté d'action au déprimé. Il arrive qu'un décalage survienne entre
ces deux effets : la souffrance morale peut persister alors que la
capacité d'action réapparaît. Pendant cette courte période, le risque
suicidaire présent chez certains déprimés peut être accru. Le médecin
en tient compte dans sa prescription (association éventuelle à un
tranquillisant) et celle-ci doit être impérativement respectée.
antidépresseur
imipraminique
Famille d'antidépresseurs parmi les premiers
découverts, apparentés
à l'imipramine (Tofranil), et qui restent souvent les plus efficaces
dans le traitement de la dépression. Leurs effets indésirables
(sécheresse de la bouche, baisse de tension, constipation, sueurs,
etc.) limitent malheureusement leur emploi.
anxiété
généralisée
L'anxiété est un trouble émotionnel se
manifestant par un sentiment
d'inquiétude, de malaise, voire d'agitation face à un péril mal
identifié. L'anxiété est différente de la peur, qui répond à une menace
réelle. On parle d'anxiété généralisée lorsque celle-ci devient
persistante, irrationnelle, et qu'elle envahit toutes les activités de
la vie quotidienne. Lorsque l'anxiété se fixe sur une ou plusieurs
situations très précises, on parle de troubles phobiques.
anxiolytique
Substance luttant contre le stress, l'angoisse,
l'anxiété.
Synonyme : tranquillisant.
attaques
de panique
Crise d'anxiété intense, associée à un sentiment
de panique lié à
l'impression de gravité que provoque cet accès, parfois vécu comme un
sentiment de mort imminente. Les symptômes consistent en un sentiment
de malaise, de faiblesse intense, d'évanouissement inéluctable. Les
troubles associés peuvent être des palpitations, des difficultés
respiratoires, des sensations de fourmillements des extrémités.
L'angoisse provoquée par cette crise est responsable d'une
auto-aggravation, qui peut conduire à un malaise avec perte de
connaissance.
convulsions
Contractions involontaires limitées à quelques
muscles ou
généralisées à tout le corps. Elles sont dues à une souffrance ou à une
stimulation excessive du cerveau : fièvre, intoxication, manque
d'oxygène, lésion du cerveau. Les convulsions peuvent être dues à une
crise d'épilepsie ou à une fièvre élevée chez le jeune enfant.
dépression
Maladie associant le plus souvent un sentiment de
fatigue,
d'inutilité, de culpabilité, d'incapacité à accomplir les tâches
quotidiennes. Une perte d'appétit et des troubles du sommeil sont
fréquents. Les pulsions suicidaires sont l'un des signes de gravité de
la dépression.
diabète
Terme général désignant les maladies se
traduisant par l'émission
d'urines abondantes et par une soif intense. Employé seul, le mot
diabète concerne généralement le diabète sucré, qui correspond à une
perturbation de la régulation des sucres de l'organisme par l'insuline.
Il se traduit par l'augmentation du sucre (glucose) dans le sang et par
sa présence éventuelle dans les urines. Il existe deux sortes de
diabète sucré : le diabète de type 1, ou insulinodépendant, qui
nécessite un traitement par l'insuline en injection, et le diabète de
type 2, ou non insulinodépendant, qui peut, dans un premier temps, être
traité par les antidiabétiques oraux.
épilepsie
Maladie chronique survenant par crise, liée à une
anomalie de
l'activité électrique d'un groupe de cellules cérébrales. Ses
manifestations, d'intensité variable, vont de la chute brutale de
l'attention (absences, ou petit mal) à la perte de conscience
accompagnée de mouvements musculaires anormaux (convulsions, ou grand
mal). L'épilepsie partielle, comme son nom l'indique, ne concerne pas
la totalité du corps : les mouvements saccadés ne touchent qu'un ou
plusieurs groupes musculaires.
épisode
maniaque
Modification de l'humeur associant à des degrés
divers une
exaltation ou une irritabilité inhabituelles, un important besoin de
parler, des difficultés de concentration, des comportements inadaptés
(séduction, dépenses inconsidérées). Il peut alterner avec des épisodes
dépressifs dans le cadre d'un trouble bipolaire, ou être la conséquence
d'un traitement antidépresseur.
états
dépressifs
État de souffrance morale associant une
démotivation, une fatigue,
un sentiment d'inutilité, d'autodépréciation. En l'absence de
traitement, l'état dépressif risque d'évoluer vers une dépression grave
avec sensation d'incurabilité, de culpabilité, et un risque suicidaire.
glaucome
Maladie caractérisée par
l'augmentation de la pression des
liquides contenus dans l'oeil (hypertension intraoculaire). Ce terme
général recouvre deux affections totalement différentes :
- Le
glaucome à angle ouvert ou glaucome chronique est le plus fréquent ; il
est généralement sans symptômes, dépisté par la mesure de la tension
intraoculaire chez l'ophtalmologiste. Il ne provoque pas de crise
aiguë, et le traitement repose essentiellement sur des collyres
bêtabloquants. Les personnes atteintes d'un glaucome à angle ouvert ne
doivent pas utiliser de dérivés de la cortisone sans avis
ophtalmologique préalable.
- Le
glaucome à
angle fermé ou glaucome aigu est plus rare. Entre les crises, la
tension intraoculaire est normale. Mais l'usage intempestif de
médicaments atropiniques (notamment en collyre) provoque une crise
aiguë d'hypertension intraoculaire qui peut abîmer définitivement la
rétine en quelques heures. C'est une urgence ophtalmologique qui se
reconnaît à un oeil brutalement rouge, horriblement douloureux, dur
comme une bille de verre, et dont la vision devient floue.
L'angle dont il est question dans ces deux affections est
l'angle
irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le
système d'évacuation des liquides de l'oeil. Un angle peu ouvert
(fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette
obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum
(mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient
alors s'accoler à la cornée.
Les contre-indications des
médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà
fait des crises de glaucome à angle fermé, ou chez qui un
ophtalmologiste a détecté ce risque. Celles qui souffrent d'un glaucome
chronique à angle ouvert ne sont pas concernées par ces
contre-indications.
hémorragies
Perte de sang à partir d'une artère ou d'une
veine. Une hémorragie
peut être externe mais également interne, et passer inaperçue.
IMAO
Abréviation d'inhibiteur de la
mono-amine-oxydase. Famille de
médicaments utilisés en psychiatrie et en neurologie (dépression,
maladie de Parkinson). Ces médicaments sont divisés en deux types : les
IMAO non sélectifs, qui sont incompatibles avec de nombreux médicaments
et même certains aliments, et les IMAO sélectifs (A ou B), pour
lesquels ces inconvénients sont absents ou limités.
inhibiteurs
de la
recapture de la sérotonine
Antidépresseur augmentant la quantité de
sérotonine présente dans
le cerveau, en limitant sa recapture. Certains IRS sont également
utilisés pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
et de l'anxiété.
Voir aussi : antidépresseur
sérotoninergique.
insuffisance
hépatique
Incapacité du foie à remplir sa fonction, qui est
essentiellement
l'élimination de certains déchets, mais également la synthèse de
nombreuses substances biologiques indispensables à l'organisme :
albumine, cholestérol et facteurs de la coagulation (vitamine K, etc.).
rénale
Incapacité des reins à éliminer les déchets ou
les substances
médicamenteuses. Une insuffisance rénale avancée ne se traduit pas
forcément par une diminution de la quantité d'urine éliminée. Seuls une
prise de sang et le dosage de la créatinine peuvent révéler cette
maladie.
phobie
Peur survenant toujours dans les mêmes
conditions, de façon irraisonnée et particulièrement angoissante.
psychotrope
Terme générique qui désigne les substances ayant
une action sur le
psychisme. Les principaux médicaments psychotropes sont les
neuroleptiques, les tranquillisants (anxiolytiques), les
antidépresseurs, les somnifères (hypnotiques). Le terme psychotrope
recouvre également les drogues et les produits hallucinogènes.
réaction
allergique
Réaction due à l'hypersensibilité de l'organisme
à un médicament.
Les réactions allergiques peuvent prendre des aspects très variés :
urticaire, oedème de Quincke, eczéma, éruption de boutons rappelant la
rougeole... Le choc anaphylactique est une réaction allergique
généralisée qui provoque un malaise par chute brutale de la tension
artérielle.
sodium
Substance minérale qui peut former des sels,
notamment avec le chlore (chlorure de sodium ou sel de table).
symptômes
Trouble ressenti par une personne atteinte d'une
maladie. Un même
symptôme peut traduire des maladies différentes et une même maladie ne
donne pas forcément les mêmes symptômes chez tous les malades.
transaminases
Enzymes dosées dans le sang, dont le taux s'élève
lors de certaines
hépatites. Elles figurent dans les analyses de sang sous le nom de SGOT
et SGPT ou ASAT et ALAT.
triptans
Nom d'une famille chimique de vasoconstricteurs
utilisés dans le
traitement de la migraine. Par rapport aux vasoconstricteurs dérivés de
l'ergot de seigle, les triptans ont l'avantage d'agir plus
spécifiquement sur les artères du cerveau.
troubles
obsessionnels
compulsifs
Troubles caractérisés par des idées (obsessions)
et des
comportements (compulsions) répétitifs et gênants. Le sujet a
conscience du caractère anormal de ses troubles (névrose) mais ne peut
pas les contrôler.
vertiges
Symptôme qui peut désigner une impression de
perte d'équilibre
(sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur
soi-même ou de l'environnement (sens médical).
Copyright
Atoute.org - Cette page
peut être reproduite en tout ou
partie sur un autre site à la condition expresse de créer un lien actif
vers la source. Toute reproduction sans lien sera considérée comme une
violation de copyright.
Gestionnaire de la page Dr Dominique Dupagne. Mis à jour le 06/01/2007
Conformément aux articles
4113-13 et
4113-110
du code de la santé publique, le Dr Dupagne déclare avoir des fonctions
de conseil rémunérées auprès de la société Vidal, et aucun lien avec
l'industrie pharmaceutique.
Les informations que vous
partagez
Effets indésirables les plus fréquents (sondage)
Nausée
|
| 36 |
41,86% |
Etourdissements
|
| 31 |
36,05% |
Tremblements
| | 29 |
33,72% |
Sueurs
| | 27 |
31,40% |
Constipation
|
| 39 |
45,35% |
Sécheresse
de la bouche
| | 38 |
44,19% |
Vision
trouble |
| 24 |
27,91% |
Perte
d'appétit
|
| 59 |
68,60% |
Somnolence
|
| 12 |
13,95% |
(ces résultats provisoires sont indicatifs)
Intervenez
vous aussi dans le forum dédié aux effets indésirables !
Témoignages d'utilisateurs pendant
les 5 premiers jours du traitement
Je prends du
Deroxat aussi, au début je prenais 10mg et maintenant 20.
J'ai ressenti
les effets secondaires directement: impression d'être grippée (ça a
duré un jour), fatigue (environ deux semaines), poids sur l'estomac
(quelques jours), diminution de l'appétit (quelques semaines, ça dure
encore mais c'est moins fort). Actuellement, je n'ai aucun effet
secondaire (sauf la diminution de l'appétit mais ça m'arrange). Les
effets positifs se sont fait sentir après environ dix jours. En tout
cas, c'est un médicament qui m'aide beaucoup, le changement est
flagrant.
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/13344.html
Sujette
à des
pbs d'angoisse et d'agoraphobie, ma psy m'a prescrit du Deroxat que je
refusais de prendre, compte tenu des messages lus sur ce
forum
concernant les effets secondaires !
et
puis j'ai sauté le pas car marre de prendre du Xanax et peur
de la dépendance
aujourd'hui est mon
4ème jour de traitement 1/2 comprimé et demain ou
après-demain je passe à 1 le matin
pour
le moment, je me sens plutôt pas trop mal ! juste un peu plus angoissée
par moment mais rien de trop mais il est peut-être trop tôt pour les
effets secondaires du type vomissements par
ex ?
(il
faut dire que j'ai pris un 1/2 xanax ce matin car méga angoisse au
réveil......la journée commence fort !!)
ma psy m'a dit que
je pouvais en prendre si grosse crise
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2087.html#6
Sur
le Deroxat,
on dit ici tout et n'importe quoi. J'en prends depuis 3 jours
et je
vais plus mal qu'avant. Combien de temps cela va-t-il durer et faut-il
perserver...
C'est à ce genre de question que devrait
répondre le
médecin. Il devrait savoir que l'on est complétement "paumé" devant ce
type de médicaments...
Le toubib m'a conseille 20 g, mais je
n'en prends que 10 car j'ai peur d'être encore plus mal...
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2087.html#14
J'ai
commencé le
deroxat il y a 7 semaines, suite à une brusque dépression
dont je ne
comprends toujours pas vraiment la cause (même si j'ai des pistes, ça
n'a quand meme aucune raison de me mettre dans cet état là !)
Au
bout de trois jours j'ai vu une nette amélioration, j'avais
l'impression de revivre ! La première semaine j'étais un peu dans les
vappes (mais je crois que c'était surement dû à l'Atarax que je devais
prendre en plus pendant une semaine), j'ai eu des effets secondaires
(nausées, agitation, saignements) mais l'un dans l'autres les effets
bénéfiques était tels que je ne m'en plaignais pas. Bientôt j'ai eu
moins l'impression d'être "artificiellement bien" et j'ai mené une vie
tout à fait normale, avec un comprimé chaque matin. Quelques vagues à
l'ame parfois, sans raison, mais dans l'ensemble c'était le bonheur.
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2087.html#21
Je
souffre d'attaque de panique depuis trois ans .
Et maintenant j'ai decider de prendre les chose en main et surtout
d'ecouter mon medecin qui me dit de prendre du dreoxat .
Donc depuis six jour je prend du deroxat enfin un quart car j'avait
deja essayer et je supportait pas tres bien mais la c'est l'horreur
,j'ai des symptomes bizzard ,tremblement ,mal etre ,comme si j'avais
j'avais le sang glacer et j'en passe .
mon medecin me dit de continuer mais la j'avou que j'etait mieux avant
je fesait une crise et c'etait fini et la c'est toute la journee comme
ca !
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=363229&postcount=1
je
pense que tu devrais
attendre un peu,deux à trois semaines, pour que les effets positifs du
médicaments se manifestent pleinement : six jours, c'est trop tôt,
c'est pour cela que ton médecin te dit de continuer la prise.
Quand j'ai commencé deroxat, je ne me suis pas sentie mieux dés le
lendemain, j'avais toujours des angoisses terribles avec perte
d'appétit, idées morbides, prostration.. Il faut être patient
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=363300&postcount=2
Témoignages d'utilisateurs pendant un
traitement prolongé
je prends
aussi du deroxat depuis qq annees, et il m'a fallu au moins 2
, peut etre 3 semaines avant de commencer a etre bien , alors
courage ,
continue..tu auras vite oublié ces moments difficiles ! tu dois y
arriver pour ta fille... mon fils a du me soutenir psychologiquement
toute son enfance et ce n'etait pas tres drole pour lui..j'ai commencé
a me soigner il avait 13 ans ...mais j'y suis arrivée en etant
perseverante ! ne voir que le but a atteindre!
viens ici te faire aider , on sera là pour te parler ..
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=364044&postcount=10
Mon traitement
avoisine les 4 semaines. Le nivellement de mon état général semble
plutôt s'effectuer vers le haut mais je n'ai pas retrouvé le
tonus des
1er jours. Toujours cette sensation d'oppression et l'impossibilité je
dirais, physique, d'apprécier les moments agréables.
La
fatigue mentale et physique est toujours présente tout comme les
palpitations et le manque d'énergie. Je travaille tous les jours
également sur ma respiration mais dans l'ensemble rien de transcendant
jusqu'à ce jour au niveau des résultats du traitement. Avec la chaleur
qui refait surface ça n'arrange rien. Peut-être la posologie n'est-elle
pas adaptée (1/jour).
L'estomac
n'est également pas au mieux et la tendance est plutôt à la perte de
poids malgré une bonne alimentation. D'ailleurs quel rôle les
antidépresseurs jouent sur la régulation de la digestion ? J'ai connu
par le passé étant sous floxyfral de terribles gênes au niveau du
ventre avec rétention d'air, aigreurs ou douleurs digestives. J'ai
l'impression que depuis ce temps là rien ne va plus.
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2087.html#2
Après
une
tentative de suicide il y a un an et deux années de dépression mais de
lutte aussi pour la refuser j'ai enfin accepté de prendre un
antidéprésseur.
j'avais
très très peur de la dépendance, mais aussi d'un état végétatif, d'une
perte de contrôle, d'un changement de personnalité et d'une prise de
poids.
je prends celui-ci depuis le début du mois de Mars soit un mois et demi
et je dois reconnaitre que je me sens mieux.
je pleurs moins, me soucie moins et passe plus facilement certaines
étapes.
nénamoins j'ai besoin davantage de sommeil et la conduite en voiture
est difficile.
Ma question est : à quel moment se dire ... ca y est je vais mieux et
je peux cesser le traitement ou le diminuer ?
Comment savoir si c'est uniquement le médicament qui donne l'impression
du mieux ou si l'on a réellement passé un cap.
comment se fera la transition ?
Merci pour votre aide.
au fait ... j'ai pris quelques kilos malgré tout.
ps: j'ai lu que le Déroxat était l'équivalent du Prozac, cela m'a fait
très peur car le prozac me semble extrêmement fort...
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=574629&postcount=5
Je
suis sous Deroxat depuis bientôt 5 ans. Il m'avait été
prescrit à
l'origine pour un trouble panique et a parfaitement rempli son rôle de
ce point de vue; je n'ai pas eu une seule attaque de panique depuis. Le
psychiatre qui me l'a prescrit ne fait aucune difficulté pour
renouveler (je ne le vois pas en tant que psychothérapeute, seulement
en tant que prescripteur). J'ai essayé d'interrompre plusieurs fois;
l'arrêt se passe bien; j'ai quelques vertiges, maux de têtes etc
pendant une dizaine de jours mais rien d'insupportable. Mais un mois ou
deux après, je commence à développer des symptômes dépressifs du genre
rumination de tous mes échecs présents et passés, sentiment d'être sans
valeur, sentiment d'impuissance face aux difficultés les plus
triviales, larme facile. Du coup je reprends le traitement et ça va
mieux. Seulement je trouve que 5 ans ça commence à faire...
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=981341&postcount=11
Je
suis sous Deroxat depuis l' âge de 14 ans ( j'en ai 30), je l' ai
souvent interrompu mais mon taux de sérotonine doit être
tellemnt bas
que j' en recours à chaque fois. Je n' ai jamais grossi et été
dépendante. Je suis plutôt dépendante du xanax et justement grâce au
Deroxat j' en prends beaucoup moins, le deroxat est pour moi une
précieuse béquille.
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=426521&postcount=14
Personnellement,
j'étais sous deroxat depuis plusieurs années et je
suis passée à l'effexor car le deroxat ne me faisait plus d'effet.
Sur les conseils d'un generaliste, je suis passée de l'un à l'autre
sans diminuer progresisvement le deroxat. On m'a dit que l'effexor
prendrait le relais. Grossière erreur! J'étais très mal. Donc je te
conseille de faire le sevrage progressivement. L'effexor ne m'a pas
convenu et je suis actuellement sous zoloft mais c'est une autre
histoire....
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=428949&postcount=16
Témoignages d'utilisateurs lors de l'arrêt
du traitement
Depuis
+ de 2
ans je prends du Déroxat, 1/2 pdt 1 an suite à des crises de panique
suivies d'agoraphobie. Je faisais des malaises vagales ds la rue et
j'avais peur de sortir, perte de confiance totale.
faute de ne plus avoir de déroxat, et allant mieux, depuis lundi, j'ai
décidé d'arrêter.
Et c'est dur moralement et physiquement :
nausées, vertiges, irritabilité, peur d'avoir à nouveaux des crises, je
ressens de drôles de sensations.
Ce matin, n'allant pas bien du tout, je
suis allée à la pharmacie , ils m'ont dit que l'arrêt doit être
progressif, ils ont donc appelé mon médecin pour m'avancer une boite en
attendant de le voir.
Il a refusé, disant qu'il fallait que je
tienne le coup, que ça faisait partie du sevrage. Je me sens abandonnée
par celui-ci, peut-être est-ce un bien pour un mal, tjours est il que
cela m'a fait prendre conscience que c'est une sorte de drogue et je
n'arrête pas de pleurer, ds un sens ça me fait du bien, ça fait
tellement longtemps que je n'ai pas craquer ainsi.
Vais-je tenir le coup ? dur !!!!
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=535341&postcount=4J'ai
eu des problèmes avec le sevrage au deroxat et la meilleure chose
que j'aie trouvé c'est d'arrêter très progressivement (sur 6
mois pour
une dose de 20mg par exemple). Ca ne garantit pas que ce sera facile,
mais c'est déjà un moyen de rendre ca moins pénible.
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=400955&postcount=2Le
fait est que certaines personnes ont de la misère à arrêter les AD
parce que oui, elles n'ont pas réglé leur problème. Si
quelqu'un prend
des AD, ne fait pas de thérapie, ne modifie rien à sa vie, ca risque
d'être le cas! Mais beaucoup de gens ont un syndrome de
discontinuation/sevrage SANS QUE CE SOIT RELIÉ À LEUR BESOIN DU
MEDICAMENT. Il y a des modifications au niveau cellulaire qui
expliquent cela. Après avoir pris le médicament pendant quelques
mois/années, il y a des modifications du cerveau qui font que c'est
plus dur de fonctionner sans le médicament (qu'on ait eu une pathologie
au départ ou pas!). Les spécialistes ne s'entendent pas encore sur ces
modifications et on ne sait pas encore comment appeler ca. Est-ce que
c'est de la dépendance même si il n'y a pas de recherche effrenée d'une
plus grande dose (comme dans le cas des drogues dures)? Certains disent
oui, certains disent non. Étant donné que la recherche en est à ce
point et que les experts ne s'entendent pas moi je dis "on ne sait pas
si il y a une dépendance aux AD". Et face à quelqu'un qui veut arrêter
de les prendre je dis que le retrait très graduel est le mieux et que
l'apparation de symptomes de sevrage n'est pas nécessairement le signe
de rechûte. Le deroxat, soit dit en passant est le pire ISRS pour le
sevrage.
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=401706&postcount=8je
ne suis pas médecin, mais j'ai déjà pris du déroxat il y a quelques
années, le seul effet secondaire que j'ai eu ce sont des
tremblements
qui ont disparu au bout de quelques semaines. Pour le sevrage la dose a
été diminuée a un demi par mois à la fin et je n'ai eu aucun problème
pour m'arrêter par contre comme je ne suis pas une malade facile j'ai
insisté auprès du médecin pour qu'il arrête le déroxat très vite
(aubout de 4 mois seulement ) parce que je me sentais mieux et là je
pense que je me suis plantée c'est pour cela, je crois, que je fait
actuellement une rechute donc il faut toujours suivre un conseil de
médecin avisé.
Je te le rappelle je ne suis pas médecin mais j'espère t'avoir éclairé
un peu
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=162799&postcount=2Je
confirme que le sevrage du Deroxat est un gros morceau et qu'il vaut
mieux être dans une situation qui permette de s'accrocher pendant
quelques mois si on veut l'arrêter.
Il y a cependant une chose qui aide énormément, c'est de penser à tout
le travail qu'on a fait sur soi pendant des années : quand on subit les
effets du sevrage, on se sent bien peu de chose, mais on réalise aussi
qu'au cours des années de traitement, on a appris à se battre.
Cet apprentissage, le médicament l'a certes facilité, mais en réalité,
cette force, on ne la doit qu'à notre propre travail, à notre propre
combat.
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=475365&postcount=16Je
ne suis pas d'accord avec votre deuxième affirmation. Il y a
quelques années le sevrage (ou le phénomène de discontinuation si vous
préférez) des antidépresseurs était inconnu des médecins.
Ensuite, on a
accepté qu'il pouvait affecté 5% des gens de facon légère et
transitoire (en voyant les patients défiler dans les bureaux). On sait
maintenant qu'il affecte jusqu'à la moitié des gens et parfois de facon
sévère. Pendant des années ce que les patients ont expérimenté a été
renié par de nombreux médecin qui se faisaient dire que le sevrage
n'existait pas ou qu'il affectait seulement 5% des gens pendant
quelques jours, etc
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=476521&postcount=20