Sylv50 (7 messages)
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01-02-05, 21:23 (GMT)
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25. "RE: prise d'alcool occasionnelle et grossesse" |
A première vue on a envie d'adhérer à votre point de vue, et de se dire qu'après tout, nulle femme n'est parfaite et la tolérance zéro au niveau de la consommation d'alcool bien difficile suivre à la lettre. Mais j'ai eu l'occasion de réfléchir à ce thème, d'abord parce que j'ai été enceinte une première fois, que ensuite j'ai allaité longtemps (et donc continué de m'abstenir de boire de l'alcool), et que à présent je suis à nouveau enceinte. Depuis que j'ai commencé ma "carrière de maman", il y a 3 ans et demi, j'ai renoncé à boire de l'alcool. Je me suis autorisé dernièrement un bol de cidre, exceptionnellement, et lors de mon alllaitement il m'est arrivé, lorsque mon bébé faisait ses nuits de 8 h (donc les tétées espacées d'au moins 8 h), de boire un verre de vin après la dernière tétée du soir. Par rapport à ma vie d'avant, c'est une révolution. J'ai baigné dans la culture de la gastronomie française et du bon vin, et je buvais 1 verre de vin par jour. En tombant enciente la première fois, j'ai découvert que cela pouvait être néfaste pour le bébé. J'ai donc arrêté dès le test de grossesse. Mais je dois dire que j'ai été tentée à plusieurs reprises durant ma grossesse, en particulier lors de réunions familiales où on continuait de me proposer de l'alcool, malgré mon état. Le pire que j'ai vécu, c'est à une fête organisée spécialement pour mon anniversaire, mon beau-père me tendant une coupe de champagne ! Et evidemment aucun jus de fruit n'avait été prévu, et tout le monde a piccolé joyeusement ce soir-là. Cela m'a laissé une drôle d'impression... Et voici ma conclusion pour finir : c'est que finalement, si cela nous semble si difficile de renoncer totalement à l'alcool, c'est aussi parce que nous en consommons trop même en dehors de l'état de grossesse ! L'alcool est partout présent, on le propose systématiquement dans les soirées, on le consomme si facilement que finalement une fois que l'on doit apprendre à s'en priver, ça paraît trop difficile. Alors que si la consommation de tout le monde était plus raisonnable, si on avait moins l'impression d'être extra terrestre quand on boit du jus de tomate en soirée, eh bien les choses seraient plus faciles pour les femmes enceintes. Et là je me permets un message à tous ceux qui cotoient une femme enceinte à l'heure actuelle : évitez de boire devant elle, vous lui rendrez service
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