Forum Médical

Attention : cette archive du forum est en lecture seule.
Page d'accueil du site

"Psychiatrie et stress post traumatique (SPT)"

Envoyer ce sujet à un(e) ami(e)
Format d'impression
Mettre en signet (membres seulement)
 
Précédente | Suivante 
Accueil Général des Forums
Forum : Recherche d'informations sur une maladie (Protected)
Message d'origine

cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
23-02-04, 09:47  (GMT)
"Psychiatrie et stress post traumatique (SPT)"
Bonjour,

j'aimerais savoir si une hospitalisation de 24 heures en hopital psy, ayant assez mal tourné, peut déclencher un stress post traumatique.

Cette hospitalisation, que j'ai choisie librement "pour me reposer en dehors de chez moi" (style une semaine au club med) a très rapidement tourné au cauchemard.
Les scènes sont devenues violentes.
Ca c'est fini par l'empoignade de quatre, puis cinq infirmières (me bousillant un pull tout neuf), des cris, des affaires répandues dans le couloir. L'intervention du médecin de service en rendez-vous avec une famille. Enfin ma sortie après des heures d'incohérence.

C'était la seule façon pour moi d'échapper au traitement neuroleptique que j'avais refusé avant même d'entrer à l'hosto mais je ne savais pas qu'il y avait danger, le généraliste m'ayant dit que le traitement devait être décidé d'un commun accord.

Une fois dans leurs griffes, le traitement est décidé par le médecin et votre accord ne sera entendu que dans quelques jours, quand le traîtement aura fait effet "vous nous direz si vous vous sentez mieux, mais d'ici là..."


Alors voilà. Je suis tombée là : http://www.ataq.org/ptsd.htm:


* * * * * Questionnaire, et réponses personelles* * * * *

A) La personne a été exposée à un événement traumatique au cours duquel les deux critères suivants étaient présents(...)

La peur du monde médical, même sur internet, m'empêche de répondre aux questions de façon personnelle. D'abord ça n'interesse personne. Puis ça pourra être retourné contre moi alors je n'ai plus confiance.

Cécile

  Alerte Modifier | Répondre | Répondre en citant | Retour

  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 Un message écrit à chaud, juste en revenant cilloux 23-02-04 1
   Mes plates excuses cilloux 23-02-04 2
       Je continue ma psychothérapie à domicile cilloux 23-02-04 3
 RE: Psychiatrie et stress post traumatique (SPT) Laurence2 23-02-04 4

Lobby | Retour au Forum | Précédente | Suivante

Texte des réponses

cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
23-02-04, 09:51  (GMT)
1. "Un message écrit à chaud, juste en revenant"
Extrait du forum anorcri, là :
http://www.anorcri.com/viewtopic.php?t=1416&postdays=0&postorder=asc&start=0

<< Tout le monde (médecins infirmiers etc...) me reproche la manipulation mentale, l'incohérence (vouloir des soins, puis les refuser), ils te balancent tous tes défauts par la tronche et ajoutent "comment espérez vous vivre normalement avec toutes les tares que vous avez".

Si j'avais osé, j'aurais répondu au médecin qui me disait que tout le monde ne s'arrachait pas les cheveux... que tout le monde n'avait pas non plus le nez de travers.

Mais jai pas eu le courage : ma sortie dépendait de lui.

Ils m'ont menti du début à la fin.

- D'abord mon médecin : je verrais un psy tous les jours. Faux : trois jours par semaine.

- Je déciderais librement des médicaments. Là, le médecin m'a prescrit comme aux autres (anti-dépresseur anxiolitique neuroleptique) et dans la minutes, l'infirmière me le collait dans la bouche alors que je hurlais mon refus).

- Puis hier aux urgences : ils commencaient par une hospitalisation de trois-quatre jours. Ce matin c'était trois semaines mini.

- Les piqures. On m'a posé un cathlon après quatre tentatives et une
veine éclatée. Puis on me l'a retiré car ce n'est pas utile en psychiatrie.

- Et le bouquet : l'isolement forcé. Je n'avais jamais rien demandé, on ne m'avait informé de rien. Petit père essayant désespérément de me joindre, moi, au début, téléphone (j'ai eu le répondeur, mon père n'étant pas assez près du téléphone) puis après, interdiction de téléphoner. De recevoir un appel. De rester trop près du bureau des infirmiers. De parler aux autres malades ! ! !

Si j'avais le temps, je pourrais en écrire des pages. En 24 heures il s'est passé des choses plus énormes qu'en une année normale

Ils ont eu un discours complètement incohérent quant à ma sortie. Ils ont dit que la loi m'obligeait à rester 48 heures dans le service. Puis qu'il me fallait l'autorisation d'un tiers. Du médecin. Ca changeait toutes les minutes. Et à chaque fois, les gouttes pour me faire taire !

Il a fallu que je me sauve en pyjama, j'ai téléphoné à mon père et je l'ai supplié de me sortir de là (pourtant le matin même j'étais motivée).
Quand mon père est venu, des remarques sur son état de santé et son degré de dépendance. Il a seulement signé comme "témoin" sur un vague imprimé. Moi aussi, j'ai signé, comme quoi j'acceptais le diagnostique "anxiodépression, troubles de la personnalité à évaluer ?!?" que j'étais au courant que ma sortie signifiait un risque d'agravation avec la faute d'orthographe que je n'ai pas osé souligner...

J'ai même fini par dire que je m'étais fait des idées, que je pensais l'hopital comme une balnéo-thérapie et que je n'avais pas eu conscience du tout des contraintes imposées.

Et après ?

Le médecin a dit à mon père qu'il avait une fille très intelligente et qu'il trouvait dommage de ne pas travailler avec moi ! après m'avoir assuré toute la journée que j'étais complètement inconsciente !

>>

Cécile

  Effacer | Alerte Modifier | Répondre | Répondre en citant | Retour

cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
23-02-04, 10:19  (GMT)
2. "Mes plates excuses"
Bon voilà, je sais que j'ai tendance à étaler ma vie à moi et que ça n'interesse pas forcément tout le monde.

J'ai toujours eu des difficultés avec le milieu psy (http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/4183.html)

Et ça ne semble pas s'arranger.

Ca devient difficile à gérer car il y a toujours cette accusation de manipulation. De dissimulation. J'en suis à me demander si je n'avais pas simplement des pertes de conscience, une espèce de double vie ?!?

Mais quand même, bac scientifique, technicienne, je travaille depuis 10 ans, mon chef est content de moi, je fais beaucoup de route, peu d'accident (n'impliquant que moi du reste). Je m'occupe de ma maison et de mon petit père.

Ils essaient de me convaincre que je suis une marginale psychotique et dangereuse pour moi-même. C'est pas super quand même.

Je crois que ma docilité devrait prendre fin, que je devrais leur dire m***, admettre qu'il y a des c*** partout, que leur air écrasant n'est pas une preuve d'intelligence.

Je ne comprends pas ce cercle infernal : le généraliste vous colle dans les pattes des psy, les psy vous traumatisent avec leur air suffisant et leurs insultes médicales, le généraliste qui vous renvoie chez les psy pour vous aider à surmonter le traumatisme créé par les psys...

On s'en sort un jour ?

Cécile (en sevrage total et sec)

  Effacer | Alerte Modifier | Répondre | Répondre en citant | Retour

cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
23-02-04, 10:52  (GMT)
3. "Je continue ma psychothérapie à domicile"
Le médecin du service de l'hopital m'a dit que je souffrais d'un manque d'estime de moi.

Heu, en m'enfuyant de l'hopital je me suis pensé "quelle bande de tarés !" et je me sentais finalement en aussi bonne santé mentale que le personnel médical ("allez, on le boit le verre, on le boit, on le boit le verre, allez allez, on le boit le verre, on le boit, allez, on le boit le verre" faut quand même bien être un peu idiot pour vous caqueter ça pendant une demi-heure sans broncher, non ?)

Y'a-t-il des critères d'évaluation de sa propre bêtise par rapport à la bêtise moyenne ?
Est-ce qu'on est psychopathe quand on a peur d'être con ?

Peut-on dire quand on a eu le bac C à 16 ans 1/2 et qu'on a été reçu cinquième à un concours national scientifique et qu'on travaille dans ce domaine depuis l'âge de 20 ans, qu'on n'est pas plus con que son généraliste ?

Est-ce normal de souffrir quand des gens bêtes comme des poules vous regardent de haut et vous dictent votre conduite de vie ("allez on le boit le verre allez allez on le boit le verre")

Peut-on expliquer avec diplomatie à certaines personnes que franchement qu'est-ce qu'ils sont cons, on lutte jusqu'au sang pour ne pas le dire mais à un certain moment on ne peut plus nier l'évidence.

Pourquoi on est toujours déçu de l'espèce humaine comme ça ?

Pourquoi les gens se donnent-ils tant de mal pour être détestables alors qu'on ne cherche qu'à les estimer et les apprécier ?

Pourquoi faut-il se comporter comme une brute épaisse pour ne pas devenir victime des psy ?


Cécile

  Effacer | Alerte Modifier | Répondre | Répondre en citant | Retour

Laurence2 (702 messages) Envoyer message email à: Laurence2 Envoyer message privé à: Laurence2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
23-02-04, 21:20  (GMT)
4. "RE: Psychiatrie et stress post traumatique (SPT)"
Bonsoir Cilloux,

je pense que tout évènement peut être traumatisant, tout dépend de la personne et de la façon dont elle le vit.

Mon hospitalisation en psy m'a donné deux ans de cauchemars, et pourtant c'était moins violent que la tienne.

J'espère que tu retrouveras confiance dans les médecins et les psy car il y en a qui font un travail formidable. Il y a des incompétents comme partout mais trouver quelqu'un en qui tu peux avoir confiance apporte une grande aide.

Cordialement,

Laurence

  Effacer | Alerte Modifier | Répondre | Répondre en citant | Retour


Fermer | Archiver | Effacer

Lobby | Retour au Forum | Précédente | Suivante

Rechercher sur le site Atoute.org: