Bonjour,J'ai lu quelque part que la taille moyenne d'un pénis en érection varie de 10 à 20 cm!
Donc il y a de la marge!
Ne t'inquiète pas, si frustrant cela puisse être, la taille n'a pas d'importance. C'est la façon de s'en servir qui compte.
Tu as quel âge?
Voici un texte provenant d'un docteur. Il est assez sympa:
Si l’on se fie aux 25 000 sites sur Internet qui promettent aux hommes une méthode pour augmenter la taille de leur pénis, on se dit que cela doit poser un problème à beaucoup.
Les sexologues voient en consultation un certain nombre de clients qui viennent consulter pour ce motif : un pénis trop petit à leur goût.
Les femmes sont moins nombreuses à se plaindre de la taille du pénis de leur partenaire.
Certaines toutefois évoque ce problème après l’avoir quitté, peut-être pour finir de dévaloriser leur ancien compagnon, une fois la séparation accomplie.
La taille et l’apparence du pénis varient considérablement d’un individu à l’autre.
La taille du pénis est indépendante de la taille de l’homme et de son poids, pas plus que de celle de son nez ou de ses pieds, malgré de durables croyances populaires.
En moyenne et au repos, l’organe masculin mesure 8 à 10 cm de long.
Les romains ne sculptaient d’ailleurs sur leur statues de virils guerriers que de modestes appendices.
Destiné à se gonfler de sang ( érection ) à certains moments ( le matin, au cours de l’excitation sexuelle, ou à l’occasion d’un besoin d’uriner…) le pénis peut aussi se dégonfler.
Outres les réflexions désobligeantes de leur partenaires, ou les mimiques déçues, citons comme agents dégonflants : l’air, l’eau ( surtout froide) la peur, la colère ou l’anxiété….
En érection, le pénis peut atteindre en moyenne de 11 à 17 cm, et de 3 à 4 cm de diamètre ( et non de circonférence, ne confondons pas !)
Rappelons encore une évidence : la taille du pénis au repos ne préjuge aucunement de celle qu’il atteindra en érection.
Les films porno n’exhibant que des outils surdimensionnés, il est explicable que la rumeur publique transmette une bien compréhensible inquiétude.
Et pourtant, il n’y au aucune corrélation entre le volume du sexe et la durée de l’érection, ou la qualité du désir ressenti.
Le vagin pouvant s’adapter à toute circonférence, ressentira la « présence » pénienne quel que soit son diamètre.
Quant à la longueur, elle importe peu car c’est le premier tiers du vagin qui rassemble le plus de terminaisons nerveuses.
Il est donc plus que probable qu’un gros sexe ne possède, pour l’homme comme pour la femme qu’ un pouvoir psychologique, en tant que symbole de force et de virilité.
De la même façon qu’une femme n’a pas besoin d’avoir une grosse poitrine pour être féminine, un homme n’a pas besoin d’avoir un gros sexe pour être viril.
Cette réflexion, frappée au coin du bon sens n’est souvent pas suffisante pour rassurer ceux et celles qui se plaignent de la taille insuffisante d’une partie de leur corps, et de celle de leur partenaire.
C’est bien le signe que la sexualité est soumise à une « iconographie » culturelle, variable suivant les époques et les latitudes : on a plus besoin de l’image de l’autre que de l’autre lui-même.
Cela dit, et pour être complet ( j’allais dire honnête ) il est des hommes qui ont des pénis vraiment petits et fins : ceux-là devront adapter leur sexualité à leur conformation physique.
Il faut qu’ils sachent que c’est possible, et que beaucoup l’ont fait.
Il arrive aussi parfois que les femmes elles-mêmes reconnaissent en privé ( mais parle-t-on de cela autrement qu’en privé ?) qu’elles se sentent plus « remplie » , voire « comblée » par un sexe de bonne taille.
Mais, comme la sexualité est surtout affaire de fantasme, de relation, de symbole, de projections inconscientes… on peut penser que chaque situation recèle son lot d’avantages et d’inconvénients. Là encore, la comparaison avec la taille des seins prend tout son sens :
une femme aux seins menus doit elle renoncer à séduire et à plaire ?
Une femme à la poitrine généreuse n’a-t-elle que des atouts dans ses soutien-gorge taille D ?
Bien sûr que non : il faut de tout pour faire un monde.
Et pour continuer avec la sagesse populaire, je me souviens d’un jugement d’un vieil oncle habile et bricoleur que me disait :
" La qualité d’un outil ne se juge… par la main qui le manie !"