Pour moi, c'est le généraliste qui a toujours eu le traitement en main ; il m'a fait des ordonnances tous les 15 jours pendant presque un an.Les psy, j'ai tatonné, j'ai essayé, j'ai été un peu fâchée.
De toutes façons il ne faut pas compter sur les psy pour quelque chose de rapide. Disons pour un travail sur vous même pour les 10-15 ans à venir, quoi. Pas plus tôt.
Alors n'attendez rien du psy. De toutes façons le rendez-vous est trop loin. Il est toujours trop loin. Puis quand il arrive, on bafouille trois trucs et on sort tout étonné que rien ne se soit passé. Et on reprend un autre rendez-vous, loin, loin, loin...
Et alors il ne faut jamais se fâcher avec un psy. Parce que les psy ont autre chose à faire qu'à se fâcher avec des débutants qui n'y connaissent rien. C'est quand même pas parce que ça fait 21 an que vous vivez dans votre peau que vous la connaissez mieux qu'eux.
Parce que le psy, lui (contraiement à vous pauvre ignare) a fait des études.
Et le jour ou vous décidez de laisser tomber les psy, alors là, votre généraliste se met à vous haîr : d'abord vous refusez de vous soigner, vous refusez d'établir une confiance mutuelle, vous ne vous impliquez pas...
Bref moi tant que j'avais un rendez-vous lointain avec un psy tout allait bien, mais le jour où j'en ai eu marre des rendez-vous lointain bisannuels avec les psy, le jour où j'ai osé dire que j'en avait marre d'entretenir des illusions, alors là...
Je ne sais pas ce qui s'est passé mais mon généraliste me haït.
Non, il faut croire en pa psychothérapie ; vous raconterez en vrac vos courses d'avant-hier matin, la fermeture du garagiste derrière chez vous, l'étrange animosité de votre généraliste...
Et on vous diagnostiquera... ben alors là ça dépend du psy. Ca change d'un psy à l'autre, d'où la nécessité de prendre son temps et plein de rendez-vous lointains. Vous serez surpris d'apprendre toutes les maladies que vous véhiculez dans votre petite tête. Mais vous espérez vous en sortir avec ça mon pauvre monsieur ? Mais vous avez vu comme vous êtes ?
A un stade plus avancé, les psy, c'est "allez, on boit son verre, allez allez, on le boit le verre, allez, il va gentiment boire son verre, allez allez, on ne partira pas tant qu'il n'aura pas bu son verre".
J'aime assez ce retour au stade primaire pour réveiller en soi une soif de vivre que l'on avait perdue.
Bon moi le manque ça ne va pas me faire des copains chez les psy. M'en fous d'ailleurs. C'est pas le but