Bonjour,Stephen Gould, le célèbre paléontologue décédé récemment dont j'apprécie tout particluièrement les analyses, avait une hypothèse à ce sujet (qui ne va pas rassurer ceux qui ont un rythme cardiaque rapide) : il disait que la durée de vie des espèces vivantes était proportionnelle aux rythmes cardiaques. Plus particulièrement, il avait remarqué qu'en fin de compte, le nombre de battements de coeur total dans une vie était approximativement égal chez toute espèces.
En conséquence, un animal qui avait un rythme cardiaque plus rapide que le nôtre vivait moins longtemps, et un autre ayant un rythme plus lent vivrait plus vieux, le nombre d'années de vie se calant sur ce chiffre total fatidique. CQFD. A vérifier chez les espèces que nous connaissons. Il faudrait que je retrouve le livre dans lequel il parlait de cela pour de plus amples explications.
|
François |