Modifié le 23-11-03 à 09:35 (GMT)Bonsoir Conti,
Vous ne dites pas depuis combien de temps la psychothérapie est commencée. C'est un travail qui s'inscrit dans la durée, vous pourrez en apprécier les résultats au bout de plusieurs mois, voire des années. Peut-être votre fille a-t-elle connu une histoire difficile avant son adoption, et il faudra un certain temps avant que ses mauvais souvenirs ne s'effacent avec l'aide de la thérapie. Mais le cerveau des enfants est encore très maléable, et il y a toutes les chances que son état nerveux s'améliore.
Le cocktail de médicaments proposé par le psychiatre "à titre amical" me semble tout à fait aberrant pour une enfant de 7 ans, et très dangereux.
Pour votre information, je vous cite une partie des mises en garde de la BIAM (http://www.biam2.org/www/Spe6721.html) concernant le Largactil :
"...
Allongement de l'intervalle QT : la chlorpromazine prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT.
Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique
...
Chez l'enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d'apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l'état clinique de l'enfant.
*L'utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans sera réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé"
Le Lysanxia est une benzodiazépine, c'est à dire un tranquillisant, ce qui implique un risque d'accoutumance, et un sevrage progressif, sinon il y a des risques importants.
Le Laroxyl est un antidépresseur. L'Heptamyl est juste un correcteur qui permet d'éviter l'hypotension provoquée par les autres médicaments de ce "cocktail".
Peut-être pourriez vous aller consulter un pédo-psychiatre dans un hôpital spécialisé pour les enfants ? Il me semble qu'un bilan précis s'impose avant de commencer tout traitement par médicaments chez un enfant.
Bon courage,
Pandore
P.S. - Je suis très étonnée par la réponse de Philippe. On ne peut qu'être d'accord avec ce qu'il vous dit, mais il me semble que sa réponse est très insuffisante et qu'il aurait dû la compléter par des renseignements et des mises en garde sur les médicaments en eux-mêmes.
Il s'agit de la vie et de l'avenir d'une petite fille de 7 ans, de l'impact que peuvent avoir des produits sur son cerveau.
Ce n'est pas la première fois que je trouve les réponses de Philippe insuffisantes dans le domaine des problèmes psychiques.
Personnellement, je me sens gênée et peinée de constater que les réponses apportées par exemple aux "petits boutons blancs sur la peau des testicules" soient infiniment plus complètes et plus documentées que celles concernant les problèmes psychiques.