Je serai quelque peu plus mesuré vu mon expérience certes atypique.Au vu de l'inefficacité des antidépresseurs, anxiolytiques "classiques" voire neuroleptiques sédatifs, le rivotril est le seul psychotrope qui m'ait aidé.
En deux mots, mon cas est le suivant : décompensation à 20 ans, des années à prednre des médicaments sans effets, des années de thérapie.
Pour les psys, trouble d'anxiété généralisée avec crises dépresssives induites + troubles de la personnalité.
Sauf que pour moi (les années de thérapies ont au moins permis de me connaître à défaut de m'aider dans ma souffrance psychique et physique), je souffre d'un trouble borderline avec évidemment anxiété généralisée et parfois épisodes de dépression.
Bref en 98 alors que j'avais tiré un trait sur les psychotropes (j'étais alors en thérapie), j'étais toujours très mal psychiquement et physiquement (colopathie fonctionnelle, migraines etc etc etc...).
il se trouve que ma gastro de l'époque m'a prescrit du rivotril et en qq jours, envolés les douleurs physiques et moins d'angoisses.
Et effet antidépresseur (?) : plus d'envies de faire des choses : plus performant, plus positif, sport (jusqu'à courir le Marathon de Paris en 2001), meilleure image de moi donc changement de travail, relation sentimentale etc etc...
jusqu'en mai dernier où des tas de raisons m'ont fait prendre conscience que j'avais une béquille et surtout 5 ans après, le "filtre devenait un peu troué" (je prenais un cp de 2mg par soir) donc je me suis dit que j'allais voir quelles émotions il y avait derrière et j'ai arrêté du jour au lendemain (sevrage dit "cold turkey").
3 jours après alors que je faisais du jogging, crise convulsive, réanimation pompiers, urgences.
Ensuite reprise à un 1/2 cp pendant un mois puis sevrage dégressif et arrêt total pendant 3 mois...
Mais à la rentrée avec le stress et quelques chocs émotionnels, rechute et reprise d'un 1/2 cp avant de trouver mieux et peut être un psy plus compétent et ouvert, en général et au trouble borderline notamment...
Un médicament reste une substance active surtout une benzodiazépine anticonvulsivante.
Il y a des tas d'articles sur les pb de pharmacodépendance liée au rivotril dans des forums ou sur le net.
De toute façon, la plupart des anxios entrainent dépendance sur le long terme et quelle que soit la dose parait il, l'effet durée étant plus important que l'effet posologie.
Ca reste des anesthésiant de l'esprit et des béquilles...
Bon courage