Bonjour, >Je ne suis pas quelqu'un qui angoisse facilement, je suis un
>peu "je m'en foutiste".
C'est précisément le rôle des manifestations psychosomatiques : épargner le moral en manifestant une souffrance ailleurs.
>J'ai essayé de prendre des calmants (lexomil, prozac etc...) sans aucuns
>effets sur moi.
On ne peut rien en déduire, un traitement adapté est parfois long et difficile à trouver (voir la discussion citée par Philippe).
Au passage, le prozac est un anti-dépresseur, pas un anxiolytique.
>Et puis je ne crois pas trop à la psychologie, je
>suis extrèmement cartésien (c'est un défaut je sais).
Dire qu'on ne "croit" pas à la psychologie, c'est comme dire qu'on ne croit pas au coeur, ou qu'on ne croit pas au foie.
Croire que le cerveau humain est un organe puissant dont on ignore encore beaucoup de choses et être cartésien, ça n'a rien de contradictoire.
> Ma mère
>m'a toujours dit "c'est dans ta tête" mais je n'arrive
>pas à me faire à cette idée.
Je ne sais pas si vos manifestations sont dues à l'anxiété ou pas. Une chose est sure : "ce" n'est pas dans votre tête, "c'est" bel et bien là.
On confond encore trop souvent psychosomatique et imaginaire.
>C'est bizarre mais j'ai pas encore réussi à trouver quelqu'un qui
>a le même problème que moi sur le net.
Le net aussi a ses limites
Ma réponse n'a pas pour but de vous convaincre que vos troubles sont liés à l'anxiété (je n'ai aucun moyen d'en être sure).
J'essaie de vous convaincre qu'on ne peut pas affirmer que ce n'est pas le cas, et que ça reste une possibilité à explorer.
Refaites le point avec votre généraliste et ne baissez pas les bras.
Cordialement,
Hélène, étudiante en médecine qui a passé deux ans de sa vie à se gratter les jambes frénétiquement sans aucun problème dermato, et en se sentant absolument détendue et non-angoissée