Parasites digestifs
Ver solitaire (ténia). Ver aplati pouvant atteindre 10 m de long, formé d'anneaux appelés proglottis (tête minuscule : renflement large de 1,5 mm). Les derniers anneaux (remplis chacun d'environ 6 000 œufs) se détachent facilement et un ténia en perd 5 ou 6 par jour. Contamination : par la viande (bœuf ou porc) insuffisamment cuite ou (rarement) du poisson. Si un animal avale des œufs, par exemple en absorbant de l'eau contaminée, l'un de ces œufs peut donner une larve, munie de crochets, qui perfore l'intestin de l'animal, passe dans le sang et se fixe à un muscle. La larve se transforme en cysticerque, petit sac de quelques mm, où bourgeonne un scolex (tête de ténia) qui se fixera dans l'intestin de la personne concernée et reconstituera bientôt les anneaux du ténia.
Nutrition (Troubles de la) Avitaminose. Rare en France (sauf dans les régimes amaigrissants trop sévères), fréquente dans les pays sous-développés. Carence de vitamines : A : troubles de la vue, lésions cutanées, troubles digestifs. B1 : béribéri : troubles cardiaques, œdèmes. B2 : glossite, perlèche : rougeurs de la peau. PP : pellagre : rougeurs de la peau, troubles digestifs. C : scorbut : gingivite, hémorragie, anémie, fièvre, amaigrissement, maladie de Barlow (scorbut du nourrisson) : troubles osseux, digestifs. D : rachitisme, doit être prévenu chez le nourrisson par un apport de vitamine D (Stérogyl). Acide folique : non exceptionnelle en France chez les gens âgés ou les alcooliques chroniques : anémie macrocytaire. Carences minérales. Proches des avitaminoses (les vitamines sont potentialisées par un métal ou un métalloïde). En fer : diminution de la résistance au travail et aux maladies, anémies ; pays sous-développés 20 à 25 % des enfants atteints, 20 à 40 % des femmes (en France 30 % des femmes enceintes), 10 % des hommes ; en iode : troubles du développement physique et mental (crétinisme) ; cause de goitre endémique pour 200 millions de personnes des pays sous-développés (augmentation du volume de la thyroïde) ; en oligoéléments : calcium, magnésium, zinc, etc. Traitement : vitamine ou métal. Diabètes sucrés (du grec diabêtês, qui traverse). Hyperglycémie chronique pouvant s'accompagner de complications dégénératives touchant yeux, reins, nerfs et atteintes artérielles obstructives. Cause essentielle : carence absolue ou relative de la sécrétion d'insuline par le pancréas (îlots de Langerhans) ; facteurs endocriniens contre-carrant l'action de l'insuline ; le mécanisme est encore incomplètement précisé dans certains cas. Rôle de l'hérédité (prédisposition génétique), rôle révélateur de l'environnement. Type 1 : DID (diabète insulinodépendant : diabète maigre ou insulinoprive) : affections virales, mécanisme auto-immunitaire aboutissant à la destruction des cellules B. Survient généralement de façon brutale durant l'enfance ou l'adolescence. Type 2 : DNID (diabète non insulinodépendant : diabète gras) : obésité, pouvant évoluer vers l'épuisement insulino-secrétoire après une longue période de dyssécrétion. Forme la plus répandue du diabète. Près de 30 % des sujets atteints ignorent leur maladie (absence de trouble ou troubles légers) ; touche surtout les plus de 40 ans.Symptômes : soif (polydipsie) vive, urines abondantes (polyurie), obésité (diabète gras) ou amaigrissement contrastant avec un appétit conservé (diabète maigre) (environ 15 % des cas), fatigue extrême, infections cutanées (génitales). Complications : insuffisance coronaire et infarctus, hypoglycémie (cause : traitement surdosé ; signes : sueur abondante, pâleur, tremblements, palpitations) ; atteinte des yeux (cataracte, rétinopathie diabétique pouvant entraîner jusqu'à la cécité), lésions cutanées, névrites, artérite des membres inférieurs, insuffisance rénale, cétose évoluant en acidocétose (intoxication générale par les corps cétoniques produits par la mauvaise assimilation des carburants énergétiques ; surtout DID sans insuline ou avec maladie intercurrente ; asthénie, diminution de la connaissance pouvant aller jusqu'au coma diabétique, respiration haletante, odeur de pomme de reinette de l'haleine, élimination urinaire de corps cétoniques ; nécessite une hospitalisation d'urgence). Examens biologiques pour le diagnostic : glycémie à jeun surtout ; étude des corps cétoniques dans les urines. Examens complémentaires : dosage de l'hémoglobine glyquée (évaluation de l'équilibre glycémique) ; examen ophtalmologique. Auto surveillance : pour adapter les doses d'insuline : mesure glycémique fréquente en prélevant, grâce à un autopiqueur peu douloureux, une goutte de sang au bout du doigt, qu'on dépose sur une bandelette réactive dont la coloration change selon le taux de glucose ou des lecteurs glycémiques donnant directement un résultat chiffré sur un cadran digital.Quand la glycémie est importante, le malade doit rechercher la présence de glucose et de corps cétoniques dans ses urines, au moyen de bandelettes spécifiques.Traitement : DID : insuline : découverte en 1921 par les Canadiens Frederick Banting et Charles Best ; seul médicament actuellement efficace ; dégradée par voie orale, ne peut être utilisée qu'en injection : avec seringue ou par stylo injecteur d'insuline avec des cartouches de médicament prêtes à l'emploi. Une pompe à insuline pourrait préfigurer un véritable pancréas artificiel mais il manque l'analyseur continu de la glycémie (à l'étude). Mi-1998, des médecins de l'université de Miami (Floride, USA) ont présenté une étude sur l'administration d'insuline par inhalation. Régime équilibré (voir Alimentation à l'). Coma diabétique : insuline, réhydratation, réanimation. DNID : surveillance de la glycémie, antidiabétiques oraux (metformine, sulfamides hypoglycémiants, acarbose, troglitazone), traitement systématique des infections épisodiques, perte de poids. Prévention : possible chez les sujets prédisposés, par mesures hygiéno-diététiques ; intérêt des examens de dépistage ; chez les sujets à risque de diabète non insulinodépendant : antécédents familiaux de diabète, obèses, femmes dont les enfants pesaient plus de 4 kg à la naissance. Les femmes diabétiques devraient avoir leurs enfants le plus tôt possible. La glycémie doit être équilibrée plusieurs mois avant la conception et pendant toute la grossesse.Statistiques : dans le monde : fin 1998 : 135 millions (dont 90 % de DNID) ; 2025 (prév. OMS) : 300 millions. En France : DID : 150 000 (10 000 de moins de 20 ans), 1 000 nouveaux cas par an de diabète de l'enfant : DNID : 2 millions dont 500 000 non dépistés. Coût en France (en 1983) : 20,8 milliards de F dont 53 % de coûts indirects. Coût individuel annuel (en 1984) : DID : 12 178 F, DNID : 6 908 F. Responsable d'environ 10 % des dialyses et de 5 000 amputations par an ; principale cause de perte de la vue chez les adultes. " Allergies " alimentaires. Causes : associent allergies vraies causées par des anticorps de classe IgE et phénomènes d'intolérance non immunologique. Symptômes : divers. Pseudo-allergies (intolérances non immunologiques, sans présence d'anticorps) : Causes : aliments provoquant la sécrétion de quantités d'histamine (farine, poisson, chocolat, porc) ou aliments eux-mêmes riches en histamine fromages ou boissons fermentés, certains poissons (thon, saumon, sardine) ou légumes (tomates, épinards). Symptômes voisins : céphalées, urticaire substances en cause : tyramine, phénylalanine, certains agents conservateurs (E 350) présents dans des charcuteries ou fromages. Intolérance au lactose fréquente : en cas de déficit enzymatique (absence de lactase), lait ou produits lactés provoquent douleurs abdominales, diarrhée, flatulences. Le déficit de lactase peut venir de gastro-entérites virales ou génétiques. Symptômes du " côlon irritable " : troubles du transit, ballonnement, douleurs abdominales.
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Traitement
· Trédémine® : 1 à 4 comprimés, selon l'âge, le matin à jeun à mâcher longuement en deux prises à une heure d'intervalle. (en PHARMACIE)
· ou Biltricide ® ( en PHARMACIE)
Bon courage, ce n'est pas la fin du monde ! ! !