Bonjour,
Même si toutes nos situations sont différentes on retrouve des similitudes.
Concernant l'hospitalisation en urgence, c'est ce que notre pédiatre avait réclamé au 1er chirurgien à Toulouse. Il était prévu, dans un premier temps, que nous fassions admettre Mathilde directement après sa consultation avec l'orthopédiste. Ce dernier préférait différer pour éviter les grosses chaleurs d'août (et peut-être les problèmes de personnel... 35 heures et congés payés obligent) qui finalement n'ont pas eu lieu, bien lui en a pris car nous avons eu le temps de la réflexion (diagnostic en juin et hospitalisation fin août), dans le cas contraire en 3 jours de temps la prise en charge de notre puce était organisée.
Bien que nous ayons finalement opté pour un autre établissement et un autre chirurgien, nous avons pu, en effet voir les inconvénients du personnel de remplacement, les services qui fonctionnent encore au ralenti (le service pédiatrie où nous devions être accueillies était fermé) à la fin août.
Pour notre prochain passage, nous verrons ce que donne le service pédiatrie, mais pour le coup jusqu'à présent nous avons été très déçus, aucun respect du rythme du BB, repas bons au goût mais franchement pas diététiques (à base de pomme de terre tous les jours et systématiquement plats en sauce ou panés et j'en passe...), prise de température pendant le sommeil de l'enfant avec réveil en pleurs et panique, etc...
La prise en charge de la douleur après l'opération a été très satisfaisante, mais concernant les prises de sang, c'est aux parents de réclamer la crème anesthésiante Emla, de la même façon, le personnel n'était pas toujours très pédagogue (mais dans cette situation, il s'agit peut-être davantage d'une question de personne), c'est dommage car il est difficile de mettre un enfant en confiance, alors lorsque les "gouzi gouzi et regarde je te fais voir sur doudou ce que je vais te faire" sont absent, no comment. Aussi jeunes, c'est difficile sans les parents de décrypter ce que veut l'enfant, à l'âge de Juliette encore plus, sans parler du sentiment d'abandon qu'ils peuvent ressentir en milieu inconnu, si en plus il n'y a pas les parents.
Concernant ce problème de dépistage, nous nous sentons aussi impuissants que vous !
Solidarité du corps médical oblige ou véritable objectivité, la pédiatre libérale que nous consultons et notre médecin traitant nous disent qu'il est impossible que le pédiatre hospitalier qui a vu la puce avant sa sortie de la maternité soit passé à coté. C'est quelqu'un d'expérimenté, et je connais d'autres enfants qui ne sont pas passés au travers avec lui.
Le radiologue a descendu la maternité en flèche disant que nous aurions du sortir avec l'ordonnance pour l'échographie.
Ma gynéco qui a suivi la grossesse (mais qui ne fait pas les accouchements là où je me suis rendue) était scandalisée et va demander à ses confrères pédiatres, là où elle réalise les accouchements, s'ils effectuent systématiquement d'autres examens que la clinique. Une de mes amies qui est allée dans cette maternité, a sa petite est déja équipée d'une culotte à deux mois.
Le second chirurgien qui a vu Mathilde et qui s'occupe d'elle, nous a bien recommandé, pour le prochain enfant de le confier directement à un orthopédiste pédiatrique.
Les quelques infos que j'ai glanées confirmeraient que rien ne remplace l'examen clinique, car pour l'écho ou la radio, il semble qu'il faille également un praticien compétent. Mais les sources CPAM, dans l'optique rationnalisation des dépenses de santé, tiennent également le même discours ajoutant qu'il est moins onéreux de traiter les quelques gosses qui passent au travers de l'examen clinique, et qu'il ne faut pas faire la radio systématiquement (arguant aussi du pb de l'exposition aux rayons). Notre médecin traitant suit cette consigne, j'ai entendu parler d'autres médecins qui pratiquaient la radio systématique.
Notre doc dit également que cela viendrait davantage du bassin. Je n'ai pas la prétention d'avoir les connaissances d'un médecin mais la hanche, d'après ce que j'ai compris, c'est l'articulation bassin/fémur, non ??!! De toute façon, bien que j'ai des origines bretonnes et qu'après coup j'ai réalisé que dans notre famille bcp d'autres enfants (cousins proches et plus éloignés) ont eu des équipements pour cette pathologie, notre médecin n'a pas percuté car il n'y avait pas d'antécédents directs (ni ma mère ni moi n'étions concernées). Mais il a fallu 3 consultations au terme desquelles, je glisse : 1ère fois "il y a un pied qui part de travers", 2nde fois "il y a une jambe plus grande que l'autre, j'ai l'impression qu'elle boite" et la 3ème fois (secouée par ma maman, qui était déja adulte lorsqu'il y avait eu les problèmes dans la famille, elle était d'ailleurs persuadée que j'avais fait la radio à 4 mois) "et si on s'intéressait à la hanche, avec une radio". Pour le coup la petite avait déja 18 mois et tombait beaucoup plus que ses camarades lorsqu'elle marchait.
Cependant à la lecture de votre témoignage et en entendant à plusieurs reprises qu'un choc pouvait expliquer la situation, nous sommes dans le même état d'esprit que le votre. A savoir que nous n'aurons jamais de certitude, il faut soigner notre fille et notre énergie sera mieux dépensée dans ce domaine (à gérer la situation présente), plutôt que de se disperser à chercher le pourquoi du comment.
Concernant les cailloux, il s'agit de galets miniatures, et le plâtre est suffisamment béant pour que je puisse descendre jusqu'au nombril, la récupération s'est faite sans difficulté majeure (tiens aujourd'hui j'ai également récupéré des miettes de pain ). Mais si cela ne vous demande pas de recherches partulières, je veux bien les références de la brosse au cas où...
Toujours très heureuse d'avoir de vos nouvelles, et contente d'échanger nos impressions, et tuyaux, je vous dit à bientôt, bon courage à vous. Personnellement ces correspondances me font beaucoup de bien et le moral remonte. Merci.
Angélique