Modifié le 07-09-03 à 13:40 (GMT)Bonjour,
Je vais vous répondre brièvement par manque de temps, car le sujet est vaste.
Je reprécise que ce n'est qu'à titre de témoignage.
Je souffre de douleurs neurogènes dues essentiellement à une lésion de la moelle épinière. Je vous donne cette précision, car celà signifie que c'est comme un doigt coupé, today on ne sait pas encore réparer la moelle épinière.
J'ai pris, il m'arrive de prendre des morphiniques pas pour ces douleurs car la morphine n'a aucun effet sur celles-ci. Simplement vous dire que lorsque la morphine n'agit pas, on cesse d'en prendre tout simplement (avec avis du médecin!). Je n'arrive pas à croire à cette histoire de manque, ce n'est pas une critique. Simplement, par expérience je peux vous assurer qu'il est bien plus facile de se sevrer de morphiniques pris à haute dose que d'autres antalgiques, etc. Lorsque l'on cesse d'en avoir besoin ou que cela s'avère inéfficace, les médecins arrêtent le traitement très rapidement.Je n'ai jamais eu cet effet de manque dont vous parlez et j'ai pourtant été à très haute doses de morphine et quelquefois assez longtemps.
Je pense tout simplement (ce n'est qu'un avis) que PEUT-ETRE,le moscontin n'est pas adapter aux douleurs de votre conjoint. Il existe par ailleurs des morphiniques délivrés en effet prolongés (LP) qui sont souvent mieux supportés.
Pour être honnête avec vous, il me semble que la morphine n'a pas beaucoup d'effet sur ce type de douleurs. Il existe d'autres médicaments comme les anti -épileptiques qui s'avèrent quelquefois plus efficaces.C'est un avis et ici, il n'engage que moi...
En ce qui concerne l'électrostimulation, je n'arrive pas trop à comprendre ce que vous expliquez. J'ai bénéficié et je bénéficie de cette technique: celà se fait de manière externe et c'est un geste très simple, vous pouvez vous servir de la machine seul au bout d'un moment. Peut-être ne parlez vous pas de la même chose.
En ce qui concerne la gestion au quotidien de ces douleurs.
Une fois trouvé le traitement le mieux adapté, qui ne peut la plupart du temps les supprimer totalement, mais les rendre vivables. Vous apprenez à les 'apprivoiser', à repérer les éléments déclencheurs, à gérer votre traitement, etc.
J'arrête ici, si vous le souhaitez nous pourrons prolonger cette discussion.
Autre chose, il ne faut pas hésiter à consulter différentes équipes hospitalières. Ce type de douleurs exigent qu'une relation de confiance soit établie avec une équipe spécialisée, que vous pouvez interpeller à tout moment.
Amicalement
Mary