malheureusement, les capacités de "réparation" du cerveau sont extrêmement limitées, bien que la plasticité neuronale et synaptique soit des mécanismes tout à fait étonnants.La très grande majorité des neurones cérébraux ne se régénèrent pas lorsqu'ils meurent. Un AVC (accident vasculaire cérébral) conduit à la destruction massive d'une portion plus ou moins étendue du cerveau, et la reconstitution de cette partie détruite n'est pas, dans l'état actuel des connaissances, récupérable.
Si la zone détruite est peu importante, il y a parfois récupération partielle par des mécanismes de plasticité neuronale: d'autres neurones voisins de la zone détruite sont progressivement "réaffectés" aux fonctions disparues. Cela arrive dans un certain nombre de cas d'AVC, mais dans la majorité des cas qui conduisent à une hémiplégie, une portion tout à fait considérable de l'hémisphère du cerveau contro-latéral peut être atteinte, ce qui rend malheureusement la récupération pratiquement impossible.
Un "espoir" se profile très doucement, ce qui est peut-être ce dont vous avez entendu parler, dans la mesure où une régénération de neurones dans certaines parties très localisées du cerveau a été observée sur des cerveaux adultes, alors que nous croyions jusque là que c'était tout à fait impossible. Cela donne un espoir que la régénération est possible, mais on est très, très, très loin d'être en mesure d'exploiter ces mécanismes pour effectuer des sortes de "greffes" afin de récupérer des zones détruites.
Il n'y a donc pas de traitement possible pour le moment. Mais ce qui est certain, c'est qu'une rééducation très active est votre seule chance de récupérer tout ce qui est récupérable. Par exemple, si votre hémiplégie est partielle et que vous arrivez à mobiliser une partie du côté paralysé, même très faiblement, travaillez au maximum cette mobilisation.