Bonjour,Je ne crois pas que les médecins n'aient "rien compris à son problème". C'est simplement qu'il n'y a pas de place dans les hôpitaux et centres divers. Et qu'ils ne prennent que les urgences réelles (c'est à dire quand la vie du patient est en danger à court terme). Nous avons le même problème, par exemple pour les anorexiques. Les seules que nous pouvons faire hospitaliser sont celles qui sont à l'agonie ou qui on fait une tentative de suicide (et encore, juste le temps de régler le problème somatique).
De toute façon, un sevrage est une affaire de longue haleine et il faut de la part du toxico une détermination sans faille. S'il a cette détermination, elle résistera à quelques mois d'attente. Si c'est une décision prise "pour faire plaisir" à l'entourage ou sous sa pression, la désintoxication est de toute façon vouée à l'échec.
Philippe, médecin à la campagne