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"Maniaque, dépressive, je sais plus..."

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albd (2 messages) Envoyer message email à: albd Envoyer message privé à: albd Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-08-03, 17:56  (GMT)
"Maniaque, dépressive, je sais plus..."
Bonjour,
cela fait plus d'un an que je prends de la Dépamide. J'ai commencé suite à un épisode maniaque et ce traitement a d'abord été un véritable soulagement (j'avais fait une tentative de suicide six mois auparavant et je m'étais retrouvée sous Nozinan - impossible de travailler, j'avais dû donc arrêter).
Depuis je suis montée à quatre comprimés par jour. Je ne me sens pas bien (toujours beaucoup de dépenses, mon principal problème) et beaucoup de coups de blues.
Surtout, depuis un an, c'est moi qui ai posé ce diagnostic, car le médecin qui me voit prétend "ne pas savoir ce que j'ai". Super. Je suis censée être suivie dans un super service, c'est vrai qu'il n'est pas mal.
ce que je ne comprends pas, c'est :
1.que j'ai dû augmenter les doses et je ne me sens pas mieux
2.qu'on refuse de me donner un diagnostic alors que ça fait un an et demi que je suis suivie dans ce service
3.qu'à force de poser des questions, une note "éléments de méfiance et de paranoïa" soit apparue sur mon dossier, que mon médecin a laissé ouvert - c'est sûr, c'est de la parano de se demander pourquoi on prend un médicament tous les jours.

Je ne demande pas de diagnostic, c'est juste un coup de gueule, je ne trouve pas très normal qu'on ne me dise pas ce que j'ai - ou bien, est-ce que des psychiatres présents peuvent me rassurer en disant que c'est courant ?? En tout cas ça ne m'aide pas à me sentir mieux.

Merci beaucoup.

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Maniaque, dépressive, je sais plus... Cafe_Sante 27-08-03 1
 RE: Maniaque, dépressive, je sais plus... Laurence2 27-08-03 2
   RE: Maniaque, dépressive, je sais plus... Cafe_Sante 28-08-03 3
       RE: Maniaque, dépressive, je sais plus... albd 28-08-03 4
           Courage... et espoir ! cilloux 29-08-03 7
               RE: Courage... et espoir ! Laurence2 29-08-03 8
       RE: Maniaque, dépressive, je sais plus... Laurence2 28-08-03 5
           RE: Maniaque, dépressive, je sais plus... Cafe_Sante 28-08-03 6

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Texte des réponses

Cafe_Sante (8965 messages) Envoyer message email à: Cafe_Sante Envoyer message privé à: Cafe_Sante Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-08-03, 18:57  (GMT)
1. "RE: Maniaque, dépressive, je sais plus..."
Bonjour,

Pour une fois que les psychiatres ne mettent pas une étiquette ! Ce n'est pas obligatoirement négatif. Vous savez ce que vous avez : vous avez des accès maniaques et des accès dépressifs. Il y a plusieurs "maladies" qui correspondent à ses signes, mais de toute façon, elles se soignent toutes de la même façon.

L'important est que vous alliez mieux. Vous prenez un médicament pour que vous puissiez vivre à peu près normalement et du mieux possible. Qu'ils n'aient pas réussi à mettre une étiquette sur votre cas n'est pas important.


Philippe, médecin à la campagne

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Laurence2 (702 messages) Envoyer message email à: Laurence2 Envoyer message privé à: Laurence2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-08-03, 21:26  (GMT)
2. "RE: Maniaque, dépressive, je sais plus..."
Modifié le 27-08-03 à 21:31  (GMT)

Bonsoir,

je comprends tout à fait ce que tu ressens et, contrairement à Philippe, je trouve qu'il est important d'avoir un diagnostic. Beaucoup de psy ne veulent pas le donner à leur patient et j'ai passé des heures et des heures à m'énerver, me torturer, me demander ce que j'avais (ça devait être super grave puisque me le cachait). Quand les médecins vont-ils comprendre qu'avoir un diagnostic est important? Cette histoire d'étiquette me met hors de moi! Quand quelqu'un a une maladie physique, on lui dit sans se demander si c'est une étiquette. Quand c'est une maladie mentale on commence à faire des histoires et invoquer des prétextes bidons.
J'ai été soignée en Espagne et les différents psy s'écrivaient entre eux des lettres concernant mon cas, c'est moi qui leur remettait et comme elles étaient ouvertes, je les lisais. Eh bien, je peux te dire qu'entre eux, ils les utilisent tous ces mots qu'ils ne veulent soi-disant pas nous coller sur le front! Toute cette hypocrisie me fait bien rire, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui vive sereinement le fait qu'on lui cache le diagnostic, tout le monde a besoin de savoir contre quoi il se bat. De plus, donner un diagnostic clair, en expliquant comment ça peut évoluer, en dédramatisant et en répondant aux questions du patient est tout de même mieux que de le laisser imaginer des scénarios catastrophes et de faire du diagnostic quelque chose de tabou. En plus, le patient accepte bien mieux son traitement si on lui dit ce qu'il a.
Pour ma part, je suis schizo mais je ne considère pas ça comme une étiquette, je ne me réduis pas à une maladie, loin de là. Maintenant que les choses sont claires, je prends mon traitement de façon sereine et je ne pense pas tout le temps à ma maladie. Avant, je ne pensais qu'à arrêter mes médicaments puisqu'après tout je n'avais qu'un truc mal défini et j'étais rongée par l'incertitude de ne pas savoir ce que j'avais.
Dieu merci il y a des psy honnêtes qui répondent sincèrement aux questions qu'on leur pose.
L'histoire des étiquettes me rend dingue tellement on m'a bassinée avec ça et tellement ça m'a fait du mal, donc je comprends tout à fait ce que tu ressens.

Cordialement,

Laurence

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Cafe_Sante (8965 messages) Envoyer message email à: Cafe_Sante Envoyer message privé à: Cafe_Sante Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-08-03, 08:53  (GMT)
3. "RE: Maniaque, dépressive, je sais plus..."
Bonjour,

Je sais que les gens aiment savoir ce qu'ils ont. Très souvent les gens demandent des examens complémentaires et quand je leur dis "Vous savez, la radio ne va pas vous guérir de votre mal au dos, ça ne changera strictement rien aux médicaments et aux soins que je vous donnerais.", ils me disent "Mais au moins je saurais ce que j'ai !".

Le diagnostic est le nom d'une maladie que l'on a reconnu en fonction des signes. Si l'on est d'accord sur la définition, je continue.

Les patients vivent dans le fantasme d'une médecine toute puissante et qui sait tout. Ils s'imaginent qu'ils seront mieux soigner si l'on met un nom sur leur maladie ou si l'on peut "voir" la cause.
Je peux vous dire, en tant que médecin généraliste que je n'ai pas de diagnostic dans la moitié des plaintes que je reçois. Toutes les petites plaintes, genre mal de gorge sans fièvre et sans inflammation, n'ont même pas de noms (la faculté ne se penche pas sur ce genre de problème), la plupart des douleurs rhumatologiques sont impossibles à diagnostiquer (mal de dos, douleurs articulaires). Alors, souvent, nous lachons un nom, un mot (laryngite, pharyngite, lumbago, arthrose, etc.) qui n'explique rien et ne veut pas dire grand chose, mais qui rassure.

En psychiatrie, c'est pire. Les signes sont encore plus fluctuant dépendant de chaque patient, de leur culture et de la culture du psychiatre.

Alors si vous voulez un nom à tout prix, je vais vous en donner un : vous souffrez d'un trouble bipolaire et peut-être même d'une psychose maniaco-dépressive. Ça ne changera strictement rien à votre traitement et si vous analysez les mots vous verrez qu'en fait ils ne font que décrire votre état. Vous avez des hauts et des bas et ce de façon pathologique. Il faut donc vous soigner avec des régulateurs de l'humeur. Ce qui est fait chez vous.

Les médecins doivent faire très attention aux étiquettes. Une fois qu'elles sont posées, elles collent à la peau. En particulier dans les maladies psychiatriques. Un schizophrène sera toujours considéré comme un schizophrène et tous ses actes seront ramenés et "expliqués" par sa schizophrénie (voir "Etre sain dans un environnement malade" de D. Rosenhan, je vous recommande de lire l'article en entier (Collection Points Essais n°325 "L'invention de la réalité"). Le lien ci-dessous le résume bien :
http://www.ioda-net.ch/pnl/pnl.extrait.html

Idem pour un dépressif, dont l'apparition de douleurs (par exemple) pourront être considérées comme une reprise de la dépression


Philippe, médecin à la campagne

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albd (2 messages) Envoyer message email à: albd Envoyer message privé à: albd Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-08-03, 10:25  (GMT)
4. "RE: Maniaque, dépressive, je sais plus..."
Merci Philippe et Laurence pour vos réponses.
Philippe, je tiens à préciser que je comprends tout à fait votre point de vue, je sais que les maladies, surtout les troubles psychiques, peuvent difficillement s'enfermer dans un mot. Mais, par exemple, ce n'est certes pas la même chose d'être atteinte de "troubles bipolaires", ou d'une "psychose maniaco-dépressive". Vous ne pouvez pas savoir à la place de mon médecin à quel degré je suis touchée, c'est sûr, et sans doute mon médecin ne peut pas exactement le savoir à ma place.

Ce contre quoi je proteste, surtout, c'est de me retrouver étiquetée "paranoïaque" parce que je pose trop de questions, ou toujours les mêmes questions. Mais je ne les pose pas seulement par curiosité : je les pose aussi parce que j'ai peur, notamment de l'évolution de ma maladie, parce que je veux savoir si je pourrais envisager d'avoir des enfants, et comment (mon traitement est contrindiqué pendant une grossesse) et aussi parce que je dois en parler à mes proches, notamment à mon partenaire, pour qu'ils me comprennent et me protègent mieux. Pour le moment, ils me voient juste comme quelqu'un de très cyclothymique, assez caractérielle et dépensière. Et ils ne comprennent pas forcément que j'en souffre beaucoup.

Je pense aussi qu'un médecin un peu intelligent pourrait me dire "Nous ne voulons pas vous étiqueter, vous êtes beaucoup plus que votre maladie etc", des mots rassurants qui me feraient du bien.

Ce n'est pas facile de découvrir qu'on a un "vrai" problème psychique. Je réussis très bien dans ma vie professionnelle, mais maintenant je sais que ma vie personnelle est en grande partie un échec à cause de ça, et c'est très dur, souvent, même si je vois une analyste, c'est très dur, je me sens diminuée et ça me fait peur. Je n'arrive plus à être vraiment heureuse, car si je me sens heureuse je me demande tout de suite si je ne suis pas en train de faire un petit épisode maniaque. C'est comme si j'avais perdu mes repères.

Vraiment, je ne souhaite tout ça à personne.

Merci beaucoup encore pour votre soutien.

A.

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
29-08-03, 10:00  (GMT)
7. "Courage... et espoir !"
Bonjour Laurence,

votre cas me semble familler car j'ai une amie qui est bipolaire 2.

Les médecins et elle (il y a une coopération qui s'est établie) ont mis environ 10 ans à poser ce diagnostique.

Ses phases dépressives étaient certe pénibles, mais le pire, c'étaient les phases maniaques : elle dormait de moins en moins, était complètement euphorique... et la phase maniaque (quelques semaines en principe) aboutissait toujours à un délire de deux ou trois jours, durant lesquels elle faisait absolument n'importe quoi. Elle vadrouillait toute la journée, toute la nuit, avec n'importe qui, de la pure folie (je n'ose pas vous dire le reste... des choses complètement absurdes, du style se mettre une casserole sur la tête, vous voyez le genre) et ça se finissait par une hospitalisation d'office, ligotée puis camisole chimique.

Elle a peu à peu compris le processus, maintenant elle sait repérer les phases maniaques, et doit prévenir le psy quand elle sent que l'euphorie la gagne.

Et bien avec ces dix ans de travail, de recherche, d'équilibrage du traîtement, elle a quasiment maîtrisé la maladie.

Mais ce travail, (elle le dit elle-même), les médecins ne peuvent pas le faire seuls. Il faut que le(la) patient(e) participe, cherche à comprendre.

Un peu comme si vous aviez un médecin intérieur qui fait partie de l'équipe soignante.

Pas plus tard qu'hier, mon généraliste m'a dit (à mon sujet, je n'avais pas lu votre message) que pour avancer, les médecins disaient leur diagnostique au patient. Sinon, ça bloque, forcément.

Donc à mon avis (et je suis pourtant méfiante de nature), si vous n'avez pas eu de diagnostique, c'est qu'ils n'en ont pas trouvé. Je vous encourage donc de tout coeur à les aider dans leur recherche.

Franchement, même un médecin pervers, je ne vois pas l'intérêt qu'il aurait à vous cacher votre maladie si il connaissait le nom. Qu'est-ce que ça pourrait lui apporter ?

Cela dit, votre méfiance est un indicateur d'un bon "instinct de survie" et moi qui suis dépressive, je trouve ça génial d'être capable de méfiance. Il m'a fallu longtemps pour cultiver la mienne. J'ai été tellement à plat que j'avais confiance en tout le monde. Alors vous voyez, il n'y a pas que du mauvais en vous, au contraire.

A bientôt.
Cécile

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Laurence2 (702 messages) Envoyer message email à: Laurence2 Envoyer message privé à: Laurence2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
29-08-03, 21:21  (GMT)
8. "RE: Courage... et espoir !"
Bonsoir Cécile,

vous me confondez avec Albd, c'est elle qui n'a pas eu de diagnostic.
Je souffre de schizophrénie et je parlais de mon expérience passée. J'ai parlé avec ma psy (qui est très franche) des raisons qui poussent les psy à cacher un diagnostic (concernant la schizophrénie, j'ai lu que 2 psy sur 3 ne le disaient pas): parce qu'ils craignent que la personne ne se voit plus qu'à travers sa maladie, qu'elle se mette des barrières en se disant puisque je suis schizo je ne peux plus faire ça ou ça, parce qu'aussi c'est une maladie qui fait peur, entourée de préjugés et de tabous, et puis aussi parce que les médecins préfèrent parfois ne rien dire que de dire qu'ils ne savent pas, qu'ils ne sont pas sûrs, qu'ils hésitent. Elle m'a demandé ce que je penserais si un médecin me disait qu'il ne sait pas ce que j'ai, j'ai répondu que je le trouverais sincère, mais elle m'a dit que la plupart des gens le jugeraient incompétents et changeraient de médecins, d'où la tendance que peuvent avoir les mdédecins à ne rien dire tant qu'ils ne sont pas certains du diagnostic. Comme l'a dit Philippe, beaucoup de gens croient que les médecins savent tout.

Cordialement,

Laurence

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Laurence2 (702 messages) Envoyer message email à: Laurence2 Envoyer message privé à: Laurence2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-08-03, 20:29  (GMT)
5. "RE: Maniaque, dépressive, je sais plus..."
Bonsoir,

ça ne me gêne pas qu'on ne donne pas de diagnostic quand on ne le connaît pas, j'en ai déjà parlé à ma psy, je sais que les médecins ne savent pas tout, peuvent se tromper et qu'ils peuvent avoir un avis différent d'un collègue à propos d'un même patient. Je suis tout à fait prête à entendre ça, j'ai eu plusieurs diagnostics complètement différents au début de mes troubles, je sais donc qu'il n'est pas facile de poser un diagnostic. Mais les médecins eux-mêmes n'aiment pas dire qu'ils ne savent pas ou qu'ils ne sont pas sûrs car les gens risquent de penser qu'ils sont incompétents, alors qu'ils sont juste humains.

Ce qui me gêne plus, c'est quand les psy ont établi un diagnostic et le cachent à leurs patients, ce qui est courant.
S'ils ne veulent pas donner un diagnostic de schizophrénie par exemple parce qu'on expliquera alors tous les comportements du patient par sa pathologie, c'est d'eux-mêmes alors que vient le problème! Car dans la vie quotidienne, il n'est tout de même pas marqué sur notre front qu'on est schizo. C'est plutôt en ouvrant notre dossier que le regard de l'un ou l'autre des médecins va changer car il va nous étiquetter malade mental. A eux de changer ce regard réducteur! Pour moi, c'est d'ailleurs un des problèmes de l'hp, tout les comportement du patients sont rapportés à sa pathologie: exemple cité par Philippe Clément dans "La Forteresse psychiatrique": un patient arrive en retard à cause d'une grève de bus, c'est bien entendu à cause de sa pathologie qui fait qu'il ne sait pas respecter les régles de la société. Le psychiatre arrive une heure en retard sans aucune excuse, c'est normal!
Je trouve que les patients n'ont pas à être privé de diagnostic (quand il est établi bien sûr) à cause d'abus de l'institution psychiatrique.

Personnellement, je suis bien plus tranquille depuis que je sais ce que j'ai, que je peux en parler et dédramatiser, je n'imagine plus que je vais finir mes jours complètement folle! Et je n'explique pas tous mes gestes par la maladie, je ne suis pas seulement schizo, je suis plein d'autres choses, ma psy me voit comme ça aussi et si certains médecins ne voient que la maladie en moi, à eux de changer!

Cordialement,

Laurence

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Cafe_Sante (8965 messages) Envoyer message email à: Cafe_Sante Envoyer message privé à: Cafe_Sante Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-08-03, 21:18  (GMT)
6. "RE: Maniaque, dépressive, je sais plus..."
Bonjour,

Je crois que nous sommes d'accord !

Philippe, médecin à la campagne

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