Bonjour, je viens de lire votre message et je me permets de vous répondre car mon amie a eu la maladie de cushing il y a bientôt maintenant 2 ans et elle a du mal à s'en sortir car elle se demande toujours pourquoi ça lui est arrivé à elle. Elle se sent mal car elle pense qu'au moindre effort elle va s'écrouler d'épuisement car elle a passé un long moment dans son lit à l'hopital à pas pouvoir bouger. Elle se sent fatigué. Suite à l'hopital elle est resté de longues journées au lit avec aucune envie ça a duré un long moment.Je vous montre un message qu'elle a fait paraitre sur un forum :
Sujet : Après une opération
Auteur : geena
Date : 01/10/03 à 10:10
Contenu : Bonjour à tous! Alors voilà, j'ai 20 ans et il y a tout juste deux ans, j'ai été opérée d'une tumeur à l'hypophyse. L'hospitalisation s'est très mal passée et il y a eu des complications: une méningite qui m'a valu d'être réopérée et d'être sous perfusion pendant 3 semaines. J'ai ressenti une grande violence de la part des médecins et de certains membres du personnel, pour ne pas dire de la sauvagerie. L'anésthésiste m'a perforé le poumon tellement il s'est acharné en voulant me poser une voie centrale, avant d'entrer au bloc, alors que j'étais toujours consciente et que je hurlais ma douleur. Je le revois me planter son aiguille en me disant que ça ne faisait pas si mal que ça. Mais non, je devais faire du cinéma. Suite à ça, il a fallu me mettre un drain pleural, et quand ils m'ont emmenée pour cette intervention, on aurait dit un cauchemar. J'étais dans un abattoir, un bout de viande qu'il fallait rabibocher tant bien que mal et devant lequel on pouvait tout dire en négligeant sa présence. '' oui, oui, on va inciser comme ça...'' Pour eux, on aurait dit un exercice, mais pour moi c'était autre chose. Mon copain m'a dit des millions de fois que j'aurai pu porter plainte, et je le sais mais je n'en n'ai pas la force. En plus je me suis rendue compte qu'après m'avoir fait ça, l'anésthésiste a changé de comportement envers moi, il venait tout le temps prendre de mes nouvelles et était très gentil. C'est dégueulasse. Tout ça pour que je ne porte pas plainte. Mon séjour à l'hôpital a été très dur, je me sentais seule et comme la maladie me privait de toutes mes forces, si bien qu'à la fin je ne pouvais plus marcher, j'ai gardé une impression de faiblesse, je me sens diminuée. J'ai toujours l'impression que je ne peux rien faire sinon je serai épuisée ou je me sentirai mal. Je ne sors quasiment pas toute seule, j'ai trop peur qu'il m'arrive quelque chose et que je sois incapable de réagir. Je ne sais pas comment envisager l'avenir avec un tel problème. Le pire, c'est que je me sens mal , pas dans un état normal, et que ça dure depuis l'opération. Je crois que je vais rester comme ça toute ma vie, que c'est trop tard maintenant. J'aimerai avoir le témoignage de gens qui ont été hospitalisés, savoir comment ils l'ont vécu et surtout comment ils s'en sont sortis.
Voilà ça me ferait très plaisir que vous donniez suite à ce mail s'il vous plait. Vous pouvez m'écrire à l'adresse suivante : sizorn.nicolas@wanadoo.fr
Cordialement
Nicolas