Bonjour à tous, et surtout bonjour aux médecins qui passent par là.Voilà, j'ai un cas de conscience : il me semble être plutôt "pas bien", mais je continue à travailler avec des horaires un peu spéciaux qui n'arrangent rien.
J'ai été arrêtée au mois de mai, durant trois semaines, mais un collègue m'a râlé après au téléphone car mon travail retombe sur eux... J'ai refusé la prolongation de cet arrêt maladie, par scrupules, par fierté, (je ne sais pas trop), en prétextant que le travail me changerait les idées.
Autour de moi, on m'a dit que c'était bien trop précoce et que je n'étais pas en état.
En effet, je ne suis toujours pas guérie mais je tiens debout. Je fais mon travail, assez mal d'ailleurs car j'ai des moments de fatigue. Disons que ça tient le coup.
En tant que médecin(s), qu'en pensez-vous ? Est-ce de l'abus, de la manipulation de ma part (car c'est tout de même une maladie psy je pense) ? Est-ce que l'avis du généraliste prime sur l'avis des collègues ?
J'ai tendance à penser -et l'expérience me le prouve- que les maladies spectaculaires, qui se voient bien, ou mieux, qui sont contagieuses, sont plus facilement justifiées au travail.
Pour ma part, heureusement que je suis blanche comme un linge, au moins, "ils voient" que ça ne va pas. Je pense d'ailleurs que c'est ce que je recherche à travers l'anorexie et l'auto-mutilation (Lasthénie de Ferjol, comme Blondie .
Merci à vous.
Cécile