Bonjour, Jusqu'au mois de décembre 2002, j'étais toxicomane au STILNOX ( hypnotique non benzo mais redoutable)depuis 3 ans. J'étais arrivé jusqu'à des consommations nocturnes de 8 comprimés d'un coup : le résultat était dramatique, malgré les nuances que posaient les différents médecins que j'aie rencontré à ce sujet : deux accidents de voiture, plus de mémoire. Or, j'ai rencontré plusieurs psychiatres, plusieurs généralistes à ce sujet. Ceux que j'ai rencontrés n'ont rien compris: d'abord pour eux, le stilnox n'était pas un produit dangereux parce qu'il est censé être moins toxicomanogène que les autres hypnotiques. D'autre part, Aucun d'eux n'avait l'expérience de la toxicomanie à ce produit. J'ai été catastrophé de voir à quel point un psychiatre peut ignorer certains mécanismes psychologiques de base: par exemple; certains m'ont dit que ce n'était qu'une question de volonté, d'autre que je manquais de coups de pieds au c...Or, la toxicomanie est, entre autre, une maladie de la volonté. Donc, ces gens m'ont considéré comme un patient normal, alors que je souffrais précisément d'être dans l'incapacité totale à continuer à vouloir à 20H00 ce que j'avais décidé le matin même, à savoir m'arrêter.
LE SUBUTEX M'A SAUVE :
J’ai eu l’intuition que ce médicament pourrait m’aider à décrocher, et que même si je devenais dépendant, je le serais avec un produit… Ce n’était pas très intelligent, d’accord.
Au mois de décembre, je suis allé voir un médecin en lui expliquant que j’étais cocaïnomane ( ce qui n’est pas vrai d’une part, et qui n’est pas une indication pour le subu d’autre part). Je lui ai dit qu’un ami prenait ce médicament et qu’il s’en était sorti. Il m’en a prescrit. Mais je note que la plupart des médecins connaissent très mal ce produit. Ils croient tous pour la plupart que la buprénophine « ensuquerait » un cheval, et que donc un individu non-héroïnomane qui en prendrait serait tout simplement défoncé. Or, rien n'est plus faux. Un ami interne en médecine s’est demandé comment je pouvais travaillé avec le subu, alors que le même ami ne comprenait pas mes plaintes à propos du stilnox ( 8 comprimés de stilnox mettent dans un état de zombi)
Au commencement, la buprénophine, en prise vespérale, a "cassé" mes pulsions de stilnox. Donc, avec 1 comprimé de SUBU à 2 mg, j'étais bien. Le lendemain matin, rien de ce que je connaissais avec le STILNOX : j'étais en forme. J'ai pris cela au lieu du stilnox car il est impossible de vaincre ses pulsions, et là, j'avais un médicament qui les cassait !
Aujourd'hui, cela fait 7 mois, je suis toujours sous subu, mais je n'ai aucun effet secondaire, je suis redevenu performant dans mon travail, j'ai récupéré mes facultés intellectuelles, je ne me sens plus malade du tout, ni toxicomane. Certes, je suis dépendant d'un autre produit, mais à la différence de l'autre, je ne le sens pas,je n'ai pas d'effets secondaire ( à part de la constipation). Je suis heureux, tout va très bien dans ma tête, et je commence à arrêter le subu en septembre. Si les pulsions reprenaient à l'arrêt, je n'hésiterai pas une minute à recommencer un cure de subu parce que dépendant pour dépendant, je préfère l'être avec un produit que je n’ai pas l’impression de prendre et qui ne me rend pas dépressif. Enfin, le plus important peut-être : le subu ne fait pas planer. La première fois c’est le cas, mais au bout de 2 ou 3jours, cela ne fait plus rien du tout, si ce n’est dans mon cas de casser les impulsions. cela serait complètement idiot de le prendre pour se droguer car on serait tout de suite dépendant ( physiquement) d'un produit qui ne fait plus rien au bout de quelques prises. Avis aux amateurs...