Monsieur,Vous dites que l'on peut très bien vivre sans rate. Or, j'ai une fille de 13 ans qui a contracté un PTI, en mai 1999, à qui on a enlevé la (les) rates 3 mois plus tard, 2000 plaquettes,et qui depuis est sous Oracilline, 1 million par jour, et depuis peu son hématologue à l'hôpital Necker veut doubler la dose.Tous les spécialistes sont d'accord pour dire qu'il serait fou et dangereux de ne pas donner ces antibiotiques, car certains globules blancs ne sont fabriqués que par la rate et leur absence rend plus sensibles aux infections, notamment à pnenmocoques.Il faut donc aussi, d'après le protocole des hôpitaux, vacciner avec Pneumo 23,...En brandissant le risque d'infection fulminante...
Je pense que le mieux est d'éviter de se faire enlever la rate, surtout dans les cas d'atteintes hématologiques liées parce que là c'est encore plus graves.
Je peux vous dire que je suis réticente par rapport à cette antibiothérapie à vie, ces vaccinations qui d'après moi ne font pas du bien au système immunitaire.
J'essaie de m'y plier parce que bien évidemment, j'ai peur.
J'aimerai savoir d'où vous sortez cette idée que l'on peut bien vivre sans rate et sans antibiothérapie, et les vaccinations contre les pneumocoques, qu'en pensez vous? Dans ce cadre de splénectomie, et de maladie auto-immune, elle a toujours entre 26000 et 53000 plaquettes en moyenne. Merci de votre réponse que j'attends avec impatience. M.P.