Bonjour à vous et à tous.J'espère que l'opération s'est bien passée et que votre fils pense à autre chose.
Je suis moi-même suivi depuis l'âge de cinq ans (otites chroniques, diabolos, cures, etc...) et j'ai été opéré 6 fois pour un cholé (je suis, hélas, un multi-récidiviste!) à l'oreille gauche. J'avais 15 ans lors de la première intervention sérieuse (cholestéatome puis tympanoplastie) et la dernière a eu lieu en dec 2005, soit à 28 ans. Autant dire qu'il s'agit de surveiller attentivement l'évolution du problème et de consulter régulièrement, mais ça, l'orl a déjà du vous le dire. C'est le côté le plus pénible, avec l'intervention évidemment, car il reste toujours un peu d'intranquilité, d'inquiètude. D'autant que la surdité nous le rappelle quotidiennement et qu'il y a bien souvent des acouphènes sur une oreille souffrante dont il ne faut pas négliger l'impact sur le moral.
Mais ce que je souhaitai surtout vous dire, parce que je parle d'expérience, c'est que la dramatisation n'est pas du tout constructive. Pour exemple, les angoisses de ma mère me fatiguent d'avantage que les anesthésies . J'imagine bien que ce n'est pas simple, surtout pour une mère. Mais ça cette affection se soigne, même si c'est pénible. Quant à la souffrance, elle peut et doit se dire et s'entendre, mais elle ne se partage pas.
C'est un problème sérieux, certes. Mais ce ne doit en aucun cas devenir une fixation. C'est une donnée existencielle, parmis d'autres, beaucoup d'autres: la vie, l'amour, l'humour, les rêves, tout ça. C'est en somme un problème majeur mineur.
Bon courage à vous et restez les plus sereins possibles.