Bonjour,J'ai lu beaucoup de discussions à ce sujet sur ce forum et certaines ont déjà répondu à plusieurs de mes questions. Certaines de ces discussions sont d'ailleurs devenues des vrais paniers de crabe, n'est-pas Docteur? Ca ne doit pas être facile tous les jours, je compatis!
Mon ami a toujours eu des pellicules et la peau grasse et sensible, mais il n'a commencé à faire de la dermite séborrhéique qu'il y a à peu près un an, donc relativement tard car il avait déjà 29 ans à l'époque. Il en a eu aussi sur le sternum au début, mais très peu, elle est partie en trois jours avec un gel nettoyant antifongique et n'est jamais revenue. Par contre, il n'arrive pas à s'en débarrasser complètement sur le visage: il en a aussi très peu, surtout sur les ailes du nez et à la lisière du cuir chevelu, c'est presque imperceptible et avec deux applications de Mycoster il en est débarrassé pour deux semaines... Mais ça finit toujours par revenir!!! Est-ce normal de ne jamais l'empêcher complètement de revenir? Il ne met de la crème que sur les lésions, pas ailleurs: devrait-il en mettre sur tout le visage pour éviter que la levure ne se déplace sur les zones non traitées, ce qui fait qu'il en aura toujours à un endroit ou un autre?
Bref, il a commencé à en avoir à la trentaine. Or je vois que la plupart ici en ont depuis l'adolescence voire avant... Et j'ai lu ailleurs que la dermite touchait les hommes jeunes, et apparaissait entre 15 et 40 ans. Je me demande s'il est "dans les normes" et s'il est tout aussi courant d'avoir de la dermite depuis tout jeune que de la développer à la trentaine, ou si ça correspond à un dérèglement plus grave lorsque ça arrive d'un coup, plus tard? Le fait d'avoir la peau grasse le prédisposait-il de toute façon à cela? A-t-il des chances d'en être débarrassé vers 40 ans, alors, ou c'est pour la vie?
Il est professeur, et soumis en permanence à un gros stress, même si à priori c'est un "bon" stress qui le stimule dans son travail. De plus, je ne sais pas si ça a un lien, mais quelques mois avant de commencer à développer cette dermite, il s'est inscrit dans une salle de musculation, lieu où les transpirations et les microbes en tout genre se mélangent joyeusement... Cette situation a-t-elle pu favoriser la prolifération de la levure?
Et enfin, pour info, j'ai lu aussi qu'en cas de déficit immunitaire (diabète, traitement pour un cancer, SIDA...), ce genre de levure se mettait à proliférer brusquement de façon extrêmement étendue et résistante au traitement. Est-ce vrai et comment se manifeste-t-elle exactement dans ce cas-là? Prurit plus intense, plaques rouges immenses, impossible de la soulager avec les traitements classiques comme Mycoster ou Ketoderm?
Voilà, et merci pour votre site qui est une bonne source d'information, malgré les délires de certains sur d'autres discussions! J'espère que vos réponses pourront en aider d'autres aussi! Merci d'avance!