Modifié le 05-03-03 à 18:21 (GMT)Bonjour Phil,
>j'ai lu l'article suivant : http://fr.news.yahoo.com/030226/23/32i0m.html
Reprise in extenso d'un article du site Cybersciences.com :
http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N3144.asp
On peut y lire en effet :
"Le cerveau est protégé par, ce que les scientifiques appellent, la barrière hématoencéphalique. Formée de vaisseaux sanguins, cette barrière ne laisse pas entrer qui veut : elle permet le passage des nutriments essentiels aux tissus cérébraux mais pas des médicaments. Ce qui rend les traitements cliniques inefficaces, a souligné Richard Béliveau (...)".
Ce qui est totalement absurde comme tu le devinais !
C'est une barrière infranchissable pour beaucoup de médicaments, mais certains peuvent la franchir, c'est le cas des psychotropes.
>Et je me demande quel est l'impact de cette barriere sur
>les medicaments psychiatriques.
Pour franchir la barrière hémato-encéphalique (BHE), il faut que la molécule soit :
- soit lipophile (c'est-à-dire proche des lipides), c'est le cas de l'immense majorité des psychotropes.
- soit très petite : c'est le cas du Lithium ; bien qu'hydrophile (c'est un ion), il franchit la BHE en raison de son très faible poids.
Il existe un donc un grand nombre de structures chimiques qui sont potentiellement actives mais qui ne correspondent pas à ces critères.
Dans ces travaux, les chercheurs ont mis en évidence un transporteur. Ils imaginent que l'on pourrait coupler des molécules actives mais qui ne passent pas la BHE à ce transporteur pour qu'elles atteignent leur cible : on élargirait alors l'arsenal thérapeutique.
Des précisions ici :
http://www.unites.uqam.ca/sirp/journal/melanotransferrine.htm
Amicalement,
Orfi