Bonjour Yves, bonjour Docteur >Je vous rappelle qu'il s'agit d'un vaccin, donc d'un traitement préventif
>et non curatif.
En fait, depuis quelques années une nouvelle stratégie vise à proposer des stratégies vaccinales chez des petients infectés. L'objectif est d'induire, d'élargir et d'amplifier une réponse spécifique anti-VIH afin d'obtenir un meilleur contrôle de la réplicatin résiduelle, de limiter l'évolution du déficit immunitaire et de permettre à terme l'arrêt et/ou l'allègement thérapeutique.
De telles approches pourraient concerner :
- des patients non traités ayant un déficit immunitaire modéré et une réplication virale faible, pour retarder l'initiation d'un traitement,
- des patients traités contrôlés virologiquement ches lesquels des arrêts de traitement ets envisagé en vue d'obtenir un meilleur équilibre immuno-virologique.
Cette approche représente l'avantage d'éviter l'exposition au rebond virologique par rapport aux interruptions séquentielles dont nous avions un peu parlé ici il y a quelques semaines.
En France, différents essais utilisant le vaccin inactivé REMUNE sont en cours chez les patients traités précocément après la 1ère infection (PRIMOVAC et QUEST) ou en cours de l'infection chronique (VACCIL-2, VACCITER et LIPTERA). On attend les résultats des essais VACCIL-2 et PRIMOVAC pour 2003.
Bon courage à Yves et son ami,
Orfi