Je suis scandalisé (mais pas surpris !!!) par l'agressivité des intervenants sur ce forum. Certains sont du corps médical et cela est innacceptable.L'objectif que nous avons tous, c'est notre santé !!!
Un scientifique a récemment essayé de faire passer un message sur ce forum. Il semble qu'elle été censuré.
Je vous livre içi son texte intégral en espérant que ce forum deviendra scientifique et médical. Pour ceux qui ne partage ce principe, merci de vous abstenir.
Cordialement.
Message d'une scientifique :
QUELQUES INFORMATIONS SUR LES AMALGAMES DENTAIRES.
Le mercure est un métal extrêmement toxique, notamment pour le système nerveux. Ce métal traverse la barrière placentaire (et passe dans le lait maternel). Les pathologies décrites lors d’intoxication à long terme par ce toxique sont très variées, et dépendent de la forme du mercure (spéciation) : mercure inorganique (Hg métal, ions mercuriques,…), mercure organique (méthylmercure,…). Citons par exemple : autisme et/ou hyperactivité «congénitaux», maladie d’Alzheimer, sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique (SLA), fatigue chronique, maladies cardiovasculaires, cancers,…
Le mercure a donc été peu à peu chassé de ses principales utilisations : pesticides, médicaments (il reste certains vaccins contenant du mercure utilisé comme désinfectant : le thimérosal ou thiomersal), industrie du chlore, etc.
Le mercure est toujours utilisé dans les soins dentaires : un amalgame contient 40 à 50% de mercure (inorganique), soit environ 1 gramme de mercure. Actuellement, l’amalgame est utilisé dans 50% des obturations dentaires (70% au niveau des molaires) : l’Ordre des dentistes évalue ainsi à environ 15 Tonnes le mercure mis en bouche chaque année dans les amalgames. Une bonne partie de ce mercure se retrouve dans l’environnement (de nombreux dentistes n’ont pas encore équipé leur cabinet en récupérateurs d’amalgames, pourtant obligatoires depuis le 30 mars 2001). On a estimé en 2000 que la quantité de déchets mercuriels d’origine dentaire représente 15 à 20 T/an (étude de l’Association générale des hygiénistes et techniciens municipaux, mars 2000) : une proportion importante de ce mercure se retrouve donc dans l’environnement. D’autre part, le mercure des vieux amalgames est vaporisé lors des crémations, avec une quantité évaluée à 200kg/an actuellement par l’Académie de médecine (rapport 2003), chiffre qui augmente sans cesse. Ce mercure nous revient ensuite sous forme de méthylmercure dans le poisson que nous consommons.
Le mercure des amalgames est absorbé par l’organisme.
Un amalgame émet des vapeurs dont une partie est absorbée par les poumons : le mercure passe dans le sang, traverse la barrière hémato-encéphalique et est alors piégé et s’accumule dans le cerveau (il traverse le placenta et s’accumule aussi dans le cerveau et d’autres organes du fœtus : un médecin légiste allemand, DRASCH, a montré que les enfants ou fœtus dont les mères avaient de nombreux amalgames avaient accumulé du mercure dans leur cerveau, leur foie et surtout dans leurs reins : Drasch G, Schupp I, Hofl H, Reinke R, Roider G. Mercury burden of human fetal and infant tissues, référencé sur medline)
Un amalgame subit aussi la corrosion en milieu salivaire et se dégrade, laissant s’échapper des ions mercuriques. Cette corrosion est accentuée lors de la mastication, en présence d’autres métaux dentaires, notamment l’or (effet pile) et lorsqu’on consomme des boissons et aliments chauds. Une partie des ions mercuriques traverse la paroi de l’intestin grêle et s’accumulera dans plusieurs organes.
Une autre partie du mercure émis par les amalgames est méthylé par les bactéries (dans la bouche, dans l’intestin) : ce méthylmercure est alors à 95% absorbé au niveau de l’intestin, il traverse le placenta et pénètre dans les organes.
Les porteurs de «plombages», les enfants de mères ayant des amalgames, les dentistes exposés professionnellement et par leurs amalgames, ont dans leurs organes des taux de mercure beaucoup plus élevés que les témoins non exposés au mercure dentaire (ex. : Eggleston DW, Nylander M. Correlation of dental amalgam with mercury in brain tissue, 1987).
Le lien entre amalgames et pathologies est difficile à établir : le mercure est un toxique polyvalent et ubiquiste : il entraîne des pathologies très variées (dans le cas de l’amiante, la corrélation entre ce matériau et les mésothéliomes ne fait aucun doute, en raison de la spécificité du toxique vis-à-vis de la maladie : dans le cas du mercure, il n’existe pas de pathologie associée). Quasiment toute la population est exposée aux amalgames dentaires : il est difficile de trouver des “témoins” n’ayant pas subi un transfert placentaire et n’ayant jamais eu d’amalgames. Enfin la variabilité génétique est importante : des personnes ayant un petit amalgame peuvent être intoxiquées, alors que d’autres en possédant 6 ou 7 ne présentent pas (pas encore ?) de troubles. Néanmoins, des études permettent d’établir des corrélations, notamment pour Alzheimer (je vous encourage à aller sur le site d’un grand chercheur américain, Boyd E Haley : www.testfoundation.org ) et SEP (sclérose en plaques).
ATTENTION A UNE DEPOSE NON-PRECAUTIONNEUSE DES AMALGAMES !
Le remède serait pire que le mal car de très grandes quantités vapeurs de mercure peuvent alors être inhalées et accumulées pour des années dans le cerveau. J’ai connaissance de témoignages de personnes gravement intoxiquées lors de travaux sans précautions (avec analyses de mercure dans les urines et les selles très positives, analyses effectuées dans le labo allemand de référence).
Rappel des recommandations du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique Français, datant de 1998 :
-tout travail sur amalgame (pose ou dépose) demande l’utilisation d’un aspirateur chirurgical et d’une digue en latex (appelée aussi champ opératoire) et doit être accompagné d’un refroidissement puissant avec de l'eau.
- pas de pose ni de dépose d’amalgame chez la femme enceinte ou allaitant,
- pas d’amalgame pour les petites lésions carieuses chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte jeune,
- les porteurs d’amalgames doivent éviter de mâcher du chewing-gum,
- il ne faut pas placer d’amalgame à proximité de restaurations métalliques (couronnes, inlays,…) pour éviter les risques de corrosion et la libération accrue de mercure.
Hélas, ces recommandations ne sont pas affichées dans les cabinets dentaires (donc les patients ne sont pas au courant), et aucun contrôle du respect de ces recommandations n’a été prévu. Elles sont donc très peu respectées (nombreux témoignages de patients, dont celui qui ouvre ce forum…)
Juste un mot à l’attention de Monsieur … : j’aimerais savoir ce que vous pensez de l’absence de tests de toxicité concernant les matériaux dentaires (amalgames, composites ou autres…) ainsi d’ailleurs que pour les matériaux chirurgicaux. Ces produits ne font l’objet d’aucun test de génotoxicité, cytotoxicité, etc. : il n’existe pas d’équivalent de l’AMM (autorisation de mise sur le marché, procédure utilisée pour les médicaments) pour tous ces matériaux. Trouvez-vous légitime de réclamer ces tests ?
Pour terminer, pour couper court aux remarques désobligeantes, je précise que je suis une scientifique (agrégation de biologie, nombreux diplômes universitaires dans le domaine de la santé publique, etc.), que je ne suis absolument pas versée dans les médecines douces, la magie, sorcellerie ou autres…, et que mon seul but est que le dossier « amalgames dentaires » ait droit à une expertise scientifique indépendante (du monde dentaire et des fabricants d’amalgames) et pluraliste, reconnaissant les travaux internationaux, et pas seulement franco-français, financés par Dentoria (qui a d’ailleurs fermé boutique) et consorts, ceci afin de limiter au plus vite l’exposition des patients à des toxiques (c’est un comble, alors qu’ils vont chez le dentiste pour se soigner : d’abord ne pas nuire, vous vous rappelez ?)