Modifié le 25-11-04 à 12:30 (GMT)Bonjour à tous,
Après avoir lu tous les messages, je viens donner avis et mon expérience personnelle sur ce médicament.
Je regrette de donner un avis très négatif sur le STABLON. Je suis révoltée contre ce médicament et je dois réagir avec véhémence.
Il faut arrêter de dire que c'est du "pipi de chat".
Pour ma part, cet antidépresseur représente une souffrance de plus de deux ans et des dégâts considérables dans ma vie. J'ai subi de nombreuses humiliations car j'ai fait un accès maniaque et une TS avec alcool, j'ai eu une acné persistante (pourtant j'avais bien spécifié que je buvais du vin modérément), je n'ai pas été prévenue des effets secondaires, j'ai dû acheter de nombreux livres de médecine et notamment un livre de référence équivalent au Vidal, le Dorosz de Monsieur Ph. Dorosz Lauréat de l'Académie Nationale de Médecine, où il dit page 1281, "Stablon ... cas de toximanie car l'amineptine (Survector), chimiquement proche a été retirée du marché..." ce qui a éveillé mes soupçons bien entendu parce queje men sentais très mal. Depuis deux ans, je vais de consultation médicale en consultation pour trouver une solution.
Après recoupement de plusieurs avis et au vu de mon état empirant, je me suis mise en sevrage, seule, car il y a un blocus total sur ce médicament.
Cependant, comme m'a dit un phlébologue que j'ai consulté puisque j'ai les jambes dans un état veineux lamentable, "le Stablon est un neuroleptique qui agit sur le sang et nous on le sait" !
A SOS Dépression, un psychiâtre m'a dit qu'il n'en donnait qu'un demi par jour.... Et on m'en donnait plus de 2, ce que je n'ai pas supporté car je fais une intolérance (confirmé par un allergologue ces jours-ci), j'ai fait un rebond de dépression énorme tellement il "assome", j'ai eu de nombreuses palpitations cardiaques, insomnie, j'étais "sâôule" même sans boire, car je ne bois plus du tout une goutte d'alcool ... je titubais dans la rue, j'étais hyper agressive... et j'avais des idées suicidaires sans arrêt, des idées noires très fortes, je commençais à avoir des tics, et des phobies, des états de panique, je me suis retrouvée 4 fois aux urgences de l'hôpital Lariboisière, j'ai fait un oedème à la jambe gauche, etc.
Une pharmacienne m'a dit aussi en me voyant si mal, qu'il "casse" bien, qu'elle avait du mal à me le donner, qu'elle avait eu une patiente qui se droguait au Stablon.
Il faut ajouter qu'il y a des effets de sevrage entre chaque prise, qu'il y a une effet de sevrage réel quand on veut l'arrêter totalement et surtout lorqu'on l'a pris comme moi pendant plus de 2 ans (frissons, vertiges, marbraisons de la peau ...).
Je me demande comment je vais réparer tous les dégâts physiques : perte de poitrine, cellulite, problèmes veineux, sans parler des problèmes financiers qu'il m'a causés car je n'ai pas cessé de dépenser de l'argent tellement il désinhibe, et sans parler de mon chômage dans lequel je me suis enfoncée car je n'étais pas capable d'aller à mes rendez-vous, je ne faisais que dormir...
J'ai signalé ce médicament à la pharmacoviligeance de l'Hôpital Fernand Widal Paris 10ème, et ce n'est pas fini pour ma part.
Si je réussis mon sevrage et que je remonte la pente, je continuerai à me révolter contre ce médicament.