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"Paroles de musiciens II"

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
29-09-02, 20:07  (GMT)
"Paroles de musiciens II"
Bonsoir à toutes, bonsoir à tous.

Comme promis, voici le résumé du film qui finalement comme l'a rappelé Isabelle s'appelle.... Simone !
Je vois que vous suivez.
Alors, c'est l'histoire d'Al Pacino qui est dans la peau d'un réalisateur de films à Hollywood, dont la productrice c'est son ex-femme. Il a aussi une fille fan de tous ce qui est ordinateurs (voir la fin). Bref, l'actrice principale du film d'Al Pacino qui en fait s'appelle Victor TARANSKY (pas l'actrice, Al pacino) se fait la malle et oblige Victor à trouver une autre actrice, sinon pas de film. Et son ex-femme le laisse aussi tonber question sousous. Alors, et Victor c'est là qu'il a pas tout saisi, il rencontre un type, un brave, un informaticien de génie qui lui lègue puisqu'il meurt d'une tumeur à l'oeil inopérable une formidable invention qu'il a baptisée Simulation One... Cette formidable invention aboutit, neuf mois plus tard, au personnage de Sim'One, une actrice entièrement... VIRTUELLE !

C'est le succès. Victor Taranski est sommé de dire qui est cette Simone tant adulée puisqu'il sort un nouveau film encore plus exceptionnel tant la présence à l'écran de Simone, le double virtuel de Al Pacino, pardon de Victor, est si, comment dire, humaine. En fait le programme informatique permet à son utilisateur de réutiliser des mimiques de célébrités du cinéma tel Marilyn Monroe (pas trop cinéma, mais bon) ou d'autres que j'ai oublié, après tout vous n'aviez qu'à voir le film. Enfin, toujours est-il que le succès grandissant de Simone, dans un décor digne des grandes usines Renault à Javel, mais version Hollywood, oblige Victor à s'inventer une relation exceptionnelle avec cette fille que personne ne voie en vrai mais que tous le monde prétend fréquenter, voir rêve (là scène de rire) de coucher avec... comme le journaliste lourdaud qui inquisitionne la chambre nuptiale de Simone avec tact et doigté, posant son pif dans les dessous laissés là par Victor pour faire croire à sa prétendue visite.

En fait très vite Victor Taranski ne pourra se défaire de son personnage sosie, pourtant féminin, et il tentera de la discréditer en faisant un film ignoble dans lequel on voit l'actrice se rouler dans la fange avec les cochons, manger avec eux et déglutir le purin. Bref, c'est atroce et tous le monde en rafole. A la télé, il multiplie les interviews en duplex et tente par tous les moyens de rendre Simone désagréable, mais c'est impossible. Tout dérape le jour où il inocule un virus informatique à sa protégée. Il est alors accusé de meurtre et se retrouve en prison. Sa fille le sauve car, c'est une génie du clavier, elle tape sur trois touches de l'appareil et hop ! Simone réapparait et en direct sur toutes les télés du monde. Victor est libéré avec des excuses, et retrouve son ex femme avec qui il aura beaucoup d'enfants. La suite ? tout simplement, Simone continuera sa carrière dans le show-business, Victor qui tout de même est un gros salaud se retrouvera plein de fric, et Hollywood est un monde formidable où l'aparence et le tour de poitrines des stars compte avant tout dans le conteur des entrées de cinéma. Bref, la morale
de cette histoire n'est pas très underground, au contraire elle vole à 15 000 pieds, survole le monde dans lequel nous pauvres zeuroppéens lambda nous pataugeons sans décrocher la lune. Comme quoi tout n'est pas tout rose comme la robe de Simone, l'immaculée Con décéption. Décéption car, même si j'ai eu plaisir à vous raconter cette histoire, qui est très jolie, je regrette ne pas avoir à vous raconter une fin qui ne ressasse pas la victoire de l'américanisme sur la société et l'économie dans notre planète si fragile et sensible. Non, et je dis NON, les américains ne sont pas et de loin les meilleurs. Ce sont les plus riches, question fric, et c'est bien pour leur gueule. Mais c'est aussi et surtout des gens sans culture propre, sans sensibilité personnelle, faut croire puisqu'ils ne supportent pas de voir le monde adopter d'autres manières de vivre qu'eux, ils veulent tout aséptiser, rendre tout à leur image, et c'est un comportement de gamin très dangereux. Voilà pour ce que j'avais à dire. Merci de me laisser m'exprimer.

Au revoir.
Rémi.

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  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Paroles de musiciens II remi 29-09-02 1
   RE: Paroles de musiciens II remi 30-09-02 2
       RE: Paroles de musiciens II remi 30-09-02 3
           RE: Paroles de musiciens II remi 30-09-02 4
               RE: Paroles de musiciens II remi 01-10-02 5
                   RE: Paroles de musiciens II remi 03-10-02 6
                       RE: Paroles de musiciens II remi 05-10-02 7
                           RE: Paroles de musiciens II remi 05-10-02 8
                               RE: Paroles de musiciens II remi 06-10-02 9
                                   RE: Paroles de musiciens II remi 06-10-02 10
                                       RE: Paroles de musiciens II remi 06-10-02 11
                                           RE: Paroles de musiciens II remi 06-10-02 12
                                               RE: Paroles de musiciens II Isa 06-10-02 13
                                                   RE: Paroles de musiciens II remi 07-10-02 14
                                                       RE: Paroles de musiciens II remi 08-10-02 15
                                                           RE: Paroles de musiciens II eudes 09-10-02 16
                                                               RE: Paroles de musiciens II remi 10-10-02 17
                                                                   RE: Paroles de musiciens II remi 10-10-02 18
                                                                       RE: Paroles de musiciens II remi 10-10-02 19
                                                                           RE: Paroles de musiciens II eudes 11-10-02 20
                                                                               RE: Paroles de musiciens II remi 11-10-02 21
   RE: Paroles de musiciens II remi 12-10-02 22
       RE: Paroles de musiciens II remi 13-10-02 23
           RE: Paroles de musiciens II remi 13-10-02 24
               RE: Paroles de musiciens II remi 13-10-02 25
                   RE: Paroles de musiciens II eudes 13-10-02 26
                       RE: Paroles de musiciens II remi 13-10-02 27
                           RE: Paroles de musiciens II remi 14-10-02 28
                               RE: Paroles de musiciens II remi 15-10-02 29
                                   RE: Paroles de musiciens II remi 18-10-02 30

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Texte des réponses

remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
29-09-02, 20:09  (GMT)
1. "RE: Paroles de musiciens II"
Merci à moi pour toutes ces précisions. Un peu long, mon message.

En voici un plus court :

Pourquoi n’ai-je pas droit à l’erreur ?
Où plutôt, comment ne pas perdre l’âme sœur ?
Toutes ces questions je me les pose en douceur,
Mais ce soir j’ai envie de crier ma terreur.
Personne ne peut donc m’aider dans mon bonheur ?
Quiconque sait me fait du souci, à toute heure.
J’ai toujours eu envie de faire, de tout mon cœur.
Pourtant peu importe comment, tel est mon malheur.

A présent mon envie, c’est de faire la cour,
A toutes mes admiratrices, faire l’amour,
Combler mes royaumes de luxe pour
Faire du travail demain tel un autre jour.
Contrôles mes cernes afin d’en voir le contour,
Vois dans ma chambre comme dans un four,
Sourd, tends l’oreille et réagis à mes atours,
L’air est humide quand l’urgence est au lourd.

Je me fais du mal, je me rend à l’évidence,
Blasé je n’ai goût à rien, c’est la décadence,
A plus soif j’ai encore froid, et ça me lance,
L’estomac me talonne, je crois en ma panse,
Manger est une forme de dépendance,
Mourir est aussi une macabre danse.
En gros je n’aime que la cadence,
Que tout soit enroué, mécanique de silence.


Salut, la suite à demain.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
30-09-02, 11:00  (GMT)
2. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour à tous !

Comme promis, la suite de mes aventures extra-lucides :


Toutes mes apologies pour le franc-parler.
Dès la clinique mon ex-citée
Plus haut se mit à enfler. Elle était soufflante,
Aussi soit-il, au train arrière où vont les sentes,
Si tous les rus mènent à Rome à niche, elle, ange,
S’en sortira avec un bleu au genou. Ça change.

Etrange fange dans les langes du bébé !
Il hume inné, dès son plus gêne âge, hébété,
Habitué aux pleurs niches, aux souhaits inexaucés,
Exhaustifs calumets, chalut mots d’antre-filets hachés,
Les colorants habillent de vive voies les haltères
Déclinées par la chaleur ambiante, halte’air.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
30-09-02, 12:23  (GMT)
3. "RE: Paroles de musiciens II"
Amphores midables, inter-minables solitudes,
L’ambiance est au beau-fixe ces dernières altitudes.
murène d’un jour, paroie d’une nuit,
La proie divine de Diane chasseresse, fuit,
Dans les limbes énigmatiques des pucerons endoloris
Bercent la punaise des champs transparente des dolomies.

Les ongles blessés par les fougères des bois
S’abîment en fanfare dans les pommières de joie.
J’ai là-bas un oiseau en cage effarouché.
Son langage dépasse l’entendement : on peut le toucher.
L’étourdi sur son fauteuil entend la fleur s’ouvrir.
Ça craque et claque tandis que le chat va découvrir.

Au cœur des choses la philosophie domine. Le magma en fusion
Abîme la manière dorsale. Peu de Pygmalion ont l’intrusion
De créer une dépression de jade. Soif de vivre, aligné
Le long d’un filtre en équilibre instable ça balance.
Intègre, je crois en la divinité de ma sœur aînée.
Dans mon boulot je crois en l’action de chaque turbulence.

J’ai mis un tigre dans mon clavier. La souris
Fait peur à mon éléphant qui refuse sous peine de connerie
De mordre l’écran. Trompe l’œil, car défense d’y voir,
L’Asie à tiques éléphant tôt tête de turc en ivoire
Dégomme d’un coup de queue un arbre en trop.
Il gênait, expliquera-t-il, mon troupeau.

A part cela, quoi de neuf docteur ? Dit le lapin.
Tu t’es fait carottes par Arsène Lupin,
Répond l’instigateur, instit gâteur. Du pain ?
Y’en a dans le fournil Ah, non, s’écrie le nasique,
Désolé mais ma fourmi reste à Paris, j’y tient,
Comme le nez au milieu de la chique.

-J’ai dit fournil par fourmi espèce d’idylle,
Dit l’instit, et tient le toit pour dit. Débile.
-Il va s’écrouler ! -Tiens le toit, j’ai dit !
De ses deux mains faméliques, le chablis
De Solonge-sur Saône dans sa robe Saumure
Supporte la toiture de l’école. Il sert de mur.

C’est dans cette position inconfortable que survient
Roméo, après un rodéo dans les bras de Julienne.
Julienne, c’est sa meuf qui se sent pas bien.
Elle dégoupille la situation de ses dents de Cayenne,
L’île du Diable n’est pas loin, pourtant on sent
L’odeur de la Julienne de légume luminescent.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
30-09-02, 19:29  (GMT)
4. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonsoir à tous,


Voici ma production et contribution quotidienne à ce merveilleux lieu d'échange : Merci M. Dupagne !

Feuille de loup, espèce menacée par la chasse,
Protèges-toi des tapageurs et autres brigands.
Car dans ton terrier tu es tranquille, se tassent,
Les soucis et autres mauvaises odeurs. Dans une boîte à gants,
Je t’ai reconnue, vivante chose dont les pousses éclosent,
Piquante bestiole qui va et vient, entre la rosée du matin,
Et les nuages du soir, dans la broussaille et parmi les roses,
Aubépines et autres séraphins.

Notre époque est celle de la lumière. Tard le soir j’allume
Ma lampe, et le jour se relève. Brillante invention que l’ampoule !
Moi je me dis que sans confort, s’enfume,
Paris, Londres et autres capitales, crèvent les foules !
L’Occident est caractérisé par sa richesse. C’est l’époque
Du luxe et de la joie, des caresses, quoiqu’on se moque
Du reste du monde, l’effet dévastateur de l’alter ego.
Un jour nous verrons à quoi se résume notre peau !

A force de boire la même eau depuis des millénaires ;
A force de puiser l’énergie du fin fond de la Terre,
Notre monde est voué à l’échec, creuse dans la poussière
Du désert qui arrive à nos pieds et la mer qui s’étend
Sur nos têtes ! C’est la guerre, celle du feu, de l’air,
La pollution gagne l’atmosphère, et les poumons, ceux de nos parents,
Nous envahissent, nous pourrissent la vie à pleine voix !
Vive la décadence, prions pour nos combattants ! Pas le choix,
Nous devons nous carapater dans nos fourmilières
Virtuelles pour au moins avoir l’oxygène dans l’air.

Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, toujours,
Regarder la mort en face, apprendre un jour ;
A respecter nos voisins les humains, ces minables
Qui au lieu de vivre ne font que ramper à table,
Dégagent des odeurs pestilentielles, geignent, et passent
Leur temps à se battre jusqu’à ce qu’ils trépassent,
Eprouvent des sensations dont ils ne savent pas le nom,
Détruisent l’air environnant grâce à la pollution.

Innommables, ces larves ont de fâcheuses coutumes ;
Ils tuent et violent leurs semblables, sans amertume,
Ont des vagues-à l’âme pour un ongle cassé,
Tandis qu’à deux pas de leur porte un enfant se fait tuer ;
Je caricature, cependant ne vois-tu pas la gêne
Qu’il y a à rencontrer ses voisins de palier,
Quand aux infos on raconte le sommet de Gènes,
Dans l’escalier la fille du premier a envie de palier
A la haine qu’elle subit parce qu’elle est noire,
Aux suppressions de postes que personne ne veut voir.

Je te racontes ça, mon frère, pour te faire comprendre,
Qu’avec un stylo, et un style haut tu peux prendre
Ton temps, décrocher des audiences, rameuter les consciences,
Trouver un rythme qui peu à peu t’envahis, te lance,
Dans la place, celle des beaux parleurs. Ma copine,
Tu la connaîtras un jour si tu déprime ;
Tu discuteras avec elle, tu lui conteras tes peines.
Pas flic, pas psy elle essuiera ta rage.
Tu t’en sortiras, vas, nages.


Rémi.
A bientôt.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-10-02, 20:13  (GMT)
5. "RE: Paroles de musiciens II"
Pour ceux qui lisent, les aficionados des rimes artificielles !
Terre, ciel ! La marelle honnête des gens joyeux.

A quoi riment toutes ces fariboles ? Me demandez-vous.
A quoi bon lire toutes ces paroles folles ? Rassurons-nous.

Mais la réponse, elle est là : pour ne pas perdre pied !
Tourtes ces paroles sont creuses, on les remplis à souhait !

A vous d'imaginer la suite, donnez-y du sens !
Racontez-nous des histoires, faites des confidences !

Pas forcément comme moi, en rimes, en proses, en chiffres,
Comme vous le souhaitez, pourvu qu'on le déchiffre !

Allez, vous reprendrez bien une petite lecture.
Pour être sur d'être bien dans la bonne aventure...


***************************************************************************

Salut ! mes amis sont de retour,
On va partir faire un tour ;
Dans la forêt de jungles portables,
La rue bruisse à chaque cartable.

Les sourcils remontés sur la face,
Olivier raconte ses blessures.
Chacun de nous sait qui il chasse,
Les animaux ont de multiples griffures.

Afin de nous faciliter les affres
De l’école buissonnière, on nous offre,
Le planning des situations éphémères :
Chaque chose en son temps, sinon c’est l’enfer.

Ceci dans le but d’éviter
Les sortes de pots cassés
Dus aux âmes pour qui la joie c’est dur.
J’entend mon nom dans la salle pure.

Qui parle ? sûrement le chef des serpents.
Ils sifflent et susurrent des sévices extrêmement
Sadiques, pour qui l’entend c’est un cauchemar ;
Mieux vaut serrer la pince à un homard.

Entre autres, mon ami Séraphin est dans la peau
D’un excité. C’est une bête dont les os
Sont élastiques et qui rebondit du sol au plafond.
Quel tapage ! On écoute mais on entend aucun son,
Tel un aveugle des oreilles. C’est aberrant.
Sûrement un coup des tueurs de serpents.

Ils ont sélectionné une fleur aux propriétés folles :
Elle donne goût à la vue et rend dures les molles.
Voilà une substance hallucinante ! une drogue dure !
C’est stupéfiant de ressemblance avec le cyanure !
Du bout des lèvres je goûte au mélange. Stupeur !
Aussitôt mes pieds ne touchent plus terre, j’ai peur !

Heureusement, dans la classe le plafond est bas,
Et je me cogne bien vite, tandis que mon corps bat
Dans mon cœur ! quelle invraisemblance !
Sûr que ce soir je réviserai ma science !
Et mon onzième doigt enfle comme après un coup de marteau.
J’enlève ma culotte pour desserrer l’étau.

Aussitôt, un geyser de foudre frappe le tableau noir,
Aspergeant au passage trente-six élèves, et un loir,
Qui se réveille et crie : Au fou !
Sûr qu’il n’a pas tort, après tout,
Pourquoi interner seulement les excentriques,
Pourquoi pas les fachos, les mal-pensants, les comiques !

Moi-même, je suis vierge, ça doit être un délit !
Un crime ignoble, puceau, à vingt ans quel aigri !
Je dois le faire exprès, c’est dingue, allez au trou !
Remuons tous cela, va-et-vient, et largues tout !

Tous seul dans mon cachot, je grelotte, je suis transi,
Avec un travelo, au moins, j’aurai un peu de compagnie !
Mais on m’a isolé comme un opposant politique.
Objecteur de con, comme ils disent, c’est pratique,

Se débarrasser des branleurs ça aide la fécondité.
Moi je crois qu’on devrait s’expliquer.
Ils pourraient proposer des cours pratiques à l’école !
Comme ça ça éviterai qu’on abuse de la colle !

Jamais je ne regoûterais à un breuvage quelconque,
Cette histoire suffit, je ne veux pas rendre de comptes.
Car à la fin des six mois, ma queue ils tronquent.
A présent, c’est à la voix que je monte !

Devenu castra mon opéra c’est moi.
Début Septembre mes amis sont rois,
Je les trempe dans la soupe,
Ça fera des entourloupes,
Un bon appartement chaud
Et une table d’occase en haut.

La vie civile ne me réussit guère.
Militaire, je faisais le fier :
Dire que les armes en fer
Trouent la peau de mes frères !

Sinon, à part cela, que des misères.
J’ai revu mes amis à la caserne.
Ils cuvent encore leur vin dans la luzerne.
Encore un cadavre et je les enterre.

Le breuvage m’a donné des ailes,
La gueule de bois m’a fait pousser
Des ailes au milieu du ciel.
Et je pense à mes angoisses passées.

Je n’ai plus peur des serpents ;
Je les chasse à mains nues.
Ils trépassent tout doucement,
C’est la joie de les avoir eus.

Conclusion : les ficelles sont grossières,
Mais on peut les écarter.
Les cordelettes traînent dans la poussière,
Mais on peut les en tirer.

Chacun est libre de faire ce qu’il veut ;
J’ai dit ! Et c’est moi qui décide,
Par contre pas d’homicide,
C’est contraire à la loi entre nous deux.

Toi et moi, on est vieux.
Mais à trois, on est mieux.
C’est bon de se sentir entouré,
C’est super de lire dans mes pensées !

Continuons ensemble, l’aventure,
Rajoutez des lignes au futur !
Positifs, toujours d’accords,
Sélectifs, encore !

Comme dit Mireille, en core !
Je veux du Hard Core !
Que ça déchire les tympans,
Use le tempérament.

Déclinés sur tous les tons,
On est ensemble sur le pont.
On amarre les largués,
On ramasse les oubliés !

Finis, les chants inachevés,
A jamais les paroles données,
On partage, reprendre c’est voler !
Faire la fête, c’est donner !

Voilà une vision solitaire,
D’un jeune ermite, comme son père,
Celui-ci avait toutes les raisons de s’en sortir.
Il a choisi de ne rien dire.

Conclusion, qu’on en finisse !
Je dirai : « l’aile ou la cuisse ? »


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
03-10-02, 19:55  (GMT)
6. "RE: Paroles de musiciens II"
Racontez mes poèmes autour de vous,
Non, ce n'est pas un rêve fou...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Etendue désolée des soirées en famille,
Tendre mousse sur la pupille des chenilles,
Les arbustes ont poussés sur les ruines encore échaudées,
Celles du maquis en haut du village érodé.

Après le repas les gens vont ensemble aux ablutions,
Faire du soin du corps une obsession.
La grève en bas de la falaise est déserte.
Peu à peu les crabes envahissent la moindre miette.

Chaque galet est entouré d’eau transparente.
La rapidité de l’écume rivalise avec la pente.
Au bout du compte, seul les enfants ont vu l’escalade.
Le grimpeur encordé a sauté au bout de sa ballade.

Ils ont sursauté au contact des corps mouillés,
Lorsque après tout on avait raison de s’échapper.
Rincés, les linceuls flottent à la surface.
L’aileron du poisson fait irruption avec grâce.

Seul au milieu de l’espace mon corps est envahit de péchés.
Je me sent détesté et accompagné dans mes moindres états.
Antinomiques effets, les lunettes laissent filtrer les ciels étoilés,
Et chantent les cieux décidés à en finir avec la vendetta.

A chaque coup qui bat, mon esprit décide de l’épouser ;
Elle, cette fille qui n’a jamais cessé de m’épater.
Empêtré dans mon cercueil trop petit pour moi, je pars.
Je suis déjà loin tandis que les nénuphars, tels ignares,

Blessent les flots de leur unique feuille douce ;
Attachés au plafond ils se laissent bercer mais poussent,
A moins de deux mètres s’agitent les branches d’un frêne ;
Et les silences font écho aux déchirements des rênes.

A chaque feulement, les perroquets s’envolent dans un bruissement d’ailes,
Disparaissent dans la cime des arbres et chantent leur ritournelle,
Je n’eu jamais à m’inquiéter pour ces étranges hôtes.
Après tout la forêt est mer quand l’eau est haute.

Amazone, mon amie, e t’embrasse sur les deux joues,
Tandis que grignotent les hommes ton avenir se joue.
Débordée par les bulls, d’aux airs de grosses chenilles,
Ces insectes rampants sont la proie des broutilles.

Je voyage encore et quitte l’Amazone, ce fleuve,
Décidé je prend mon envol pour Terre-Neuve,
Changement de latitudes, je longe d’habitude,
Les méridiens déboussolés et l’altitude.

Ces jours-ci mon parcours est différent.
Depuis deux semaines je parcours les mers en ramant,
J’ai traversé mille lieux éparpillés par les pirates ;
Navigué dans des eaux troubles et écarlates.

Cher de ma coquille de noix et de ma fameuse voile,
Hissant pavillon bleu aux armes de ma fratrie,
Je survole les flots entouré de squales,
Sillonne les embruns de la grande furie.

A deux miles de là une terre de miel, je file
A dix nœuds à l’heure, les instants défilent ;
Sûr de ma pensée, je crois en ma liberté,
A chaque pas de joué, ma chance est foulée.

Dans le défilé de gorges ma barque s’enlise.
Je met pied à terre, tire de son étui mon mousquet,
Au hasard je part à l’aventure, la bise
Sur mon visage sent l’azur frais.

Au détour d’un rocher, un arbre étrange
Me fait soudain subir la torpeur :
C’est donc cela les signaux d’anges
Que j’apercevais, ces lueurs…

Un sémaphore authentique de lucioles ;
Une soufrière brûlante de vapeurs,
D’or ; et d’argent, animée par Eole.
Cet arbre au sommet de la falaise fait peur.

Deux ans plus tard je continue mon périple,
Après les Papous, les indigènes d’Afrique.
Chassant le fauve à balles triples ;
Discutant les prix de chameaux faméliques.

Concession d’or en Alaska, ravisseur de jeunes
Filles, au Kenya,


Salut, à demain.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-10-02, 11:47  (GMT)
7. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour,

La brume s'évade des pays enchanteresques,
Lorsque la vague d'amour refloue des arabesques ;
La marée monte et s'agite au creux du port,
Les remous remontent à la surface des efforts.

Bléssé par la mer sacrée de la lame blanche,
Mon sang s'écoule doucement sur la planche,
Inconscient je dérive au creux des vagues
Et je sens mon bras couler comme une dague.

L'écume berce le sable jaune et gris, s'écarte,
Pour laisser la place aux sabots du pur-sang ;
Celui-ci empreint la grève de pas écarlates,
Rougit les embruns à la crète de blanc.

Mon amour s'est évanouie dans les bras gelés
De la fière étrangère aux arbres échévelés ;
Ma belle danse la fureur des endiablées,
Secoue la tête dans une embardée.

Du sang coule sur sa figure pâle. Elle pleure.
Silence. Mes doigts se dressent de peur ;
Je bondis de ma cabane en un élan courageux,
Et me jette aux pieds de la déesse bleue.

L'implore la joie, la remercie deux fois,
Ma bien-aimée a recouvré la voix !
Balbutiant dans un effort amoindri,
Elle me dit : je te l'avais dit, mon ami,

Jamais ne compares les préjugés avec ce que tu vois !
Jamais ne penses à mal lorsque je suis là,
Aides-moi quand je ne suis pas bien,
Occupes-toi de mes mains lorsqu'elle vont trop loin.

Et je la baise dans un sursaut d'inanition,
Enlacés dans une extrême union,
Nous ne souhaitons la mort à quiconque,
Pour rien au monde, ni cause quelconque.

A Bientôt,
Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-10-02, 11:58  (GMT)
8. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour,

Wahouh, c'est vachement féerique comme ode à la vie !
Ca colle pile poil à ma facon d'avoir envie !

Les brumes fatiguées par la mousse écrémée,
Et la lune déesse d'argent aux pied nickelés.

Bruissent les flammes d'or dans un sursaut d'ailes,
Les aigles perçants piquent du nez à l'appel.

Aigre douce-amer, ma chutney d'amour à la crême,
Lithographie sensitive est tous sauf au Carème.

Doubles sens, riches embrassées, rimes féminines,
Placez-vous en fin de ligne, mes belles et fines.

Déesse d'alcôve aux pieds nus, bras ballants et port haltier,
Dôme de sang sur chair immaculée, dans ce port côtier.

Cheveux doux coupés ras le crâne, opéra des songes,
Mes neurones connectées, du sommet au cou le longent.

De la tête au pieds, entièrement recouvert de peau,
Mon assassin déchire ma peau pour en faire un papier-cadeau.

Noël au bouillon, opéra en balcon et poitrine au balconnet,
Les perles rares frétillent dans leur coquille, on connait.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-10-02, 18:58  (GMT)
9. "RE: Paroles de musiciens II"
30/09/02

Désastre d’acclimatation temporel : les zouaves
Ont enfin percé le secret de l’iguane volant.
Les vautours horrifiés fuient devant les suaves
Saveurs de l’océan putréfié. Un serpent
N’eu pas mieux convenu pour cette aventure,
Tellement les voix que j’entend font écho et faux-semblant
A la voix douce et charmeuse du reptile en cure.
Dans sa cage, le fauve bleu va tournant.

Josée fait semblant de jouer le jeu de l’amour.
Elle pense que sans doute le marché est encore
Le lieu idéal pour trouver de beaux atours.
Elle ignore que dort dans son antre le condor.
Celui-ci erre, solitaire, en tant qu’hermaphrodite ;
Dans sa solitude blasée correspond par à-coups
Entre l’espoir de la situation et l’envol des ermites.
Nul doute qu’il se jette lui-même par dessus le garde-fou.

J’ai remarqué dans nos entrevues, que jamais quand je
Te parlais, tu n’as à aucun monument soutenue
La cause des gens qui dérangent ;
Moi-même, à l’impossible je ne suis tenu.
Toujours je passe au lointain ; et jamais ne me revient
Le temps si proche de mon enfance, et mon adolescence ;
Qui si près de moi se termine, a la figure de chien.
Simplement, le passé proche est étonnamment vide de sens.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-10-02, 18:58  (GMT)
10. "RE: Paroles de musiciens II"
Un document m’a été remis par les autorités :
Je suis coupable d’avoir un instant été
Absent de mon corps charnel, perdu dans la galaxie,
J’ai disparu des écrans de la police des esprits.

Le soir je dois aller au commissariat,
Je dis : mon avocat est commis, ça ira,
C’est une grosse légume, on peut lui faire confiance,
Etant donné son appétit pour les étranges expériences.

Moi je sais qu’on ne badine pas avec les étoiles.
Les galons jalonnent ma rue et m’ont promu caporal.
Dans ma cité c’est complexe, les ordres sont durs à avaler,
Lorsque debout je fredonne, au début j’étais décalé.

Pieds au plancher, je suis forcé d’y rester,
J’enfonce ma tête hors de cette étreinte détestée ;
Sanglé, emprisonné je n’ai plus moyen de m’enfuir,
La tête dans le gaz ça ne pourrait être pire.

Du fond du cœur mon oiseau s’envole, s’éloigne,
En un instant il est hors de poigne ;
Les gendarmes n’ont plus moyen de m’écrouer,
Délivré, je prend un taxi et je vais m’ébrouer.

Dédicace à Plaz, Nicolas.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-10-02, 19:01  (GMT)
11. "RE: Paroles de musiciens II"
Reprendrez-vous une tasse de thé ?
A cinq heure, tous les jours, c’est bonté,
Divine, eau chaude et bonne cuisine,
Sucre et petits gâteaux, le rituel des petites fines.

Robes à fleur et tasses en émail,
Magnifiques et précieuses les chandails,
En laine, châles de soie baptistes,
Et rideaux d’améthystes, tissus d’Orient,
Fenêtres en demi-lune sur regards tristes.

Je ne dis rien, toujours souriant,
Après le thé de cinq heures. Ma vie s’arrête
Là, à ce bonheur, goûter délicieux aux crêtes
Vertigineuses, cols blancs, vestons bleus,
Après le labeur revient le goût bienheureux.

Yeux perdus, lucarne ombrageuse,
Cheveux blonds, humeur tapageuse,
Les odeurs cireuses d’abeilles riches
Vont et viennent dans mes souvenirs.

Vil ouvrier, cabanon abandonné d’affiches
Jaunies, applaudissant l’explorateur émir,
Téméraire jungle vierge et profonde alcôve,
Magique sanctuaire de mes passions de fauve.

Enfance déchirée, lézardée, à jamais lavée
De ses chauves, sourires fendus, délavés,
Talon d’Œdipe et complexe d’Achille,
Bottes de foin et talents de ville.

Masturbation, temple maudit, essence interdite,
Si sensuelle serpentine sexuelle, tu es dite.
Dépendance et fût d’amour vérité, action,
Jeux de main et cloche-cœur crocheton.

Rémi G.


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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-10-02, 19:02  (GMT)
12. "RE: Paroles de musiciens II"
Sous la douche, en couple libertin, je rentre,
Dans sa bouche, un goût de miel, dans son ventre,
Je pénètre par devant dans un bruit de succion.
Action. Va et vient de plus en plus d’attention.

L’eau coule et réchauffe nos peaux ouatées,
La sueur n’est plus là où transpirent mes doigtés,
Ravages dans le minuscule orifice de ma juvénile
Fiancée, elle me chauffe tout comme dans un fournil.

Faut qu’elle ouvres ses cuisses, pour que je puisse,
Dans son génie génital, je la saisisse,
La prenne dans toutes les positions, elle me suce,
Contre le carreau de la salle de bain, sonne l’angélus.

Les deux mains recueillies autour de mon pénis,
Elle agite, frénétique, ses sens vont et glissent,
Baisent mon vis et le soumettent au vice,
Dans son plus simple appareil, lui font faire de l’exercice.

Sans complexe, ses cris me font sourire, jouir,
Jusqu’au plus tréfond de mon navire,
Je cale et vide mes cales,
Tel un pétrolier brisé par une grosse lame.

Repus, notre faim n’avait d’égale que l’immensité
De la galaxie ; j’ai planté mon pavillon
Dans le monceau de ma pauvre perversité,
Laissé sortir mon jus dans son fion.

Lasse la limace bave dans ce précipice ;
Elle lave soigneusement chaque orifice,
Branle la tête de sa langue corrompue,
Suce la queue de ma compagnie rompue.

Chaque mouvement de son bassin me fait un effet dévastateur ;
En un tour de rien elle fait de moi plus qu’un amateur,
Ses reins ont pour moi la saveur d’une lune de miel,
Armateur d’art mateur je sens sa joue pleine de fiel.

Elle biaise comme une lionne cette putain en chaleur,
Elle s’adonne à Sodome pour ne plus avoir l’heure,
Sort de son trou tel un vers de Hugo,
Châtie bien qui elle aime bien dans sa peau.

Sous la douche elle aime bien la pomme,
Aurore elle croque dedans avec délice ;
La sève monte comme dans un peuplier,
Le foutre s’éjecte direct au panier.
Rémi G.

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Isa (741 messages) Envoyer message email à: Isa Envoyer message privé à: Isa Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-10-02, 19:20  (GMT)
13. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonsoir Rémi,

A mon avis la braguette pour ta voisine à fermeture éclair, à bouton je craigne que tu ne puisses attendre...

Je vois que tu as eu l'esprit lubrique aujourd'hui, c'est de voir des acrobates au cirque qui t'a donné l'envie de t'envoyer en l'air ?

Bisous

Isabelle

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
07-10-02, 19:42  (GMT)
14. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonsoir,

Je vois que mes émulations ont ouverts des portes dans vos esprits attentifs ; enfoncés des fenêtres et en une étreinte éternelle, ont laissé leur trace dans les matelas des vos conjoints !

Heureux de vous lire,

Les lames coulent sur le banc de l’école, les feuilles
Mortes déclinent l’obscurité par la porte, l’œil
Fermé et le menton posé dans le creux de ma main,
J’écoute le chant des stylos et des doigts en train.

Entrain, gagne du terrain et bat la broussaille,
Perce les futaies et la campagne, tu cisailles
Au porte-lance les écureuils et les mélancolies,
Pendant qu’au fond du jardin ton mari lit.

Te rends-tu compte de tous tes péchés ? Au lit,
Tu es comme une déesse aux pieds petits,
Si lisse tu files un mauvais coton d’apparat,
D’appât rare tu laisse pire dans un état d’embarras.

Injustement, le rire est à venir, tendresse oblige,
Ta chasteté fait froid dans le dos, je te dirige,
Vers sa tuile, versa-t-il, en tapant dans le mille.
Fuite en l’air des armes délicates, futiles.

Ce mot réveille en moi la puissance de feu d’un héraut,
J’ai la bouche en feu de langue houleuse d’éros,
Lorsque brûlent les fléchettes espacées d’éclairs,
Chaque napperon héron est rond et fier.

Ce sera tout pour aujourd'hui, mais c'est déjà beaucoup ;


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-10-02, 19:38  (GMT)
15. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjhour,

Avec le fautes ça fait lpus "direct live" :
alors épargnez-moi les erreurs d'inattention et les néologismes impromptus (je n'ai d'ailleurs pas de prompteur, le mot vient de là...)

Merci d'avence.

Un jour sans toi, c’est comme un jour miséreux,
Je touche du bois, mais rien ne me rend heureux,
Même en ayant la foi, comment imaginer tes beaux yeux,
Tout près de moi, réchauffer mon cœur douloureux ?

Si t’atteindre c’est toucher du doigt, valeureuse,
La frontière entre la branche des droits, et la gueuse,
Alors ma scie et toi, mille fois, serez vainqueuses,
Lorsque ce mot, bu d’effroi, aura trouvé éclaireuse.

Ô joie, finalement une tourterelle c’est joueuse,
Six fois, elle tourne sa lune dans sa poche creuse ;
Un mois, elle mettra avant de s’adjuger vendeuse,
Sans loi, à bout de force elle finira lumineuse.

Lumière, ô, lumière d’été, éclaire l’obscure idée
Qui jaillit au fond de ma cavité, dans l’alter ridée
Du crépuscule, le contraire de l’arrosée, l’aurorée,
Justement celle sur qui je compte pour adorer.

Cela dit sans fioritures, ni pelures d’oignons,
Sans contrefaçons, je suis un glaçon,
Pleure si tu veux mais ne ménage pas ta régisseuse,
Au fém. minois minuscule, un, hein, humeuse.

Farandole de leçons apprises par corps de textes entier ;
Faribole de guiboles qui rigolent en prétextant sentier,
Tousse-perles et cracheurs de noyaux avalent des licornes,
A l’entrée du chapiteau chapitre aux pitres chauds lit-corne.

Strapontins et tire-fesses sont dans la même rengaine,
Ex-celle d’anse qui, tire-au-flanc, court-bouillon. Alors rengaine,
Son chapelier édenté le fusil lié marin par nœud coulant,
Un archi-couvert station va vite vieux ou la tend.

La perchiste-wagon-lit mange avec le commisseur-prisaire,
Celui de la Bourse aux olives qui lit dans un livre-ovaire.
Ma queue sexe a ? Clouée au ciel, la virgule apostrophe le monde
D’en bas : « Riz gaulé, mais lavé de tous soupçons je Joconde ».


Rémi?.

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eudes (56 messages) Envoyer message email à: eudes Envoyer message privé à: eudes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-10-02, 23:31  (GMT)
16. "RE: Paroles de musiciens II"

Jack a fait du vol ascenscionnel, il a sillonné l'hymne maya,
vidé les cailloux de sa poche, sans siffler du bec , cloué par un pinçon.
Certain, sur de ses soupes-pets et suce-son, il s'y miss
illicite listening, il liste et lit "la piste leste de sa missile-asie":
"-Anne?
-No!
-no name?
-us?
-See me, silly anonymus"
Innitié au silence des cîmes,
Jack sourd rit,
l'île saoule luit sans présomption,
il lit,
cite,
proust-épais, épée-proue:
" là où pousse n'empeste pisse ".
Jack sais, si se lassaient les cîmes d'hier, un sous-science s'use
peu.

Aussi au lit, peu sûre,
Eudes.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-10-02, 20:59  (GMT)
17. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonsoir,

Hier soir j'étais occupé, eh oui j'ai une vie moi aussi !
Pas chez la voisine, à la MJC, je passe mes nuits,
Avec des amateurs en tous genres, des grands des p'tits,
Des confirmés et des débutant(e)s, mais qui ont envie !

Donc le mercredi soir pas la peine de me sonner,
Je suis occupé à soigner les prises de vues, de nez,
Lunettes et objectifs ça me connaît,
La preuve c'est que j'y vais depuis trois années.

La Maison des Jeunes et de la Culture de ma ville,
C'est un peu la maison de tout le quartier,
Du monde même puisque dans la vie civile,
Les jeunes sont les plus ouverts à l'étranger !

J'ai remarqué que quand on donne à un enfant,
Les moyens de faire ce dont il rêve,
En peinture cela s'entend,
Il peint ses rêves.

Je peint.
Je rêve que je peint avec toi.
Ce soir j'ai peint avec toi, tu m'as fait du bien.
J'ai beaucoup de plaisir à peindre avec toi, mais je crois que si je peint c'est aussi un peu pour moi.

Denise.
Je t'aime, depuis ma plus tendre enfance,
Des lustres, accrochés au plafond font des frises,
Et mon amour pour toi ne faiblis pas d'une once de poil de pinceau.

Aurore, est à l'aube d'une nouvelle aventure,
Son copain je l'ignore mais en secret je glace d'effroi,
Depuis que je suis amoureux de cette créature,
Ma vie n'a plus de sens santoi.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-10-02, 21:12  (GMT)
18. "RE: Paroles de musiciens II"
Re-bon-très bon-soir !

Ce soir en effet j'ai peint dans la même scéance qu'Aurore,
Celle dont je jalouse le petit ami depuis qu'elle m'a dit :
Je peut pas te voir, j'ai un copain, et je passe mes sorties
Chez lui, ... Grrr ! Un jour tu n'auras dieu que pour moi, ça alors !

Je plaisante mais je l'aime bien Aurore, beaucoup même depuis...
Et puis, laisse béton ! Son copain, c'est rien qu'une illusion,
Le seul vrai homme qu'elle puisse aimer c'est toi, Rémi,
Vous êtes faits l'un pour l'autre mais faut faire vite !

Un jour ou l'autre l'Aurore va faire midi à quatorze heures,
Dans les bras d'un couillon elle perdra sa vertu,
Je me retrouverai sans l'ombre d'un trésor,
Juste mes larmes pour entendre qu'on la tue.

Le viol n'est pas la solution, le rapt non plus,
De nos jours l'alliance est plus connue,
Sous le nom de flirt ou de sortir avec...
Moi des fleurs j'en ai plein le bec !

Je lui parle de temps en temps, à l'occasion,
Tiens ce soir c'est sa propre mère qui m'y a conduit,
Et reconduit afin que je puisse faire discussion,
Avec la fille pleine de poésie, je lui ai lu ma poésie.

Je lui ai lu un poème,
Pas écris pour elle mais pour la rime,
Juste un brin de comptine,
Et elle à dit qu'elle aime.

Je suis le plus heureux de l'humanité !

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-10-02, 21:13  (GMT)
19. "RE: Paroles de musiciens II"
Pourquoi tandem ?
Manque d’R, tendre S
Fesse L, oscille O,
Energume N, aunomato P,

En toutes lettres, je vous le dis,
Alphabétisez vos édits,
Jardinoire de la culture vicieuse,
Aiguisons vos pernicieuses…

Fleurs de la pensée, embrassées,
Par la force des idées hautes, hissées
Au pantalon de la braguette reconnaissante,
Foulez du pied la laitue naissante.

Contenant des émotions contenues,
Maîtrisant l’information continue,
Psychiatrie de l’informelle uniforme,
Sans étrave la dérive menace l’Eglise cunéiforme.

Aboli, l’esclandre, dérapage verbal,
Enobli le vignoble, désopilant futal,
Quand la vigne mord au caleçon,
Etrange étrier jusqu’au baptème de son.

Afin de finalement être dans les formes,
Effort fatigué des étrennes filiformes,
Paraplégique amnistie pour Fred,
Le bigorneau salaud de la marina.

Collé aux argousiers débiles, le vent
S’engouffrant dans l’automobile, l’avant
Décapsulé et mis en pièce d’établis,
Mon majordome suit un rythme établi.

Ceci pour vous conter l’histoire de l’anar côtier pathétique ;
Parfois à côté de ses pompes, à cause du narcotique,
L’anar côtier pathétique a pour horizon l’île,
Il fume des filtres en passant des disques vinyles.

L’anar côtier a des tics de langage : il prononce les
Te comme des de depuis qu’il s’est fait dépuceler,
Par une femme de passage, une espionne,
C’était pendant la crise de la rue des lionnes.

L’anar guilé est un poivrot, comme une femme il fume,
Des cendriers il fait ripaille, se parfume,
D’encens ce sens là c’est dansant d’incidence,
Si dans ce sang de dissidence rempli ainsi d’anse,

L’incident ce Samedi était un six de cendre,
Pacifiste siphylis essuyée par la suie de Décembre,
Ainsi qu’un soir où ma sexualité s’est sentie torride,
Pagaie ni trop peu, en dessous de la ceinture de ride.

Terrifiée à l’idée de tenir la coupe pleine de vase,
Line douce ment les fronts thés, s’accélère de base
En haut ainsi que de droite pas maladroite mais presque,
Tandis que Guy tarde mauresque.

Sincèrement, je suis étonné de voir ces affronts fomentés,
Dès le départ à tonnerre, de brêches en fûts fermentés,
Par des simples d’esprits, urluberlus en guenilles,
Suivis par tout un chacun, pompes aux chevilles.

Poupée de terre et de cheveux, à la Barbie chêtive,
Ma soirée d’hier s’avérait une partie de hâtives,
Subtiles jambes en l’air, au jambon de Parme,
Entier, emmental hétérogène, technique de gendarme.

Suite à cela ma barbe repousse. Elle prend l’allure d’une toison,
Tandis que mon cigare prend de la moustache, pas poison,
Mais frétille dans l’huile comme un hussard dîne ;
Alors secours, horizon pâle, part à l’aile, ça redîne.

Au petit jour mon repas à peine fini, ma poupée, crevée,
S’enfuit, car elle dégonfle heure, port épique à l’arrivée
D’air exténuée, chambre aère mais tic ! Une punaise s’en fiche,
Un direct dans la molaire lui fit perdre contrat actuel avec l’affiche.

Rémi.

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eudes (56 messages) Envoyer message email à: eudes Envoyer message privé à: eudes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
11-10-02, 14:51  (GMT)
20. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour,


Le centre, le meidosem, l'eau mille lieux, l'homme milieu, celui qui vient de rompre avec lui-même en sucant son cigare!
J'ai cherché en lui le souffle qui me ferait terre,
cette nuit il est devenu serpent-vert:
on lui avait coupé la tête,
mais il vivait scié en deux,
sept fois six je dois le recoudre,
sinon il sera double.
):

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
11-10-02, 21:06  (GMT)
21. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonsoir,

Suite et faim des aventures de ma poupée gonflable,
Si je puis dire que de gonflante elle est devenue afable.

Sinon à table elle se nourrit bien,
Je lui donne la cuillère sinon elle ne fait rien.

Je lui change ses piles pour la langue vibrante,
De temps en temps j'en ai pour 3 euros trente.

Economique l'amour , non ? Mieux que les petites annonces,
Ma lubrique amie ne fait pas la folle à fonce.

Je ne l'entend jamais se plaindre de quoi que ce soit,
Peut-être parce qu'elle n'a pas de voix.

A qui le dites-vous ?
Rémi.


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Syndicaliste vindicatif, son dentiste
La regarde d’un air songeur et triste :
Foi de dentiste, vous avez l’air mutique,
Est-ce dû à votre dentition mystique ?

Ma belle est comme une carpe, œdème,
Fluette elle aime à tome, de sa voix blême,
Chiquer ses chicots sans chicaner ses chouchous,
Shootée comme elle est par sa piqûre au cou.

Articule, lui dit-on, gesticule pas comme ça,
On sait que ta bouche dégoutte, t’en fais pas,
Le toubib prend sa toupie, sa bible et marmonne :
Ça dentifrice l’indécence, cette poupée n’est pas bonne.

Docteur, redonnez-lui le sourire familier,
Celui qu’elle avait avant de devenir folle à lier,
Un coup de pompe dans les dents lui redressera l’air
D’avoir les fesses à la place des lèvre et la langue au derrière.

Elle recule la tête : « Gnan, gne veut pas ! » Elle souffre,
La mâchoire complètement sciée, il s’engouffre
Par sa bouche un courant d’air vertigineux,
Signe annonciateur d’une tête de nœud.

Un ballon gonflable brise la vitre : Supermec !
L’as de la gonflette vient, les pieds au sec,
Opérer la miss d’un geste de son LASER,
Après avoir secouru les suppliciés de Saint-Nazaire.

Supermec de son bistouri magique, découpe la chique
De ma poupée, colle des rustines rustiques et chics,
En profite pour soigner un abcès et deux caries,
Signe annonciateur d’une avarie.

Ma chérie est sauve, la bouche cousue.
Motif ? Un excès dentaire, sans plus.
Mes mâchoires battent le tempo,
Il gèle dans ce labo comme dans un frigo.

Sourd comme un impôt, local déserté,
Le cabinet ressemble à des toilettes désinfectées,
Au Monsieur Propre senteur lavande,
Façon Sanisette Decaux rue Glande.

C’est dans ce local poubelle que moi et ma poupée,
On baise à qui mieux-mieux depuis une éternité,
Sans drap elle s’appelle ma poule,
Sortant des gonds c’est les pelles qu’elle roule.

Et voilà qu’on s’en va bras dessus, elle dans mon sac,
J’en ai marre de vider mon sac dans ses poumons,
Elle a fini de faire de moi un shooté aux aphrodisiaques,
Depuis que j’ai une fille je shoote dans le ballon.

Conque lésion, qu’on se marre : Faîtes l’amour,
Pas la quête, surtout quand erre la tour,
Poupon quéquette, poil au guidon,
Poupée c’est couette sous le guéridon.

Enfin de compte, ma poupée gonflable,
Je l’ai léguée aux bonne œuvres charitables,
Pour réchauffer la pine d’un clochard,
Le temps que sa copine boive un ricard.

De temps à autre j’y repense, ma Cathy
M’a quittée, cette aventureuse apathie
Par la bonté, elle qui ne boudait jamais,
Ne disait jamais non et à la tâche ne rechignait.


FIN.

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12-10-02, 18:51  (GMT)
22. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour à tous, Votez pour moi !!!
Cliquez sur dix, donnez vos voix !
Mon programme tient en trois mots :
Réduction des clodos !!!!!!!!!!!!!

Donnons une chance aux plus démunis,
Ceux à qui la rue n'a rien appris,
Car dehors il n'y à rien à savoir,
A part comment trouver un dortoir.

La rue c'est pas un métier,
On y gagne que le beaujolaid,
D'accord c'est mieux que le cimetière,
Là au moins on a les pieds à l'air.

Clochard c'est marrant au début,
On se dit que ce n'est qu'une berlue,
On cligne des yeux et on s'attend
A ce que les mains on tend.

A la longue t'as envie de taffer,
De dire, Maman, vient me chercher,
J'ai tout fait pour étouffer,
Mais là c'est plus dur à gérer.

Je suis vieux, j'ai déconné,
A 20 ans je me suis donné,
A fond dans les études, charpentier,
Je touchais du bois mais on m'a licencié.

J’ai tout fait pour étouffer,
Fumé des joints pour atrophier,
Mes envies les plus sincères,
Simples idées sans pensées arrières.

J’ai tout fait pour étouffer,
Jeûné, plus envie de bouffer,
Mes repas gentils me font vomir,
Comme les gens pires.

J’ai tout fait pour étouffer,
Arrêté de taffer,
Mes cahiers ont disparus,
De la surface de ma rue.

J’ai tout fait pour étouffer,
Mes poudres à sniffer,
Neiges éternelles saupoudrent,
Le pic frappé de la foudre.

J’ai tout fait pour étouffer,
J’ai bu jusqu’à assoiffer,
Le bistrot de ma voisine,
Celle qui dort dîne.

J’ai tout fait pour étouffer,
L’amour m’a dégrafé,
Ma psy m’a défoncé d’une seule tête,
Je ne suis plus une bête.

J’ai étouffé d’avoir tout fait,
A présent j’ai le sens du devoir bien fait.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
13-10-02, 16:00  (GMT)
23. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour, à tous, Votez pour Moi !
Donnez vos voix, faîtes la loi !
Hierarchisez l'information,
Pronez l'ingestion de tous ces papillons !

Papier des écoles, papier de soie,
Papier d'argent, papiers gras,

Votez pour mes papiers ! Montrez-les !
Imprimez, faîtes-les tourner,
Chifonnez-les, raturez, découpez-les,
Mais surtout, lisez-les sans ça c'est du travail gâché.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
13-10-02, 16:07  (GMT)
24. "RE: Paroles de musiciens II"
C'est ça, faites la police;
La Nomenklatura de la peau lisse,
Imprégnons de caractère les torchons que je pond,
Avec des parfums de paume de Terre, de Peau tirons,

Lumineuse ratatouille !
Légumineuse ta touille !
Ruineuse poêle à couilles,
Vinaigre heureuse papouille !

Cette cuisine vient de Jupiter,
Après les écuries d'Augias, par terre,
J'ai fait cuir mes oignons,
Tirer le vin et pondre les oeufs mignons.

J’ai remisé mes cahiers de poète,
Caché mes estaminets malhonnêtes,
Pour séduire le cœur d’Aurore,
Celle qui cache derrière son visage un cœur d’Or.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
13-10-02, 16:14  (GMT)
25. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour,

Bonjour à tous mes lecteurs fidèles et attentifs,
Ceux qui ont remarqué que je me suis coupé les tifs,

Même à ceux qui n'ont rien compris à mes vers solitaires,
Même à celles qui de cheval, ont peur de tomber par terre.

Merci aux troubadours de ces nouveaux jours,
Aux heureuses Eudes qui ripaillent sans détours,
Dans les plus beaux vers-ficelles et les mots-filets,
Aux conterpets qui font rimer Vermicelles et faux-filets.

Un mage chien m’a dit un jour,
En jappant, d’une langue sans détour,
« Un jugement de valeur n’a aucune valeur »,
Après quoi il est parti manger son quatre heures.

Déridé, car c’était un Sharp Ey,
Je décidait de ne pas me laisser écharper,
Ainsi je repris ma route vers le lointain soleil,
En agissant de la sorte, je trompais le sommeil.

La nuit arrivant je n’avait encore rien jugé,
Mais au jugé je passait devant un homme affligé,
Je me dit : celui-là ne vaut rien, il médite sur son passé.
Bien m’en pris de ne rien dire, et de ne point le dépasser ;

Me voyant il me fit : « Bonjour, étranger,
Tu me vois bien attristé, j’ai bien changé,
Car jeune je passait dans la vie comme,
Un papillon en une journée, en somme. »

L’air las, il se leva, vint à ma hauteur,
Me fixa dans les yeux de sa grande profondeur,
Pétillant de malice il céda au caprice,
De me dire d’une voix pleine de délice :

« Apprends, jeune homme plein de beauté,
Que ne rien dire sur rien de tous côtés,
C’est aller de l’avant et ne pas céder,
Et un jour au Paradis tu pourras accéder ».

Je compris ce qu’il voulait dire,
En d’autres termes, que sans mentir,
Dire du mal des gens c’est vouer à l’échec,
Ses propres avances et rester métèque,

Etranger à tous ce qu’on côtoie,
Ignorant de ses propres lois,
Penser c’est aussi ne pas juger,
Voir les choses, les faire sentir sans interpréter.

Cette leçon j’ai mis du temps à l’apprendre,
Grâce à la malice de mon âge tendre,
J’ai pu exister sans vendre mon malheur,
Juste vivre dans le bonheur.


Rémi.

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eudes (56 messages) Envoyer message email à: eudes Envoyer message privé à: eudes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
13-10-02, 19:35  (GMT)
26. "RE: Paroles de musiciens II"
BRAVO REMI LE POETE !!!!
Encore!!!

Eudes.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
13-10-02, 20:59  (GMT)
27. "RE: Paroles de musiciens II"
Merci.

Bonsoir à tous ceux à qui je n'ai pas encore dit bonjour, mais je crois que c'est déjà fait.

Salut Eudes, merci pour ton soutien toujours d'actualité.
D'ailleurs pour l'émission de télé, promis, j'appelle demain,
mais je ne garantis rien, étant donné qu'ils ont du recevoir des tas de coups de fil !!!!

Tant mieux d'ailleurs, si c'est le cas ça prouve que le sujet est :
- sensible,
- passionné,
- intéressant,
- et concernant beaucoup de gens.

Donc c'est vendeur pour une chaîne de télé !

Allez, hop, un poème qui sent bon l'île d'Oléron (vive les vacances !) :

Un sachet de chaussons au chèvre chaud sent bon,
Tout comme suffit un sauf-conduit au salaire des savons,
Déifiant attribut digne des scories de la geste endiablée,
Par la monstrueuse épidermique tondeuse à épeler les blés.

Odoriférant sachet de mouclade, à mettre dans les moules,
Agrémenté d’un peu de vin blanc et de persil, ma poule,
Tu vas te régaler en un rien de temps, faire ripaille,
De tes canines, déguster le plat de résistance, sans faille.

De tes mains humides par l’eau de mer poisseuse,
Je te salis ma rue d’une prière païenne et d’une main osseuse,
Lorsque tu tends le bras pour saisir une coque,
J’heurte du pied au passage ta chaussure, « poc ».

Erotisme sanguinaire, dans chaque moule meurt un crabe,
Cuit à la vapeur, chaud comme le thé des Arabes,
Anciennement remontée à la cuisson du riz,
Mon amie est repartie de la cuisine direct au lit.

Dans la chambre on entend des cris. Un meurtre ?
Non, un viol. Ma chérie est possédée par une main qui heurte
Son ventre nu et caresse son sexe humide au bout chaud.
Une touffe d’algues noire et poisseuse rappelle les moules de bouchot.

Au terme de ce délicieux repas, ma compagne et moi étions,
Enfermés dans les couvertures, en songe de multiples pions,
Sur l’échiquier des simples pieds, moi tour et elle mon cavalier,
Chevauchant les mers et racontant des rêves fous à lier.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
14-10-02, 21:26  (GMT)
28. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour,

Voici des rimes qui vous rappeleront Jules Verne,
Voyage au centre de la Terre, dans de drôles de cavernes.

J'ai eu l'idée de ce poème après une journée de transport,
Dans le métro c'est étouffant entre la vie et la mort.

En croisant le regard d'un passager j'eu l'impression qu'il m'en voulait,
Peu après il se mit à pousser son camarade, il rigolait.

J'ai baissé les yeux par pitié pour mon sombre destin,
Jamais je n'aurais dû admettre que c'était un crétin.

Rémi.

"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""

Dans la ville fantôme les ombres sont vivantes,
Les spectres d’hommes et de femmes s’agitent en plantes,
Vivaces et tenaces elles gardent la place-forte,
Des vertus et au juger elles, les ombres sont mortes.

Dans cet écueil de moindre accueil, les explorateurs,
Dans leurs tenues jaunes et vives ont la frousse et la peur,
Le pire est la lueur de ténèbres qui les entoure,
De toutes part la cité est celle des vautours.

Sur un mur on peut lire « Palais », c’est un nom écris,
En blanc sur fond bleu répété à l’infini,
Par l’écho de faïence de la station de métro,
Vide de sens car dénuée de ses troupeaux.

Jaëlle s’avance dans la chambre funéraire,
Suivie de près par Musque qui a du mal à se taire,
Emerveillé par l’atmosphère de délire et de persécution,
Enthousiasmé par les découvertes dans cette direction.

Il est vrai que depuis des heures à marcher dans les ruines,
De la galerie des humanoïdes, notre groupe après la bruine,
Des grottes souterraines a traversé la sécheresse des faubourgs désertés,
Et nous arrivons soudainement dans un tombeau écarté !

Le sol jonché de débris éparpillés, de lambeaux de tissus,
Recouvrant des ossements, offrait à nos yeux une issue,
Peu glorieuse pour les milliers de réfugiés, ancêtres des cavernes.
Nous, les descendants, avions peu de connaissance des drapeaux en berne.

Pourtant, ce matin-là, une excitation grandissante,
Faisait nous sentir joyeux malgré notre descente,
Dans ce lointain tombeau au milieu de la forêt,
Dans ce « palais » de blanc sous la terre qui disparaît.

L’hiver nucléaire qui suivi la conquête des hommes du sang neuf,
Sur l’occident était retombé en l’an 5009,
Nous étions les survivants à peu près sains d’esprit et de corps,
Capables de se renseigner sur l’Histoire de la vie d’alors.

Avec nos trois yeux nous parvenons à déchiffrer les signes des étoiles,
Qui nous en disent plus qu’une vierge après son dernier râle,
Et nos cinq bras peuvent fabriquer des outils sophistiqués,
Ainsi que faire l’amour à trois femmes sans fatiguer.

Jaëlle, Musque et moi ainsi que Durnette avions par hasard,
En forant un vieux lac, découvert une grotte ; chose bizarre,
Les parois étaient recouvertes de faïence, des dalles remplies de signes,
Que nous apprîmes à déchiffrer, nous étions tombés sur une ligne.

Le métro, nous ne connaissions pas, nous nous déplaçons
Grâce à nos cinq bras, sans véhicule car la roue nous l’ignorons,
Nous qui vivons à l’air libre depuis 2000 ans, avant nous habitions,
Dans des montagnes, nos ancêtres fuyaient les nucléaires munitions.

(A suivre...)
Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
15-10-02, 20:43  (GMT)
29. "RE: Paroles de musiciens II"
Bonjour, bonsoir à toutes et à tous,
J'espère que je ne vous ai pas foutu la frousse,
Avec mes histoires de métro à dormir debout,
Et mes fesses qui demandent qu'à en ravoir un bout.

Au fait, pour l'émission, j'ai pas encore appelé,
Ca ne saurait tarder plus longtemps, promis juré,
Je sais que vous voulez me voir à la télé,
Je ferai mon possible pour l'exaucer.

En attendant, place à la poésie Rémilienne,
Régalez-vous comme des chiennes,
Je vous traite en esclaves, car vous l'êtes,
Faîtes moi confiance ça va être votre fête.

............................................................................

Armés de lampes à eau pour tout éclairage,
Car notre troisième œil ne nous permet pas davantage,
De voir dans le noir, nous surprîmes un couple,
De calédoptères en train de fricoter, ils s’accouplent,
Dans le noir complet et notre intrusion gênait
Leurs ébats ainsi ils débarrassèrent le parquet.

Nous nous reposâmes une longue minute pour récupérer,
Après tout nous avions louvoyé comme ça depuis une journée,
Nous étions épuisés et notre cœur battait. Chez nous,
Ça signifie sue nous avons faim. En mangeant des choux,
Nous décidâmes de suivre les rails, pour trouver la rame.
Ceci fait nous avions découvert de quoi assouvir notre âme.

En effet à une distance de cent bras plus loin,
Nous tombions sur un wagon de queue de métro,
Rouillé jusqu’à la moelle mais nos organes sensoriels,
Nous apprîmes comment fonctionnait cette merveille.

De retour à la surface la roue était notre invention,
Nous en primes possession et nous en félicitions,
Lorsque ma grand-mère s’approcha de mon gilet marron :
Petit, me dit-elle, fait attention, à la locomotion.

Jadis, nos ancêtres roulaient plus vite que l’étourneau,
Ils volaient dans le ciel et plongeaient sous l’eau,
Ceci afin de faire la guerre et de soumettre la vitesse,
A leur haine, ils finirent en extinction d’espèce.

Mais, dis-je, la roue est de la fortune,
Elle tourne, grand-mère, tout comme la Terre commune,
Cela nous permettra de ne plus connaître la misère,
De ne pas nous contenter de choux comme dessert.

Rigoles, petit, amuses-toi, reprit-elle, mais,
Saches que dans les générations à venir ma mort est,
Un sombre présage, l’annonce de quelque chose de malsain,
Une étoile pas sage, une éclipse du destin.

Grand-mère, ne t’inquiètes donc pas tant,
Ma vie vaut mieux que tout le firmament,
La roue est certainement,
Une amorce d’un commencement.

Ne sait-on pas où l’on va ? Allons-y gaiement,
En serrant les dents, en avant,
Avec conviction, parlons en marchant,
La Terre est ronde on retrouvera le lieu d’avant.

Sitôt dit, sitôt fait. Mes compagnons et moi-même,
En un rien de temps avions construit un canon,
Celui-ci monté sur roues était à même,
De tirer des boulets dans toutes les directions.

Rapidement nous arrivions à la conclusion,
Que ma grand-mère avait raison.
Aussi nous détruisions le canon,
Et nous fabriquions un porte-avions !

Au bout d’une semaine, notre Charles-de Gaulle était près,
Nos Mirages volaient en effet,
Mais pas l’ombre d’une révolution chez les miens,
Notre aviation ne servait à rien.

Alors nous nous assîmes et réfléchîmes.
Comment innover sans tomber dans l’abîme,
De la guerre, la prostitution, la drogue ?
Sûr qu’un ordinateur ne ferait lui que des bogues.

Mais des cerveaux mis en relation,
Ça c’est sûr ça demandait réflexion,
Relaxation même, action surtout !
Nos neurones dans le ventre donnaient des coups.

Finalement nous accouchions d’un éléphant,
Pour tout dire, un moulin à vent,
Ça au moins c’était innovant,
Et ça permettait de vivre aux braves gens.

Dans le moulin les malins moulaient,
Mille million, le blé à foison, ça y allait,
Et nous inventions à tour de bras,
Des horloges, des ascenseurs, et cetera…

Jusqu’au jour où tout s’écroula.
Ce jour là,
Je rencontrait une dame dans le métro.
Nous n’avions pas inventé le métro, non, ça faisait rétro.

Mais parfois je me promenais dans le cimetière de nos ancêtres,
Et là une jeune femme me croisa du regard, de tout son être,
Elle exhalait le bien-être, la beauté quoi,
Et ma vision se troublait au fur et à mesure que sa voix,…

Me chantait des chansons. Une sirène !
Je tentais de m’enfuir, mais rien à faire, l’haleine,
Court, m’empêchait, de rien faire. Je ne sentis plus mon cœur,
J’étais transporté dans une autre hauteur.

Six pieds sous terre nous étions et je me sentais léger,
Faire nan de la tête était comme peindre en apnée,
Je me bouchais les oreilles mais sa voix transparaissait,
Elle m’appelait : Dimitrul, je te prie. Viens ici, disparaît.

Elle écarta les bras et ma langue grandissait,
Elle enfourna ma tête dans sa poitrine, je sais,
Ça paraît surprenant mais suivez-moi ! Ce n’est pas tout,
Elle me caressait le menton en susurrant : viens, mon bout.

Et là ma queue entre ses cuisse de molle devint dure,
Je bouillait étouffé dans ses seins de mercure,
Le thermomètre éclata en milles morceaux,
Ma jambe balançait au dessus des mots.

Sûre d’elle, elle plongea une main dans mon tricot,
Comme deux aiguilles elle saisit mes grelots,
Les pinça et en fit suinter le liquide blanc,
Foudroyé je me tint en suspension en avant.


(A suivre…)


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
18-10-02, 21:52  (GMT)
30. "RE: Paroles de musiciens II"
Modifié le 20-10-02 à 19:38  (GMT)

Bonjour,

(A suivre...) Ah oui ? Ben, voyez-vous, j'ai pas beaucoup le temps d'écrire en ce moment, je louvoie entre (je n'ai pas dit je vouvoie ni je vous voit, mais je louvoie) deux trois trucs comme l'école le travail, la photographie, mes psys, la peinture, la poésie, et enfin, je vais peut-être me lancer dans le théatre !!! Pourquoi s'arrêter là, je vais bien trouver autre chose... Allez, une petite amie ? Qui sait, un jour au coin d'une rue... Je rencontrerai l'âme soeur... A moins qu'Aurore ne trompe son mec avec moi. Mais là je me fout le doigt de pied, et le gros orteil en plus, dans l'oeil. Sniff, je suis malheureux Aïe*, en plus ça fait mal !

Bon, un petit poème parce que vous le méritez.

'''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''

La tête dans les étoiles je joue à la marelle,
Sur un pied je danse et mes souliers se font la belle,
Déchaussé je clopine dans l’attente d’un miracle,
Ceux qui y croient ont déjà écouté l’oracle.

Moi j’y crois dur comme fer, mes principes sont tels :
Une hirondelle fait des mouvements, en un battement d’aile,
Elle disparaît à ma gauche, c’est un signe,
Au bout de trois spécimens la réponse est divine.

Comme les romains en leur temps décadent,
Ma vue baisse mais je perçois des changements,
Dans le ciel les planètes chutent au noir,
Elle disparaissent comme un faucon d’ivoire.

Chaque matin ma vision est celle de l’aurore,
Qui vacille quand il pleut aujourd’hui encore,
Ma soif de vie est loin d’être morte,
Une flamme s’agite avant que je ne sorte.

Loin des prisons d’hôtels de luxe, des soirées,
Entre gens biens, mes journées et mes nuits amarrées,
Au port de l’oubli terré des soirées déconfites,
Les ingénues et les terroristes ne connaissent plus de limites.

Et ma vie consiste à mesurer, inlassablement,
Les sévices auxquels se soumettent mes prochains constamment,
Dans la rue, les cafés, les restaurants et la marine,
Le maire dans son lit doit aussi faire sa câline.

Le soir avant de me coucher, je croque une pomme,
Comme ceci, je suis sûr de me souvenir au sortir de mes sommes,
Des lacunes et des lagunes qui parfument,
Mes nuits de leur onguent qui donne le rhume.

Dans sa pipe ma femme ressemble à une lycéenne,
Je l’assomme à coup de questions concernant sa haine,
J’assume ses réponses quand elle se démène,
Au lit c’est la plus sereine des hyènes.


Au lit ! Il est 22h52 heure locale, je vais piquer un roupillon.

Rémi.

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