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"Paroles de musiciens"

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
29-08-02, 17:17  (GMT)
"Paroles de musiciens"
Modifié le 29-08-02 à 17:18  (GMT)

Bonjour Eudes,

Je n'écris pas de musique, encore moins de poèmes, et presque pas de récits, biographiques ou non. Ainsi, il me semble compliqué de mettre en oeuvre un travail poétique ou une quelconque composition textuelle du fait que je n'ai pas d'imagination ni de formation adéquate. Cependant cela me touche beaucoup ce que tu me proposes, j'en suis flatté. Je veux bien essayer, pour la forme, d'écrire un petit quelquechose, comme :

La rose flotille sur le lac
La main frétille dans un sac
L'une patauge dans les égouts
l'autre s'arrose de dégoût
c'est la vie qui s'améliore
ou la mort dure qui s'endort.
L'un dans l'autre c'est fini
La souffrance n'est qu'un pi.

(Refrain)
Et je chante la vie
J'entend des petits cris
Et je salive d'envie
La joie n'est pas finie

Dehors dort la mort et sort
La luciole jette un sort
Lequel fuit et crêve
dans le monde des rêves
Sa panse bien garnie
s'écoule dans un bruit
Sourd des fruits confits
Creux de l'oreille des confis.


Et je chante la vie
J'entend des petits cris
Et je salive d'envie
La joie n'est pas finie (bis).


Voilà j'ai entendu la muse
me souffler à l'oreille ça m'amuse
Le concorde passe dans ma tête
les aéronefs envahissent la fête
Un soupçon de larme me réveille
Les enfants n'ont pas peur de
tenir le flambeaux en lambeaux
léger plumier de ses délices
de nous deux.

A Bientôt, Rémi.

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Paroles de musiciens remi 30-08-02 1
   RE: Paroles de musiciens remi 31-08-02 2
       RE: Paroles de musiciens remi 01-09-02 3
           RE: Paroles de musiciens remi 01-09-02 4
           RE: Paroles de musiciens lanzac 02-09-02 5
               RE: Paroles de musiciens remi 02-09-02 6
                   RE: Paroles de musiciens lanzac 03-09-02 7
                       RE: Paroles de musiciens eudes 05-09-02 8
                           RE: Paroles de musiciens remi 05-09-02 9
                               RE: Paroles de musiciens remi 06-09-02 10
                                   RE: Paroles de musiciens remi 10-09-02 11
                                       RE: Paroles de musiciens remi 10-09-02 12
                                           RE: Paroles de musiciens remi 11-09-02 13
                                               RE: Paroles de musiciens Isa 11-09-02 14
                                                   RE: Paroles de musiciens remi 11-09-02 15
                                                       RE: Paroles de musiciens Isa 12-09-02 16
                                                           RE: Paroles de musiciens Dithyrambes 12-09-02 17
                                                               RE: Paroles de musiciens Isa 12-09-02 18
                                                           RE: Paroles de musiciens remi 12-09-02 19
                                                               RE: Paroles de musiciens Isa 13-09-02 20
                                                                   RE: Paroles de musiciens Dithyrambes 13-09-02 21
 RE: Paroles de musiciens remi 13-09-02 22
   RE: Paroles de musiciens remi 15-09-02 23
       RE: Paroles de musiciens Dithyrambes 16-09-02 24
           RE: Paroles de musiciens remi 17-09-02 25
               RE: Paroles de musiciens remi 20-09-02 26
                   RE: Paroles de musiciens remi 22-09-02 27
                       RE: Paroles de musiciens remi 22-09-02 28
                           RE: Paroles de musiciens remi 24-09-02 29
                               RE: Paroles de musiciens remi 26-09-02 30
                                   RE: Paroles de musiciens D_Dupagne 26-09-02 31
                                       RE: Paroles de musiciens remi 28-09-02 32
                                           RE: Paroles de musiciens Isa 28-09-02 33
                                               RE: Paroles de musiciens remi 29-09-02 34

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Texte des réponses

remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
30-08-02, 17:33  (GMT)
1. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour à tous,

Encore, un poème cette-fois :

"Alcool de Rimes"

Vent d'anges, nuageux automne de pas sage
Raisin solitaire et trésor donné
Coupez la vigne vierge, les grappes dorées
Chêne fuit, Fen Shui, et jupons nippons
Viet errant vétérant, Jap honnête à fond
La foulée des cultures donne millésimage.


Puisque j'y suis autant vous montrer celui-là

"Amour d'été"

Stupide cupide Cupidon
Dont du vélo tu tiens le guidon
Arc-en-ciel, courbe invivible
Quand d'une seule flêche tu atteins ta cible
Aveugle, tu beugle amour
Sur les toits tu fais la cour
Romance devance les avances
Allume la femme pendant les vacances


Sinon une petite pensée (inspirée de Verlaine) :

"Automne Autoroute"

Les sanglots longs des camions trente-six tonnes
Blessent mon coeur d'une senteur de carbone.

(fin) A Bientôt, Isabelle, Eudes, Dithyrambes, Daniel, ...et cher tous.
Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
31-08-02, 13:04  (GMT)
2. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour à tous,


Pour vous remonter le moral, voici quelques vers frais (et frétillant):

"Pour tant qui suis-je ?
Un honnête citoyen
Un tronc sans vie
Un mur mitoyen."

"La cigogne sur pattes
Gigogne dans mon lit.
La ficelle de la sonnerie
S'enroule dans la pâte."

"Flotte fiente ; folle et colle
La douceur des molles litanies
En Italie la mouette aguérrie
Aux arts Terre elle excelle
Sur mer comme sur terre elle décolle
La croûte allure est à l'école."

'Les mouches de bouleaux sont
Les moules de bouchots'

"La mer se retire que pour mieux sa marée.
On voit de sous les flots les pieux s'envaser.
Les moules de bouchots sont les mouches de bouleaux.
Ma reine d'Oléron n'est pas qu'un simple pont (sur l'échiquier)"

Neige des manèges en liège, beige disai-je.
Trophée de truffes atrophiées de fée du solfège,
Chante et tente ta chance, en tant que tête étanche.
Sonne le téléphone comme, un somme nuit blanche.

"T'as qu'a pas danser, au pas cadencé.
Marsouins marchant au pas, Martiens marchandent au poids.
Au point mort, point de salut.
Pensées, soucis, épis scolaires.
Bavardages, trêves de bardages. Et brêves d'abordages.
Astrolabes, spaciologues et têtes dans les étoiles
Fourmilliers, vétérinaires et intérimaires.
Les ovules se mettent au vert.
Les trompes trompent sans défenses...
Les barques barges se targuent d'être bourgeoises. Elles se
gondolent en ramant pour éviter l'orage."

A bientôt sur la planête Terre,
Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-09-02, 16:41  (GMT)
3. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour puisque vous ne répondez pas c'est que vous en voulez encore :


Pour voir la vie en rose,
Il suffit d'pas grand chose :
Juste un soupçon de rire
Chaque matin aux aurores,
Un regard, un sourire
Complète le décor.

Vite, je souris à la vie.
Vis-à-vis des aigris
Je leur dis :

Sur le balcon une fleur
Est éclose en une heure
Juste le temps qu'il faut
Pour décrocher de tes lèvres
Un bonheur échafaud
Guillotine coupe la fièvre.

Vite, je souris à la vie.
Vis-à-vis des nantis,
Je leur dis :

Chante, rossignol chante
Engraisse du temple aux plantes
Du temps t'en as à revendre
Mange et digère les mêts
Que l'on aime à surprendre
Et les soucis fileront avec le calumet.
De la paix.

Vite, je souris à la vie.
Vis-à-vis des moisis,
Je leur dis :

Parle, parole à tous prix,
Enchaîne et vie ta vie ;
Regarde droit dans les yeux
Le contrat que t'as choisi :
La femme au goût de vieux.
Crois-en celle que voici :

Vite, je souris à la vie.
Vis-à-vis des soucis
Je leur dis :

Tu la traites comme une esclave
Mais au fond tu sais ça l'enclave.
Alors dis-toi que t'as pas le droit
De traiter les gens de salauds
Car ils pourraient avec un avocat
Te renvoyer au cachot.

Alors vite, souris à la vie,
Montre que t'en as envie,
Et aux sans-soucis, dis-leur :

Manants, passants, miséricordieux,
Vagabonds, clochards, malheureux,
Bois-trop, saôules-toi, et meurs,
Fumes, bois, du tabac, de la liqueur,
Eclates-toi la tronche,
Et après va cracher toutes tes bronches.

Vite, vite, souris à la vie :
Dis tout ce dont tu as envie
Mais aux gens heureux, ne dis rien.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-09-02, 16:48  (GMT)
4. "RE: Paroles de musiciens"
Modifié le 01-09-02 à 16:54  (GMT)

Prose jolie, poésie,
Ode à la vie, prose,
Textes habiles, récits,
Abus de foi, cirrhoses.

Tous cela n'est qu'ordre dompté,
Luxe, calme et volonté.

Brosses à dents,
Tour de reins chatoyant,
Jupes courtes, histoires longues,
Langues habiles, poitrines oblongues,
Corps athlétiques, chevelures pratiques,
Textes en vers, mousses et tiques.

Tous cela n'est qu'ordre dompté,
Luxe, calme et volonté.

Roses fanées, corbeilles pourries,
Abeilles d'été, ruches nourries,
Symbole et clef des champs
Campagne et âges d'enfants,
Week-ends qui n'en finissent plus
Merde à celui qui l'a lu.

Tous cela n'est qu'ordre dompté,
Luxe calme et volonté.

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lanzac (82 messages) Envoyer message email à: lanzac Envoyer message privé à: lanzac Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-09-02, 12:44  (GMT)
5. "RE: Paroles de musiciens"
Rebonjour Rémi,
C'est trop super de pouvoir lire des poëmes au bureau. On dirait du Verlaine, je préfère Rimbaud. Il était jeune, il était fou, il avait 17 ans.
C'est vrai qu'un sourire éclaire une journée, ceux qui le reçoivent et celui qui le donne.
En core des poëmes. En core des poëmes. En core des poëmes.
Bonne journée.
Mireille
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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-09-02, 14:41  (GMT)
6. "RE: Paroles de musiciens"
Modifié le 02-09-02 à 14:44  (GMT)

Bonjour, un sur mesure :


Le poète se nourri
Des sourires
Le poète va mourir
A la fin de sa vie
Les gens vont rire
De sa théorie :
Le thé au riz
Respire.

Je me nourri de vos bonjours
Je vous envoie des mots d'amour
C'est trop bien d'être bien !
Cet urbain va trop loin...
C'est humain de tous les jours
Que de vivre sans arrêt lourd
Pondérable, apesanteur.
Derrière mon coeur
Je t'aime sans le savoir
Jusqu'à ce que tu viennes me voir
Pour un anniversaire.
Juste pour un homme sur terre.

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lanzac (82 messages) Envoyer message email à: lanzac Envoyer message privé à: lanzac Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
03-09-02, 16:46  (GMT)
7. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour Rémi,
Damain c'est donc votre Anniversaire.
Tradition d'Anniversaire chez les Lanzac :
Champagne, petit diner, gateau avec BOUGIES que l'on apporte toutes lumières éteintes en chantant "Joyeux A...." Puis on souffle les bougies mais on doit recommencer plusieurs fois, car l'appareil photo n'est jamais prêt au bon moment. (Le gateau se trouve en partie recouvert de bougie). C'est un peu idiot mais ca nous fait bien rire et on s'amuse beaucoup.
Excusez pour le ¨ de poème.
Bon Anniversaire virtuel. Dommage
Mireille
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eudes (56 messages) Envoyer message email à: eudes Envoyer message privé à: eudes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-09-02, 08:43  (GMT)
8. "RE: Paroles de musiciens"
Bon anniversaire REMI!!!
un petit texte pour toi:
Poumon d'air, chair volatile aux alvéoles-vapeurs
oxyde
occident d'ether
chimie souple en alizé
souffre de chair à respirer des fumées chromatiques,
c'est l'ascension et qui va s'envoler?
Flux chaud
afflux mou
tisse des voiles d'oxygène
Reflux d'effluves,
refus d'affût,
affublée d'ailes je coule à l'air,
l i b r e.
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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-09-02, 12:08  (GMT)
9. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour, bravo à Eudes qui a écrit un très beau texte. .

Je vous en écrit un autre, d'une manière éclairée :

Un jour en France le Soleil dit :
Depuis tout petit je brille de mille
Feux. Je consacre mon existence
A projeter de la lumière et à réchauffer les chaumières
Je brûle sans cesse de la matière gazeuse
Et ça me creuse de l'intérieur. J'ai beau
pleurer et suer pour étouffer ce brasier,
Rien n'y fait. Chez moi il n'y a pas de pompiers
Et il ne pleut jamais. Oh, je me lamente,
Et chaque jour que Dieu fait
Je flambe. Triste sort qu'être un astre solaire,
Voué à la disparition un petit matin
Quand épuisé je demanderai grâce et
J'exprimerai mon dernier soupir
Sous forme d'un geyser de flammmes,
Puis une toute petite flammèche,
De la taille d'une bougie : et ça
Sera tout, un coup de vent et le
Soleil, celui qu'on admire encore
Disparaîtra à jamais. Ce sera la nuit, alors.


Triste sort ! à bientôt
Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-09-02, 21:00  (GMT)
10. "RE: Paroles de musiciens"
Bonsoir à tous !!!!
Je suis en forme aujourd'hui, voilà une de mes productions....


Ce matin mon sang a un goût de framboise
Dans la glace, un vent faisait couler une gervoise
Se débattant, dans l’eau,
Gelée, trempée jusqu’au zoo.

Le rongeur n’eut pas la chance,
Dédiée à ma brossse à dents,
De se frotter à mes éxigences,
En haut, en bas, derrière, devant,
Lorsque je crachai une liqueur blanche
La gervoise alla faire la planche.

En m’habillant après la douche,
Je surpris dans ma culotte
Une jeune souris rat la bouche,
Qui faisait trois petites crottes.
Comme je connaissai la comptine,
Je la chantai à la mutine.

En prenant mon déjeuner, quelle ne fut pas ma surprise
En trouvant dans ma confiture,
Ce matin, une boule de poils grise
C’était la souris qui jouait avec la nourriture.
Aussitôt je la réprimande, et elle
Se sauve en boulotant une airelle.

Tandis que j’allai au boulot
La coquine me suivit en douce
Alors que je sortai du métro
Elle me mordit ; j’appellai à la rescousse
Un agent de la circulation
L’arrêta et la mena en prison.

06/09/02.


A Bientôt pour d'autres poèmes épiques.Salut.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-09-02, 19:25  (GMT)
11. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour à tous, amateurs de belles...rimes !


08/09/02

Les reporters s’activent autour du mort.
Les flashs crépitent plus fort :
On amène le drap blanc
Plus rien ne sera comme avant.

Ici repose, dit la stèle,
Le danger des filles roses ;
Al Capote le proxénète assidu,
Businessman corrompu.

Ils carressait les fesses dorées
De ses fidèles entremetteuses
Glissait des billets doux aux intéressées
Et camouflait les menteuses ;

Effrontées coquines, saoûles
Les vertueuses, les riches, les embrassées,
Toutes les rimes, elles qui coulent,
Dans sa poche étaient entassées.

Au bar de sa boîte de nuit néonée
Au rythme des slows, nez-à-nez,
La clientèle et les prostituées
Débattaient des prix du marché.

Cuites, virées, nuits torrides,
Toutes sortes de contrats aux caïds ;
Le parrain à part bel homme
Etait armé pour la dégomme.

Ni Moulin Rouge, ni parloir,
Cuir, fouets, clous, hétéroclites
Passions refoulées furent dites
Au gré des soirées du comptoir.

Consommations frauduleuses,
Fixes regards des veines haineuses ;
Héroïne des soirées de luttes,
La poudre fait office de pute.

Misères, soupirs te désiraient fée,
Toi la bohème mienne félée.
Cette orgie devait être finie
Dans le caveau du mépris.

08/09/02

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-09-02, 19:26  (GMT)
12. "RE: Paroles de musiciens"
Bonsoir, bonsoir.


Je croyais voir de mes yeux un monde surréaliste
Je comprend à présent que ça n’a rien d’idéaliste
Sûr de moi je deviens de plus en plus joyeux
Car ma flamme est encore là ce que je fais de mieux.
Dérange, panier d’osier aux yeux d’éffraie
la goutte sucrée tombe de l’arbre aux secrets.
A présent j’ignore comment ranger mes soupçons
Dans la boîte à suggestions ; il y a double fond.
Suspens : où suis-je quand je tourne à droite après la pluie ?
Dans quel sens l’escalier existe-t-il en température ?
La lune éclaire déjà de ses rayons la ville.
Alors sort de la brume le nid et sa plume, vile
Enchanteresse décatie par bourgeonnescence.
En silence les applaudis sortent de l’ombre. Essence
Grîsatre, jaune la fêlure occupe tout l’espace.
Je me demande pourquoi fait-on ce vacarme. Lasse,
Dégourdie, la sauterelle grille au soleil comme un fêtu de paille.
Le macadam est une aiguille dans la ronde ripaille.
Changez de sens, changeons de sentiments : devant,
Derrière non après tout devancer la pilosité c’est décevant.
Coup de crayon, mine tendue, taille de guèpe tue-mouche.
Lit douillet, corset gonflé, salopette et douche.
Tout excite si fort que ça brûle encore.
Les tours s’enlacent à la limite dérape hors.
Langoureuses tendresses sataniques galopantes.
La technique s’apprend vite à franchir les serpentes.
Un lévrier s’attouche avec une femelle décapante.
Sage décision que courir le dimanche sur l’île marrante.
Slalom le mardi sur dix occupent la planche

Lorsque du fournil fourmillent les fondus ce qui
Entre parenthèses soit dit s’est Xuel à lit
Zé terreau fil à coudre au nez.
Poudronné attend tif atout ski défond ceux.
Salami t’y es pour riz gaule hé ce mat rez-de-chaud sait.
Maréchaussé vilain pied de nez nu phare c’est à Trappes…
Indochine et vit table au lait caillé de le son somnambulettintammarre.
Chine oie de coco thé riz gaule eau toit tu m’épelais.
Chai riz ze te veux comme en honte fais lait B.B. ?
(rires)
Tu c’est pas fer lait B.B. a thon nage ? Tas dis cette en…
Re garde. La poux pet aîle a fein, jeux luit done deux la noue riz ture.
Pour le saixe, ces pas reilles : jaie f’hein !!
Lait garce on done amand G. O. fiyes.
A la faim aîles non plut fin.
Et hein jour Elsa couche. A la clean hic. Le B.B. y sort.
(rires)
Parlà.
(soupir)
En faim, jeux croît. 10/09/02

A Bientôt, Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
11-09-02, 19:28  (GMT)
13. "RE: Paroles de musiciens"
Bonsoir à tous, aujourd'hui et à partir d'aujourd'hui je travaille alors j'aurai moins de temps pour écrire des poèmes. La qualité s'en trouvera forcément dépréciée. Merci de votre attention.

A ma mère.

11/09/02

« L’amande douce est un sauvage fruit. »


Mon chéri je t’aime dans tes beaux atours
Ma chérie je t’aime prsque tous les jours
Message d’espoir, de langour,
Ode à la vie, ôde à l’amour,

Pour que tous les hommes sur la planète
Rêvent tous de ce qu’ils ont de chouette
Pour que toutes les femmes de la terre
Pensent toutes de leurs plus belles manières

Ainsi soit-il, ainsi soit-elle dirait le vieil amoureux
C’est la meilleur façon d’être deux,
Répondent en cœur les amants de la jolie,
La joie, la vie c’est ce qui nous uni.

Alors d’un coup d’hirondelle, les sapins
S’enlaceront à tire-feuille, même s’ils n’en ont point.
Déflagration céleste, pluie d’étincelle,
Un avion s’abîme dans la robe des jumelles.

(Spéciale dédicace aux suppliciés du World Trade Center)

« Nan, j’rigole, » d’un coup de télécommande,
Jérôme zappe sur la chaîne Arté, tendent
La main des enfants somaliens qui vomissent
Le lait concentré Nestlé qu’avec délice
On avait envoyé aux affamés quand ils s’agissait
De dépeupler ce pays avec les armes des Français.
Le riz au lait c’est pour la paix mais les laideries,
C’est rigoler pour des tadderies.

Bref la Somalis c’est loin mais c’est tout près
Quand on sait qu-un Somalien circule en air de Bus
Après la venue du temple c’est la première arrèt
Les abris-bus sont ouverts la nuit pour les Noctambus.
T’es nul dis le clochard, en plus tu rimes pas bien.
Ecout mon vieux j’te file un joint et tu plombes.
J’seuis pas plombier mon gros et pis tu pue avec ton joint.
D’accord pour le joint mais creuses ta tombe.

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Isa (741 messages) Envoyer message email à: Isa Envoyer message privé à: Isa Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
11-09-02, 19:34  (GMT)
14. "RE: Paroles de musiciens"
Modifié le 03-12-03 à 17:36  (GMT)

.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
11-09-02, 19:56  (GMT)
15. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour,
Ouf, on a eu chaud,
je continue !

Allez, un réchauffé :

10/09/02

Licence ténebreuse accordée à Mr Pietr.
Le fanatique excentrique est un piètre
Esclavagiste : il n’a pas su exploiter la situation
Quand tout le destinait à maltraiter action.
De grâce, destinez-le au cirque, il fera
Meilleur usage de son fouet contre la
Lionne et les éléphanteaux.
A Bientôt/Couchez vous tôt.
Dans l’arène les éléphants et les serpents
Font la sourde oreille. Géant,
Le trapeziste siffle de ses deux mains
Pour attraper la musaraigne et le dalmatien.
Arrêtez ce cirque ! clame la foule.
Tournez-vous les pouces, répond l’hercule.
Ça fera des jeux de mains, cool !
Dit le magicien, qui roucoule, eh, recule !
Patatras ! vlà le sapiens qui erectus.
Aussitôt c’est la panique dans l’autobus.
L’agent de police a fort à faire dans la foire.
Il farfouille, fier, fureur ! en pleine poire,
Une jolie tomate fureteuse à tête chercheuse
Vient s’écraser sur son jogging, la baladeuse.
Peine perdue, Damien le faucon fait quoi ?
Il maximinimalise la mignonne Alexandra !
A Damien, dit-elle en agitant ses deux… moignons !
Ah, bien ! répondent en cœur l’Auguste et le perron.
…Et le poirot, non, le poivron ! Dit Pierrot.
Et l’Alex s’excite le sexe en latex d’Aggaccio.
Sus ! A la mixomatose ! s’écrient les zouaves.
Avec du sucre et de la betterave,
Et un nuage de lait, merci, répond Damien, qui
L’air de rien avait dévoré les deux parties
Charnues d’Alex la guenon. Piètre,
Est un bien grand mot, je dirais même plus, prêtre,
J’ai pêché, dit la mouche. Au crabe ? Non,
Au revoir. Et la page referma le saumon.

10/09/02


A Bientôt, R"mi.

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Isa (741 messages) Envoyer message email à: Isa Envoyer message privé à: Isa Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
12-09-02, 06:40  (GMT)
16. "RE: Paroles de musiciens"
EXCELLENT !!!

Et si après ça tu oses encore m'écrire que ça n'a aucune importance sous neuroleptiques d'avoir des problèmes de libido j'aurai du mal à te croire...

Bonne reprise et reviens nous vite Rémi !

Bisous

Isabelle

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Dithyrambes (75 messages) Envoyer message email à: Dithyrambes Envoyer message privé à: Dithyrambes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
12-09-02, 13:10  (GMT)
17. "RE: Paroles de musiciens"
Salut Isa comment tu vas? je t'ai mis un mot sur ta messagerie je vois que toi et Remi parliez musique et les Beach Boys avez-vous les avez-vous oublié??????????Bisous!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Dithyrambes.
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Isa (741 messages) Envoyer message email à: Isa Envoyer message privé à: Isa Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
12-09-02, 13:27  (GMT)
18. "RE: Paroles de musiciens"
Non je n'ai pas oublié les Beach boys ni Pet sound !!!!
Je vois que tu es en forme aujourd'hui. Est-ce que tes cours se passent bien ? Je t'ai répondu sur ta messagerie depuis un moment déjà...

Bisous

Isabelle

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
12-09-02, 20:07  (GMT)
19. "RE: Paroles de musiciens"
Bonsoir à tous,
Un peau-aime comme je les M.


Clara déchira l’enveloppe grand format.
Ressources humaines ? C’est quoi, ça ?
« Bonjour madame, lut-elle a à la lueur de la fenêtre,
Vous êtes l’heureuse gagnante du concours-lettre
D’amour. Votre correspondant M.Judas nous
A fait parvenir votre missive accompagnée de tous
Vos bisous-rouge-à-lèvres. En espérant vous applaudir bientôt,
Le comité des Rébus-Zéros »
« Mon Judas mour,
Je t’aime, tu peux pas savoir à quel point.
Tiens l’autre jour j’ai glissé sur le savon j’ai cru
Tomber dans tes bras. En fait c’était le voisin.
Je t’attend depuis des années et enfin tu es venu.
J’ai été sage en ton absence j’ai pas fait la catin.
D’ailleurs c’est hier soir , j’ai ri.
En allant chez le coiffeur, je sais pas ce qui m’a pris.
Il m’a dit ‘‘t’as de beaux yeux’’, m’a crêpé le chignon,
On a brûlé des étapes au fer rouge. Le mignon…
Je ne t’ai pas trompée, quand je tourne la tête je ne vois que toi !
Quel talent. Tu m’obnubiles, c’est suprême ! Je t’M.
Lasse, je tire un trait sur une vie dissolue, dans l’alcool
Fort et la colle UHU à humer. Désolée, je vole.
Je suis recherchée par le Cagibi, j’ai le F qui baille,
Un mécano de la générale buste hère qui tonne.
Bref, de comptoir, au black art la marmaille,
Nue, je saigne de tous mes oripeaux, je sonne.
Personne. Je suis en cloque, et crevée. Dehors,
Sous la pluie, je regarde le train fantôme et dort,
Mire, me ferait le plus grand bien. Je boitille aux
Lettres d’amour. Mon chéri. Reçois-moi, mon beau.
Signé : La Poste, Affranchissement insuffisant, surtaxe, 2 euros. »
Même un timbre eut été de trop.
Clara s’indigne. Quel salaud ! J’aurai sa peau.
Dire que j’étais dans de beaux
Draps, lui tire la couverture vers lui !
Ah, Judas, hors de mon lit,
Apôtre de mes fesses, Jésus de pacotille !
J’ai découvert le peau de jonquilles,
Le pot aux roses, le vase à soucis,
Ne reviens pas, « quelle ordure ! »
Et elle jeta la lettre aux ormoux.

12/09/02.

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Isa (741 messages) Envoyer message email à: Isa Envoyer message privé à: Isa Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
13-09-02, 06:39  (GMT)
20. "RE: Paroles de musiciens"
Modifié le 03-12-03 à 17:36  (GMT)

.

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Dithyrambes (75 messages) Envoyer message email à: Dithyrambes Envoyer message privé à: Dithyrambes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
13-09-02, 13:41  (GMT)
21. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour Isa je viens de lire un poème de Rémi et quel talent je me sens toute petite paroles de musiciens peut-être mais surtout paroles de poète!!!C'est inoui!!!!!Je vois que tu apprécies toujours PEP SOUND et c'est tant mieux je ne m'en lasse pas c'est trop beau je me dis que j'ai manqué une époque d'ailleurs j'ai toujours su que mon époque était ailleurs aupres de Nieztche de Holderlin de Hegel de Schubert et oui moi aussi je peux parler de musique n'oublions pas le génie de Brian Wilson schizophrène!Quelle musique a-t-il produit c'est hallucinant!!!!Rendez-lui hommage comme il se doit bon sang!!!Oublions Mozart pour un court moment et pensez à Brian!!!!!!!!!!!A plus tard chers amis ....Dithyrambes.
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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
13-09-02, 21:02  (GMT)
22. "RE: Paroles de musiciens"
Bonsoir !
Je reviens à la ligne.

Pêche à la ligne ! Puis, friture sur la ligne ! Ligne de Coque ! Coque en pâte...Pâte à pizza...Pizza aux anchoix...sardines à l'huile...On peut continuer comme ça longtemps ! Bon, le poème du jour :

Dans la cantine (ils se passe de drôles de choses…)

Dans la cantine, seul, sur une chaise
Le voilà qui déjeune sans être à l’aise.
Le buffet froid, il l’attendait, mais personne
n’est venu lui servir. Alors, de sa personne,
il a fait un service pour lui tout seul. La cantine
Est déserte. Le carrelage ne reflète rien. La mine
Déconfite, il mange des fruits nu comme un ver.
On dirait Adam. Au menu, des pommes de Terre,
Ou des fèves, avec du colin Magyard. Il ferme les yeux.
D’un coup il fait tout noir. Des étoiles bleues ?
Du jaune, du noir. Et comme dessert ?
Un mille-feuilles. Des pages et des pages de vers,
Mi-sel, mi-figue, mi-raisin : ça fait trois mis,
Tant mieux, j’en radore. Sinon, dans un coin, une momie
se tape une bandelette de morue. Elle est à pois.
Chiche, se dit Rémi ; personne n’est là pour quoi que ce soit.
Catodine cantine, as-tu dévoré l’humanité ? Je vais te faire vomir !
Hélas, une éruption agoratique est à craindre : dur avenir !
Mon cœur, je bas pour toi, mi au carde, pompes toujours !
Alerte rouge, je suis sang-froid devant la colère noire.
J’ai le sang bleu des rois, anodine centrifugeuse d’un tour.
Mon sang n’a fais que lis-de vin et fleur-délice thoire.
Contrepets puants et vagissements putrides se succèdent.
N’ivoire aucun inconvénient à ce que je sois pède
Au fil de la couture on tire sur le bout qui s’tend,
S’étend de malheur ô miroir nonobstant.
Il s’égare du Nord ? Métro Nitro peu…
Cambuse ou cantine on abuse des Sabines
A l’huile de peinture. J’ai ri caud ? Trompettes…
Trompettes à l’huile, donc. Bien mur, Sibyllines.
Cyril, hic ! Claude, hic ! Argent, hic ! Sous la bouteille, pompette !!!
Quand l’huile est alcool, ça roule et sa rate à touille.
Donc mon lard, t’es bidon, mon lardon. Tarte en pion.
Démasqué, le Cuistot vit de ses nouilles.
Rémi n’a qu’un Camel rat mou. Morpion.
Pour un Vieux Dreddi 13, grattez, c’est sous l’âgé !
Cessez dille et A postroff ont déménagé en brasse coulée.

A bientôt les loupiots ! 13/09/2002. © Rémi Productions.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
15-09-02, 16:37  (GMT)
23. "RE: Paroles de musiciens"
Après ça, que dire ? sinon que ça s'arrose, un tel débit c'est cool !


Aujourd'hui dimanche :

Quand je ferme les yeux, je rêve
De sapins bleus, de sève.
la résine colle aux doigts, j’enlève
Les épines d’or sale, avec les doigts sales.
Et Jacques hule, le parano mâle,
L’encéphalogramme est un écran pâle.
Platon nique avec peine, hisse et ho !
Grand large, j’émarge au ris gaule haut.
T’as cas rater une éléphante dans un vestibule
Rétro-viseur et marche arrière, j’enpule
Le point mort, au cul pet c’est charmant.
Lorsque Sanela la caissière dévoile ses charmes en
Slip devant la Redoute table mise en
Jeans, nyctalope explicite sus-décris.
Il fallusse que je susse pousser des cris.
Hello you ! Doux bites choux !Chéri,
Je racle et je renâcle des remugles de glaires,
Le tout pour te souhaiter un bonheur éphémère…
Jusqu’au coup peut-on ramer sans toucher terre ?
J’ai mis le voile et me voilà pelé comme un phoque.
Je népalais comme ça mais le Kama-Sutra en livre d’époque,
Yack ça de vrai, ce pavé, je l’ai lu brique, et broc !
Alors, l’eu-tu crus, dité, thon ou sirène,
Les filles, boudin blanc ou crème des reines,
Leffe tomber, t’es bonne, blonde ou brune, brain-
Storming ou tempête de cerveau lent, ça urge,
A l’école ça saoule, c’est théière la purge,
A côté ça planche le théâtre dramaturge,
J’ai trouvé les discours plutôt longs.
Pourtant les disques errent abreuvent nos sillons,
D’un sens, un pur, ils font expressillon.

15/09/2002

Ce week-end à Vincennes il y avait le festival des cultures du Népal et de l'Himalaya, un pur moment de joie et d'humanitaire avec les musiciens et danseurs traditionnels, le restau typique et les boutiques artisanales... Au bois de vincennes, j'y suis allé tout à l'heure et j'ai admiré .

A bientôt , Rémi.

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Dithyrambes (75 messages) Envoyer message email à: Dithyrambes Envoyer message privé à: Dithyrambes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
16-09-02, 13:01  (GMT)
24. "RE: Paroles de musiciens"
Cher Rémi TOURNICOTI TOURNICOTON LES POETES SONT DANS LA RUE!!!!!Continuez à écrire j'aime vous lire moi aussi j'écris des textes des poèmes....peut-être qu'un jour vous vous en apercevrez...en atendant QUE LES TETES TOURNENT!!!!!!!Bravo à vous!!!!Dithyrambes.
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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-09-02, 19:17  (GMT)
25. "RE: Paroles de musiciens"
Silence, on tourne ! et les projecteurs s'allument...
Sur la piste de danse les moustiques pullulent.
Pic ! Pic ! les picpockets n'ont pas les mains baladeuses
Car la tête dans son assiette Rémi rime des vers tueuses...


Bonjour à tous ! Voilà ma production (petite mais concentrée) de ces deux derniers jours. En espérant vous divertir.

(16/09/2002)
Mur d'escalade, encordées et assurées, les serpentines
Libertines font grise mine. Grisées par la rétine,
Accrochées par les vertiges transcendantaux , les piolets
Aiguisent les roches acryliques, les diamants violets.
Sagittaires et vierges effarouchées s’entubent
A cent à l’heure dans les dévissoirs dirigeables.
Excentriques, ôtez-moi ça recta : un tube
D’alu miné dans le mou ça fait désagréable,
Particule aimant lorsque le vis qui sous le.
Ma geste huée, torréfiée, s’accouple.
Saoule et zarbe, la pousse hier
Etait close. L’ouverture aléatoire de toute manière
Queue ce soir est impassible d’une amande douce s’élevant
A quinze mille nœuds marins coulant tous.
Encalottés dans leurs mitoufles les mariniers de sabords
Zèbrent la Grande Ourse à coups de barre à tonnerre.
Pégase et Dédale mettent les gazes dans le Périgord
Attendus en sandales par César maniaque, de l’éther.
Guigne yole et Quasi-mire sont dans un bateau.
Pince-mi est quasi-mort à l’heure de l’apéro.
Le premier qui rit gras aura la culbute
Le second en avant le pied dans le cal bute.
Qu’on tisse ou qu’il bute, c’est qu’il a toute
L’échéance de tir, l’élan même les poutres.


17/09/2002
Alex en drain, Alex en draps,
La guenon n’a plus de bras
Hoquet, qu’est-ce qui spasme ?
Damien vient de bouffer un phasme.
Et Jacques vient d’aciduler pendant que
Paul donne, assis, du lait au slovaque.
Slow va qui ? Demande la charmante religieuse,
Endiablées dans une danse macabre cannibale.
Pour tant taulière tu te cambrioleuse
Quand tu danses comme un trou de balle.
Défection, la directoire, qui via la chasse
Maigrit à vue de nez, nu comme un phare.
Mais la vis n’est pas un long fleuve tranquille,

(16/09/2002)
Cyrano derrière soupape à ri au nez.
Sept agneaux de Printemps, leur laine filée,
Sur leur dos c’est égarée. A seize ans à peine,
Ils roulaient des mécaniques : en suspension
Devant son front une lampe de spéléologue
Brille éclats bleuissent la paroi rocheuse. Augu-
Uste demeure, la grotte abrite mammouths et dents
De scie, peintures rupestres et fractures d’accidents.

(17/09/2002 : )
Sacré turne au vert, remarqua Jean-Paul Dieu,
Le tronc voûté par Céleste et la mine
Grisée par la ceinture d’étoiles brillant de milles feux,
Il jette les opinions dans l’âtre et sa pine
Soudainement grandit, comme ayant le feu au cul.
Il se jette sur l’ex-Sandra et la déshabille toute nue.
Gênée par sa gestuelle de va-et-vient de plus en plus rapide,
Celle-ci prend feu et n’est plus qu’un tas de cendres limpides.
Déboussolés, Moi et Jean-Paul hochons la gueule grande ouverte,
Giclée de foutre en l’air s’en va courir à sa perte
Dans le trou-canal dédié au Cupidon.
Ainsi naquit Ariane qui sonde Apollon.

De leur union pas si fixe,
Résulta un tas d’insultes.
De « gros thon » à suffixes,
Leur bébé grandit inculte.

Jusqu’au jour où, au lieu de brailler comme d’habitude,
Ariane pour mander sa pâtée, ouvrit la bouche et élocuta :
« Gentilshommes et gentes dames, auriez-vous l’ingratitude,
De par feu mon père et à la mémoire de ma cendre mère Sandra,
La bien-nommée, de souffrir que je vous pisse à la raie. »
Emerveillés par tant de charité insoupçonnée chez le nouveau-né,
Les indompteurs firent don de ce poison à l’orphelinat proche,
Arguant du fait erroné que les géniteurs étaient morts fondus.
Là grandit la petite au milieu des brutes et des moches.
Eduquée tant bien que mal par un précepteur pressé de pus,
L’Ariane tomba en cloaque un jour de mauvais égout.
Elle avorta d’un avorton rabougri pas plus grand qu’un rat mou ;
Elle décida de garder dans le formol cet espèce de rejeton.
Après coup, Ariane se dit qu’elle aurait pu l’élever,
Faire de son bout’chou un grand dadet mignon.
Mais la suite lui donna d’autres idées :

A tant attendre, le temps
Coule sous les pontons,
Le pilori attend
Les amants sans nom.

… (A suivre).

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
20-09-02, 20:56  (GMT)
26. "RE: Paroles de musiciens"
Bonsoir,

Un peu de poésie dans ce monde abrupt.
Un seul être vous manque et tout est dépeupliers...


(Suite...)

Ariane partit en fusée, coiffée comme avec un pétard,
Le jour où son enfant mort-né, creva sa bulle de formol.
Elle explosa comme Challenger, faisant la navette jusqu'à tard
Le soir, elle partit en couille... molle.
En effet comme ses parents étaient morfondus,
Elle au moins était dure de la feuille. Pas sourde,
Mais presque, elle tirait une drôle de ciguë
Quand on cogna à la porte de sa lourde.
"Ouvrez ! Au nom de la foi" Hurla-t-on.
Et un prêtre en froc fit son apparition.

Foi de v’eau la t-il,
Plumiers sont encrés
Dans la cour des mille,
Acres, sont allés chez.


Ecclésiastique éclairé, la lumière chut.
Ariane au lieu de s’envoler, fut clouée et empalée vive.
Pale et fière, elle dut subir sous son fichu
Les pénétrations de la croyance chétive.
« Chrétinne, » se dit-elle, « pas hyène pour ab sou. »
L’abêtis a fait son office. Religieusement, Ariane
Recueille le fluide glacial et s’en soûle.
Elle a perdu le fil, Ariane. Tête d’âne.
Commisérable, elle finit par accepter le mariage.
Elle ne regretta pas son choix très sage.


Garde-robe et main au panier,
Mieux vaut soulever les tabous.
Entre nous, fuites ou plombier,
Les flûtes sont tuyaux à trous.


Musique de noce et chants grégoriens,
Accompagnèrent les époux sur le parvis.
Grains de riz durs et longs plurent bien.
Le beau bébé eut pour berceau une Ferrari,
Qui l’eu crut qu’il savait piloter, son père,
Lui savait peloter. Les airbags de sa mère
Sont biens rebondis, comme les joues des saints.
Ainsi finit cette histoire, dans des noces de faim.


On s’y casse les dents,
Entre ces lignes égarées
Entre chien et loup,
Au bout de la nuit…

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
22-09-02, 19:05  (GMT)
27. "RE: Paroles de musiciens"
En express, je reviens du saut à la perche. 21/09/02
Dans le vars, je jouait aux flêches-allumettes.
Barbecue désaccordé, mon train fumigène
S’arrête à l’orée des flammes au foyer.
Verger tranquille et dynamique saturnienne, l’espagnolette
Use systématiquement des nerfs familiaux.
Prisonnière des terres inaccessibles, la guerrière
Branle la tête de combattante aguerrie. Du chef
Elle indique le Nord, prochaine direction d’où viendra
La horde celtique.

L’hésitation tremblotante de l’armurier fait se répercuter
Le semblant de sang-froid divin à la main ceinturée
De rouge étoffe de soie nouée et boursouflée.
Serrée autour du cou, un foulard vermillon complète
L’harmonie de bronze de la cuirasse et du squelette
Du guerrier. Chevauchant son destrier de combat,
Un pur-sang noir à la crinière relevée sur le côté droit,
Babil fait le tour des yourtes en relevant son casque
D’acier sur la tête. Il longe le campement des nomades jusqu’à ce que
L’aube illumine dans un éclair blanc la vallée ocre. La puissante
Armée vient de se former. Au lointain un grondement sourd chante
L’imminence de la bataille. Alignés sur plusieurs rangées, les cavaliers
Mongols sans sourciller voient apparaître la ligne adverse d’archers
En haut de la colline. Pris dans la ligne de tir, ils s’écartent dans
Un ordre bref pour laisser passer leurs propres archers, excellents.
Des éclaireurs reviennent, apportant de bonnes nouvelles : l’ennemi
Est moins nombreux, des cavaliers arrivent de l’Ouest, du lit
De la rivière poudreuse, nous les attendrons du haut de la butte toute proche.
Les premières salves tombent sans faire de victimes. L’ennemi approche.

Babil attend le combat avec sérénité, le poing
Serré autour du pommeau de son sabre noir. Le visage
Marqué par le vent du Nord, les yeux fixant au loin
La horde ennemie qui s’avance, il sourit. Il est sage
Mais connaît le dur combat entre les hommes et les loups.
Les loups, se sont eux, les barbares, dont les flèches sifflent
A ses oreilles comme des mouches paniquées. Partout,
Des combattants se concentrent sur leurs souffle,
Jouant comme leur a enseigné leur maître d’armes
Avec les battements de leur cœur. Ils savent que leur ennemi
C’est eux-mêmes, et leur peur. Ils doivent la dompter, aimer
Leur frousse de la misère, leur capacité à se savoir en vie.
Mais l’heure n’est plus aux tentatives de fuite. Ils sont coincés.

Des cris parviennent aux oreilles de Babil et ses compagnons.
Plus forts que la rumeur sourde du champ de bataille, une femme
Crie. Par-dessus ses épaules il sait, Babil, que sa mère à peur pour son
Fils. Elle le retrouvera après tout, pense-t-il en brandissant sa lame
Et en lançant son cheval à la poursuite des barbares en déroute.
Déjà, la première ligne des archers ainsi que les fantassins
Armés de lances ont été décimés. Ne reste plus que les cavaliers
De l’Ouest qui ne se sont pas encore montrés et les archers montés au sein
Desquels se trouvent les soldats mercenaires, redoutables guerriers.
A la solde des Huns, ceux-là ne se laissent pas abattre. Ils défendent chèrement
Leur ferraille et leur carcasse creuse, savent mesurer la distance
Qui sépare leur adversaire des portes de l’Enfer. Babil se bat fièrement
Aux côtés de ses compagnons d’armes. Redouté, il tance
Avec son sabre les fantassins rescapés et les mercenaires d’Attila,
Maniant avec succès ses armes effilées, coupant des têtes, des bras.

Plus un cavalier debout sur la plaine qui ne soit aux côtés de Babil.
Pas un guerrier fatigué qui n’ait tué toute la journée.
Sur son destrier il avance, la tête haute. Il a été habile
Lorsque son exploit fut de prendre à revers les cavaliers
De l’Ouest. A la tête de sa cavalerie, il a défié la horde
Ennemie, l’a combattue et l’a vaincue. Il est triomphant,
Devant sa famille, sa mère, ses frères. Avant que le soleil morde
Dans la terre, il avait ramassé plus de trophées que l’amant
Dans les bras de sa maîtresse. Et jusqu’au lendemain
Le village n’avait pas finit de raconter ses faits et gestes,
Les morts furent veillés et les femmes honorées bien
Comme dû, les prisonniers ne demandèrent pas leur reste.

Vingt ans après Babil est vieillissant. Sa femme et ses enfants
Ont tous connu la pleine époque, celle des joues rebondies
Et l’apogée de l’empire Mongol. Mais les temps changeant
Font que l’hiver est rude pour tous. Babil et les siens ont envie
De migrer, et de quitter ce pays hostile. Ils font route vers la mer.

Qu’elle est grande ! Par Todère, dieu des fleuves, on n’a jamais
Imaginé pareille rivière ! La Terre est ronde, cela se vérifie à l’étendue
De la surface de la mer. Incroyable gisement de ressources, on pourrait
S’installer ici, vivre de la pêche, propose Babil, le regard perdu
Dans la grande Bleue. C’est ce qu’il feront. En construisant la yourte
Sa femme lui suggère : va te baigner, tu en sauras plus sur la mer.
Immédiatement, c’est ce qu’il fait. Il nage et voit au loin sur le rivage les yourtes,
Dômes de peaux et de tissus. Il est bien, au creux des vagues, il va vers
Le ciel. A sa mort, les villageois de sa maisonnée lui rendront hommage
En brûlant son embarcation contenant son corps, dans une dernière image.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
22-09-02, 19:09  (GMT)
28. "RE: Paroles de musiciens"
En volant à tour de bras, dans le Sahara,
Je repérai au détour d’une dune une silhouette,
Sacrée et imposante stature d’athlète,
Aux bras musclés, et de haut en bas
Nu comme un ver, frétillant dans son entrejambe.
Nul besoin de préciser que je m’enfuis à toute jambe.

Plus loin, je voletais, rasséréné de ma collision
Avec cet intru, géant mastodonte ; faisant allusion
A un repas réparateur, j’avisais une fleur, bleue,
Je la ceuillis et elle me dit : ah, mes aïeux,
Si j’avais su que j’allais finir dans la panse
D’un végétant improductif, je… Silence !
Lui assénais-je, je n’aime pas qu’on me parle quand je mange.
Et après l’avoir digérée j’eu envie de faire la vidange.

Je fis un bond jusqu’à la première pissotière,
Dans le Sahara c’est pas ça qui manque.
Alors que j’urinai sortit la fleur entière,
Et apparut le bon gros géant sortit de sa planque.
Eh vous deux, je criais avant qu’ils disparaissent,
Espèce de voyeurs, vous voulez voir mes fesses ?

Je perdis pied dans l’atmosphère. Je nageais
Dans les airs tandis qu’en dessous de moi se profilait
La silhouette de mon corps en action, ombre noire
Sur fond jaune, le vent sifflait à mes oreilles.
Pendant deux nuits je voguais en perdant de l’altitude, un soir
Enfin mes jambes reprirent leur place, pareille
Qu’au départ, avant. Et du géant à poil et de la fleur,
Je n’eus plus à souffrir à ce jour de leurs malheurs.

De retour à mon bercail un Samedi , je vis
Une affiche d’un film au box office.
Celle-ci titrait « une saison chez les amis »
Je me dis que j’allais le voir d’office.
Dans la salle je n’étais pas seul : une fleur
Bleue occupait la place à côté de la mienne,
Et un géant les trois-quarts de la pièce. Avant l’heure,
Le géant sortit et je fis à la fleur de la peine.


Je compris que j’avais vexé le géant en le traitant de voyeur.
Ainsi je le rattrapais, dans la rue sans heurt.
Il m’expliqua que oui, en effet.
Je lui dis que ça me désolais.
Deux mètres après on était copains.
On s’en allait main dans la main.
Et jamais je ne récidivais,
Ceuillir des fleurs c’est mauvais.


Bonsoir à tous,

Bonne chance à tous. Rémi


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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
24-09-02, 19:30  (GMT)
29. "RE: Paroles de musiciens"
Bonsoir les lascars !
Welcome to the superstar (ça veut dire "bienvenue à la super-étoile") !
Traduction simultanée en Français !
Et en stéréo !
Allez, pour cultiver les bourricots .


Dealers de rimes et narguo-traficants
Font dans les banlieues sourire les passants
Titillent les loustics et narguent la police
Qui braque les sirènes, celles qui ont la peau lisse.

Carnages annoncés et morts souhaitées :
Certains quartiers chauds hument la une du J.T.
Fument la beuh, errent et tunent les mafieux
En manque de doses, et rossent les affreux.

Et las, car ils n’ont rien à faire
Hélas ils vendent tout même leurs frères
Certains durs le sont surtout en affaires
La cité se situe surtout sur ta tête
L’accoste en basket survet et casquette
Craque lorsque crack il y a dans les pets…


Les tours sont témoins des manèges
Les attours des filles des collèges
Ont de quoi faire sauter les draguettes
Le vent violent attise les allumettes
Le rodéo romantico-aseptisé
Fait craquer son contre-pied.

Les amourettes s’entêtent d’espoir
Assiste-t-on à des scènes de foire
Entrelacs au son des voitures.
Les vibrations au-dessous de la fracture
Sociale changent le goût des odeurs
Des sens. Ivresse des profondeurs.

Subalterne, métro c’est trop, Harlem
Davidson dure à combattre. J’aime
Ta gueule de fer, bouille toute ronde
Sur cœur d’ange, dérange. La ronde
De flic fait flaque d’huile sur la glisse.
Au tire la rigau, lol. Lolita des esquisses.

Des banlieues chics de choc, Rap Hip-Hop
Et fait tourner les têtes, cônes Royals, flop.
La Vie de ma mère n’est pas crème, fouettée
Dès son plus jeune âge, esclave elle a été.
Canna sucre et canne abysse, les pieds
Sont toujours les mêmes qui vont nus, épiés.

Terre promise, transistor dû. Pîle caline,
Nickel chrôme ma chanteuse, peut être Céline
Dion, crapahute à la croupe du navire.
Dirait-on la proue ? Peu ou prou, chavire
De fond en comble. Ou câle ? Pas de grenier
Sur Titanic, ça Sophie comme ça. Panier ?

Exubérance, ça dépérit. Petit Prince
De mes deux, un coup de pince,
Sot, serre-là. Grosse caisse et petit pet,
Fais le mouton et t’auras un sacré toupet.
Pénétré dans la remise, rétribué pour sa bonne conduite,
Le cheval à la gale. Dans la sainte chapelle, Fuit !

Il décolle du plafond au papier peint. D’un coup
Il sabote le travail de Chagall. Perd un fer, se rompt le cou
Et traîne la gueule grande ouverte sur le carrelage
Mâculé de sang d’entre-deux âges.
Ah ! Si la chatte s’appelle Mortifère, réussi,
Le coup de maître ! Sinon, tant pis.

Rémi, 01/09/2002 et 24/09/2002.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
26-09-02, 19:29  (GMT)
30. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour-bonsoir à tous.
Je vous le répète, ici c'est la brousse.
Pas de téléphone, juste des tam-tams,
Et pour toute réponse, le ramdam.

Des éléphants tôts de la Défense
Font le trajet de l'espérance
Tous les matins jusqu'à tard le soir.
Pour la misère et pas pour la gloire.

Dur combat tant qu'on a pas fini
De croire à autre chose qu'à sa propre vie
Alors qu'il y en a des milliards d'autres
Qui n'attendent qu'un sourire, le votre.

Compagnie de chiens errants n'est pas
La panacée pour ses braves gens, n'est-ce pas,
Ceux qui quémandient deux ou trois coups à boire
Pour les beaux yeux de ceux qu'ils ne veulent pas voir.

Facile à croire, facile à savoir...
Juste pour la fumée d'une allumette, un soir
Ils se jettent sous les roues d'une passoire,
Entre la Défense et quelque part...

Ne soyons pas pessimistes, je crois
Qu'il y a beaucoup à faire, un choix
Assez caste (lapsus), assez vaste pour les démolir tous,
Ces murs imaginaires, ces meurtrières,
Pouce...

Vlà qui suit une poésie datée de c'midi
Au chinetoque où j'étais allé casser une graine
M'enfiler un sandwitch et un demi
Quelque part entre l'Alsace et la Lorraine :


La prose de midi s’écoule,
Au café tu l’as fait exprès, sot.
Lorsque de l’horloge se déroule
Le temps gratuit de l’expression.

Vers libres et chantages frivoles,
Mange des travers à l’aéroport.
Réglisses et tajines s’envolent
Dans l’air au porc épi fort.

Parmi nous s’évade l’artiste
Géant aux yeux gourmands d’améthyste.
Le cœur émeraude répandu, la mort rode
Les peurs d’enfants qui maraudent.

Les langues s’emballent et se délient,
Psyché déballe au sot du lit.

Les appareils photo zooment sur la police
L’hélice à pareille faute au zoo émeut.
Prendre le trousseau des cornes lisses
Suppose saisir la chair avant les bœufs.

Au collège on sentait bon la fleur,
Au parcours du suivi se traînaient les odeurs.
En sport, d’ifs impossible d’en sortir.
Prisonnier financier de la bourgeoise, respire.

On en apprend beaucoup sur la vérité
En allant au ciné plus qu’en voyant la télé.
Cela s’explique inconsciemment
Par le corbeau qui ment.

Par l’odeur de menthe, riz, esseulée,
Justice défaite s’assoiffe de Bordelais.
Des bordées défaites s’ignore la sieste.
Señor, l’église sonne l’heure de la retraite.

Aux flambeaux, s’agrippe la pâtissière
Aux rêves ensoleillés, des runes de poussière.
Rumine sans cesse, les brutes épaisses
Ne savent pas perdre dans la graisse.

Ce qu’ils ont gagné à la lutte,
Juste des vipères, sacs en croco,
Gros qu’au sêche-cigare, verte turlute,
Hutu chapeau pointu, chine, toque haut.

Cordon bleu, la rivière de diamants dépareillés,
Pareils et semblables en même temps. Chinailler
Correspond avec une étrange anonyme, une fille
Pas triste et fière d’elle, gentille et ville.

Coule, éléphant de porcelaine, aux belles
Défenses d’ivoire, ta joie est celle
Du transit sioniste pathétique et philosophe.
A l’apostrophe viendront les prochaines strophes.

------------------------

Et d'ce soir, tout frais, pas piqué des haletons :


Ô toi, mon amie tu m’es fidèle,
Tu es vierge sous l’étoile belle,
Et ma langue pécheresse,
Capiteuse, te caresse,
Toi qui dans l’onde silencieuse
Nages dans les cieux et disparaît
Outremer, vivante et félicitée, apparaît
Pleurant, parfum de menthe, vertueuse.

Sur mon épaule vermoulue,
Tu pleures, rouilles et noie toutes crues
Du siècle, barrage de larmes.

du haut de sa place d’armes,
Là où la sentinelle faisait sa ronde,
A présent le tambour gronde :
Car rampe devant les murailles
La lueur de la gente canaille,
Apparaît dans l’ornière du destin
La meurtrière, flamme céleste du Célestin.

Femme du Moyen-Âge,
Ce sombre présage
Ne fait pas obstacle à notre rencontre.
ma dame à la robe chagrine,
Posée au cœur des ruines,
D’un seul geste fit montre
D’une sagesse extrême.

Sauve est la prisonnière.
Du donjon elle agitait son suaire,
Rapporte l ‘éclaireuse essoufflée
Par sa longue chevauchée.
Roland brandit son sabre :
« Sus, crie-t-il, à la danse macabre.
Le gredin qui retient prisonnière
Ma bien-aimée va rôtir en enfer. »

La coutume au Moyen-Âge
Voulait que les ravisseurs surnagent
Dans les douves suspendus à une corde,
Par les pieds attachés jusqu’à ce qu’ils mordent
La mort à belles dents. Bien d’autres supplices
Etaient prévus par la justice
De l’époque, celle des chevaliers errants,
Galants et aux pieds des belles dames,
Transis jusqu’à la moelle, se faisant moines,
Sans rimes, au point de ne se sentir plus d’âme.


-------------------
Quelles poésie, quelle verbe ! Je
Sent battre mon sang le long de ma...queue.
Oui, comme les singes, je me balance,
De haut en bas, de gauche à droite, de droite à gauche, de bas en haut, et puis
de Haurt en bas, de Bas en...Stop !!!

On arrête là les cas tombent.
Te lire me fait l'effet d'une bombe.
Pire, je crois tenir une langue
Qui frétille, mouillée, gluante gangue
De métal, porno-star académique.
A quand la poésie-karaoké ?
On fabriquerait des paris chics,
Des Paris siennes, au café ?

Cessons la rime. Arrêtons de rêver.
Ce n'est pas drôle, la vie n'est pas un jouet.
Serieusement, réfléchissons. Consciemment,
Mûrissons. Pesons le tour et le contre, justement,
Pour savoir si la plume ou le plomb,
Des deux ferait le plus de bien à ma dent.
Oui, j'ai une carie, c'est pas nouveaux,
je vais aller chez le dentiste, ce con
A la tête de veau. Rage, je vaux
Bien plus que ces bouts de chairs
A canon, de beauté, très chères
Dans leurs soutifs en moère
Et leur sourire de vipères.

Alerte ! Virus ! Achtung !
Du dentifrice sur ma robe de chambre !
J'me brossais les dents, j'ai fait atchoum !
Et vlan vl'a du blanc sur mon entrejambe !

Pas de panique, avec Quick Nutrition,
Vos débordements sont contrôlés.
Déblaterez autant que vos arpions
Peuvent le supporter, et vous verrez.

Que cela ne porte pas à confusion,
Je ne suis que l'antre de la gorge.
Moi, bouche, je n'ai droit qu'a l'expression,
C'est déjà pas mal avec la nutrition,, je m'engorge.

Bon, je vous souhaite une bonne soirée à tous,
Avec ces rimes je ne sais où j'en suis.
J'ai déjà mal au pouce,
A force de taper mon clavier crie.

Bonne nuit, dormez bien, merci,
De vore attention, pour vos encouragements,
Votre compagnie, si, si, vraiment.
Au revoir, Rémi.

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D_Dupagne (14037 messages) Envoyer message email à: D_Dupagne Envoyer message privé à: D_Dupagne Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
26-09-02, 20:34  (GMT)
31. "RE: Paroles de musiciens"
Bonne nuit Rémi,
Faites de beaux rêves

Dr Dominique Dupagne

Administrateur du Forum

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-09-02, 19:29  (GMT)
32. "RE: Paroles de musiciens"
Merci Doc,

Comme vous pouvez le constater je rêve tout debout.

Bonjour à tous,

Un gentil poème dont j'ai du mal à voir le début à la fin.
Ainsi je crois qu'il n'a ni queue ni tête.
Bonne lecture quand même.

Océan, amarré aux rochers en surplomb,
Amassé aux roches et aux serpents à sons,
Nets d’impôts, zoologie des lames des si belles.
Faille océane, tu faiblis pas de vent l’abysse, celle
Cycliste éternelle des mers et marées, pédale éthylique
Dopée aux hémisphères Sud et au cancer des Tropiques.

Cyber Bouddha, Antioche aux milles écailles,
Son de cloche pour la même poiscaille,
Tu te trompais jadis quand de la rivière
Tu disais qu’elle montait vers la couche tertiaire.
De facto, agricole et stérile, la Terre la sienne
Vaut moins que sa barbe en rut, gentille Carmen.

Bédouin des mers gelées, au Sud tu t’amènes.
L’oasis est aperçue, au loin givrée, amen.
L’ambiance est ambivalente, en hébreu, ainsi soit-il.
Paranormal ment, faire volte-face relève du pulsatile ;
Photographe héroïque, mon oncle a mis le pied à l’étrier.
Quand cesseras-tu d’utiliser les us et coutumes sans trier ?

Ration Petrograd, ou passion rétrograde, les gilets
Font la part belle aux gentils nihilistes, ci-gît, laid,
Six pieds sous terre. Si pied salutaire, tombent les ores
Et déjà d’or l’abstrait ! manie à que ça de vrai, trésor
Fut-il et vague à bonder, partit chaud vignoble
Personnage, sincère tain, blafard miteux. Si noble,
Dans son plus simple appareil, il a toujours voulu paraître
Grand et ce malgré la taille qui le fit vif naître.

Toutes mes apologies pour le franc-parler.
Dès la clinique, mon ex-citée
Plus haut se mit à enfler. Elle était soufflante,
Aussi soit-il, au train arrière où vont les sentes,
Si tous les rus mènent à Rome à niche, elle, ange,
S’en sortira avec un bleu au genou. Ça change.

Etrange frange dans les langes du bébé !
Il hume inné, dès son plus gène âge, hébété
Habitué aux pleurs niches, aux souhaits inexaucés,
Exhaustifs calumets, chalut-mots d’antre filets hachés,
Les colorants habillent de vive voies les haltères
Déclinées par la chaleur ambiante, halte’air.


Ca s'arrête là, je vais ce soir au ciné avec ma mère voir un film dont je me rappelle plus le nom, c'est l'histoire d'une actrice virtuelle qui fait la une des journeaux et dont on veut connaître la véritable identité. Impossible, donc. Je vous dirai s'il est à voir...

Gros bisous,
Rémi.

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Isa (741 messages) Envoyer message email à: Isa Envoyer message privé à: Isa Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-09-02, 19:57  (GMT)
33. "RE: Paroles de musiciens"
Modifié le 03-12-03 à 17:37  (GMT)

.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
29-09-02, 19:36  (GMT)
34. "RE: Paroles de musiciens"
Bonjour chez vous !

Simone, je vous en parlerai sur le prochain message que je vais poster :

"Parloles de musiciens II"
(Le retour du Djédaille)

Pour les fans de radis !!
(C'est une blague éculée mais banh.)

A toute de suite.

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