Bonjour-bonsoir à tous.
Je vous le répète, ici c'est la brousse.
Pas de téléphone, juste des tam-tams,
Et pour toute réponse, le ramdam.Des éléphants tôts de la Défense
Font le trajet de l'espérance
Tous les matins jusqu'à tard le soir.
Pour la misère et pas pour la gloire.
Dur combat tant qu'on a pas fini
De croire à autre chose qu'à sa propre vie
Alors qu'il y en a des milliards d'autres
Qui n'attendent qu'un sourire, le votre.
Compagnie de chiens errants n'est pas
La panacée pour ses braves gens, n'est-ce pas,
Ceux qui quémandient deux ou trois coups à boire
Pour les beaux yeux de ceux qu'ils ne veulent pas voir.
Facile à croire, facile à savoir...
Juste pour la fumée d'une allumette, un soir
Ils se jettent sous les roues d'une passoire,
Entre la Défense et quelque part...
Ne soyons pas pessimistes, je crois
Qu'il y a beaucoup à faire, un choix
Assez caste (lapsus), assez vaste pour les démolir tous,
Ces murs imaginaires, ces meurtrières,
Pouce...
Vlà qui suit une poésie datée de c'midi
Au chinetoque où j'étais allé casser une graine
M'enfiler un sandwitch et un demi
Quelque part entre l'Alsace et la Lorraine :
La prose de midi s’écoule,
Au café tu l’as fait exprès, sot.
Lorsque de l’horloge se déroule
Le temps gratuit de l’expression.
Vers libres et chantages frivoles,
Mange des travers à l’aéroport.
Réglisses et tajines s’envolent
Dans l’air au porc épi fort.
Parmi nous s’évade l’artiste
Géant aux yeux gourmands d’améthyste.
Le cœur émeraude répandu, la mort rode
Les peurs d’enfants qui maraudent.
Les langues s’emballent et se délient,
Psyché déballe au sot du lit.
Les appareils photo zooment sur la police
L’hélice à pareille faute au zoo émeut.
Prendre le trousseau des cornes lisses
Suppose saisir la chair avant les bœufs.
Au collège on sentait bon la fleur,
Au parcours du suivi se traînaient les odeurs.
En sport, d’ifs impossible d’en sortir.
Prisonnier financier de la bourgeoise, respire.
On en apprend beaucoup sur la vérité
En allant au ciné plus qu’en voyant la télé.
Cela s’explique inconsciemment
Par le corbeau qui ment.
Par l’odeur de menthe, riz, esseulée,
Justice défaite s’assoiffe de Bordelais.
Des bordées défaites s’ignore la sieste.
Señor, l’église sonne l’heure de la retraite.
Aux flambeaux, s’agrippe la pâtissière
Aux rêves ensoleillés, des runes de poussière.
Rumine sans cesse, les brutes épaisses
Ne savent pas perdre dans la graisse.
Ce qu’ils ont gagné à la lutte,
Juste des vipères, sacs en croco,
Gros qu’au sêche-cigare, verte turlute,
Hutu chapeau pointu, chine, toque haut.
Cordon bleu, la rivière de diamants dépareillés,
Pareils et semblables en même temps. Chinailler
Correspond avec une étrange anonyme, une fille
Pas triste et fière d’elle, gentille et ville.
Coule, éléphant de porcelaine, aux belles
Défenses d’ivoire, ta joie est celle
Du transit sioniste pathétique et philosophe.
A l’apostrophe viendront les prochaines strophes.
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Et d'ce soir, tout frais, pas piqué des haletons :
Ô toi, mon amie tu m’es fidèle,
Tu es vierge sous l’étoile belle,
Et ma langue pécheresse,
Capiteuse, te caresse,
Toi qui dans l’onde silencieuse
Nages dans les cieux et disparaît
Outremer, vivante et félicitée, apparaît
Pleurant, parfum de menthe, vertueuse.
Sur mon épaule vermoulue,
Tu pleures, rouilles et noie toutes crues
Du siècle, barrage de larmes.
du haut de sa place d’armes,
Là où la sentinelle faisait sa ronde,
A présent le tambour gronde :
Car rampe devant les murailles
La lueur de la gente canaille,
Apparaît dans l’ornière du destin
La meurtrière, flamme céleste du Célestin.
Femme du Moyen-Âge,
Ce sombre présage
Ne fait pas obstacle à notre rencontre.
ma dame à la robe chagrine,
Posée au cœur des ruines,
D’un seul geste fit montre
D’une sagesse extrême.
Sauve est la prisonnière.
Du donjon elle agitait son suaire,
Rapporte l ‘éclaireuse essoufflée
Par sa longue chevauchée.
Roland brandit son sabre :
« Sus, crie-t-il, à la danse macabre.
Le gredin qui retient prisonnière
Ma bien-aimée va rôtir en enfer. »
La coutume au Moyen-Âge
Voulait que les ravisseurs surnagent
Dans les douves suspendus à une corde,
Par les pieds attachés jusqu’à ce qu’ils mordent
La mort à belles dents. Bien d’autres supplices
Etaient prévus par la justice
De l’époque, celle des chevaliers errants,
Galants et aux pieds des belles dames,
Transis jusqu’à la moelle, se faisant moines,
Sans rimes, au point de ne se sentir plus d’âme.
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Quelles poésie, quelle verbe ! Je
Sent battre mon sang le long de ma...queue.
Oui, comme les singes, je me balance,
De haut en bas, de gauche à droite, de droite à gauche, de bas en haut, et puis
de Haurt en bas, de Bas en...Stop !!!
On arrête là les cas tombent.
Te lire me fait l'effet d'une bombe.
Pire, je crois tenir une langue
Qui frétille, mouillée, gluante gangue
De métal, porno-star académique.
A quand la poésie-karaoké ?
On fabriquerait des paris chics,
Des Paris siennes, au café ?
Cessons la rime. Arrêtons de rêver.
Ce n'est pas drôle, la vie n'est pas un jouet.
Serieusement, réfléchissons. Consciemment,
Mûrissons. Pesons le tour et le contre, justement,
Pour savoir si la plume ou le plomb,
Des deux ferait le plus de bien à ma dent.
Oui, j'ai une carie, c'est pas nouveaux,
je vais aller chez le dentiste, ce con
A la tête de veau. Rage, je vaux
Bien plus que ces bouts de chairs
A canon, de beauté, très chères
Dans leurs soutifs en moère
Et leur sourire de vipères.
Alerte ! Virus ! Achtung !
Du dentifrice sur ma robe de chambre !
J'me brossais les dents, j'ai fait atchoum !
Et vlan vl'a du blanc sur mon entrejambe !
Pas de panique, avec Quick Nutrition,
Vos débordements sont contrôlés.
Déblaterez autant que vos arpions
Peuvent le supporter, et vous verrez.
Que cela ne porte pas à confusion,
Je ne suis que l'antre de la gorge.
Moi, bouche, je n'ai droit qu'a l'expression,
C'est déjà pas mal avec la nutrition,, je m'engorge.
Bon, je vous souhaite une bonne soirée à tous,
Avec ces rimes je ne sais où j'en suis.
J'ai déjà mal au pouce,
A force de taper mon clavier crie.
Bonne nuit, dormez bien, merci,
De vore attention, pour vos encouragements,
Votre compagnie, si, si, vraiment.
Au revoir, Rémi.