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"comment parler a un ami schizoprene ?"

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Forum : Schizophrénie (Protected)
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harlbi (7 messages) Envoyer message email à: harlbi Envoyer message privé à: harlbi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-12-04, 05:05  (GMT)
"comment parler a un ami schizoprene ?"
Bonjour a tous,
je m'apelle romain ,je suis de marseille

j'avais poster un message il y a surement 2 mois de ca ou je disais que j'avais un copain dont je croyais voir en lui une schizophrenie et je vous demandait comment le lui dire (qu'il etait schizo) sans le blesser ou le lui faire faire une betise car lui ne le savait .

Vous m'avez tous donner de precieux conseils (Merci d'ailleurs! c'était cool!) (et dit de me garder aussi d'etre sur de ca schizophrenie) je les ait suivis ( vos conseils) et tous c'est assez bien passé avec Bob (c'est mon pote) qui allait "mieux" par la suite meme si je ne lui ait pas dit ce que je pensait de lui.
Je ne l'ai plus vu par la suite pendant un mois car j'ai eu quelques soucis .
Pour le redécouvrir dans un hopital psychiatrique ("la timone" (si y'en a qui connaissent)a marseille).
Quand je l'avais quitté il etait dans un hopital normal car il venait de tenter de se suicider en sautant de cinq étages.
je l'ai rater 3 fois en visite car les horaires sont tres strictes (et moi pas trop)
Au passage un infirmiers m'a confirmé malgré lui qu'ils lui avaient diagnosticé cette maladie .
je l'ai finalement revu il y a deux semaines et, franchement au bout de 3 secondes j'ai capter qu'ils n'allait vraiment pas bien car deja au bout de trois secondes il commencait a rire tous seul.
Quand je dis rire : il n'eclater pas litteralement de rire, mais plutot comme quand on repense a un trucs marrant qui nous est arrivé ou un rire nerveux par rapport a une situation genante et embarrassante qui n'implique pas forcement de justification.
Seulement le problème c'est que c'est toutes les minutes , donc des le debut je me suis dit que ca n'allait pas.
Il le faisait avant mais bcp moins souvent.
Bref
le premiere jour a part ce fait la il etait assez communicatif on le sentait tres "pensif"(le mot est plutot "tourmenté")et n'engagez pas la discussions mais repondant normalement a toutes les questions que je lui posais et tout et tout.

Seulement l'autre jour quand on est allais au ciné ( il a voulu voir "narco" comme par hazard) je l'ai senti franchement mal a partir du moment ou j'ai voulu un peu le faire parler de lui.
Je me suis excuser de ne pas etre venus souvent et tout , mais a partir de la il a etait tres bizarre comme en fin de compte si je le gonflais avec mes histoires mais avec une expression a la fois enervé et a fleur de peau.
Puis il dit tout le temps ca va quand je lui demande sa forme alors qu'il sais tres bien que je lui demande de se livrer un peu.

Rebref je n'arrive pas a discuter franchement avec lui
et j'ai l'impression que lui il en aurait envie mais qq choses l'en empeche et cela le met en rage comme quand ilm'a dit "j'ai envie de tuer qqn la"
il ne rigoler pas on n'aurait dit qu'il etait au bord de la crise de nerfs
je savais pas koi dire j'avais trop peur de dire un trucs qu'il le fasse dijoncté.
Quand on traverse un gande avenue ou quoi, j'ai toujours la pression qu'il se jette sous une caisse

Je ne sais jamais comment le prendre , avec quel tons lui parler ;pour ne pas le troublé ou lui faire penser a des trucs qu"il le depriment...

Puis quand je l'ai revu qq jour plus tard il etait carrement replié sur lui meme il ne parlé presque pas il est parti carrement avant son heure habituelle.

Je voudrais que vous me disiais comment arriver a le mettre en confiance et qu'il se livre pour que je puisse le reconforter en lui parlant par exemple de ce forum et autres sources d'espoirs.

Par exemple est ce que lui parler directement sans detour de sa maladie (dont je n'ai jamais prononcer le nom en sa presence) serait crever l'abscé ou bien le consolider?
ou bien est ce que en rire est une solution?

quand je montre la peine que j'ai pour lui ca ne marche pas il evite le sujet
quand j'essaye de le forcer en le bougeant un peu s'est pire
quand je rigole il ne repond meme pas

je ne sais pas koi faire!

autre choses :
kan il rigole tout seul personne ne lui demande pourkoi ?
est ce que ca le depriment?il sen fou?par ce moi j'ai un ptit malaise a chq car a sa place je me dirais que les autre me prenne pour un fou et ca me deprimeré.
Moi je lui est demander pourkoi il rigolé il me disait "pour rien" au debut puis au bout d'un moment comme pour que je ne revienne plus sur le sujet il m'a dit "parce je suis fou tu le sais pas depuis le temps"

j'ai peur que tout les sujets qui le gène finissent par se clore comme ca ,par une sorte de "demission" de sa part comme pour dire "bon de toute facon je te dirais rien alors arrete de me souler"
si il fait avec tout il sera perdu.

Parce que bob quend il a decidé de ne plus parler d'un trucs comme ca apres il n'ya plus moyens les choses ne font qu'empirer.

Bref de chez Bref :pour que tout ca dite moi comment ne pas le laissait s'enfermer dans sa maladie se qu'il est en train de faire petits a petits


Voila le post est hyper long désolé mais cé pour que vos conseil soit en core plus precis
Merci d'avance
romain

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: comment parler a un ami schizoprene ? dom45700 17-12-04 1
 RE: comment parler a un ami schizoprene ? OlivierB 17-12-04 2
 Bonjour Romain luco 17-12-04 3
   RE: Bonjour Romain harlbi 17-12-04 4
       RE: Bonjour Romain thyraguselo 17-12-04 5
       RE: Bonjour Romain dom45700 17-12-04 6
   RE: Bonjour Romain Laurence2 17-12-04 7

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Texte des réponses

dom45700 (421 messages) Envoyer message email à: dom45700 Envoyer message privé à: dom45700 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-12-04, 07:50  (GMT)
1. "RE: comment parler a un ami schizoprene ?"
Bonjour Romain,

Ma fille a la même maladie. Je vais essayer de vous 'conseiller", c'est un bien grand mot. Bob ne veut peut être pas voir son malaise, et il ne le peut peut être pas tout simplement.
Ne lui parlez pas de sa maladie, il doit être suffisamment entouré (soignant, psy) pour cela. Même s'il le voulait, à l'étape où il en est il ne pourrait pas le faire.
Il rit ou ricane seul, ça je l'ai connu aussi, parfois encore, je demande à ma fille, mais pas à chaque fois, ce qui la fait rire, comme ça, sans dramatiser, soit elle me répond quelque chose d'insolite, je ne sais pas si elle s'en rendait compte, soit elle me répond "rien".
Ne vous souciez pas trop de ce que peuvent penser les gens de l'extérieur, ceux qui voudront comprendre vous interrogeront, se documenteront, il est comme cela en ce moment, et vous ne pouvez vous mettre à sa place. C'est un moment de sa vie où il devra être pris en charge par des spécialistes, tout ce qu'il faut c'est qu'il accepte ce suivi, même s'il ne voit pas ses troubles, et ça, vous ne pouvez le faire à sa place.

Vous pouvez lui parler du courant, même s'il ne répond pas, vous pouvez aussi aller le voir, lui rendre une petite visite, lui parler d'anecdotes "d'avant", ou ne pas lui parler, regarder un film avec lui, et peut être ne voudra t'il pas le voir jusqu'à la fin.

Je suis très étonnée qu'un infirmier vous ai parlé de la maladie... étiquement ça n'est pas son rôle, c'était une parenthèse.

Il ne s'enferme pas dans sa maladie, il en est aux débuts, le temps que le traitement fasse effet, ça peut durer encore un moment.

Ma fille n'a aucun souvenir d'avant son traitement, et de ses comportements avant et en débuts de traitement, donc inutile d'en parler, un jour cela viendra peut être, je ne sais pas.

Vous pouvez aussi vous documenter, y a pas mal de livres qui ont été proposés sur ce forum, et en même temps, il y a DES schizophrènes chacun, différent.

La meilleure chose à faire, à mon avis, c'est continuer à aller le voir. Aujourd'hui, même si vous ne voyez pas forcément le bien que vous pouvez lui faire, le jour où il pourra sentir l'abandon de ses pôtes, ce sera dur pour lui, il le gardera pour lui, mais en souffrira.

Voilà Romain, pour ce matin. Je suis comme vous un proche, et je parle de l'expérience que nous vivons, elle n'est sans doute pas forcément la même ailleurs.

Bon courage, c'est long, mais ça peut aller mieux.

dominique

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OlivierB (13 messages) Envoyer message email à: OlivierB Envoyer message privé à: OlivierB Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-12-04, 09:56  (GMT)
2. "RE: comment parler a un ami schizoprene ?"
Bonjour Harlbi,

ne laissez pas la maladie inonder toute votre relation d'amitié. De quoi parliez-vous avant ensemble avant ? Musique ? Sport ? Ciné ? Vacances ? Souvenirs communs ? Continuez !

Et s'il ne dit rien, respectez le silence, même si le silence, comme le vide, ça fait peur. Si ça se trouve, le simple fait que vous soyez là, même sans rien dire peut parfois suffire à se sentir "bien ensemble".
Maintenant, je comprends votre inquiétude et votre besoin d'information : comme vous le suggère Dominique, informez-vous de votre côté pour satisfaire ce besoin légitime de comprendre, mais ne le forcez pas à parler de sa maladie ou de "comment il se sent".
Il est d'ailleurs possible qu'il soit en plein déni, c'est à dire qu'il ne reconnaisse en aucune manière qu'il est malade ou en crise et ça, vous n'y pouvez strictement rien.

Enfin, c'est vrai que les rires immotivés, les sourires entendus comme si il avait compris quelque chose accessible à lui seul sont destabilisants pour l'entourage. Son traitement n'a pt pas eu les effets escomptés.
Je vous écris tout cela car j'étais dans le même état d'esprit que vous quand mon fils a été hospitalisé la première fois, et j'ai évidemment agi à l'inverse des pauvres "conseils" ci-dessus.

Que dire d'autre ? Vous êtes amis, c'est ça qui doit rester malgré tout. Et l'important n'est pt pas tant ce que vous faites pour lui que ce que vous faites avec lui, ce que vous êtes pour lui, et ce qu'il est pour vous.

Bien amicalement, et bonjour à vous tous, aux anciens et aux nouveaux qui apportent un grand bol d'air à cet espace qui en avait besoin.
Olivier.

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luco (91 messages) Envoyer message email à: luco Envoyer message privé à: luco Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-12-04, 11:18  (GMT)
3. "Bonjour Romain"
Bonjour Romain,

Tu as beaucoup d'amitiés pour ton ami Bob. C'est réel et cela doit être très dur pour toi de voir son "pote" perdre les pédales.

Je crois que cela a été souligné, mais essaie de parler avec lui de ses centres d'intérêts - cinéma, livres... Au risque de le gonfler... En tout cas ta présence est très importante auprès de lui. Être là, c'est le plus précieux cadeau de l'amitié.

Bon rétablissement à Bob et bon courage à vous deux.

amicalement

Luc

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harlbi (7 messages) Envoyer message email à: harlbi Envoyer message privé à: harlbi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-12-04, 15:18  (GMT)
4. "RE: Bonjour Romain"
resalut a tous

D'abord merci de vos réponses qui a chaque fois m'evitent peut etre de faire des conneries avec Bob.

mais il faut aussi comprendre que pour quelqu'un d'exterieur a la maladie c'est toujours difficile de se mettre a la place du malade.

Je ve bien moi faire comme si il n'avait rien et lui parler normalement comme d'hab.
Mais n'est ce pas un peu hypocrite, meme si c'est pour son bien , de se "voiler la face" en parlant des oiseaux bleux et des arbres , alors que tout les deux avons completement la tete ailleurs a chaque fois , pensant ,et lui 100 plus que moi ,a ses problemes ,tout en souriant et donc en brassant du vent.

Lui il ne parle plus de lui meme par sa propre initiative et si je lui demande il repond brevement.

La schizophrenie ne se guerri pas , c'est dramatique mais pour l'instant cé comme ca, moi je pense que pour attenuer les souffrances internes qu'elle provoque le malade doit l'assumer
Il faut qu'il accepte le fait qu'il ne soit pas comme tout le monde et cela prends du temps

Ne croyez vous pas que le role d'un ami doit plutot servir a ca, en le reconfortant lui montrant que lui il s'en fiche .plutot que de lui raconter ses histoires qui en fin de compte le deprime puisse qu'elle le renvoi a la marge qui le separe du bonheur des autres et en l'occurence de son ami .

C'est plutot le role d'un psy je suis daccord mais un psy c'est pas comme un ami .
Quand vous pleurer le psy il vous prends pas dans ses bras.

et puis pour finir , on a beau faire de son mieux on ne peut pas s'empecher de se lasser d'une journée ou vous etes seul a parler et que l'autre ca a l'air des fois de le gonfler ou de ne pas l'interreser ou meme de le faire rire alors que a se moment la ce n'etait pas drole.
Meme si l'on sait que les réactions n'ont aucun rapport avec se que peut ressentir interieurement le malade a la longue c'est lassant...

Ciao
romain

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thyraguselo (65 messages) Envoyer message email à: thyraguselo Envoyer message privé à: thyraguselo Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-12-04, 16:32  (GMT)
5. "RE: Bonjour Romain"
Bonjour Romain, bonjour à tous,

J'ai fait une bouffée délirante il y a un peu plus d'un an, je suis allé en hôpital psychiatrique et je sais ce que ça fait de voir ses proches essayer en permanence de vous faire parler de vous. Ma mère était comme ça: "mais dis moi ce qu'il y a, n'aie pas peur, je peux peut-être t'aider"...etc. sans cesse à essayer de me faire parler, avec les larmes aux yeux.
Mais j'étais dans un autre monde, un monde où les gens étaient dirigés par des esprits, un monde où j'étais seul et ne pouvais plus communiquer.
Mais la présence de l'entourage est bénéfique et nécessaire, tout simplement parce qu'on n'a pas une seconde l'idée de paraître fou pour les autres (au début), et qu'on vit comme une trahison le fait que nos amis se détournent de nous (je l'ai vécu).
Il faut du temps, du temps pour prendre conscience qu'on a déliré et pouvoir communiquer avec les autres.
Dieu sait pour quelles raisons ton ami rit tout le temps, ce peut-être pour tout ou n'importe quoi, il doit être dans son monde pour l'instant.
A vrai dire, je n'ai pas réellement de conseil à te donner quant à ce qu'il faut lui dire ou pas, à part peut-être celui de ne pas avoir l'air trop inquiet et de lui parler de sa vie à l'hôpital ("comment sont les infirmières?""Est-ce que les repas sont bons?" par exemple), mais rassure-toi, ta présence auprès de lui est importante.

Bon courage,

Nicolas.

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dom45700 (421 messages) Envoyer message email à: dom45700 Envoyer message privé à: dom45700 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-12-04, 19:29  (GMT)
6. "RE: Bonjour Romain"
Romain,

Prenez le dans vos bras quand il pleure, c'est le rôle d'un ami. Mais pour le reste, il ne vous entendra pas aujourd'hui, c'est trop tôt, je pense. Il a besoin de visites, c'est certain, de votre présence, c'est certain, lui parler de ses hobbies d'avant, je ne sais pas si ça ne risque pas de le troubler, il risque de vous répondre, je ne me souviens plus, etc.
Avec un malade dans les débuts, il y a pas trop de dialogue, ou pas du tout, un de ces jours, il peut aussi vous dire, tu parles trop fort, tu parles trop vite etc, mais votre présence est nécessaire, pas trop longtemps, parfois ça énerve, mais qu'il vous sente là, même absent. Un petit sms, ça fait plaisir aussi.
Et vous n'êtes pas psy, moi non plus, on est trop proche pour cela, et pas la formation, donc on reste ami, parent, et il faut aussi vous protéger, n'essayez pas d'aller trop vite, vous risqueriez d'être déçu, et de vous faire mal. Nous ne pourrons pas faire de miracle.
Mais on peut faire tout de même.
Pourquoi ne pas amener un jeu de société, ma fille est "accro" à uno, jeu court, 421 jeu court aussi, enfin je ne sais pas trop si ça convient à tous. Des moments calmes, sans trop de bruit.
La schizophrénie ne se guérit pas aujourd'hui mais elle se stabilise, laissez lui le temps.

Amicalement

dominique

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Laurence2 (702 messages) Envoyer message email à: Laurence2 Envoyer message privé à: Laurence2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
17-12-04, 20:13  (GMT)
7. "RE: Bonjour Romain"
Bonjour Luc,

je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'être là, simplement, c'est important.
Quand j'étais en Espagne, l'amie avec qui je vivais m'a beaucoup soutenue, je pouvais lui parler des mes problèmes (même si je ne le faisais pas trop de peur de l'embêter et aussi parce que j'étais trop renfermée). C'était important pour moi de savoir ça, mais le plus beau souvenir que j'ai avec elle, c'est quand une de ses amies est venue de Belgique lui rendre visite et qu'elle m'ont proposé d'aller boire un verre avec elles. Se retrouver à trois autour d'un verre, à parler de tout et de rien, m'a fait du bien: j'étais encore une fille normale, qui discutait avec des filles normales, dans une situation normale.
Souvent les gens m'ont aidé en me considérant simplement comme une amie, en agissant avec moi comme d'habitude.

Amitiés,

Laurence

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