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"Etrange alternative que de rire quand on a peur"

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Forum : Schizophrénie (Protected)
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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
26-11-02, 20:21  (GMT)
"Etrange alternative que de rire quand on a peur"
Bonsoir,

Étrange alternative que rire quand on a peur,
Autant faire des sourires quand on est de mauvaise humeur,
Ma foi on est de plus en plus sereins,
Et le parcours doucement se resserre,
La liberté n’a de prix qu’en son sein,
Peu à peu le recours à la vie s’accélère.

On part sans rien dire dans le train déraillé,
Qui s’avance en riant de mes yeux dégingandés,
La beauté exposée éclabousse les passants,
Qui s’élance en courant le long du train avant.

Espacé de seulement deux retards,
La machine a rompu le compte-phare,
Celui-ci en râlant coupe les amarres,
On, silencieux, mange des gaufres au homard.

Le jour sus-dit les enfants s’étaient encordés,
Sur un mur déshabillé ils avaient des coudées,
De son long regard un adulte les avait conseillés,
De partir le plus loin possible sans regarder en arrière.
Sinon-peu importe- mais sinon le démon les aurait dévorés
Comme deux étourdis rôtis dans le fournil désert.
Un vautour de métal dirigé sur eux les a dénoncés.

Un discours sans mesure de parenté en tous du long envolé,
Le cataclysme désamorcé il ne restait pus qu’à aller se coucher,
À moins qu’un hululement en son organe aurait annoncé la fin de la journée.
Près de mon oreille un mystérieux bourdon me fredonne une comptine :
C’est en tous les cas celle que me chantait ma marraine,
Lorsque j’étais encore môme. Un enfer.

« Dors, dors, petit oiseau bleu,
Tout autour de toi est silencieux,
Dors, dors, petit oiseau bleu,
Le monde au réveil sera merveilleux.

Et l’oiseau bleu se repose,
Ses deux mains sur la tempe les pose,
Il a sommeil mais pense à demain,
Et de sa bouche s’élève ce refrain :

Dors, dors, petit oiseau bleu,
Tout autour de toi est silencieux,
Dors, dors, petit oiseau bleu,
Le monde au réveil sera merveilleux.

Et la chanson lui fait signe,
Car dans le lac un petit cygne,
Tout blanc tout petit patauge en silence,
Et au son de sa voix son cou se balance,

Dors, dors, petit oiseau bleu,
Tout autour de toi est silencieux,
Dors, dors, petit oiseau bleu,
Le monde au réveil sera merveilleux.

Au lendemain le cygne est tout ébouriffé,
Ses cheveux sont défaits. Il part tout habillé
Retrouver ses copains de la mare à côté.
Ils pataugent tous ensemble et se mettent à chanter :

Dors, dors, petit oiseau bleu,
Tout autour de toi est silencieux,
Dors, dors, petit oiseau bleu,
Le monde au réveil sera merveilleux.

Dans la danse, un oiseau tout petit tout jaune,
S’approche : il veut aussi participer, mais il ne connaît pas les paroles.
Alors tout le monde s’aperçoit qu’il est aphone,
C’est-à-dire qu’il ne peut pas parler mais écoute ce jeu drôle :

Dors, dors, petit oiseau bleu,
Tout autour de toi est silencieux,
Dors, dors, petit oiseau bleu,
Le monde au réveil sera merveilleux.

Il s’adonne au refrain, il claque des mains,
Il fait parfois des couacs mais il est merveilleusement bien,
Et dans la ronde qui tourne, qui tourne,
On voit des enfants qui courent, qui courent. »


Rémi.

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Etrange alternative que de rire quand on a peur remi 26-11-02 1
   En sachant oublier la ville de nos péchés remi 26-11-02 2
       RE: En sachant oublier la ville de nos péchés lanzac 27-11-02 3
           RE: En sachant oublier la ville de nos péchés remi 27-11-02 4
               RE: En sachant oublier la ville de nos péchés remi 27-11-02 5
                   RE: En sachant oublier la ville de nos péchés remi 27-11-02 6
                       RE: En sachant oublier la ville de nos péchés remi 28-11-02 7
                           RE: Mes rêves sont détournés remi 01-12-02 8
                               RE: Dors, petit homme bleu. remi 01-12-02 9
                                   RE: Fauve de couleur rouge sang remi 01-12-02 10
                                       RE: Fauve de couleur rouge sang remi 02-12-02 11
                                           Assis sur un sommet, au bord du précipice. remi 04-12-02 12
                                               RE: Assis sur un sommet, au bord du précipice. remi 04-12-02 13
                                                   Vous êtes des tortionnaires du dictionnaire ! remi 04-12-02 14
                                                       Un poème court remi 05-12-02 15
                                                           Et maintenant, que fait-on ? remi 05-12-02 16
                                                               Le cirque d'hiver. remi 05-12-02 17
                                                                   Quand peut-on rire ? remi 05-12-02 18
 Mon coeur a tourné. remi 05-12-02 19
   Chimères, chats évincés et misères de mai remi 05-12-02 20
       A bas ô ! Toi qui bat l'eau. remi 05-12-02 21
           Un univers au bas de ma porte. remi 05-12-02 22
               Et si j'osais fine ? remi 05-12-02 23
                   Des éclairs de génie trouent la monotonie remi 05-12-02 24
                       Des buissons rouges embrasent la plaine desséchée... remi 05-12-02 25
                           La liesse benne a fait rire cent coups remi 06-12-02 26
                               En vie éxagérée, une habituée des silences torrides remi 06-12-02 27
                                   Jetée, vue au bord de la mer remi 08-12-02 28
                                       Je vous parlais il y a de cela un mois ou deux, je ne sais pas remi 10-12-02 29
                                           Vide de souffle, sans atmosphère remi 10-12-02 30
                                               Près de toi mon cœur chavire remi 10-12-02 31
                                                   Paroles de poète remi 10-12-02 32
 Je suis une épave éparse dans la darse, remi 12-12-02 33

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Texte des réponses

remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
26-11-02, 21:06  (GMT)
1. "RE: Etrange alternative que de rire quand on a peur"
Bonsoir,

J'écris, j'ai à grands cris des gris qui crissent.

££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££££

Dans ma tanière je sais
Qu’on est pas à l’abri
D’un peu de temps perdu,
D’un soupçon d’ennui.

En ma paysannerie,
On rit, et on évite
Le temps qui se défie,
La gloire qui se médite.

Près de mon habitat,
On est presque sans draps,
On vit à même le sol,
Quand la mère est folle.

Dans la chaleur d’ici,
Il y a de jolis meubles,
Des buffets en sapin,
La villa que voici.

Au coin de ma maison,
Vivent de drôles de gens,
Des gens sans trop raison,
Sans pain et sans argent.

Qui rompt le monotone
Sillage de mon bateau
Saura avant l’automne
Mourir sous son chapeau.

Avant qu’on évitasse
La poésie rythmique
Il manquait de sagaces
Idées de vieilles ethniques.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
26-11-02, 21:18  (GMT)
2. "En sachant oublier la ville de nos péchés"
En sachant oublier la ville de nos péchés,
On pourrait sans soucis aller pour se baigner,
Dedans la mer du Sud atteindre des déserts
Flottants et des idylles iraient tambours battants.

En plein rêve éveillé, un oiseau sans plumage,
Venant du fond des mers, arrivant des nuages,
Survint au beau milieu de la charmantes campagne,
Qui dit entre autres termes, « bénissez-nous, compagnes. »

Ce qui nous fuit en rimes, c’est le salut des âmes,
Qui d’un air imbécile, sourient à la cantonade.
Lui qui nous agaçait avec sa tête de turc,
Nous prêtait à sourire, en sa façon étrange
De tenir un discours, de sourires aux phalanges,
Les peuples oubliés forment de drôles de choses,
Des ors à bon marché et des bonbonnes de roses.
Ce qui nous rend heureux le fait à notre apôtre.

En silence comme en cent, ma figure est parfaite,
Prête à te tenir tête dans le coin des amants.
Cela nous fait plaisir et rend l’avenir gai,
La façon qu’à ce jour à soutenir la menthe.

Et dans le désert blanc, une seule présence suffit
Pour qu’à l’horizon un poète soit éclairci.


Rémi.

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lanzac (82 messages) Envoyer message email à: lanzac Envoyer message privé à: lanzac Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-11-02, 15:35  (GMT)
3. "RE: En sachant oublier la ville de nos péchés"
Bonjour Rémi,
Oh la la Rémi, vous avez un petit bonhomme bleu derrière votre nom. Vous êtes devenu un chef !!!!!
Mireille
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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-11-02, 16:26  (GMT)
4. "RE: En sachant oublier la ville de nos péchés"
Bonjour Mireille,

Vous êtes de retour !
Merci de m'encourager : je ne suis pas "chef" mais "time" ! (ou "team" en V.O.) ça veut dire que je suis particulièrement participant, ou disons, un participant particulier...

Ca ne change rien à ma vie quotidienne, je n'ai pas les chevilles qui gonflent ou la tête qui grossit !
Je suis un homme, juste un homme.

Ca fait plaisir de vous avoir au bout de la souris.

Au plaisir,
Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-11-02, 19:26  (GMT)
5. "RE: En sachant oublier la ville de nos péchés"
Eh oui, avec les teams on forme une équipe, et on ne change pas une équipe qui gagne !

Bosoir à tous,

Je vous écrit en direct ce poème différent.
Mais aussi en différé un poème... direct.

La suite dans quelques instants.

<<$>><<#>><<£>><<$>><<#>><<£>><<$>><<#>><<£>><<$>><<#>><<£>><<$>><<#>><<£>>

Sur la lanterne noire, un treuil s’agrippe.
Il a les yeux avares, la peau sèche et la grippe.
Cela lui prend d’un coup, venant de l’intérieur,
Rouler dessous les tables, être inférieur.

En plus de sa compagne, qui lui maudit son pain,
Notre homme a du mérite car il s’appelle à moins,
Un indice tant exact, que sa petite bonté,
En lui faisant des dattes le supplie d’avancer.

Employé du régime, il est pris à parti
Lors d’un pseudo-crime, à moitié fini,
Ces hommes en le voyant, ont cru bon l’arrêter,
Pourtant c’est ainsi, qu’il est évadé.

Presque pardonné de son subtile forfait,
Le voici qui s’incline devant l’un des préfets,
Avouant tous ses péchés, du moindre et du plus vrai,
Il se trouve allongé au fond d’un cabaret.

Nous sommes prêts à le tuer, si jamais il récidive,
De voler son propre chef, c’est un crime mais sa arrive.
Là on pense qu’il est amené à voler les circonstances,
Cet individu armé a usé de ma patience.

Concernant la feuille de soin que m’a remise le médecin,
J’aurais droit à la Sécu, qui regonfle mes deux seins.
Sans aucune rancune j’annule la lacune,
Qui devra s’emmêler, même s’il y en a qu’une.

Après tout ces efforts, nous devons réconfort,
En l’art de faire le noir, je suis passé d’accord.
Rien à dire sur cette histoire, si ce n’est qu’une guitare,
En jouant contre le mur, a faibli devant l’armoire.

On ajoute que dans le noir, près de la future baignoire,
Jouera un premier bambin, qui racontera des histoires.
En ce divan familial, péri le beau caporal,
Terrassé par la famine, son ennemi fut général.

Animal, détesté de ses supérieurs hiérarchiques,
Fatigué en plus de ses habitudes de prendre la chique.
Moi pour ma part je crois en la vertu des esquimaux,
Et son fouet cinglait l’air de la chambre d’amoureux.

Attristé, et je le suis, mon amitié grandit depuis ce jour.
Je décrétai de ne point embrigader les décisions culturelles
De la famille en puisant mon inspiration dans le cours
De philo de la semaine dernière : Dieu tire les ficelles.

Accessoirement il me semblait bienvenu d’en discuter chaleureusement
Avec le maître de séant. Assis sur celui-ci, celui-ci se met à
Expulser un volume d’air en putréfaction, ce qui acheva mon mécontentement,
En effet nous rîmes gaiement et en pétant, cette fois là.

Déridé et emberlificoté dans sa pelote de mains,
Le maire se les frotte. Il a froid et ce matin,
Le thermomètre de la cuisine était frigorifié.
Dure journée pour un représentant de la loi pendant sa tournée.

Dans son salon, assis sur un tabouret qui reste
Généralement près du bar, le chef du manifeste
Écrit son roman. Il l’a dédicacé à sa fille,
Elsa, qui a huit ans. Il en est à la cédille.

Le maire connaît le manifeste depuis huit ans.
À son origine, le manifeste était l’initiative d’Harry,
Le quinquagénaire noctambule artiste-peintre. Décemment,
Il ne pouvait signer ses toiles car il n’en aurait vendu sans soucis.

Dès sa sortie il y a deux mois, le nouveau roman de Patrick
Avait fait un flop. L’écrivain en herbe avait vendu jusqu’à
La cabane en bois du jardin pour avoir assez de fric
À donner à l’éditeur, Fayard. A présent, il ne s’en sortait pas.

L’histoire qu’il écrivait actuellement mettait en scène un homme,
S, qui jouait aux boules du matin au soir. S était retraité, il avait
Travaillé pendant trente ans aux usines de retraitement de l’alcool, à Rome.
Et son foie à présent était complètement fondu, pour de vrai.

Cet homme S jouait avec les membres du club strasbourgeois
De Pétanque, sur le terrain municipal du Val-Négé. Foi
De héros, se dit-il, il me faut une histoire, quelque événement
Bouleversant qui donne du relief à ma vie. Ah oui, vraiment !

(A suivre...)

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-11-02, 19:56  (GMT)
6. "RE: En sachant oublier la ville de nos péchés"
Et S jouait, il allait tous les trimestres au concours de pétanque
du quartier, organisé avec les clubs strasbourgeois et saucissois.
Mais rien de tous cela ne le mettait vraiment d’humeur gaie,
car il trouvait qu’il manquait vraiment quelque chose dans la mono-
tonie du terrain de boules. ses amis ne semblaient pas s’en apercevoir.

Pourtant, un jour S se levait avec un sourire au lèvres. Il
ne savait quoi le poussait à sourire, mais il ne pouvait s’en empêcher.
Et la matinée se passa alors qu’il souriait toujours. Le temps ne
s’était pas arrêté. S était gai. Alors il sut ce qui manquait
vraiment à sa vie : le sourire. Mais il l’avait. Il était
heureux.

Patrick mâchait machinalement un chewing-gum. Il tenait en ses mains
le dernier feuillet de son roman. Il se disait que ça n’était
pas étonnant que personne ne lise ses textes, ils finissaient toujours
bien ! Mais il ne pouvait s’en empêcher, c’était plus fort que lui. Com-
me écrire lui était naturel, voir la vie du côté positif était pour lui
une tâche de naissance, presque un sixième sens. Tous ce qu’il
faisait le poussait à sourire, alors pas étonnant que ses héros le
copient ! De toute façon, il n’avait pas d’imagination lorsqu’il
fallait raconter des thèmes tristes. Patrick quelquefois se sentait triste,
mais dans ces moments-là il n’écrivait pas. Il était trop occupé. Aussi peu
de ses écrits reflétaient des choses malheureuses, la plupart étaient optimistes.
Comme son roman, « A la recherche du taon perdu ».

-« Monsieur le maire ! » criait-on derrière moi. Je me retournai. Un
homme s’approchait, en costume gris et rasé de près Je le laissai parler
en souriant et en hochant la tête.
-« Bonjour, je suis venu de la part d’André Brouton, je viens

vous parler du re-dynamisme de la tour Paçi », et il s’arrêta.
-« Je ne suis pas Monsieur le maire, lui répondis-je, et j’ajoutais alors
qu’il s’excusait : mais je peut vous conduire à lui. » Comme il acceptait,
nous nous rendîmes dans le bureau du maire, c’est-à-dire dans la mairie
qui se trouvait à côté. Je connais personnellement le maire,
aussi je n’avais pas besoin de prendre un rendez-vous. C’est un ami
à moi, dans notre petite ville beaucoup le connaissent bien. On se tutoie.
Donc je frappe à la porte accompagné de monsieur Glantier, c’est le person-
nage qui irruptait tout à l’heure.

-« Entrez ». J’entrai, suivi de monsieur Glantier, et dis bonjour. Georges
fut ravi de me voir, il me dit « ça va ? » et je lui répondait.
J’enchaînais, pour ne pas perdre de temps :
-« Voilà monsieur Glantier qui vient faire connaître son association,
"Les Fleurs bleues", on a discuté un peu en chemin, mais il te raconteras
mieux que moi.
Je vous écoute, fit Georges à notre compagnon. Je souriais.
-Voilà, je viens de Moussy-les Mines, et dans ma ville nous avons
avec quelques habitants, monté "les Fleurs bleues", une association
dont le but est de redonner du dynamisme aux habitants trop souvent
affaiblis par la grisaille quotidienne, emmurés dans leurs tours. Et je crois
que la meilleure façon de leur rendre ce dynamisme, c’est de leur offrir des fleurs. »

(A suivre…)


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-11-02, 19:58  (GMT)
7. "RE: En sachant oublier la ville de nos péchés"
-« Très intéressant », fit Georges intéressé,
Et il continua l'air un peu moins pressé :
-« On a commencé il y a de cela deux ans,
Et on a observé que ça plaisait aux gens.

On offre des bouquets et ça les fait parler,
Ils racontent leur passé, et pour nous remercier,
Sortent de leur cocon le temps d’une discussion.
Tout ça est bien joli, et j’y fait allusion,
Car nous envisageons de venir à Strasbourg,
Du moins au Val-Négé, pour sortir de notre bourg,
Conquérir le marché des tours immaculées,
Où règnent la bêtise, la honte, la pauvreté. »

Nous étions à l’écoute, nous le laissions parler.
Que dire devant tel but, nous étions cajolés.
Qu’un homme de cette carrure accorde à notre ville
Une grande importance, était vraiment utile.

Patrick s’essayait depuis maintenant cinq minutes à faire tenir en équilibre
son stylo Pakerman bleu et or tout seul, vainement. Il était patient,
Patrick, et un stylo ne lui résistait jamais très longtemps ! Il se dit
alors que depuis cinq minutes il n’avait pas écrit. Peut-être était-ce le
moment ? Alors il saisit sa plume, et d’un trait efficace et sûr, traça ces
mots sur la feuille laissée vierge de son cahier d’écolier :
« La libellule posa ses pattes sur le torse d’André Petit. André la
regarda en louchant, et ce spectacle l’amusa. Dans l’herbe, nu,
il était insolemment beau mais ridicule. »

Henry. Henry se levait ce matin comme toujours à 7 h 00. Il
n’était pas matinal, avant il se levait à 6 h 00 pour aller travailler,
mais depuis sa retraite il se levait plus tard pour mieux profiter de
ses nuits.
Il prépara le café et s’assit à sa petite table dans la cuisine.
Une chose est sûre, c’est que depuis deux jours et deux nuits il se sentait
heureux mais ne savait pas pourquoi. La cafetière faisait un bruit
de liquide chaud, habituel. Henry pris la tasse à moitié remplie dans
une main, éteignit le bouton de l’autre, et se rassit. Il buvait
son café depuis cinq minutes maintenant, quand un bruit
attira son attention. Il se leva, se dirigea vers la fenêtre, et vit
deux personnes arrêtées au bas de l’immeuble, une grande personne coiffée d’
un chapeau et l’autre un imperméable bleu marine qui parlaient fort avec
le concierge, qui était à sa fenêtre.
-« Au quatrième, disait le concierge, sur votre gauche ! Je vais vous
ouvrir. » Les deux hommes s’avancèrent dans l’entrée, et Henry ne
put plus les voir. Cependant il savait qu’ils allaient chez Abdelkar,
un voisin de palier qu’il connaissait pour l’avoir aidé a
emménager et depuis ils se voyaient régulièrement. Pourtant Henry ne
connaissait pas d’ennuis particuliers à Abdelkar ; car selon lui
les deux hommes étaient des policiers en civil.
Alors il ferma la fenêtre et fit une vaisselle rapide. Ensuite il
alla au judas observer la scène. Les deux hommes sonnèrent et frappèrent
chez Abdelkar et la porte s’ouvrit. Henry vit Abdelkar écouter
l’imperméable et dire d’entrer. Puis la porte se referma derrière les
policiers.
Henry mit ses chaussures, pris la sacoche contenant ses boules,
la posa sur la table et revêtit son manteau. Il sortit rejoindre ses amis au terrain de
pétanque. Il était 8 h 00 et il faisait froid.

On avait écouté M. Glantier pendant vingt minutes, et il fallait à présent
que le maire se rende à la préfecture. Aussi il nous congédia en disant :
« Mes amis nous avons bien parlé,
Il est temps maintenant de s’en aller.
J’apprécie votre initiative, mon cher,
Et votre carte de visite est claire,
Vous êtes l’homme de la situation,
Avec vous tout ira à la perfection. »
Il avait conclu que l’association
"Les Fleurs bleues" ferait sensation,
Et nous en reparlerons un jour prochain.
En attendant le maire nous serra la main.
Pour ma part, j’habitais le Val-Négé,
Et la perspective de parler de gé-
Raniums et autres bestioles m’enthousiasmais.
Donc je le congratulais.

-« A bientôt M. Glantier, bonne chance ! » Nous nous quittâmes sur un
air d’optimisme.
-« Au revoir » me dit il. Cet homme en costume était vraiment convaincant
et de plus sa façon de s’exprimer montrait un grand sens de la communication.
Je pensai que jamais je ne le reverrai. Pourtant je me trompai, car
une semaine plus tard, je reçu un coup de téléphone. C’était Georges
qui m’invitait à venir à la mairie à propos de l’association car il recevait M.
Glantier ainsi qu’une représentante de l’association, Mme Melina.J’acceptai
volontiers.

Vers 11 h 00, alors qu’Henry était encore au terrain de boules
près de la piscine municipale, on frappa à la porte de son appartement,
au quatrième étage de la rue des Moines, à Strasbourg. C’était Abdelkar.
N’obtenant aucune réponse, ce qui était normal, il descendit l’esca-
lier et sortit. Ce matin, mauvaises nouvelles. Il y a deux
jours, un ancien camarade de classe d’Abdelkar, Karim S,
avait trouvé la mort lors d’une rixe au couteau dans une
boîte de nuit de la ville, "l'Éléphant bleu". La police s'était alors
tournée vers le gérant de la boîte de nuit, qui a nié connaître l'
agresseur (qui s'était enfui). Mais on soupçonnait une ancienne
querelle, et en fouillant dans le passé de Karim S, les enquêteurs
mirent la main sur les listes d'école et c'est
ainsi qu'ils en vinrent à questionner Abdelkar sur son passé avec
Karim S. Abdelkar ne connaissait pas grand chose sur le passé
récent de son camarade. Il l'avait perdu de vue peu après
le lycée.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-12-02, 13:22  (GMT)
8. "RE: Mes rêves sont détournés"
25/11/02

Ma soeur dit que j'ai du talent,
C'est vrai mais j'ai l'état lent.

Casse-pied et dur d'oreille,
Ma vie est du pareil sommeil.

w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w-w

Mes rêves sont détournés
De leur usage commun,
On les a, en tournée,
Liés les pieds aux mains.

En position fœtale,
Les voici ligotés.
Ils roupillent et s'étalent,
Sans pouvoir gigoter.

Du lit un grand vide
Semble me repousser
Du coin j'ai envie de
Hurler, d'éclabousser.

Mes rêves sont dérangés
De leur état normal
De colonne D rang G,
Ils sont passés hors mal.

Mes murs ont des ficelles
Qui soulèvent des arcs,
Ceux-ci sont en rimmel,
Ils portent des embarques.

En agissant de telle
Sorte on est surdité
Lors du sang gèle,
Délices et crudités.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-12-02, 13:29  (GMT)
9. "RE: Dors, petit homme bleu."
Solitaire et rapatrié, le retraité
Pied-noir maudit le maréchal et sa bonté
Qui dans un élan de bravoure a également
Réparti les tâches entre l'élite élément.

Dors, petit homme bleu
Des cavernes, bienheureux,
Sommeil lourd de peine
Et de rêves à moitié brisés.
Ta compagne semble sereine
Tu l'as profondément serrée
Au creux de tes deux bras,
Au fond des tes combats.
La nuit est merveilleuse,
Elle semble murmurer.
Doucement des veilleuses
Viennent te raconter
Des choses, des pensées
Tout bas, sans t'éveiller.
Dors, petit bonhomme bleu,
Demain tu iras travailler
Tes amis t'acclamerons
Et ton radeau de feu
Voguera au fil de l'onde,
Filera comme l'anguille,
Au gré des courants d'air
Au son des oiseaux gais.
Ta vie s'écoule, paisible,
Et tu dors, au coin du feu,
Tandis que ta compagne
Lentement fait un vœu.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-12-02, 14:11  (GMT)
10. "RE: Fauve de couleur rouge sang"
Fauve de couleur rouge sang,
Une femme me regarde, lascive,
En claquant des dents.
Elle me fait penser aux lessives
Qui rongent les doigts.
Ça n'est pas toi.

En tête-à-queue une subtile majuscule
Décline son automatisme de chasteté.
Elle signifie à son entourage qu'une virgule,
Serait bienvenue si elle était bien placée.
Hors de cause le clocher des aigles,
Adieu la terre de mes défuntes règles.

Je pense à sa figure si verdoyante,
Dans ma tête elle est encore là,
Elle m'obsède plus qu'elle ne me tente,
La figure de la fille de joie.

En si profonds silences je pousse des soupirs,
La plus grande audience n'y peut que le pire,
Et ma tête raisonne de tous ces claironnés,
Quand je part à Paris ma base est assommée.

Tous ces gens s'agglutinent,
C'est qu'il y a un problème
Et de fil en aiguille
J'en viens au théorème
Suivant : il y a des uns
Qui ne veulent que subir
Il y en a d'autres
Qui ne peuvent pas fléchir.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-12-02, 21:05  (GMT)
11. "RE: Fauve de couleur rouge sang"
Bonsoir,

Je donne de mes nouvelles,
Pour chanter ma ritournelle...
Dure à selle et pile sa ligne
Font des âges et marient Lyne,...

Brêves de thon couard,
Coupées de bonito lâche,

Les fenouils des gorets
Coupent les genoux des oreilles...

A fric et accent,
Au frire maman...

//#\\//£\\//$\\//#\\//£\\//$\\//#\\//£\\//$\\//#\\//£\\//$\\//#\\//£\\

Vivre est un moment magique
À passer entre tes bras,
Ma passion est idyllique
À l'inverse de tes pas.

Tu tâtonnes dorénavant
À bras tendus en avant,
Cherches-tu quelque tourment,
Je t'attendrai au tournant.

Finaliste et fine hélice
Qui brasse les belles épines,
Lutine la rime et les délices,
Sanglote en pluie de farine.

À l'instant ou à l'instar,
Au moment où tout sépare,
Crois-en ma vieille expérience,
Ce dimanche, on y pense.

De pis en pots, au passage,
Ça déménage, quelques erreurs
De vertu, une idée dégage
Une saugrenue candeur.

Oui, je te parle, à toi,
Tu me crois et je te vois,
Vain au voisin vainement
Sa veine coupa, bêtement.

Féline, sans aucune étuve,
Mais à l'habitude nul n'est tenu,
Ton étrange bitume est pied nu,
Poses ton regard dans le pédiluve !

Découverte sous son aspect,
Derrière toutes les apparences,
Muée en avarie de loin ou de près,
Tu chantes et tentes ta chance.

Loin, je voyage en autobus.
Mon conducteur est sans but,
Je lui ai dit : "Vers Vénus !"
Alors son moteur culbute.
mais en ramant la ville s'éloigne,
Doucement mon but je gagne,
Sur les rives sauvages et macaques
Griment et saluent ma barque.
Payant le ticket pour l'inconnu,
A double jeu nul n'est tenu !
Pourtant, je voyage et lâche mes mains
Du rebord, en haut du ravin
Mon avion ? N'est plus.
C'est la crue car il a plu.

Vénus brille toujours, et le Soleil aussi,
Mon atour mon amour t'es sourd ?
Vénus brille toujours, et le Soleil aussi,
Mon atour mon amour tu viens faire un tour ?


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
04-12-02, 18:54  (GMT)
12. "Assis sur un sommet, au bord du précipice."
Assis sur un sommet, au bord du précipice,
Attendant l'armistice, un homme se tient debout.
Il a mal aux genoux. L'amour est sa faiblesse,
Souffrir le rend jaloux, ultime est sa jeunesse,
À trop voir trépasser, il a finit par tuer,
Partir, parler, parsemer, difficile route à suivre,
Vivre par devers la foule, envers et contre tous.
Le rebelle estime juste sa cause qui est normale.
Normal, au seuil de la paix le voici qui s'affale,
À l'envers presque et face aux nouveaux rôles de glace,
Partageant la souffrance des gens qui manigancent.
Est-il juste de croire que tous sont des ignares ?
Pourquoi penser alors à faire le mal autour,
Faut-il au moindre pas épier ceux qui s'angoissent ?
Ma vie est déjà morne, évitons les menaces,
Chacun est dans son monde, au milieu de l'espace,
L'instant est impromptu, comment rompre la glace ?
Choisi pour sa faiblesse, voire sa délicatesse,
L'homme est un être à part, à base de l'édifice,
Construit sa propre vie, s'expose aux moindres vices,
Habille de ses deux yeux la beauté naturelle,
Il la transforme, l'adore, en fait son habitacle.
En ces temples hindous, proche de la liberté,
Chacun est son vaudou, trouve sa vérité.
Justice ? existes-tu, es-tu de notre monde,
Arrives-tu un jour à percer cet immonde
Abcès de colère, de peur et l'atroce guerre
Qui ronge de ses griffes le cœur de nos frères,
Estimes-toi en sursis, toi la grande traîtresse,
Tu seras interdite, bientôt de cette adresse,
Mais qui te délogeras ?


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
04-12-02, 20:18  (GMT)
13. "RE: Assis sur un sommet, au bord du précipice."
Qui oseras combattre,
Faire de sa vie un choix, un combat de titan,
Un rêve égocentrique ? Chacun est candidat,
Au titre de l'humain, qui se réveillera ?
Tous le monde est partant ? Pas sûr, si je compte bien,
Une main, la mienne, levée et les autres baissées,
Telle est, réalité, mon triste sacrifice.
La liberté sacrée est un vaste artifice.
Comment agir pour nous, la Terre et ses confrères ?
Faire de nous des gardiens, suppôts de l'Univers,
Redorer le blason de l'antique panthéon,
Serons-nous des exemples pour nos futurs enfants ?
Avons-nous donc la trempe de ces grands élégants ?
Les rois, les empereurs, tous ces hardis guerriers,
Font de notre patrie un repère d'éternité,
Une étoile dans la nuit, un phare illuminé,
Qui brille de son éclat, toujours alimenté,
Aux dieux qui nous regardent, je dis, venez vous réchauffer,
Car la nuit est bien froide, ici vous allez vous geler
Les couilles à regarder comment se cultiver.
Ce n'est pas compliqué, il suffit de penser.
Et puis, à d'autres, l'idée que vivre est un plaisir !
Moi j'ai toujours dit que vivre est difficile, sans rire,
Exprimer son ressenti demande effort de chaque instant,
Être bien dans sa famille suppose aimer perdre ses dents.
Moi je tiens à ma vie et j'ai devant moi bien du temps,
Aussi j'en dispose, oui, et je fais comme dorénavant,
Assistant les malades, couvrant les gens souffrant,
Toujours être agréable, honnête évidemment.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
04-12-02, 21:58  (GMT)
14. "Vous êtes des tortionnaires du dictionnaire !"
Un poème dédié aux jouteurs de mots,
A la gloire des douceurs de l'âme
Et des plaisirs éternels...
Ca, ma muse ! Ether, môme être !
Ce soir, je dédicace (Une joie de plus) ce chant à la prunelle de mes aïeux, la FEMME que j'aime, que dis-je la DAME que j'adore, c'est-à-dire Aurore...
C'est un exercice de style que je prépare,
Un barbecue de sautés de mots,
Un grillage de rade,
Une grillade de rage,
Un con centré de purju d'orage plus vieux que ça t'aimes hors.

Bref,
Une ode hissée au pantalon de la partie reconnaissante,
Un savant mélange d'osé et lu, brieffé, sous le V de Vie d'ange.
Fruit d'une mécanique parfaitement teuf-teuf,
A l'orée des lieux,
Aporée des pieux,
Euh... Adorée des Dieux ? Ma peau hésite ?

Attends, fion ! Ne serais pas-tu folle de la messe ?
Le message qui fuit t'est à dresser !

//§\\6//9\\§//§\\6//9\\§//§\\6//9\\§//§\\6//9\\§//§\\6//9\\§//§\\6//9\\§//§\\

Vous êtes des tortionnaires du dictionnaire !
Vous les missionnaires lapidaires,
Vous rodez près des horodateurs
À la recherche de vendeurs de mèches,
Mâchez vos mots cette fois dans votre bouche,
Pour mieux pousser la chance honnête
Lorsque les bâtards de bar-tabac battent tard
Le carton, les cartonnent anciennes visent au nerf,
Tant dînent à mites les ermites qui restent au rang,
Les jumeaux homos gigotent en trépidant.
Intrépides épris d'avides et Goliath éperons,
La muse du nasique et la naze musique,
Est-ce que les tiques ? Je suis mort pion,
Est-ce que lame à tifs ? Je sais pas coiffeur,
Est-ce pris la meilleure solution ?
À vie, danger ! à bécoter une bite balancée la bêche,

Une biche dans son bonne à s'taire baptisée d'alcool de bure.
(Il ne faut pas drap baptiser !) Accessoire banc,
Sans bêler de vos affaires, bonté à l'étage égare
À vous ! J'ai bois aussi aimé la boisson du bal elfique
Sortilège. Je suis sortilège de cette discussion.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 10:05  (GMT)
15. "Un poème court"
Modifié le 05-12-02 à 10:37  (GMT)

Un poème court : c'est pas tous les jours,
Qu'on fait des courts, et je suis à la bourre,
ça colle. Discussion, wagon, piétons,
Pigeons, et j'en passe et des mignons.
Un RER. Je suis dedans, il est neuf heures,
Je suis en retard. Un poème court,
Pour Ruth ? Difficile, car je suis à la bourre,
Je cours. Pluie, voitures, bus. Une gare.
Hagard, je m'essoufle et pousse les passants
Qui dorment en marchant. Une rue, je cours
toujours, zigzague entre les gens. J'y suis.
Une porte vitrée, un comptoir, une autre porte.
Je suis à la bourre. Vite, mon casier, mon
Manteau, mon sac, vite, je suis en retard. Trop tard,
La pointeuse,... Ce soir, je me brancherai sur le forum.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 10:36  (GMT)
16. "Et maintenant, que fait-on ?"
Et maintenant, que fait-on ?
Attendons-nous la moisson ?
Faut-il toujours être honnête,
Ou bien faire des galipettes ?
Toujours le même nombre de pieds,
Ayant toujours l'intensité
Recquise en de telles circonstances,
Mes poèmes scandent et vous balancent
À la gueule ces nobles esprits
Qui loin de vous sont déjà pris,
Prisonniers de sombres cachots,
Enfermés dans des coins doux et chauds,
De grâce, faites-les sortir,
Pitié, qu'ils puissent venir,
Nous faire la fête, rêver,
Tous on peut y arriver.
Mais qui les fera délivrer ?
Qui donc saura les libérer ?
Ni toi, ni moi, pauvres gens,
Ni elle, ni lui, gentils manants,
Alors qui ? Peut-être celle-là,
Qui d'un regard trouble l'état
D'esprit de mes idées confuses,
Qui d'un regard s'amuse
A explorer les profondeurs de mon âme,
Joue des tours comme on joue aux dames.
Qui est-elle ? Je ne sais
Mais le jour où tu la verras,
Tu la reconnaîtras,
C'est elle qui passait.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 10:49  (GMT)
17. "Le cirque d'hiver."
Bonjour,

Un poème qui en date pas d'hier.

===========================================================================

Oyez, braves gens, nobles femmes,
Oyez manants de tous états d'âmes,
Les saltimbanques, les clowns et artistes,
Les chimpanzés, acrobates, tous en piste,
Sont dans votre ville pour votre plaisir.
Sachez les recevoir pour les applaudir.

Jongleurs, trapézistes et funambules
Réjouieront vos coeurs noctambules,
Puisque jusque tard dans la nuit,
Les paillettes éblouieront la vie.
Autour de la piste du cirque,
Les enfants et les grands débarquent.

Les jeunes filles sont éblouies
Par les corps des jeunes athlètes,
Qui font de belles pirouettes,
Dans les airs évoluent sans bruit,
Sous les regards des gens bien élevés
Les artistes sautent les mains levées.

Étoilé, la chapiteau illuminé de milles feux,
Rayonne et fredonne des voix du public.
Le spectacle fait recette, et les amoureux
Dans leur têtes trouvent les chants féériques.

Un geste et les écuyères virevoltent,
Dansent, tournent et font halte :
Tous les artistes vers la scène évoluent,
Se tiennent les mains et tous saluent.

Déridés ou en larmes, joie et peine
Mélangées, les gens s'y retrouvent.
Applaudissements mérités tiennent
La magie au sommet, les fauves
Refont un tour de piste et le
Magicien fait donner un coup d'aile,
Tout est fini et bien joli,
Les enfants rient, on applaudit.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 11:04  (GMT)
18. "Quand peut-on rire ?"
Bonjour,

J'ai intitulé cette discussion "Etrange alternative que de rire quand on a peur." Qu'est-ce que ça veut dire ?

Je me pose la question, car 1) Ca ne me fait pas rire et 2) Ca ne me fait pas peur.
Alors ???
Je crois que quand j'ai peur mon envie suivante est de rire. Je parle d'envie, car quand on a peur et bien on se rend compte qu'on avait peur de son envie. NON ? Moi je crois que l'envie est plus forte que la peur. Qu'est-ce que la peur ? Je ne connais pas la peur. J'ai peur... Quand ? De quoi ? Ce ne sont que des mots tous ça. Serais-je un Gaulois, comme Astérix, dans son village ils ne connaissent pas la peur ?

Alors j'en suis un. Sans prétention, je dis juste que ma peur est enfouie, cachée, je n'arrive pas à la voir. Tous juste des émotions qui s'apparentent à de l'excitation, mais pas de peur. Rien. Remarquez que c'est pratique, de ne pas avoir peur, devant les froussards qui m'entourent ça me donne une contenance; encore faut-il qu'ils (les froussards) se rendent compte que je n'ai pas leur peur, à eux, que moi je suis au dessus de tout ça : ils ont tellement peur qu'ils ne me voient pas comme un des leurs. Mais comme un dieu.

Je ne délire pas.

Je ne suis pas un dieu ; je n'ai pas peur, c'est tout. Et un homme qui n'as pas peur, comme on pourrait peut-être le penser, n'est pas prèt à tout, n'est pas dangereux, au contraire : un homme qui n'a pas peur respecte la loi, il s'arrête lorsque le feux est rouge...Car il n'a pas peur de la loi.

On pourrait, je pourrai disserter longtemps sur cette peur qui nous tiraille ,nous fait agir contrairement à notre volonté... Je préfère écrire des poèmes, ça me fait du bien. Car là, j'écris dans le vide, dans un monde de peureux, de poltrons; quand je poétise je m'en rapproche, j'apprivoise les gens qui ont peur, c'est super ! L'homme est un animal dans le sens où il a peur, c'est tout. Le langage, exprime cette volonté de s'élever de la peur... Alors, exprimez-vous ! Parlez...

Je vous laisse, j'ai un poème à pianoter.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 11:14  (GMT)
19. "Mon coeur a tourné."
Je pense que toute la journée mon coeur a tourné.
Entre le bas-côté boycotté a bécoté et retourné
sa veste à pine plus agité qu'un gîte entier,
Désolé pour la génisse qui gît là où jamais mis les pieds,
En ces ambivalences éxaucées le supérieur ne contiendrait pas assez
De substance pour exaucer les pouvoirs de vérité tassée.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 11:21  (GMT)
20. "Chimères, chats évincés et misères de mai"
Encore bonjour,

Mon esprit ce jour,
Etait embrouillé.
J'ai beau faire des détours,
Je suis rouillé.

Alors je crie des écrits,
Qui, crus, sont cramés,
Croassent et crissent,
Creusent et s'écrasent.

+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-/-+-+-+-/-+-/-+-/-+-/-+

Chimères, chats évincés et misères de mai,
Vous qui passez pour de la poudre de lait,
Agissez de la sorte pour évincer la brume,
Le soir le brouillard use vos yeux d'agrumes.
Décidez-vous à en finir car sous vos pieds les lumières
Fredonnent de mieux en mieux ce que s'adonnent les pierres
Précieuses en conscience de quoi vos habitudes s'envolent.
Près de toi mas science utilise les clés de la fortune, je vole.
Estime, ou fier ou précieux, galant homme je reste coi.
Qu'en face, illimitée la substitution s'executera derechef, soit !
Mais apprend qu'en toutes circonstancielles illimités d'avant,
Mes lignes s'en vont vaillant et trouvant jusque marrant.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 11:25  (GMT)
21. "A bas ô ! Toi qui bat l'eau."
A bas ô ! Toi qui bat l'eau.
Au bas zoo a bateaux,
Beau tabac en haut du poteau,
Tôt baba au bobo bêta peaux.
Au boa t'as pas faux poids,
Hautbois de bois, beau bas de peau.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 11:35  (GMT)
22. "Un univers au bas de ma porte."
Ce matin un univers était au bas de ma porte,
Il suffit d'y jeter un oeil pour qu'on me l'apporte.
Ce jour mon judas ressemble à une planête bleue,
Il brille et irradie le noir de tous ses feux.

Le verrou est une voie lactée de bronze illuminé,
Animé par la lune aimée de l'unité minée.
À la maison ma lumière est un soleil, astre diurne,
Il chauffe ma chambre et se condense la thurne.
Assoiffé de suffixes suffisants pour satisfaire un fainéant,
Un affriolant farfelu se faufile entre les faux-filets de l'éléphant.
Sans se sustenter d'un suspens exacerbé,
Sur le sentier des serpents se situe ce sauveur sexué.

Ainsi, le texte étatique de ton totem tatoué te trouble.
Tant est-il que t'attribue au tympan du panthéon ton trac de roubles.
Extatique exutoire aux excuses excitantes, l'ex-aequo espert en sexe
S'extasie dessus le succès du saxophoniste saxois à satiété, convexe.

Espérant l'esprit inspiré, l'espagnol aspire à se pâmer dès spolié,
En se vidant, la vie d'ange évide évidemment le dévidoire du dividende dévié,
Car visant le vis-à-vis visionnaire en vison du vizir avisé,
Voyant que les voyoux baîllent en réveillant le savoyard,
Nous décidâmes madame en mon âme qu'un drame nous évitâmes.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 15:19  (GMT)
23. "Et si j'osais fine ?"
Et si j'osais fine ?
A l'orée des lois,
Avec mes lillois,
Je douche laideron.

Partie si passée,
Avocat bulaire,
Ma douce mentale
A les fesses à l'air.

Pêle-rein, que
La corde hier descende,
Rat pelle toit, Cassandre,
À l'art naque.

Goret manta,
Ecsta minet,
Barillet honnête au canon,
Troubles de l'ordre public.

Mausolés, mots esseulés,
Mots lésés, léchés, laissés-pour-compte,
Molards, mollusques et motocyclettes,
J'ai mal, gémeaux, jemelle.

Géné, râlements, descend râleur,
Oblique vitesse estimée, un cardeur,
Decembre de cigarettes tombent la pelouse,
Déclamé déculotté, assoiffé de vitesse.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 19:20  (GMT)
24. "Des éclairs de génie trouent la monotonie"
Bonsoir à toutes zéa tous.

Ce soir je me suis fait gaulé par mon patron
En train de versifier.
Il m'a dit comme ça fait pas l'con,
Moi j'vais t'diversifier !

Il voulait dire divertir.
En fait le travail n'est pas l'endroit idéal,
Pour ne pas dire le pire,
Endroit mais ça m'est égal.

Car demain je vais faire de la prose,
Chanterai dans l'atelier,
Je changerai cette ambiance morose,
En un bouquet délié.

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Des éclairs de génie trouent la monotonie
Glacée de mes sombres ennuis, soucis, périls,
Génie, ennuis, soucis, périls, jaunit les doigts.
Tendre S ma DS roule à perdre l'A, l'N.

À quatre pattes devant son cheval, l'un connu,
L'antre à sites roupille au lit, belle hullule,
À moins que rien on a doré navet, à partir
De doré navrant,
Est doué amer,

Les feuilles bruissent en cadence le long des allées,
Et ma patience s'enlise en suivant le rythme de ta peau,
Le verger des marronniers est comme un chapeau de paille,
Il laisse transparaître la lumière par intermittence.

Le sol est verdoyant et la terre absente, que de l'herbe.
La végétation obstrue le chemin de traverse utilisé par le cavalier,
Qui doit se protéger des branchages avec un masque en fer forgé.
Au pas, l'homme et sa monture sont deux êtres épris l'un de l'autre.

Le temps est sec, l'air en volutes s'élève au contact du vent.
Les arbres bordent le chemin de terre creux, et la beauté du
Paysage/ Omnibule mon intérêt du moment. Je suis peintre, et ma gouache
De liquide devient pâte rêche et sèche. Le vert est ma couleur.

Sur mon chevalet une masse brune et noir figure la monture.
Au dessus le cavalier avec son masque est une forme rouge,
Et tout autour la lumière est verte et bleue. Voilà pour les
Couleurs. Le reste n'est que forme, et la forme est figure.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-02, 19:30  (GMT)
25. "Des buissons rouges embrasent la plaine desséchée..."
Des buissons rouges embrasent la plaine desséchée :
Le mistral souffle et fait s'immoler la terre brûlée ;
Après la guerre, la désolation. Tout est ruiné.
Ridée, la pauvre matière morte n'a plus de vie à donner.

Les labours d'antan ne peuvent plus rien apporte,
Rien qui puisse un jour nourrir un enfant nouveau-né,
Seule lueur d'espoir pour ce monde désolé :
La vie n'a plus de droits là où tout est perdu.

Perdu, à jamais pour cette Terre privée de ressources ;
Personne ni rien au monde ne saura faire renaître
De ses cendres une pousse active digne de perpétuer
Un jour la liberté : gage de survie, l'eau a disparue.

À la surface de mes pensées, cependant ,un espoir ?
Rien qui puisse imaginer. Rien qui parle. Où trouver ?
L'eau si abondante s'est tarie. La vie luxuriante est morte.
Je suis condamné, rapidement, à m'exiler. Rien ne pourra m'arrêter.

Dans ce désert, seules marchent une ombre et sa carcasse.
Le vent la fait avancer. Une pierre vient s'y cogner,
L'ombre et sa carcasse traînent des pieds, lasses.
Le cogneur irradie depuis toujours cette scène immense,

À perte de vue une plaine s'étend, dramatique :
La bouche sèche, la poussière empêche
Mes halètements de se finir, impossible de respirer.
Étendue à terre ma dépouille déjà blanche est en danger.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-12-02, 21:45  (GMT)
26. "La liesse benne a fait rire cent coups"
La liesse benne a fait rire cent coups,
Ordonné la chemise en sacrifice au pile au riz.
N'épaté, voie six queues l'autochtone sa muse.
Danse à patrie, il or et pu riz goaler un pieu.

A tout hasard, voix six queue la Fontaine semait
À uriner atout vents. A lors taupe est dit,
Pro-thésis et pro-biscuité s'entassent payé.
Moi j'veux une taffe pay-yée ! (Doc J n'est qu'O)

Ces deux-là, bon bébé ! (Joe et ce taré Coule Chienne)
Rang D, vous ! La pouliche sentinelle, la polie chine, elle.
Masque à rade et car naval font des cerf-pantins.
Laissé patois, gelure Eddy. Qu'à cela n'Étienne !

Férocité, publicité ! Telle aphone, une religieuse écrème.
Idylle de Ré, Rhône à Michel, bac une branque.
Gît tant qu'un B cil a D rat P. P lit camp.
Déni sibylle, T rat vit, cardan T péchés 100 râleurs.

Sang glotte, par essieux sursis gares, et normes mitées,
Tu rage hennis attend plein. Omni soit qui manigance,
Thérapide idéochronologie, CHRONO-MAGNONS !
Assurenchérie, la verrutopie des profilanthropes s'esbigne le nez.

À Lascaux, les peintres ont des chevalets de boue.
Oxygénérique, les taxidormistes n'ont qu'une souflette en pire :
Évacuer le tremplin d'idéolorifiques odeurs.
Une xino-folle s'empreint d'un amour passihonnête,
Pour un tubas. Elle s'est fait violon celle-là.


Saigné : Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-12-02, 22:05  (GMT)
27. "En vie éxagérée, une habituée des silences torrides"
En vie éxagérée, une habituée des silences torrides
S'essouffle à force de pourrir. Quoi qu'il en soit,
L'inter est sent est minable. Inter dit, cet inter venu
est intercalé. Intent soit peu intentionnel, cet integriste
interroge mon intérieur de façon intempestive. Attend va pas !
attentif, l'attentacule attaque l'atterré atoxique, atrophié par
l'ataraxie de l'attentat.
Entente, entrevue et interview introverti sort en temps et en
heure. Lentement, ma lentille entre en autopsie avec l'intérêt
international.
Mon cerveau s'ouvre à de nouvelles perspectives, de nouvelles façons
de concevoir et de relier les choses les unes aux autres.
Relier veut dire établir des RELATIONS.
Suis-je intelligent ? La question ne se
pose pas puisque je l'écris : c'est que j'ai déjà la réponse !
A question posée, réponse à moitié résolue.
L'intention est la bonne.
À peu de choses près si pisse, pisse en lits…
Fil en trope, fildefériste filiforme. Fatigue : tu es dite.

qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp qp

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-12-02, 19:57  (GMT)
28. "Jetée, vue au bord de la mer"
Jetée, vue au bord de la mer,
Mouillage de pluie sur fond vert,
La bruine doucement fait luire,
Soupir dans la voiture arrêtée.

Un ferry fait tonner sa sirène,
Dans la brume on voit une baleine,
C'est l'essuie-glace que j'ai enclenché.
Tu te décides à me parler.

Accolée au bastingage ce soir,
Une jeune fille regarde le noir,
Profondeur de l'eau bouillonnante,
Passion des marins qui serpente.

Tu m'as vu accoudé au cordage,
Lorsque je parlais d'un autre âge.
Je partais loin, de l'autre côté,
Et attendais le bateau, accoudé.

Le brouillard se dissipe mais la nuit tombe,
Il est temps de rentrer, tu es sèche.
On allume le moteur en trombe,
Et on quitte le port de pèche.

Ton visage exprime la quiétude,
Se situe loin en altitude,
Ton corps en face du mien,
Et d'une main je touche tes reins.

Abrités, dans le silence d'automne,
La maison craque quelquefois,
On pense peu et on s'adonne
Aux plaisirs de la première fois.

Ton regard détourné me fait signe,
Ton désir pour moi est un régime,
Malicieux je tente de m'en approcher,
Mais tu lèves la tête de façon fâchée.

Tu me dis sans me contredire,
Que jamais la vague n'est passée,
Toujours l'écume lorsque le vent pire,
S'envole en secret sans trépasser.

La vie avec toi est toujours plus simple,
À la façon d'un navire je flotte,
Entre tes deux seins, et ma peau sanglote,
Ton attrait pour moi est tout un périple.

Tour à tour, je t'aime et tu m'aimes,
C'est un jeu sans fin et sans carême,
Qui de nous deux franchira le fossé,
Qui existe entre nos deux regards faussés ?

Un jour le cœur me diras "vas-y",
Et alors s'ouvrira ma bouche,
Je te dirais secret si précis,
Que nos lèvres ainsi se touchent.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-12-02, 19:57  (GMT)
29. "Je vous parlais il y a de cela un mois ou deux, je ne sais pas"
Je vous parlais il y a de cela
Un mois ou deux, je ne sais pas,
D'une vertu, la plus belle,
De celles qui vous ensorcelle.

Figurez-vous mes braves lecteurs,
Que dans un sourire de bon cœur,
Boire la vertu est un délice,
La tendre chair à mon service.

Cette jolie fille a quelque malheur,
Celui de n'avoir dans son cœur
Quelques exemples de gratitude
Mais pas la patience de l'habitude.

Aussi je vous explique mon souci
Qui est de rendre rimes à tout prix,
Rendre compte de mes états d'âme,
Et mon émoi se confond avec la lame.

Exclue du paradis terrestre
Ma vie se trouve bien en reste,
Conservant les attraits épars, pillés,
Convenue comme elle est, maquillée.

La jouvencelle est-elle encore pucelle ?
Savoir cela me rend catatonique.

J'ai peur de n'avoir pas tenu en selle
Lorsque tes désirs m'ont parus sataniques.

À peu de choses mon cœur chavire,
Épave ruminant sans cesse ma coquille vide.
En rageant de ne savoir faire pire,
Sans servir, le tribut laissé livide.

Ventre avide, sa bouche en offrande,
Voici que va et vient par dessous
Une langue visqueuse et chaude.
En pleine santé le placenta fait des remous.

Quelques poils éparpillés ont des souliers
Vernis. En deçà du rien peu m'importe ;
Le bouclier a dessoudé nos acabits meurtriers.
alors que sur un plateau ta tête on m'apporte.

Tu me manges des yeux, velours.
Les babines retroussées je m'absente un moment.
Les cheveux à pleine gorge m'abstiennent doucement,
Ma figure à jamais se déchire d'amour.

La chrysalide de ma pensée se déchire,
Pour que mes sens papillonnent en éveil.
Prêt à s'envoler au paradis des désirs,
Ma passion s'ensorcelle de multiples appareils.

Lentement c'est ma main qui caresse le poil
Du cheval, sa crinière brune,
Ma main s'évade, dévale,
Du bout des doigts sa robe de prune.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-12-02, 20:14  (GMT)
30. "Vide de souffle, sans atmosphère"
Vide de souffle, sans atmosphère,
Irrespirable la montagne du désert.
En altitude, solitude à perte de vue
Le paysage est inconnu.

Sans oxygène, dans l'air des pierres éclatées,
De la roche à volonté,
Font de ce sommet
Un aride amas vierge à jamais.

Depuis des millénaires,
Sans conquêtes,
Le roc a connu la terre
Mais jamais la moindre tête.

Aveugle, sans âme, étranger,
Un homme pourtant s'y aventure.
Il porte à la ceinture arrangé
Un pic et une couverture.

L'homme semble murmurer
Des phrases difficiles à déchiffrer.
Il parle un langage crypté,
Un mélange de langues insensé.

Face-à-face avec un ange,
L'homme se taît et s'arrête.
Il reste là, ça le démange,
Puis continue d'un coup de tête.

L'ange s'incline et lui dit :
"Ô toi, individu de nulle part,
Où vas-tu de ce côté-ci ?
Si tu franchis ce rempart,
Tu arriveras au paradis."

L'homme ne s'arrêterai pour rien au monde,
Et il continue sa marche impossible.
L'ange des yeux le suit et gronde,
L'homme a une force irascible.

Alors un matin il franchira le col,
Arrivera là où tout homme s'envole,
Au cieux de Dieu le paradis céleste,
Notre homme bien vivant est égoïste.

Il garde pour lui-même son secret bien gardé,
Tourne en rond dans cette prison dorée,
Et regrette d'avoir un jour traversé
La montagne abrupte d'un élan illimité.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-12-02, 21:16  (GMT)
31. "Près de toi mon cœur chavire"
Près de toi mon cœur chavire,
Je suis une épave dont l'étrave soupire,
Coquillage fermé et coque soudée,
Mon habitacle est un abri bien gardé.

Tu es mon étoile de mer,
Une anémone dont je suis le clown,
Un chirurgien vient prendre l'air,
C'est le médecin de la faune.

Je prend un oursin pour le Soleil,
Il irise l'eau d'un soupçon vermeil,
Et mon gardien d'un sombre violet
Vient agiter ses bras feux-follets.

Digne hôte des profondeurs abyssales,
Le requin a pour compagnon un mâle,
À ventouses sur le ventre accroché,
Qui mange les peaux mortes, il est invité.

Dans le sable caché au milieu des rochers,
Une vive s'agite et darde son épine ;
Une anguille vient glisser et du corps onduler,
Dans l'eau trouble et l'onde câline.

Des bulles s'envolent du volcan sous-marin,
La chaleur du magma inonde mes mains,
Près du fond la température tombe,
C'est là que je creuserai ma tombe.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-12-02, 21:16  (GMT)
32. "Paroles de poète"
Modifié le 10-12-02 à 22:06  (GMT)

Bonsoir,

Ce soir j'écris (je tape) mes poèmes d'aujourd'hui et d'hier.
Hier j'ai écris un poème dans la discussion "A quoi sert ce forum ?".

Tous ces poèmes m'aident à m'exprimer, me sentir "utile", à prendre confiance en moi. Et puis ça me fait plaisir, ce qui n'est pas négligeable. Bien sûr, j'en suis aux balbutiements, il me reste beaucoup de travail à faire...

Je vais écrire pour les fêtes de Noël car on me le propose, il est vrai que je n'y avais pas pensé . Pour moi les poèmes, c'est du ressenti, et pour l'instant Noël ne m'inspire peut-être pas grand-chose ? Ou ne me fait pas ressentir grand chose, si ce n'est la fête, les guirlandes ne Noël qui illuminent tout cela me fait érotiser une ambiance particulière.

Oui car "l'art est érotisme" (Picasso ou Matisse, je ne sais plus)...

En clair, l'amour est un cadeau,
Qu'on déballe dans le silence,
On en parle par les mots,
Et on y prête vigilance.

L'éros de nos soirées
Est un dieu camouflé,
Une divinité
De sensualité assoiffé.
De cape et d'épée,
Sur un rythme endiablé,
Il nous fait pamoiser
L'éros de nos soirées.

Il prend les rennes
Du traineau qui traîne,
Lourd paquet cadeau,
Papa Noël portrait-robot.

Avec son fouet qui claque,
Ses bottes de cuir,
Sa hotte peut me contenir,
A son gros ventre je m'attaque.

Sa barbe millénariste,
Ses lunettes argentées,
Ses puissantes mains gantées
Font de lui un artiste.

Père Noël, papa communiste,
Idole aussi des capitalistes,
Tu distribues à tous sans exception,
Mais en Afrique, en Asie,
Les laissés-pour-compte sont légion.
Pourrais-tu leur offrir aussi
Un sourire, un morceau de dent,
Qu'une souris puisse se voir dedans,
Car eux aussi ils y croient
Aux fantaisies des adultes,
Qui racontent n'importe quoi,
Lancent les mots à la catapulte.

Papa Noël, je t'en prie,
Regarde moi dans les yeux,
Car dans mon coeur un enfant vit,
Qui a besoin de jeux.

Âme enfantine, désirs tronqués,
L'âge adulte a cela en pitié,
Les enfants sont rois car on les couve,
Mais on oublie que les enfants c'est nous.
N'est enfant que celui qui sanglotte
Quand son Noël a quelque chose de mouillé,
Lorsque des yeux on voit que la bonté
C'est son esprit qui la sort de sa hotte.

Tout n'est que dans ma tête,
J'ai beau me le répéter,
Ca me sort constamment les jours de fête,
J'ai envie encore d'espérer...

Mes larmes sur le plancher ciré
Entre les lames se mettent à couler.
Demain le drame sera de me lever,
Et je rame entre les lames de mon plancher.

Noël, éternel manège enchanteresque,
Tu es cruel avec les petits,
Quand ceux-ci se mettent à faire des fresques,
Dessinent le bonhomme rouge comme un gros soucis.

Mais tu es la joie, Père Noël,
Personnifié, la joie pour ces enfants,
Qui te dessinent au milieu d'un grand manteau blanc,
Le rouge passion est pour eux la plus belle
Façon de te rendre hommage,
Tu es reconnaissable entre toutes les images.

J'espère que mes cadeaux arriveront à bon port,
La montre et le pyjama que je t'ai commandés,
Il est vrai que demander n'est pas mon fort,
Mais l'occasion était trop rêvée.

Aussi fait en sorte que je sois récompensé,
J'ai été sage je n'ai pas chahuté,
Je t'envoie mille baisers,
Père Noël tu me feras penser
A tous ces pauvres enfants
Qui n'ont pas de parents,
Tu leur tiendra lieu de père,
Tu les tiendra chaud contre ton coeur.

Mille pensées cristallisées,
Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
12-12-02, 20:20  (GMT)
33. "Je suis une épave éparse dans la darse,"
Je suis une épave éparse dans la darse,
Nulle part ailleurs je n'ai trouvé de comparse,
En aucun cas ma carcasse ne peut se remettre à flots,
Loin de tout je ne peux sortir de l'eau.

(…)

Je ne me sent pas très bien,
Est-ce dû à ces verres de vin ?
Je ne suis pas dans mon assiette,
Pourquoi donc ai-je la tête défaite ?

(…)

La bataille fait rage dans la plaine ;
Dans le tumulte se confondent la puissance et la peine,
Dur comme du roc mon torse reçoit des coups répétés,
Venant du guerrier en face de moi planté.
Je lui donne le coup d'estoc dans un dernier geste,
Puis je me retourne au plus fort de la lutte,
Autour de moi les combattants culbutent,
Me retournant bien vite, je ne suis pas en reste :
Deux mastodontes aux visages marqués se jettent sur moi,
L'un me coupe le bras droit et l'autre me crève un œil.
J'en tue un et l'autre s'enfuit au milieu du combat,
Profitant de la situation un celte me défie avec orgueil,
Blessé je n'ai que peu de chances pourtant je l'ai vaincu.
Celui-là reposera sous les cadavres gisant dessus.
----------------------------------------------------------------------
Depuis ce jour je suis invalide mais mon peuple est libre,
Il a pris les armes et s'est trouvé célèbre,
Je suis un héros au milieu des guerriers,
J'ai ramassé mon bras et l'ai mis en sûreté.
Dans mon village peu avaient mon courage,
À l'époque, à présent d'autres d'un nouvel âge
Vont au combat comme ils nagent,
Sans jamais couler et avec endurance,
Les archers et les cavaliers font de grands exploits.
Nous sommes les plus ardents défenseurs de la loi.

Sur Terre rien n'égale notre ardeur, pas même le vent,
Libres comme l'air et rapides comme l'éclair nous n'avons pas peur,
De la profondeur des océans nous sortons heureux,
Du sommet des montagnes on descend valeureux.

Ce qui me semble à moi justice,
Pour le moins que je m'en mêle,
Car je suis actuellement en service
Dans la cour des sages, au milieu des cervelles.

La solitude au milieu des êtres humains,
Dans ce hameau sous le règne d'une reine,
Est un esclavagisme sans cesse renouvelé,
Sous le régime du maître, l'empire inachevé.

Ma conscience vole, dans les nuages, les nuées,
Elles s'en vont par nuitées habiter l'autre rive,
Vers le mont à l'Ouest du fleuve, au milieu des marais,
Là où vont les cygnes d'argent que la pluie esquive.

Sur la route de terre rouge, une silhouette muette
S'avance, le cœur transpercé d'un javelot.
Ombre chinoise sur fond ocre, de terre la scène est verte.
Ce qui distingue l'infini des étoiles c'est cette ombre qui passe sur l'eau.
-----------------------------------------------------------------------------------
À peine enchantée de pudeur trouble,
Ma marraine des cieux semble bouder.
Elle a, ce me semble une voix double,
À côté d'un fardeau de bois coupé.

Tendrement sa bouche accroche un vers,
Comme elle mord à l'hameçon !
Âme sensible, ma conscience à l'envers,
Je vire à gauche mon cœur entend des sons.

J'ai compris la leçon : paix à l'Aurore, Ouste,
Ma langue dans la poche de mon pantalon,
Je saisis l'importance de remplir ma liste,
Des course. Avant que d'y penser il me faut courir le long.

Pas longtemps après, près de la rivière enchantée,
Une magicienne le regard pourpre, dans sa robe blanche,
Me chante la Lambada en disant de son orteil gauche :
Petit oiseau, vient chercher la boucle de ceinture,
Met-la dans ta bouche, petit oiseau, aides-moi à m'en
Sortir. Je prend dans ma bouche le repas bonificateur
Sorti tout droit de la gorge de la magicienne. Sous
Sa jupe une fleur s'ouvre et dévoile ses pétales dorés.
À l'orée du bois se présente un lutin encapuchonné
De rouge, il titille une chenille verte qui courait dans
L'herbe. Après ce long monologue, je laisse la parole
À l'ermite du village qui, l'air mité, d'un grand âge
A écouté mes paroles tout en buvant son potage.

Dis moi, aparté, quiproquo ? Césure, hémistiche,
Et kilos de rimes, lapsus révélateur d'une grande potiche ?
Palindrome, mon petit amalgame, car sans cela
L'alexandrin de Rimbaud ne fera qu'un compas.

J'ai ouï dire avant toute chose que de participe passé
Il fallait accorder en genre et en nombre, qu'en est-il ?
--------------------------------------------------------------------
Il me semble qu'à l'école on apprend cela.
Il suffit d'y faire un saut pour que s'abîme
Le joug de maîtrise tendancieuse à laquelle s'attela
Ton charmant grand-père. Le tout en rimes.

Pélican au bec jaune, oiseau de malheur,
Un poisson de plus et tu attraperas un court-bouillon,
Il semble venir de ma main un soupçon de sueur,
En train de subir la puissance du poison.

En puisant au creux de tes reins ma maléfique potion,
Il salue au passage à niveau le rêve d'un faux
À qui la vie ne s'en fait pas, puisque à lui on ne la fait pas.
Grogne à part, fourmillent les pétillants dans le discours plus ou moins plat.

Le songe d'une nuit de traversée me transfigure l'esprit,
Ce qui s'agite dans mon cortex me semble venir d'ici.
D'un recoin où les anges volettent à tire-d'elle,
D'une histoire sans problèmes où s'étirent les aisselles.

On s'approche de la maison. Ce qui semble me tenir compagnie,
C'est un capuchon de stylo allongé dans ma poche,
Près de mon écharpe qui gît sur la banquette.
Rien de tel qu'une belle petite potée de blanquette.
Je n'ai pas dit une peloté de banquette !


Rémi.

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