Bonjour Isabelle,Je n'ai pas pris de notes cette fois-ci car j'étais assis par terre.
La prochaine fois (le 28 nov.) je viendrai plus tôt.
C'est le docteur Baylé qui parlait car le Dr Gay est plutôt spécialiste de la maniaco-dépression.
Ce qui m'a étonné c'est qu'il n'a pas parlé, comme on le fait d'habitude, des symptomes positifs et des symptomes négatifs.
Il a essayé de montrer avec un schéma que la dissociation dans le cerveau se produisait entre deux seulement ou entre les trois domaines d'activité que sont :
- le pôle affectif, les émotions, les sentiments
- le pôle cognitif ou intellectuel, les idées
- et le pole actif ou comportemental.
Et il a donné des exemples de ces types de dissociation en montrant comment on pouvait les repérer dans le comportement observable.
ça m'a rappelé les divisions qu'on fait dans le cours de philosophie où l'on parle de trois domaines : la pensée, les sentiments et l'action ; ce qui montre bien en fin de compte que les schizophrènes sont des gens comme les autres.
Il a été dit aussi qu'il existe des comportements que l'on retrouve communs, au moins partiellement, dans plusieurs types de psychoses.
Dans l'ensemble, il n'a pas fait de révélations particulières, il s'est voulu plutôt rassurant. Il s'est dit interventionniste à l'origine, mais que maintenant il se voyait limité par la loi (sur le sujet je ne le trouve pas du tout convaincant ; quand quelqu'un est en grandes souffrances on n'a pas à se demander ce que va en penser la loi ou non...).
Ce n'est tout de même pas la loi qui sauve les schizophènes, quoi qu'en pense le Groupe Intervention-Asile, j'aurais même tendance à penser qu'elle leur fait plus de mal que de bien, par la façon dont elle est interprètée et en particulier par les médecins qui se défilent au moment d'agir (j'espère que ce n'est pas la majorité). Combien de psychiatres acceptent de se déplacer auprès du patient en plein désarroi ? même le secteur dont c'est pourtant la tâche institutionnelle ne le fait pas systématiquement.
On ne peut citer d'après ce qui est bien connu, que le système ERIC, Equipe Rapide d'Intervention de Crise dans les Yvelines qui en a fait sa politique d'action quotidienne.
Voilà, rapidement dit, ce que j'ai retenu. Ce qui m'a fait plaisir, c'est de voir le public, intéressé, avide de comprendre pour pouvoir aider.
Il y avait là évidemment beaucoup de proches.
Bien amicalement
misset