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"Paroles de poètes 2bis."

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Forum : Schizophrénie (Protected)
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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 11:58  (GMT)
"Paroles de poètes 2bis."
Mesdames, Medemoiselles, Messieurs,
Votre attention s'il vous plait.
En raison d'un insecte,
La discussion "Paroles de poètes 2" est reportée dans cette page.
Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.
Merci de votre attention,
Nous vous souhaitons un agréable séjour dans notre forum.

Rémi.

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  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 1
   RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 2
       RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 3
           RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 4
               RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 5
                   RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 6
                       RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 7
                           RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 8
                               RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 9
                                   RE: Paroles de poètes 2bis. remi 09-11-02 10
                                       t'as pas honte toi!!! pete 10-11-02 11
                                           RE: t'as pas honte toi!!! remi 10-11-02 12
                                               tu n'as pas peur pete 10-11-02 13
                                                   Paroles de poètes remi 10-11-02 14

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Texte des réponses

remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:03  (GMT)
1. "RE: Paroles de poètes 2bis."
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
30/10/02, c'est du frais quand même...
Prêt à tout pour séduire ma gentille moiselle,
De grâce et de satyre, en ajoute à la pelle.
Elle se dévergonde, dessous le baldaquin,
Fait, cette furibonde, bien bander mon surin.
Et quand elle s’exprime, c’est pour lancer des fleurs,
De la langue elle lime mon stylet porte-bonheur.
Elle écarte les cuisses, c’est que je la pénètre,
De tous son poids elle glisse et me laisse me dépêtre.
Elle m’a emprisonné, moi et mon sex-appeal,
M’a à moitié sonné, j’ai mis en plein dans le mille.
À peine finit l’orgasme, la voici qui sanglote,
Boulotte tel un phasme ma jeune queue qui gigote.
Elle est fine ma douce, a un sourire jouissif,
Elle ne suce pas son pouce mais moi qui suit passif.
Face à face, côte à côte, on partage la nuit,
Deux par deux on s’accote au respect d’autrui.
Ma langue dans la sienne, on se murmure des choses,
Si belle qu’on en saigne de voir la vie en rose.
Je la conduirai vers des cieux plus cléments,
Lui montrerai sévère, des yeux très galants.
Et puis on rigolerait, ensemble dans la fête,
On partirait au bras l’un de l’autre, sans tête.
Dans le lit de la chambre d’hôtel on fera
L’amour en pénétrant, du vent on soufflera.
À chaque coup de rein, ma jolie demoiselle,
S’adonne comme rien, la vie lui donne des ailes.
Elle a plaisir à faire, à voir et à entendre,
Même si, marquée au fer, sait que je ne suis tendre.
Rémi.
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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:04  (GMT)
2. "RE: Paroles de poètes 2bis."
25/09/02.

1, 2, 3 :
Un peu de dialogue sur un fond de voitures.
Dans ma cantine j’aperçois un feu, sculpture
Mouvante dans la nuit déchirante.
Le froid fait se rabougrir mes lueurs éclairantes.
Ma passagère cligne de l’œil : elle me sourit,
La psychothérapie fait son effet, je rit,
Moi, gros bonhomme flasque et sans vie.
Mes lunettes sur mon gros nez vous font rire,
Mais je sais que sous vos airs de martyrs,
Le balayeur dort et pèse lourdement.
Ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Un jour je pourrais recommencer,
Courir et voler comme avant, jouir, faire peur,
Bander mon arc et tirer des flèches, au cœur
De la cible abandonnée à mes regards pourpres,
Désintéressés et surtout morts-nés, propres
À ce que je fais, c’est-à-dire la paix.
Je sympathise avec les armes handicapées.
Symbolique, la fleur au fusil mange la poussière
Lorsque du chef il faut suivre la guerre.
La faire, c’est être entouré de gens couards,
Parfois courageux mais souvent ringards,
Dépassés par le présent, à peine plus sûrs d’eux
Que s’ils sortaient de grande section de
Maternelle. Misère à Marseille, molaire à
Maastricht, sur eux la peste et le choléra.
Les grandes surfaces survivront, adieux
Petites échappés, éclopées se rendront à Dieu.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:05  (GMT)
3. "RE: Paroles de poètes 2bis."
Ses cuisses sont des ports d’attache et de plaisance
On s’y fait des accords, on y entre la danse.
Dans ses ports moi je drague, je ramasse les sables
Mouvants, la darse se targue d’être belle et aimable.
Charmante personne, elle, cette sirène verte
A charmé la pucelle, a tiré sa couverte.
Elle aime se dévêtir devant les jeunes personnes,
Prête à se divertir pour un coup de klaxon.
Avec sa grève de poissons, on la croirait saumon
Mais elle est vrai canon, se coucherait dans son
Lit de pleurs déflorés, chute au fil des saisons,
Pétales roses de pommiers près du cœur des bourgeons.
Armée d’une truelle,
Elle sommeille en silence,
Prête à être cruelle
Elle soupire en cadence.
Elle bâtit dans ses rêves
Des maisons de papier,
Qui brûlent sans trêve
Jusqu’au soleil entier.
Des immeubles entiers
Qui fondent sans pompiers,
Sans craindre les soldats
Du feu qui ne viennent pas.
Sa poitrine gonflée
Laisse échapper un râle,
De ses deux mains enflées
Elle touche, c’est agréable,
Mes douces joues bien pâles
De ses doigts immaculés
Elles baisent à la taille,
Mes joues, ma bien-aimée,
Ma langue entre ses cuisses
Qui sont comme deux digues,
Sursaute quand ça glisse,
L’appétit me fatigue,
Mais quand vient la liqueur
Blanche quel bonheur,
Elle jouit à cent à l’heure,
Suit le rythme de son cœur.
On baise comme des oursons recouverts de longs poils,
Qui lèchent le miel, suçons, elle et moi sommes à poils.
Ma langue s’agglutine autour de sa poitrine,
Elle va et vient en force amorce rugueuse comme l’écorce.
Mon sexe va dans sa vulve si sensuel vu levé.
On compte les coups de boutoir accrochés au comptoir,
Arrachant les boutons du haut du pantalon,
Sa chemise maculée de sperme qui a giclé,
Elle est tout étonnée de l’effet canonnier.
Un boulet de canon a traversé son con,
L’a heurté en biaisant, ricochant en laissant
Sa chemise à moitié trempée… mais sans pitié,
Elle suce le reste de jus qui coule au dessus du
Comptoir, elle avale vite ce qui sort de ma bite.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:06  (GMT)
4. "RE: Paroles de poètes 2bis."
30/10/02
Tu es douce comme l’eau qui coule de là-haut,
Tu tiens ça d’un ruisseau qui, fleuve, sera beau.

Ma vie est ce tenir, perché au dessus de toi,
Sur la branche d’un saule qui sous mon corps ploie.

Je suis à la limite entre l’air et l’humide,
Ici ma main évite le risque du timide.

Joie que de te revoir, même si ce n’est qu’en songe,
J’aimerai bien t’avoir rien que pour un mensonge.

Je te l’ai déjà dit, je suis amoureux fou,
Il y a de l’interdit à rester entre nous.

Si tu viens près de moi, je n’en serai que mieux,
Si tu veux de l’émoi, il n’y a qu’à être deux.

Même ton copain peut venir, il est le bienvenu,
Je voudrais le voir rire, de ma déconvenue.

Je sais que la vie est maudite, telle une poupée vaudoue,
Car le sort aussi hésite, il y en a pour tous les goûts.

Je suis prêt à te séduire, et te couvrir de fleurs,
Pour l’amour de toi, haïr, et nager dans le bonheur.

Tour à tour esprit léger, fier et tendre de la feuille,
Peu à peu décontenancé, de l’amour j’ai fait le deuil.

L’amitié est une prison, dans laquelle on tourne en rond,
La grandeur est horizon, une sphère sans tourbillon.

Si j’écris ces quelques lignes, c’est pour chanter tes louanges,
Dire sans état d’âme indigne, que mon cœur est bien étrange.

Depuis que je te connais, tu éclaires ma vie d’un hâle,
Une lueur qui brillait éclaire maintenant la halle.

Si jamais tu me dis oui, alors là je serais bien,
Je te baiserais sans répit, tu seras ma femme ou rien.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:07  (GMT)
5. "RE: Paroles de poètes 2bis."
5/11/02

Dans la danse, il n’y a qu’un pas à faire.
Le reste suit, il faut se laisser faire.
Trouver le rythme dépend du partenaire,
A chacun sa façon, à chacun sa manière.

La souplesse est de rigueur en toute allure,
La grâce aussi mais ça c’est moins sûr.
Le plus facile n’est pas forcément le moins dur,
Cela s’apprend au fur et à mesure.

Punition pour ceux qui jamais n’ont de règne,
Égal festin encore et décadence pour ceux qui saignent.
Ma part est égale, partagée par deux desseins,
Le premier le but et le second l’assassin.

S’il y a deux poids, alors bat la mesure,
Si bas sans soif, tu saisis la suture,
Mon pull est accroché au portemanteau,
Ca ne veut pas dire que c’est un manteau !

Ce matin pas levé , j’ai dû rester au lit,
J’ai raté le dessin à cause de mes délits.
J’ai voulu m’excuser mais y’avais pas besoin,
Un petit mot suffit, non écrit par mes soins.

A peu près revenu du pays des médocs,
J’ai repris mes esprits et touché les allocs,
Grâce à ma situation, mes yeux sont bien ad hoc,
Dans la langue des signes ça s’appelle Languedoc.

J’ai perdu mes devoirs, je devrais les refaire,
Si jamais tant d’histoires reviennent quoi en faire ?
Il est bien de donner son corps à la saisie,
Si jamais on en parle, dis que c’est la poésie.

Rimailleur, rixe d’ailleurs ma magie est entière,
Malgré les coups de pied je persiste, et d’un tiers,
En demis, en quartiers, je découpe, j’en suis fier.
Chaque année, tard le soir, je suis sauf hier.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:08  (GMT)
6. "RE: Paroles de poètes 2bis."
"RE: Paroles de poètes 2"
Posté par: remi, , le 08-11-02 à 10:24
Bonjour,
Je vous les balance en vrac,
Parce que j'ai le trac.
,',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',',','
L'enfant de ses deux yeux, regarde les écrits,
Il a l'âme d'un dieu, il sait pousser des cris.
Moi en ma foi j'ai peur, je sais où m'en aller,
Dans les mauvaises heures, la colline dévaler.

J'ai bu le comprimé, avec de l'eau glacée,
Celle du robinet, parler m'avait lassé.
Les antidépresseurs ont eu sur moi l'action
D'un gramme de bonheur, une sale réaction.

Mes yeux se sont vitrés, tout à coup éclairés,
Mes sens endormis n'ont pas tout bien géré,
En gros rien n'a changé à part ma vie de rêves
Qui, en métamorphose, a ainsi vu la trêve.

J'ai plus de Lexomil, ce dangereux traitement,
Alors je compte à mille, de plus en plus lentement,
En oubliant la ville, la gare et mes parents.
Toutes ces choses difficiles, qui me rendent différent.

J'estime voir chez les autres une chose très agréable,
La meilleure est bien notre, mienne et incroyable,
C'est la douceur des sens, la qualité d'écoute,
Le respect des essences, la beauté qui coûte.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:10  (GMT)
7. "RE: Paroles de poètes 2bis."
Posté par: remi, , le 08-11-02 à 10:35
Bonjour,

Le poème précédent était du 5/11/02.
Celui ci est du 2/11/02.
Bonne lecture.

=====================================================

Satisfait ou remboursé, au Casino,
De la ville de Cabourg on joue au sot,
Les seaux pleins de jetons je les ai,
Les jetons quand je m'adressais,
Poliment à la demoiselle de la boule,
Pour lui demander si elle était maboule.

"Oui" répondit-elle doucement,
"Oui" à toutes mes questions ;
Pour savoir où partait l'argent,
Qui récoltait et nous perdions.
Nous demeurions très angoissés,
Moi et mon cousin paralysé.

Elle me dit "oui" si gentiment,
Que j'ai de la peine à la quitter.
Je marche sur le sol en ciment,
Puis lentement je m'en suis allé.

Dans l'ascenseur, on était seuls.
Il faisait chaud et on avait peur,
Je balisais d'être sans le sou,
Et mon poing rencontrait ta gueule,
On roulait dans la poussière en sueur,
Finalement tu eu le dessous.

Je me suis un jour dit que peut-être
Entrais-je dans une nouvelle ère,
Un synonyme de syndrome bêtifiant,
Une vieille façon de subir et de paître,
La gloire est souvent due à la prière,
Et de temps en temps je me trouve édifiant.

En photo le phénomène est rarissime,
Plus connu sous le nom de diatribe,
Ma prunelle me parle en diaphanant.
De par dieux le célèbrissime
Chanteur se met dans la position du scribe,
En tailleur de taille excelle en ahanant.

(écrit à Cambremer, Normandie)
Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:11  (GMT)
8. "RE: Paroles de poètes 2bis."
Posté par: remi, , le 08-11-02 à 11:03
Bonjour Bonjour,

Je continue...

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Ce soir-là on s'était dit que puisque,
Il pleuvait on allait prendre un grand risque,
On a pris la voiture et sans radio,
On a roulé, roulé vers le casino.

Là le portier nous a distingué
De la masse des personnes dézinguées.
Pour nous il a sorti la grande échelle,
En hâte il a provoqué des étincelles.

L'incendie a rapidement embrasé l'édifice,
Devenu rouge sous l'effet de l'artifice,
Et bleu à paillettes comme le titre de l'article,
"Ce soir grande tombola dans l'hémicycle".

A vingt heures on était dans le balconnet,
Surplombant la salle que déjà on connaît,
Le grand chapiteau duquel partent les fusées,
A peine arrivés on coupait la musique diffusée.

Se succédait au parti des enchères,
Les lettres de noblesse de plus en plus chères,
Les toiles de maître toutes tâchées d'huile,
Justice est faite pour chaque bout de tuile.

D'heure en heure ma patience faiblit.
Je décide de jeter un oeil affaiblit
Sur le cadran de l'horloge qui égrène,
Les secondes et sème à tout vent ses graines.

Graine de discorde, corde de disque, horde,
Hors de discret, corps de déesse si craie,
Ode au secret si crédible se crée, borde,
Hourdée par sacrée si crocs s'ancraient.

Drain de Damas, Daim de dramatique Eden,
Marin fait de brics et de brocs à bras secs,
Holistique chemin Heiddeggerien de traverse,
Le soir si la pénombre tombe on s'attend aux scènes.


Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:12  (GMT)
9. "RE: Paroles de poètes 2bis."
Posté par: remi, , le 08-11-02 à 15:28

Bonsoir,

Encore au boulot,
J'ai rien à faire,
Je continue en gros
Et je désespère...


11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

2/11/02

Une silencieuse feuille de palmier se balance,
Dans la rue une voiture passe. C'est une ambulance,
Elle éclaire de bleu le pavé froid et frotte,
De ses roues le sol de pierres dures et sa capote
Lisse le vent du soir. Je me promène.

Respirant le tas d'ordures, un chien urine dessus,
Puis traverse le trottoir pour se poster, un peu déçu,
Devant la poubelle du restaurant chinois qui reste vide.
Un train au loin fait vibrer le soir livide,
Plisse le palmier du massif. Il s'amène.

De l'autre côté de la place de dalles, dont le milieu est occupé par une fontaine,
un groupe de quatre personnes parle sans haine.
La nuit est déjà là, les réverbères illuminent le plafond,
Un néon gigote dans le silence des automobiles en fond.
On est deux, lui et moi, main dans la main.

La fontaine éteinte n'est qu'un monceau de noir au centre,
Et le groupe s'en éloigne pour rejoindre les voitures la peur au ventre,
Ils n'arrêtent pas de discuter. Une femme rit sans cesse,
Ils croisent un homme qui marche pressé et qui baisse
La tête. Martin me dit "Je t'aime."

Deux personnes restent sur la place mais je n'y prête plus
Attention, la circulation un moment devient plus
Intensive, le vent a faiblit. Une rangée d'arbres frissonne,
Cependant il fait doux. Une portière claque, un cri sonne.
On va chez Martin faire l'amour.

La rue est vide de sens et de personnes. S'avance
Un papier poussé par le vent tandis qu'on pense
A nos chaleurs. Celle de Martin contre la mienne,
Plus tard nos corps mêlés se faufileront dans l'arène,
Je suis toute rouge.

On baise depuis dix minutes maintenant. D'abord,
Il m'a déshabillée rapidement puis on s'est encore
Embrassé partout. Un nœud dans mon ventre s'est rompu.
Mes seins se balancent sur sa poitrine, je suis rompue
A cet acte délicieux. On baise.

Rémi.

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-11-02, 12:14  (GMT)
10. "RE: Paroles de poètes 2bis."
Bonjour,

Enfin voici ma plus récente, à cette heure, ma plus récente production.

Je vous la livre en exclusivité universelle.
Bon Voyage (c'est traduit en Français)!

À court-bouillon, voilà du jus,
Une soupe de poisson-berlue,
À course d’obstacle, une solution,
La levée des jupons.

Le facteur dans son bureau tamponne,
Tandis que dehors bougonne/
La mère de famine iconoclaste,
Et aimant les glaces.

Une situation préméditée ?
Attend voir, vis-à-vis des visiteurs égarés/
Inédite assurance touristes,
Il hésite probable d’une rixe.

Aucune hésitation, non, non, non,
La rue déborde de noms,
Non-sens et nonobstant le canon,
Algorithmes Anonymes boivent des canons.

Les australopithèques de la bibliothèque d’en face
Ont inventé le chewing-gum à double-face,
Innovant dans la noirceur des coulis de lave,
Onomatopées et hiatus sont dans une épave.

Insérant un disque dans le mange-melon,
Un asiatique débridé rigole en margelong,
Décabélidé par la socioritude des couillotroncs.
Anargaménèse j’agonvalise, xilomartini dépostille r’estaupord.

La décadence culturelle des mots j’agonvalise ?
Une pure fiction anato-resto-chique.
Dans la tradition des finnois thaïlandais, ils rivalisent
D’imagination pour décapsuler le reste d’imaginante hippique.

À toi la beauté des amalgames dentaires.
Contribues de toutes tes pellicules à la naissance de nouvelles espèces d’acariens.
À nous les petites anglaises.
Cherches-midi à 14 h GMT pour déscoubrir la Costa Del Sol.

Si tu cherches une logique à tous cela,
Saches que jamais tu ne trouveras.
Ton chemine ment, c’est évident.
Gaëlle et Gaétan sont gays. C’est embêtant.

Désocialisation des pelotons poltrons, bien,
Mais pense-t-on aux enfants d’immigrés traditionnels
Dans la poussière tombante qui asphyxie les petites villes ?
La réponse est contenue dans la réponse. Non.

Si toi y’en a oune péti banmebino,
Soille accessoiremèneté oune onète renté.
Si no, accusa a la renté de estar complicado.
Si no comprendo, ayuda me !

Même des rimes en mexicain, quel pantalon !
(Oui, je parle aussi mexicain. C’est comme le javanais,
Mais sans les J, V et N.) Passons au salon.
Tiens-toi bien. On va saimer.

Toutes les fautes, toutes les erreurs,
Je les assume.
Tous les mauvais genres, toutes les conneries,
Je les sais.
Tous ça, tous ce que tu penses,
Est mien.
Je n’en puis plus,
Faisons l’amour.
On dit pas Fèsons l’amour ?
Non. Tant pis, on le fait comme même.


Rémi.

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pete (19 messages) Envoyer message email à: pete Envoyer message privé à: pete Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-11-02, 12:01  (GMT)
11. "t'as pas honte toi!!!"
Modifié le 10-11-02 à 14:01  (GMT)

allez je retire ce que j'ai dit
je ne te veux pas de mal

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-11-02, 12:03  (GMT)
12. "RE: t'as pas honte toi!!!"
Bonjour Pete,

Pour ma part je ne me suis jamais vanté de qoui que ce soit. Et je suis ouvert à toutes remarques donc si tu as quelquechose à dire je t'invite à le faire savoir.

Amicalement,

Rémi.

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pete (19 messages) Envoyer message email à: pete Envoyer message privé à: pete Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-11-02, 12:28  (GMT)
13. "tu n'as pas peur"
Modifié le 10-11-02 à 14:03  (GMT)

pour sentir un poème, le mieux est d'avoir la présence de l'auteur à ses côté... il se passe alors quelque chose... pas facile de faire passez l'emotion par internet

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remi (444 messages) Envoyer message email à: remi Envoyer message privé à: remi Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-11-02, 17:02  (GMT)
14. "Paroles de poètes"
Bonjour,

Pete, j'éspère en tous cas que tu ressents des émotions quand tu lis mes poèmes, et tu fais bien de réagir à ce propos. Je suis content que tu prenne plaisir à lire et/ou à écrire toi même des poèmes !

Bone chance,
Rémi.

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