La lecture de votre conversation sur le sujet "Qui est l'amie de qui ????" m'a coupé l'herbe sous les pieds. Aujourd'hui, je souhaitais répondre à Carine qui considère la cigarette comme son amie. Je n'en rajouterai pas car à toutes les deux vous avez tout dit.Je voudrais simplement ajouter un petit quelque chose. Mais d'abord, un avertissement à tous ceux et celles qui pensent que l'engeance des psys (psychologue, psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute,…) ne sert à rien sinon à nous rendre aussi fous qu'eux-mêmes : PASSEZ VOTRE CHEMIN ET NE LISEZ PAS LA SUITE.
Les psys considèrent la cigarette comme le prolongement du sein de la mère, ce qui signifie qu'on n'a pas encore fini de téter. D'ailleurs, n'est-ce pas le même mouvement de bouche qu'on utilise pour téter ou pour fumer ?
Pour la plupart des fumeurs, la cigarette est rassurante, apaisante. Elle permet de nous réfugier derrière un écran (de fumée !!) qui va nous protéger de l'adversité et des agressions de la vie et des autres.
Qui nous protégeait, à l'aube de notre vie, de toutes ces composantes néfastes, si ce n'est notre mère ? Qu'est-ce qu'on devait être bien le nez plongé dans ses seins à l'abri de tout et de tous ?
Devenus adolescents, on se rend compte qu'on ne peut plus se réfugier dans le giron maternel et puis ça fait pas trop "bébé" vis-à-vis des copains et copines. Alors, on troque la tétine par le cul de la cigarette et l'engrenage commence
Devenu adulte, on est accro de cette soi-disant protection. Mais ce n'est qu'un leurre qui nous empêche de voir la réalité en face : on n'a pas coupé le cordon ombilical. Quand je dis "on", il s'agit soit de nous-même, soit de notre mère. Mais, il y a une des deux personnes qui ne veut pas lâcher le morceau ou même les deux en même temps.
Relisez le premier message "Qui est l'amie de qui ???" de Sophie (alias Wiscat) du 21/04 à 23h13. Remplacez le mot "ami(e)" par le mot "mère" et vous reconnaîtrez tout le sens de ce que je viens de dire.
Petite conclusion pour Sophie : Quand on arrive comme toi à se considérer comme sa propre meilleure amie, c'est que le cordon a été coupé. Continue comme ça, tu nous remontes le moral.
Merci - @+
Guylène