Résumé des saisons 1 et 2 : Le 1er janvier, à 35 ans, après 13 ans de fumette à 2 paquets par jour, je décide d’arrêter de cloper. Des patchs durant le premier mois m’ont permis de bien tenir le coup à l’exception de 2 ou 3 écarts pendant les dix premiers jours d’arrêt. Pour le deuxième mois, je vole sans filet. Plus de patchs : seule la volonté compte dorénavant… Mais plus facile à dire qu’à faire, je craque une seule fois mais quelle fois : bourré, je trouve moyen de me fumer un paquet entier en l’espace de 4 heures !!! Désespéré, je décide de rentrer au couvent et de revêtir le voile. Plus de sorties, plus d’alcool fort, plus de sexe… 76 kg au jarret, des poils aux pattes, Sœur Luc est née ! Pfiouuuuuuu ça a été torride comme nuit !!!
Faut que j’vous raconte…
Pour un premier rendez-vous c’était réussi ! Ma première sortie dans le plus grand club gay de la ville…
Comme je le disais dans ma chronique d’hier,
la soirée avait plutôt bien commencé vendredi soir.
Et ben, elle s’est plutôt bien continuée… samedi soir
Après plusieurs verres, pris avec ma bande de potes de Montpellier,
nous étions évidemment un peu faits.
C’est alors que la folie s’est emparée de nos corps. On a pris la décision d’aller danser.
Et dans la chaleur de la nuit, nous nous sommes laissés aller à picoler.
Du mouvement… de la sueur… et du réconfort. C’est chouette de danser et de picoler en boîte !!!
Mais revenons au point de départ…
Pour ce premier rendez-vous, je m’étais un peu looké :
les cheveux savamment décoiffés,
la chemise noire parfaitement repassée
mais négligemment sortie du pantalon…
Les premiers instants ont été plutôt chaleureux. L’ambiance du restaurant était plutôt sympa.
Moi j’étais un peu intimidé voire un peu gauche
mais avec un verre d’alcool ça a tout de suite été beaucoup mieux.
Je me suis un peu lâché et, bien que nous ayons beaucoup parlé de la clope avec mon voisin de face qui ne cessait de mâchouiller son bâton de réglisse,
nous avons fini par nous détendre et bien rigoler.
Puis est venu le moment de faire parler nos sens… De manger et de boire…
Je l’ai alors pris par la main ma fourchette
puis ai approché mes lèvres le feuilleté de rouget que l’on m’avait servi
Ce fut tout de suite l’extase !
A tel point que pour me calmer,
il a fallu que je boive un peu.
Boire… boire… Ok… Mais après faut assurer !
Et là, je dois avouer que je n’ai pas été au top…
Pourtant, depuis que je suis homme, c’est-à-dire depuis que j’ai eu mon permis de conduire,
je n’ai jamais eu de panne ni fait de faux pas.
Et là, je dois avouer que j’ai été un peu craignos.
D’ailleurs, j’en profite pour lui faire ici des excuses publiques à mon directeur qui m’a mis gracieusement une voiture à disposition.
Après avoir pris en bouche THE objet long et dur, que l’on appelle alcootest,
Il s’est mis à couiner, biiiiiiiiiiip : j’étais déclaré bourré-positif !!!
Moi, je me sentais honteux…
Pour notre première fois, notre première sortie en boîte avec mes potes,
C’était un peu foireux.
J’ai donc fini par partir au poste
Ainsi c’est tristement fini ma nuit…
PS : Oups en me relisant, je me suis aperçu que mon texte portait à confusion. Afin de ne pas alourdir le style, j’ai fait figurer quelques notes en blanc. Si vous voulez les connaître, surlignez le texte à l’aide de votre souris…
Thar