Résumé des saisons 1 et 2 : Le 1er janvier, à 35 ans, après 13 ans de fumette à 2 paquets par jour, je décide d’arrêter de cloper. Des patchs durant le premier mois m’ont permis de bien tenir le coup à l’exception de 2 ou 3 écarts pendant les dix premiers jours d’arrêt. Pour le deuxième mois, je vole sans filet. Plus de patchs : seule la volonté compte dorénavant… Mais plus facile à dire qu’à faire, je craque une seule fois mais quelle fois : bourré, je trouve moyen de me fumer un paquet entier en l’espace de 4 heures !!! Désespéré, je décide de rentrer au couvent et de revêtir le voile. Plus de sorties, plus d’alcool fort, plus de sexe… 76 kg au jarret, des poils aux pattes, Sœur Luc est née ! Hier soir, ç’a été terrible. Je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’ai éprouvé un manque terrible.
Je vous arrête tout de suite : il ne s’agissait pas d’un manque sexuel (encore que…) mais un manque de clopes.
Et comme lorsque j’ai arrêté de fumer, ce manque n’a pas été passager genre 5 minutes et puis j’oublie… Non ! Ç’a été le manque de chez manque. Le grand manque* quoi !
Et chez moi, c’est du genre à traîner en longueur et à tourner à l’obsession. Genre j’en étais presque à me demander si je n’allais pas aller m’acheter un paquet de clopes au tabac de Montparnasse, ouvert jusqu’à tard dans la nuit, pour m’en fumer juste une. En plus je suis sûr que je l’aurais kiffé grave cette clope.
Parce que faut pas se leurrer, j’ai toujours aimé cloper. Ce qui m’a décidé à m’arrêter ce sont tous les à-côtés, mais la clope en elle-même j’ai toujours aimé.
Enfin, je dis ça maintenant et si ça se trouve, je ne le pensais pas il y a 3 mois lorsque je fumais encore. C’est peut-être comme un ex que l’on a pas vu depuis longtemps, on finit par oublier tous les côtés négatifs. Un jour on est pris par une bouffée de nostalgie et on se remet à palpiter rien que de penser à lui. Si ça se trouve c’est ce qui m’est arrivé avec la clopasse hier.
Reste que ce grand manque a été difficile à gérer parce que je ne voulais pas manger pour compenser. En plus je n’avais plus rien à manger chez moi à part de la farine, de l’huile et du whisky. Le whisky, j’ai éliminé d’office parce que sinon j’aurais été capable de me faire un rail avec les NTB qui restent chez moi (quelle arnaque ce truc quand j’y pense). Quant à la farine et l’huile, outre que c’est du 10.000% de calories assurées, je ne voyais pas trop ce que je pouvais faire avec, et pourtant je ne suis pas trop mauvais en cuisine !!!
Alors j’ai scrongneugneuter pendant plusieurs heures. Je me suis noyé dans le travail, jusqu’à ce que fatigue s’ensuive.
Et puis au réveil ce matin : plus rien ! Et aucune envie aujourd’hui. C’est quand même zarb ces envies subites. D’où ça peut venir ? C’est forcément psychologique non ?
Sinon, je voulais vous informer que je pars pour 15 jours à partir de lundi. J’avais promis de tenir coûte que coûte ma chronique, alors je l’écrirai tous les jours mais je risque d’avoir quelques difficultés à la poster. Peut-être que vous aurez des salves de chroniques tous les 3-4 jours, je ne sais pas. Je verrais sur place.
Sinon mes 3 mois d’arrêt approchent. Je me pose la question de savoir, si je ne devrais pas passer à un rythme chronical hebdomadaire parce qu’au bout d’un moment, à part vous raconter ma vie, j’imagine que je n’aurait plus grand chose à dire sur mon sevrage tabagique (déjà que des fois je me trouve limite…). Alors chronique quotidienne, chronique hebdomadaire ou arrêt définitif ? Arf, je n’ai pas trop. A suivre… Réponse le 1er avril ! Oui mais non parce que ce sera le jour du poisson, alors faudra que je la fasse cette chronique. Donc réponse le 2 avril.
Entre temps, je vous retrouve encore pour 4 chroniques régulières dont celle de vendredi qui devrait être alcoolisée…
Thar
* Les amateurs de BD reconnaîtront le titre d'un très bon album...
Envoyer ce sujet à un(e) ami(e)
Format d'impression
Mettre en signet (membres seulement)
Forum :
Arrêter de Fumer (Protected)
