Résumé de la saison 1 : Le 1er janvier, à 35 ans, après 13 ans de fumette à 2 paquets par jour, je décide d’arrêter de cloper. Des patchs durant le premier mois m’ont permis de bien tenir le coup à l’exception de 2 ou 3 écarts pendant les dix premiers jours d’arrêt. Pour le deuxième mois, je vole sans filet. Plus de patchs : sauf la volonté compte dorénavant… Attention ce post risque de ne pas être rigolo !
Je voudrais juste revenir sur ce que le Doc m’écrivait à propos de l’arrêt prématuré des patchs qui pouvait être à l’origine de mes bouillonnements intérieurs et de mon craquage de la semaine dernière.
Je ne suis pas convaincu à 100%. Enfin plutôt si, je veux bien le croire et ne veux pas remettre en doute ses conclusions, mais je n’adhère pas totalement au fait qu’il vaut mieux remettre ses patchs. Ceci étant je ne dit ça que pour moi et ne fais pas de généralités.
Je ne suis pas tellement pour les médicaments sauf lorsqu’ils sont indispensables. Et je ne considère pas les patchs comme indispensable au bout d’un certain temps. La preuve : j’oubliais de les mettre le matin !
L’arrêt de la clope, c’est un peu comme une histoire d’amour qui se termine mal. Il y a toujours un deuil à faire. On reste attaché à l’autre et il faut du temps pour s’en détacher.
Alors de la même façon qu’on a du mal à se faire à l’idée du « plus jamais sans lui ou sans elle », on cède à la tentation et on le (la) rappelle ou on le (la) revoit. On ne peut pas s’empêcher de le faire et quand on y est ben… on s’aperçoit que ce n’est plus pareil qu’avant. Et le contact fini, on regretterait presque de l’avoir fait et on rentre chez soi en se disant à nouveau « plus jamais ».
Ces bonnes résolutions durent une semaine ou deux puis on recède. A nouveau, on se trouve nul mais bon… On n’a pas pu s’empêcher de le faire. Et puis ce cirque dure pendant quelques semaines, voire quelques mois.
Un jour, y a un déclic. On se dit « mais qu’est-ce que j’ai été con ! ». Et alors c’est la liberté qui s’ouvre à nous. On revit. On respire. Notre mine réjouie attire le regard des autres. Jusqu’au jour où l’on rencontre quelqu’un d’autre. Et alors si l’on a tiré les conclusions de sa dernière histoire d’A, c’est une autre vie qui commence (et non qui REcommence).
Ben voilà, la clope c’est un peu comme un ex ! Faut le gérer, faut s’en détacher, faut prendre le temps… Vous voyez Doc, dans 99% des cas on guérit de ses ruptures amoureuses. Et pourtant personne n’a inventé de patch anti-déceptions amoureuses…
Thar