Résumé des épisodes précédents :
A 35 ans, après 13 ans de fumette, je décide d’arrêter de fumer. Je me suis équipé de patchs sous-dosés mais ai craqué à J+4. La solution : des patchs 21 mg. Même s’ils sont efficaces, il y a des situations difficiles à gérer comme aller discuter autour d’un verre avec des potes. Et hop ! Recraquage !!!Vu que j’avais retiré mon patch hier soir pour fumer les quelques clopes que j’ai taxées durant la soirée discute avec mes potes, je n’ai pas poussé le vice et l’hypocrisie à le remettre pour me coucher. Malgré tout, j’ai passé une super mauvaise nuit ; pourtant j’étais pas top bourré, juste un peu pompette… Ok je viens de vérifier : c’était la pleine lune donc normal ! Rien à voir avec l’arrêt de fumer.
Ayant passé la nuit sans patch évidemment, j’étais en manque au réveil. Mais c’est le genre de manque qui est facilement gérable parce que fumer le matin n’a jamais été un plaisir pour moi, juste un shout pour remettre à niveau ma dose de nicotine. Je colle mon super beau patch 21 mg (au fait on a le droit de les taguer pour faire plus fun ? Genre « A maman for ever »). Je m’occupe comme je peux : je lis vos posts, je fais des maths (ça occupe l’esprit et ça dure longtemps !), je prends ma douche, je me pouponne et prends soin de moi. Tant et si bien que 2 heures plus tard, le patch a fait son effet et tout rentre dans l’ordre.
Conclusion : Si je dors sans patch, il me faut un temps de latence de 2h avant de pouvoir ne plus éprouver de manque.
Tant que j’y suis, une petite question : au niveau de la posologie et la formulation, quelle différence y a-t-il entre un patch 21 mg 24h et 16h ?
Arrive le moment de décider quoi faire de ma journée (oui oui : j’ai la chance de bosser quand je veux… eh eh eh !). C’est les soldes, je vais en profiter pour voir ce que je peux trouver.
Armé de mes chewing-gums, je commence par les Galeries Farfouillettes. Ca y est ! Je suis pris de la fièvre acheteuse et je ne compte plus mes dépenses aaaaaaaaaaaaaaargh !!!
Chose curieuse, je me rends compte qu’après chaque achat, j’ai envie d’une clope. Et je me souviens que dans l’ancien temps (au Moyen Âge donc), quand je sortais d’une boutique je m’allumais systématiquement une clope. C’était idiot mais c’était comme ça. En fait, je pense que je ponctuais le plaisir de mes emplettes par une cigarette. Et cet après-midi, c’était systématique : un achat, je sors, l’envie d’une clope me prend. Heureusement cette envie est soudaine et ne dure pas plus qu’une minute.
En résumé : j’ai fait flambé de façon dramatique la CB, mais vu que je réalise des économies sur les clopes que je n’achète plus, ça devrait aller. Je serai largement dans le rouge jusqu’à fin février mais au moins j’ai de nouvelles fringues qui ne pueront jamais le tabac. A ce propos, je trouve dégueulasse l’odeur de tabac qu’on sent sur les gens dans le métro. Et dire que j’ai senti ça pendant des années : les bouuuuuuuuuuules !!!
Je rentre. Petit dîner sur le pouce. Et là, grosse envie de clope. Pas question d’aller m’acheter un paquet, ni de taxer à qui que ce soit. Je patiente donc.
C’est zarbi parce que vous dites souvent que les envies sont passagères et qu’elles ne durent que 3-4 minutes mais moi ça tourne un peu à l’obsessionnel et il me faut bien une demi-heure avant de ne plus trop penser à cette envie…
Mine de rien, demain matin ça fera une semaine que j’ai arrêté de fumer. 68 € d’économies, c’est pas mal.
Question à tous les patchés 21 mg : au bout de combien de temps avez-vous commencé à ne plus trop penser à la clope.
Soirée tranquille en perspective, donc pour une fois je poste l’épisode du jour de bonne heure !!! lol
Biz à tous
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Vicky
