salut TousEn parlant de soirée de boulot, j'ai vécu un moment assez particulier hier.
Cela fait plusieurs semaines où le plus difficile est de pouvoir gérer le stress actuel sans l'illusoire soutien de la cigarette. C'est la première fois depuis des années que je dois la juguler sans la clope et je sens réellement qu'au sortir de chaque lutte, il se forge un mental de plus en plus déterminé. Bref passons les détails...
J'avais passé mon après midi avec un collègue à essayer de débloquer une situation à s'arracher les cheveux, on faisait dix fois les mêmes calculs sans parvenir au résultat voulu... Une horreur !
Nous avons eu le soir un repas entre collègues : dinde, vin, fromage, blagues, détente, re-vin. Un bon moment !
Les fumeurs habituels allument et éteignent des clopes sans que cela m'affecte particulièrement. Je passe outre !
Sauf... que ce collègue n'est pas un fumeur en journée, n'est pas un fumeur au boulot mais un petit fumeur occasionnel du soir : une ou deux clopes suffisent à son bonheur.
Et il allume cette clope ! je la vois et ressens intérieurement tout le plaisir qu'il doit être pour lui de ne fumer que celle là ! Juste elle, après une sale journée de boulot, avec un bon verre de vin.
Une envie ne m'avait plus depuis longtemps traversé avec autant de puissance et de fulgurance. Je voulais cette clope à tout prix ! Je l'ai voulu pendant un temps puis je me suis ressaisi. L'envie s'est finalement atténuée mais l'impact psychologique est resté présent pendant quelques temps encore.
Ce n'est que ce matin en me levant que je me suis senti satisfait d'avoir surmonté un autre des dangers pernicieux de l'envie.
Pour asseoir les propos d'isa : Gaffe donc, la clope a des ressources inattendues et se pare des masques les plus avenants !
Bon courage à tous.
Patrice