Slt Francky, je sais c que tu dois ressentir, moi ça fait moins longtemps que toi que je fume, mais j'ai tout de suite carburé jusqu'à comme toi 5 paquets par jour (soit 100 clopes) et de clopes très fortes, on va pas citer le nom hein ?
J'ai arrêté depuis 2 semaines, sans rien ou presque. Je prends des anxiolytiques + antidépresseur, car bien souvent une grosse accoutumance cache des anxiétés et une dépression.
Je peux dire qu'avec ces médicaments ça aide, car sans eux mon sevrage se traduit de la manière suivante :vertiges, nausées, mal au crâne, sensation d'engourdissement du visage et particulièrement des joues comme si on avait envie de se les mordre, sueurs jusqu'à avoir les mains qui dégoulinent et qui gouttent par terre (sisisi...), transpiration intense, agressivité, idée noire etc. etc.
Bref l'enfer, mais ces médicaments m'aide, car il of avant tout être zen pour arrêter le tabac et SURTOUT quoiqu'il arrive dans la vie ne pas se dire que la clope va arranger quoi que ce soit ça n'a jamais rien arrangé.
Il faut aussi dans la mesure du possible faire du sport, car cela secrète des endorphines comme le fait la cigarette, et aussi manger des fruits c'est un anti cigarettes qui marche plutôt pas mal et pas hésiter à prendre des bonbons menthes très fort genre fischermans (paquet blancs et bleu les plus forts )) )
Il ne faut pas trop se projeter dans l'avenir en se disant il me reste encore plein de temps avant de en plus être dépendant, car c'est le meilleur moyen de déprimer et in extenso de craquer.
Aussi ne pas se dire moi je suis fort je vais arrêter sans rien, il faut se faire aider mettre toute les chances de son côté, seul le résultat compte.
De toute façon il faut savoir que depuis notre première taf nous sommes dépendant du aux neurotransmetteurs modifiés à jamais par la connaissance désormais par notre cerveau de la cigarette, donc nous ne seront jamais des non fumeurs, c'est pour ça que c'est un combat à vie. Comme le disait très justement un médecin dès la première « taf » le cerveau libère une quantité d’informations incroyables qui, sont comme de nouvelles données, qui créent cette dépendance car ces données sont là et on besoin d’être en permanence rafraichis comme un f5 sur un pc :p
Je connais des gens qui ont repris après 10 ans et plus d’arrêt et au bout d’une semaine ils étaient a 1 paquet et demi par jour, un non fumeur qui commence ne sera pas a la même quantité au bout d’une semaine, ceci explique cela…
Jusqu'au jour peut être où la neurobiologie aura trouvé le moyen e faire comme sur un pc le reset de ces neurotransmetteurs....
Bon courage à toi et surtout sache que tu n'est pas le seul à ramer lol
P.S. : Je vous coipe ce texte qui j'espère vous aidrea à vous en sortir.
84 % des personnes dépressives fument
Les états anxio-dépressifs
Pr. G. Lagrue
Les liens entre état dépressif et tabagisme sont maintenant bien établis. Chez les sujets déprimés, le tabagisme est très fréquent, retrouvé dans près de 80% des cas ; il est le plus souvent très important avec forte dépendance. Inversement, chez les fumeurs très dépendant, la notion d'antécédents dépressifs est trois ou quatre fois plus fréquente que chez les non-fumeurs. Chez ces fumeurs l'arrêt du tabac est toujours difficile à obtenir et le syndrome de sevrage est très intense, avec fréquemment dans les semaines suivant l'interruption une reprise du tabagisme souvent motivée l'aggravation de l'état dépressif.
Le traitement de substitution nicotinique a totalement modifié notre approche du sevrage tabagique il permet de contrôler de façon très remarquable le syndrome de sevrage aigu ; cependant son efficacité est moindre sur les troubles liés aux effets psycho-actifs de la nicotine ; des syndromes anxiodépressifs peuvent survenir, en particulier en fin de traitement ou lors de la diminition des doses.
La population des fumeurs consultant en tabacologie s'est modifiée depuis 1992, date de la mise sur le marché du timbre nicotinique. Les fumeurs moyennement ou peu dépendants et indemnes de troubles psychopathologiques ont alors réussi à arrêter avec l'aide de ce traitement ; les autres très dépendants, à forte consommation ont progressivement créé un « noyau dur » de fumeurs à très haut risque, fréquemment atteints de troubles psychopathologiques et qui ont très souvent échoué ou rechuté, en particulier en raison de la survenue de syndromes dépressifs. E est donc nécessaire, dès la consultation initiale, de rechercher systématiquement l'existence d'un trouble psychopathologique latent ou plus ou moins patent par :
-une étude des antécédents familiaux et personnels ; tout épisode dépressif antérieur doit être pris en compte ;
-une analyse des troubles survenus lors des tentatives antérieures d'arrêt
-une pratique d'auto-questionnaires, tels le H.A.D. (Hospital-Anxiety-Depression score) et le B.D.I. (Beck Depression Inventory) dans sa forme abrégée en treize questions ;
-en cas d'anomalies de l'un de ces éléments il faut avoir recours à un entretien structuré tel le « Mini-interview » basé sur les critères du D.S.M. IV.
Chez les fumeurs ayant cette association « état dépressif-dépendance tabagique » l'utilisation simultanée du traitement nicotinique et d'un antidépresseur sérotoninergique permet d'obtenir l'arrêt du tabac sans que ne se produise une décompensation anxiodépressive, avec atténuation très nette du syndrome de sevrage. Ces faits ont conduit certains auteurs à proposer l'emploi des psychotropes sérotoninergiques comme traitement de la dépendance tabagique ; ces indications nouvelles sont à l'étude ; les résultats préliminaires du bupropion sont prometteurs.
Ainsi, il n'y a pas de modalités uniformes pour le traitement de la dépendance tabagique ; les situations observées sont très diverses d'un fumeur à l'autre et une évaluation initiale est toujours indispensable, afin de préciser la nature et l'intensité des dépendances, de déceler les comorbidités psychologiques souvent associées et de pouvoir proposer à chaque fumeur une aide adaptée et spécifique à ses propres troubles. Les antidépresseurs constituent un élément très important chez certains fumeurs pour permettre un arrêt du tabac qui n'avait jamais pu être obtenu autrement ; mais il serait abusif de généraliser cette indication à l'ensemble des fumeurs, même pour ceux ayant une forte dépendance nicotinique.
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