Ci joint copie lettre envoyée ce jour à divers organisme de presse
Monsieur le garde des sceaux
Monsieur le ministre de la justice
Toulouse le 13 octobre 2004
Monsieur le ministre,
J’en appelle au droit du citoyen de mon pays, à l’égalité et à la parité
homme femme. Je demande l’ÉGALITÉ devant la république et je m’explique :
Depuis longtemps dans l’histoire du monde ; les femmes étaient considérées
comme inférieures aux hommes et reléguées au second plan.
Aujourd’hui, la loi dit que les femmes doivent avoir le même traitement, les
mêmes avantages ou privilèges que les hommes ,quelques soient les domaines, ,
c’est une victoire pour la France qui se fait le porte drapeau de cette
devise et qu’elle veut clamer haut et fort sur tous les continents.
Elle doit donc être exsangue de défaut et montrer l’exemple.
Dans le domaine de la procréation, une femme dispose de multiples moyens de
contraception, et si un « accident » se produit et qu’elle se retrouve
enceinte, elle est autorisée à avorter, une femme n’a pas à se justifier
Elle peut, même si elle est mariée devant l’état civil Français, mettre un
terme à sa grossesse sans l’aval de son mari. De plus si une femme tarde
trop et dépasse les 12 semaines d’aménorrhée, il lui reste l’accouchement
sous X, elle peut encore se soustraire à son état de mère. Elle peut
abandonner son enfant à la naissance et le mari n’a rien à dire. La loi de
notre pays le lui permet. Je ne tiens pas à en discuter le principe, la loi
est ainsi et est ainsi appliqué en France…… chez nous…
Le premier article dit que tous les individus, naissent et demeurent égaux
en droit.
Ce qui s’applique à un sexe doit s’appliquer de la même façon
à l’autre sexe, comme pour un homme noir et un homme blanc, jeune ou vieux
handicapé ou non.
Un homme biologiquement ne peut avorter, mais il doit pouvoir
refuser une paternité non voulue au même titre qu’une femme qui le choisie.
Toute contestation de paternité doit être recevable, aucune poursuite civile
ne doit pouvoir être engagée contre un homme qui ne veut pas être père et
aucune pression non plus… Pourquoi seule une femme aurait-t-elle ce choix ?
Si la grossesse résulte d’abus de confiance, de viol, la loi existe déjà et
cela est du domaine du code pénal et doit être considéré comme acte de
violence et punis comme tel.
Des adultes consentants sont égalitairement responsables et doivent avoir
accès aux mêmes choix ,aux mêmes droits. Les conséquences "fâcheuses" de
l’acte d’amour aurait il des sanctions judiciaires pour l’homme seul ?
Faut il dire aux jeunes Français : « Attention garçons ! En ayant un rapport
sexuel vous risquez d’être piégés et devrez (contre vent et marée)ce n'est
pas un roman assumer des obligations qui vous seront juridiquement imposées
vis-à-vis d’un enfant qui pourrait naître de ce fait, une femme, elle, peut
en être dispensée » ?
Pourquoi, même par défaut de preuve suffisante , la justice impose t elle à
un homme une paternité non voulue. Pourquoi est il vu présumé coupable par
défaut et condamné ?
Monsieur le ministre, une femme a le droit de se soustraire à sa maternité,
un homme n’aurait pas les mêmes droits. J’en appelle à la justice, dans ce
que son sens étymologique veut dire … elle doit être équitable……….. A moins
d’interdire l’avortement, l’accouchement sous X et l’abandon à la naissance…
aux femmes?!
Veuillez agréer, monsieur le ministre, l’expression de ma considération
distinguée, vous remerciant par avance de votre position par retour de
courrier.
FT Citoyen Français
PS : Monsieur le ministre, j’adresse copie de cette lettre aux médias, au
sénat et à la ligue des droits de l’homme.