Premier jour sans clop sauf une, ouahhh, un exploit : ça doit bien faire depuis le début de ce coup de foudre, à 16 ans, que ça m'est pas arrivé, et c'était deux paquets depuis quelques années, et pas des moindres (les années et les clops).. j'avais choisi aujourd'hui pour arréter parceque, avec l'équipe avec laquelle je travaille, on devait aller à Lausanne pour une réunion en vue d'un partenariat. Le contexte quotidien changeait et je crois que c'est un bon truc car je n'y ai pratiquement pas pensé de la journée, même après déjeuner à midi, où j'étais en face d'une personne qui avait arrété depuis 1 an et dont les propos m'ont bien motivée, et en face d'une autre persone qui fumait. En fait, j'étais comme galvanisée par ma décision. Ca a dû aider. Par contre en rentrant chez moi toute seule (putain, mais pourquoi la vie est-elle si compliquée?)vers 19H : odeur de tabac froid qui pue, cendriers pas nettoyés, mauvaises habitudes et réflexes qui reviennent en tête, manque psychologique. J'ai des clops plutôt dégueu chez moi que j'ai pas pu me résoudre à jeter hier (des MORE; ironique, non?). J'avais même pas réussi à finir la cartouche achetée dans l'avion fin septembre en me disant que justement c'était tellement dégueu que ça m'aiderait à arréter, un jour, ou alors que ça ferait l'affaire en cas de pénurie du mimanche matin, un peu comme les roulées, que j'ai toujours trouvées dégueu aussi. Il me reste deux paquets et demi sur cette merde. Et ben, depuis hier soir, j'en ai fumé une, une seule. Ca me rappelle ma grand mère. Je devais avoir 4 ans, un truc comme ça, et j'avais une manie (en plus de la mamie : je suçais un mouchoir (propre car j'aimais ce gout de lessive fraiche) en dormant. Même quand on me l'enlevait la nuit, je continuais à faire le geste. Un jour elle était chez mes parents en vacances et elle s'est mis en tête, je sais pas pourquoi, de me débarasser de ce truc. Elle m'a dit : "Ce soir tu le mets à côté du lit, et tu vois...demain tu le mets un peu plus loin...et tu fais comme ça jusqu'à ce que le truc ait disparu de ton champ de vision. Et ça a marché : j'ai arrété de sucer ce putain de mouchoir quand il est arrivé derrière la porte, j'y pensais même plus. C'est bizarre, je m'en souviens maintenant, comme un boomerang. bon, allez, ça fait trop long ce récit. La suite demain. Si ça se trouve, j'aurai craqué, qui sait? Ah oui, pour en rajouter une louche pour le lecteur excédé (toi, lecteur pragmatique et rationnel, c'est pas la peine de lire), je me suis rendu compte, moi qui suis toujours dans le symbolisme et qui pour une fois ai agi sans cette dimension : aujourd'hui : 13.01.2003, soit, si on additionne tous les chiffres et qu'on les réduit : 1. 1 c'est le chiffre du début, du renouveleme nt, de la mise en place d'autre chose : top cool, j'ai calculé ça vers 18 H ce soir. Bon, au moins, ça passe la crise, d'écrire. Merci à ceux qui auront eu le courage d'aller jusqu'au bout. Et si juste je pouvais avoir un petit mot d'encouragement, ce serait vraiment top. Merci aux surprises de la vie CatPS : finalement, j'ai pris un demi zyban en plus ce soir, manière que ça aide pour demain.
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