Me suis arreté il y a trois mois, apres 22 ans de plus d'un paquet par jour (j'ai commencé à 14 ans). Voici a peu près ou j'en suis dans ma tete!En fait la vie d'un gros fumeur, je n'apprendrai rien à personne ici j'imagine en disant cela, tourne très largement autour de la cigarette.
Dès potron minet, l'idée du petit café s'accompagne d'un "super, la première va etre bien bonne". Chaque chose, chaque évènement, chaque repas est pensé en fonction du plaisir qu'apportera la cigarette qui suit. Jusqu'à grignoter parfois des bêtises pour apprécier plus la clop suivante!
Bref, quand on s'arrete. C'est tout notre notion du plaisir qui s'en trouve chamboulé et au départ c'est duraille, avec cette impression en effet que la vie n'a plus aucun relief etc. Il faut apprécier maintenant ce qu'on fait au quotidien pour lui-même,(et en jouir!)au lieu de le voir (comme pendant tant d'années) comme des prémisses du plaisir de la cigarette qui suivra. Est-ce que quelqu'un trouve cela clair? En tout cas, pour moi, le vrai pb psy du sevrage, il est là!!!