Après l'amour ? Pas de cigarette, ni l'un, ni l'autre. Extra !Comme si la clope certifiait le plaisir pris, le plaisir donné. Pire : comme si faire l'amour n'était plus que l'acte préparant le plaisir de la clope après l'amour. Après l'amour, on peut parler, ne rien dire, parler pour ne rien dire, rester blottis l'un contre l'autre, boire (eau, thé, jus d'orange, cognac...), dormir, lire, rire, chanter, pire, recommencer... Mais si on fume, on ne le choisit , on le fait parce que tout changement d'état (stress ou détente) stimule la sensation de manque. On finit par confondre l'effet de la clope avec ce qui a provoqué l'envie de fumer. La clope devient associée au plaisir de l'amour, et on se trompe de plaisir. Alors c'est diffcile de s'en passer, c'est sûr, au début. Bientôt, cette escroquerie ne nous atteindra plus. Demain jour 5.