>Bonsoir Felix!
>J'ai moi aussi arrêté de fumer à la fin août 2002, il y aura donc bientôt quatre mois.
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>Je fumais des roulées, des blondes , des brunes, des cigarillos, bref , j'étais intoxiqué.
>Depuis, plus rien.
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>Au début , porté par ma décision toute fraîche , et des comprimés à la nicotine, ca allait. Je me suis pourtant retrouvé à plusieurs reprises dans un état de déprime .En général le soir et assez "brutal".
Le lendemain , je repart pour uen autre journée , et je sais très bien que le tabac ne m'aiderait pas à la surmonter . C'est même ma réaction si jamais je devais rechuter qui me retient pas mal aussi...
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J'ai déjà eu des épisodes dépressifs , donc je les reconnait quand ca arrive ...Je suis pas mal entouré , ce qui fait que ça limite l'ampleur , et donc je ne me sens pas partir en vrille ...si jamais ça devient trop dur , je n'hésiterais pas et je consulterais .
Je ne cherche pas à savoir si ca vient du sevrage ou de la saison , ou même de mes gènes : c'est là , tant que ça ne m'empêche pas de vivre , je
lutte avec mes propres forces - on en a toujours plus que ce qu'on croit.
Si elle prend trop d'ampleur , j'appelerais à l'aide.Je ne supportais plus en fumeur : il va bien falloir que je m'accepte sans clope...
Hier je me suis fait la réflexion suivante : dans les organisations de santé - mondiales, européennes , francaises, on décrit le phénomène tabac en terme d'épidémie...
Imaginons , sur la base des campagnes qu'on nous diffuse, que l'on communique sur une maladie , dévastatrice, touchant une très grande partie de nos populations , à l'issue statistiquement fatale ..
Ce serait pas une si mauvaise description du tabagisme !
Il faudrait pas le dire immédiatement , pour marquer les esprits et faire réfléchir.
Imaginons qu'on nous rassure ensuite ,en nous disant que des traitements existent : ce serait la liesse , et chacun de se précipiter pour les essayer .
Il faut juste mettre en garde , dire que ces traitements sont parfois longs et assez difficiles à supporter ( faut parler franchement) , qu'il faut les adapter , voire accepter de faire des rechutes pour repartir sur une autre voie!
Je suis sur que n'importe qui de rationnel accepterait de se lancer , pour avoir une chance de réchapper au fléau ! Bon d'accord , nous ne sommes pas complétement rationnels . Mais ma conclusion , c'est que s'acharner à fumer , c'est de la folie!
Voila , je me suis donné un semestre pour évacuer ce truc : échéance printemps 2003, comme ça j'aurais gagné les odeurs flatteuses de cette saison .
Bon courage à toi et à Angelcath.
Bonnes fêtes!
>Quelqu'un a-t-il vécu ce genre d'expérience ?