Cendrillon (20 messages)
 
 
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22-12-02, 13:13 (GMT)
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"Déjà 8 jours...de liberté et Zyban 17 ..." |
Salut à Tous ... Ici Cendrillon,
Je me demandais si l'arrêt du tabac ne nous rendait pas accro au site duDr Dupagne??? non, je blague
Mais cela fait toujours un bien fou de venir y passer un petit moment, de raconter sa petite expérience, et de savoir qu'on est pas le seul ou la seule à s'être lancé dans ce "combat"...
Je me rends compte d'une chose depuis que j'ai arrêté de fumer (depuis le 15 décembre pas une... et pas de triche)
N.B : j'ai toujours triché lors de mes précédents arrêts, genre, une par jour quand même!!! je sais que c'est nul, mais j'ai pas honte de le dire... je devais pas être prête c'est tout!
Donc... je me rends compte que comme le dis Allen Carr, et il me semble qu'il faut s'en persuader, c'est la cigarette qui un jour nous maîtrise, et jamais l'inverse...
C'est elle qui nous "lobotomise", qui nous laisse croire que sans elle on ne peut pas surmonter tel fait, ou telle situation... j'ai passé ma première semaine sans cigarette à gérer au boulot des choses vraiment pas cool, et des situations délicates et je me disais hier soir que j'ai géré tout cela sans fumer...je me surpends moi-même, c'est ce qui me motive à être encore plus déterminée... par contre je trouve que "l'intérêt" des autres s'amenuise avec les jours qui passent... bizarrement, je pense que le contraire serait + motivant pour l'ex-fumeur, mais bon, on peut pas tout avoir... et puis moi je dis cela parce que je marche beaucoup à " l'affectif"...
Quoiqu'il en soit, je tiens à dire que pour le moment, même si j'ai du contrer quelques petites envies insidieuses et que je suis en train de me mettre à suivre un plan alimentaire équilibré... donné par mon homéopathe (lui par contre il faisait des bons de joie de savoir que j'y étais arrivé!!! comme quoi!)
je me souviens de ce que disais Cathie (je crois), c'est vrai qu'en y pensant bien c'est un peu plus facile plus les jours avancent... mais en fait, les envies sont différentes, et le fait que l'on accumule les jours de réussite cela nous motive à ne pas perdre tout ce bénéfice...
Quand je passe devant un bureau de tabac, je ne pense pas cigarette mais liberté,
Quand je sens une personne près de moi, qui sans doute a fumé peu avant, je me dis mais quelle horreur, comment j'ai pu être ainsi des années... il faut dire que j'ai un sens olfactif très développé, et il devait être bien anesthésié avec le tabac... l'odeur du tabac froid me soulève véritablement le coeur,
J'en arrive même (comme je suis célibat.) à me demander comment je vais faire pour rencontrer quelqu'un qui soit non fumeur, c'est quand même dingue...
J'ai lu sur différents messages que certains d'entre vous ne retirez aucun "bénéfice" ou aucune joie de l'arrêt du tabac puisque des situations spéciales vous avez obligé à stopper... comme l'attente d'un enfant, et qu'il était question de libre arbitre... je me suis exprimée sur ce point là, et je dis que si vous voulez fumer, ok, mais laissez à vos futurs baby le choix de venir au monde dans un air à peu près sain et suffisament déjà pollué par les pollutions extérieures (si vous êtes en ville par exemple) vous leur devez bien ça non?
Ensuite, il me semble quand même étrange que vous ne ressentiez aucun bienfait dû à cet arrêt du tabac, et si c'est vraiment le cas, peut être que cela vient simplement du fait que vous focalisez sur le plaisir perdu et non sur les bienfaits à venir...
Il me semble que dans ce genre de combat, il faut définitivement positiver!!!
J'en reviens au livre d'A.Carr que je ne considère pas comme une bible, mais il faut quand même dire qu'il ouvre formidablement bien les yeux, quelque soit notre manière de fumer tant qu'on le fait, sur la façon dont nous dépendons de cette drogue,
et comme chaque fois que nous dépendons d'une drogue quelle qu'elle soit...je suis bien placée pour en parler puisque suite à un traitement médical mal établi (je ne porterai aucun jugement sur ce que font les médecins, parce que ceux qui se trompent on le droit, comme tout humain de se tromper)
enfin, suite à cela je me retrouve à lutter contre une dépendance à la codéïne, et je peux dire que les jours ou je me sens très bien, et "forte", j'arrive même à me passer de ça... en même temps que de la cigarette soit dit en passant! et croyez moi, je ne suis pas une ultra women, ou quelque chose du genre!
Ce que je veux dire, c'est que l'on est ce que l'on choisit d'être... les épreuves que j'ai traversées m'auront au moins apporté cette certitude... je sais qu'il est parfois, et souvent, plus facile de se "comporter" en victime qu'en combattant... parce que dans le premier cas, on a d'office droit à de la compassion,
dans le second cas, par contre, on est vite "oublié" puisqu'on s'en sort tout seul...
Tout ela à de l'importance parce que l'on se rattache à l'image que les autres ont de ce que nous sommes, et cela nous donne une certaine "importance, mais en fait, c'et tout à fait superficiel...
En réalité, pour nous-même, pour l'image que l'on veut donner et avoir de soi, il vaut toujours mieux se battre... et on a toujours une ressource de dernier recours quoiqu'on en pense...
C'est d'abord avec la tête que l'on avance, que l'on décide, que l'on se projette, que l'on peut s'aimer, que l'on se voit...
J'ai lu beaucoup (presque tous) d'ouvrage de Jacques Salomé... c'et très intéressant et ça aide dans ce genre de combat (celui contre la clope)
Il peut nous apprendre beaucoup de choses sur nous mêmes, sur nos façons de faire, de réagir, de reproduire des schémas ...
je serais ravie de donner des titres de ses livres à ceux que ça peut intéresser...
Je reste convaincue qu'il faut d'abord se connaître soi-même du mieux possible, s'aimer soi-même, avant de pouvoir avoir des relations constructives et enrichissantes avec les autres, cela évite avant tout de vouloir changer les gens (souvent il y a échec) les personnes que l'on côtoie, avec qui l'on vit, au lieu de les comprendre et de trouver des équilibres dans le quotidien... boulot, perso...
en gros, on ne peut donner aux autres et apprendre à connaîtres les autres, que si l'on se connaît déjà très bien soi-même...
Tout cela pour dire à ceux qui ont des craintes, peur d'échouer, des doutes, nous pouvons tous y arriver... nous en avons tous les ressources, mêmes si notre cerveau a besoin de substituts et aides en tout genre, le tout est d'arriver à un succès ; parce qu'un succès nous met dans un "système positif" en entraîne par conséquent des attitudes positives, qui nous font voir les choses de manière plus positives et ainsi de suite...
En dehors de cela,
J'espère que vous passerez tous d'excellentes fêtes de fin d'année, et que cela ne vous empêchera pas de venir visiter le site!!! pour donner des vos nouvelles...
A bientôt, Cendrillon
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