Sylviane (VNI) (14 messages)
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10-10-03, 09:41 (GMT)
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"RE: Sylviane, Ziban et les autres" |
A 43 ans et plus de 25 ans de tabagisme non-stop derrière moi, je me suis arrêtée de fumer le 18 août dernier. Cela fait donc presque 2 mois, et je tiens relativement bien le coup. Je m’y suis préparée longuement à l’avance, et n’étant pas quelqu’un avec une volonté d’acier, je me suis « cadrée » : médicaments dont ziban, affichages chez moi (tableau des améliorations physiques visibles à partir du jour J, à 8 h, à 24 h, à 3 jours, etc., liste des autres « », avertissement sur les envies passagères…). A ce jour, voilà mon bilan. Globalement, je m’étonnes de ressentir à quel point cela a été difficile, mais aussi à quel point cela a été facile, paradoxe que je ne m’explique pas vraiment, en tout cas c’est faisable puisque moi, pauvre âme faible, je l’ai fait. Mérite du ziban là-dedans ? j’en sais fichtre rien, sinon que je ne l’ai lâché qu’il y a trois jours au cas où (donc 1,5 boites consommées, cher dites-vous, mais faites le calcul d’amortissement si comme moi vous fumiez 2 voire 3 paquets par jour). En tout cas, avis, parmi la grande liste des effets secondaires du ziban, je peux vous confirmer à l’aise l’insomnie, du moins pendant les 15 premiers jours de prise, avec une pointe de quelques jours à 2-3 heures de sommeil par nuit (mais attention, je suis normalement une très mauvaise dormeuse). Autre effet mais seulement bizaroïde : les mains deviennent très chaudes durant toute la prise. Par contre, pour moi, le second effet secondaire gênant, outre l’insomnie, a été l’acné : une belle poussée, avec de belles bouffioles qui se sont évaporées dès deux jours après l’arrêt de la prise (mais j’ai aussi une peau à tendance…) ; pourtant, comme toutes les nanas et même tous les gars qui me lisent, ce ne sont pas quelques boutons qui risquent friper notre beauté naturelle, donc on tient le coup ! Bien sur, j’ai eu quelques irritabilités, voire carrément quelques moments de grosse déprime, tant pis pour les autres, ça a passé assez rapidement. Le plus dur pour moi, c’est de me freiner sur la bouffe. J’avais déjà tendance à grignoter, à m’empiffrer assez souvent, mais là, sans l’aide de la cigarette pour me freiner et palier aux kilos, aïe-aïe-aïe… Les médicaments genre homéopathique prescrits pour me calmer, et me calmer la faim, n’ont pas l’air bien efficace sur moi. Bon, il ne s’agit pour l’instant que de 3, 4 ou 5 kilos (je n’ose pas me peser), c’est vraiment pas énorme ni irrémédiable (là aussi il faudra que je prévois un plan d’attaque, mais pas tout de suite, chaque chose en son temps). Voilà ma petite expérience sur le sujet, et je dis à tous ceux qui cherchent désespérément du soutien en fouinant dans ce genre de forum : TENEZ BON, VOUS ALLEZ Y ARRIVER ; le tout est de changer de dimension dans son raisonnement (dédramatiser : ce n’est pas un problème !), et surtout de s’écouter soi quand on a décidé que La Chose (et elle n’est pas plus que cela finalement) n’est plus du tout indispensable dans sa vie… Bises à vous tous, mes frères et mes sœurs.
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